Le parc Angrignon (2e partie)

Publié le 30 septembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute








En forme de trapèze, le parc Angrignon est traversé en diagonale par un grand lac allongé de près d’un kilomètre de long, illustré par les photos ci-dessus.

À cela s’ajoutent trois petits lacs qui se trouvent près du coin nord-ouest du parc.

Dans tous les plans d’eau, la baignade y est interdite puisque ces lacs sont laissés sans surveillance. Leurs rives sont à l’état sauvage, au grand bonheur des bernaches du Canada et des canards qui y ont élu domicile.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Angrignon (1re partie)

Publié le 29 septembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute
À l’intérieur de la station Angrignon










 
En 1928, en 1940 et en 1954, la ville de Montréal fera l’acquisition de trois lots contigus d’une trentaine d’hectares chacun en vue d’en faire un parc.

Finalement d’une superficie de 97 hectares, ce parc est situé dans le sud-ouest de l’ile de Montréal. Les utilisateurs du transport en commun y accèdent par la station de métro qui lui est dédiée.

Il est nommé en l’honneur de l’homme d’affaires et échevin Jean-Baptiste-Arthur Angrignon qui a représenté cette partie de la ville (appelée alors quartier Saint-Paul) de 1921 à 1934.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Jean-Drapeau (suite et fin)

Publié le 16 septembre 2025 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction


 
Le dernier volet de cette série consacrée au parc Jean-Drapeau présente la partie de l’ile Notre-Dame située au sud de l’avenue Pierre-Dupuy.

Croix de Malte (point no 1 sur la carte)

Autrefois placée devant le siège social montréalais de l’Ambulance Saint-Jean (à l’intersection des rues de Maisonneuve et Saint-Denis), cette croix de Malte (ou croix de Saint-Jean) a été déplacée sur l’ile Notre-Dame après la démolition de l’édifice qu’elle décorait.

L’Arc (2009), de Michel de Broin (point no 2)

Réalisée en béton armé, cette œuvre rend hommage à l’ex-président chilien Salvador Allende et, par ricochet, à la résilience du peuple chilien.

Iris (1967), de Raoul Hunter (point no 3)

Conçue pour décorer La Ronde (le parc d’attractions de l’Expo67), Iris est une œuvre en feuilles aluminium courbées du sculpteur québécois Raoul Hunter. Elle se trouve de nos jours près du Casino.

Fontaine Wallace (1872), de Charles-Auguste Lebourg (point no 4)

À quelques pas de la sculpture Iris, on trouve une fontaine Wallace donnée à Montréal par la ville de Paris.

À l’occasion de la guerre franco-prussienne de 1870, de nombreux aqueducs parisiens avaient été détruits. Richard Wallace, un philanthrope américain, fit créer par le sculpteur Charles-Auguste Lebourg une série de fontaines identiques qui furent alors les seules sources d’eau potable dans plusieurs quartiers de Paris.

Ex-pavillon de la Jamaïque (point no 5)

Ancien pavillon de la Jamaïque à l’Expo67, ce bâtiment sert, de nos jours, de salle de réception.

Sous le pont au nord de l’ex-pavillon de la Jamaïque (point no 6)


Totem Kwakiutl (1967), d’Henry et Tony Hunt (point no 7)

Sculptée dans un mât de cèdre rouge haut de 21,3 mètres, cette œuvre décorait le pavillon des Indiens du Canada à l’Expo67.

De haut en bas se succèdent les six figures mythologiques suivantes : Gwa’wis (Corbeau de la mer), Gila (Ours grizzly et Saumon), Sisiutl (Serpent à deux têtes), Makhinukhw (Épaulard avec un phoque dans la gueule), Tsawi (Castor) et Numas (Vieil Homme).



Le Jardin du Canada, d’Andrew-J. Khulmann (point no 8)

Créé par l’architecte paysagiste Andrew-J. Khulmann à l’occasion des Floralies internationales de Montréal, le Jardin du Canada représentait originellement les divers paysages naturels du pays : un pré, une tourbière, un jardin nordique, un jardin alpin et un jardin de lichens.

Modifié partiellement depuis, il demeure un endroit très plaisant par temps de canicule.

Dans les canaux de l’ile (point no 9)


Casino de Montréal (point no 10)

L’ancien pavillon de la France à l’Expo67 a été transformé en casino en 1993. C’est le plus important établissement du genre au Canada.

Vers la plage Jean-Doré

Encore plus au sud de l’ile, on trouve le lac de l’ile Notre-Dame. C’est le plan d’eau à la droite du point 11.

Ce lac mesure 720 mètres de long par 170 mètres de large. À son extrémité sud, le huitième de ce plan d’eau a été aménagé en sable fin. Cette partie est connue sous le nom de plage Jean-Doré, en l’honneur du maire qui a dirigé la ville de 1986 à 1994.

Dotée d’un grand stationnement, cette plage immensément populaire offre des services de location de canoës et de pédalos.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm (1re et 12e photos) et M.Zuiko 12-40mm F/2,8 (les autres photos) + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Jean-Drapeau (4e partie)

Publié le 3 septembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute






 
Voici quelques photos prises sur l’ile Notre-Dame, au nord de l’avenue Pierre-Dupuy.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Le parc Jean-Drapeau (3e partie)

Publié le 28 août 2025 | Temps de lecture : 4 minutes


 
Le troisième texte de cette série est consacré à la partie de l’ile Sainte-Hélène située au sud de la boucle que crée le chemin du Tour de l’ile.


Pavillon Hélène de Champlain

Construit en brèche (une pierre brun rougeâtre) en deux étapes en raison de la guerre (de 1938 à 1939 et de 1951 à 1953), le pavillon Hélène de Champlain adopte le style des maisons traditionnelles québécoises (point 1 sur la carte). Il est l’œuvre des architectes Émile Daoust et Donat Beaupré,

L’édifice fut transformé en restaurant de luxe en 1955.

Il connut ses heures de gloire en 1967 alors qu’il servait de salle de réception destinée à accueillir les chefs d’État qui, tour à tour, venaient honorer de leur présence le pavillon représentant leur pays à Expo67.

Depuis, ce bâtiment est à l’abandon.

Cosmotome No 7 (1964), d’Yvette Bisson

À l’arrière, sa roseraie en hémicycle — conçue par Louis Perron, le premier paysagiste Québécois francophone — n’est pas complètement à l’abandon puisqu’on y tond le gazon.

On y trouve la sculpture Cosmotome No 7. Au fil des années, cette sculpture en béton armé s’était tellement dégradée que la ville de Montréal l’a remplacée par une réplique.

La Bioshère de Montréal

La Biosphère de Montréal est un des chefs-d’œuvre architecturaux du XXe siècle (point 2).

Conçu par les architectes Richard Buckminster-Fuller et Shoji Sadao, ce dôme géodésique (le plus vaste au monde) était originellement le pavillon américain à l’Expo67. Il y fut le plus visité avec 5,3 millions d’entrées, sans compter tous ceux qui l’ont traversé quelques instants en mini-rail.

En 1976, un incendie consuma son revêtement de polymère, mais laissa intacte sa structure d’acier.

Depuis 2021, la Bioshère est intégrée au complexe muséal Espace pour la vie de la ville de Montréal. On y présente des expositions consacrées à l’environnement.

Signe solaire (1967), de Jean Lefébure

Plus connu comme peintre, le sculpteur montréalais Jean Lefébure a utilisé l’acier, le béton, la fibre de verre, la limaille de bronze et de la résine époxy pour réaliser cette œuvre.


Une des aires pour piqueniquer sur l’ile (point 4)
Station de métro (point 5)
Complexe aquatique

C’est en 1953 que fut inauguré le complexe aquatique de l’ile Sainte-Hélène (point 6). En plus de jeux d’eau, il comprend trois grands bassins.

Celui qu’on voit au loin sur la photo est la piscine réservée aux équipes sportives de plongeon.

Au centre se trouve la piscine à pente progressive. D’une superficie de 3 557 m², son fond est tapissé de caoutchouc rembourré pour le confort et la sécurité des enfants.

Le complexe comprend également une troisième piscine publique (hors champ) consacrée à la nage en longueur.

La Ville imaginaire, de Charters de Almeida (1997)

Pour célébrer le trentième anniversaire de l’Expo67, la Société de transport de Lisbonne a donné cette œuvre à la Société de transport de Montréal (point 7).

À son tour, cette dernière l’a offerte à la ville de Montréal.


Les Trois disques (1967), d’Alexandre Calder

Alexander Calder créa Trois disques pour décorer le site de l’Expo67. Haute de 21,3 mètres, c’est une des plus grandes sculptures du XXe siècle.

Elle fut le don à l’Expo67 de l’International Nickel Company of Canada. Celle-ci convainquit Calder de la réaliser dans un alliage brut d’acier et de nickel (et non en fer peint, comme il en avait l’habitude).

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm (1re, 2e, 3e, 5e et 8e photos), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (4e, 6e et 7e photos) et Lumix 14-45 mm (9e, 10e, 11e et 12e photos) + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Jean-Drapeau (2e partie)

Publié le 21 août 2025 | Temps de lecture : 2 minutes
(c) 2025 — Google Earth

Le deuxième volet de cette série est consacré à la moitié sud de la boucle que crée le chemin du Tour de l’ile.


Chalet de la Plaine des jeux

Présentement en terre battue (mais éventuellement gazonnée), la Plaine des jeux est située à un demi-kilomètre au sud du fort de l’ile Sainte-Hélène. Elle correspond au point 1 sur la carte ci-dessus.

Destinée à être le lieu de compétition, cette plaine est surmontée de gradins en pierre. Ceux-ci font face au fleuve. Derrière eux se trouve un chalet en pierre de brèche et au toit en cuivre.

À la suite d’épreuves sportives, le chalet offre un lieu de rencontre aux participants. On y trouve des tables et des chaises, des microondes, et des toilettes.

Cimetière anglais

Du côté opposé de l’ile, se trouve le cimetière anglais (point 2).

De 1828 à 1878, les soldats décédés au cours de leur mission au fort de l’ile Sainte-Hélène y étaient enterrés.

En 1915, on exhuma les sépultures à Montréal, mais on conserva ce monument commémoratif.




Aires de tranquillité

La partie centrale de l’ile est traversée de nombreuses allées au bord desquelles on peut, en été, profiter de la fraicheur des lieux (point 3).

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm (3e photo) et Lumix 14-45 mm (les autres photos) + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc Jean-Drapeau (1re partie)

Publié le 13 août 2025 | Temps de lecture : 5 minutes
(c) 2025 — Google Earth

Introduction

D’une superficie de 2 km², le parc Jean-Drapeau est formé de deux iles situées au nord-est du centre-ville de Montréal; l’ile Sainte-Hélène et l’ile Notre-Dame.

Cette dernière est une ile artificielle, crée pour l’Expo67 à partir des 28 millions de tonnes de gravats provenant de l’excavation du métro de Montréal (qu’on construisait à la même époque).

Ces débris servirent également à agrandir considérablement la superficie de l’ile Sainte-Hélène.

Le premier texte de cette série présente une promenade informelle dans la partie nord de l’ile Sainte-Hélène.

Avant-propos historique au sujet de l’ile Sainte-Hélène

C’est en 1611 que Samuel de Champlain donna à l’ile son nom en l’honneur de son épouse, Hélène de Champlain (née Boullé).

Il est à noter que la rubrique française de Wikipédia prétend que l’ile Sainte-Hélène aurait été fréquentée entre 1200 et 1600 de notre ère par les Iroquois, une affirmation qu’on ne retrouve pas dans la version anglaise de l’encyclopédie.

Cette affirmation s’appuie erronément sur un document de la ville de Montréal qui affirme, avec raison, que les Autochtones qui habitaient l’ile avant l’arrivée des Européens était les Iroquoiens du Saint-Laurent, un peuple faisant partie (tout comme les Iroquois) de la famille iroquoienne, mais distinct d’eux puisque ces derniers habitaient plutôt dans le nord de la Nouvelle-Angleterre d’aujourd’hui.

Le nord de l’ile Sainte-Hélène

La Ronde

L’ile Ronde est la plus grande des deux iles qui ont été fusionnées à l’ile Sainte-Hélène lors de son agrandissement.

Elle a donné son nom au grand parc d’attractions aménagé sur la pointe nord de l’ile Sainte-Hélène actuelle, c’est-à-dire précisément là où se trouvait autrefois l’ile Ronde (voir le point 1 sur la carte).


Le fort de l’ile Sainte-Hélène

À la suite de la guerre canado-américaine de 1812-1814 — que les Américains ont perdu — on décida de créer un réseau de fortifications afin de mieux protéger la colonie contre nos belliqueux voisins.

À cette fin, les autorités britanniques achetèrent en 1818 l’ile Sainte-Hélène de la famille Le Moyne (qui en était propriétaire depuis 1665) afin d’y construire (de 1820 à 1824) une forteresse destinée à protéger ce qui était, à l’époque, la plus importante ville du Canada.

À vol d’oiseau, cette forteresse adopte la forme d’un large U ouvert sur la ville (point 2).

En plus de la forteresse proprement dite, les installations comprenaient une poudrière, une armurerie et des casernes pouvant loger 274 soldats.

Si le fleuve Saint-Laurent passe de part et d’autre de l’ile, c’est que celle-ci est formée d’une roche, nommée brèche, plus dure que le granite qui eut partiellement raison de l’érosion des glaciers.

À l’extraction, cette pierre est gris pâle. Mais exposée à l’air, elle s’oxyde et devient brun rougeâtre.

C’est ce matériau qui servit à ériger les installations militaires de l’ile.

Aujourd’hui fermé, le fort connut plusieurs vocations successives dont celui d’abriter le Musée militaire et maritime de Montréal (ou musée Stewart) jusqu’en 2021.

Le phare

Un premier phare a été construit sur l’ile Sainte-Hélène en 1907. Quatre années plus tard, il fut remplacé par cette tour carrée, en béton armé, haute de 14,6 mètres (point 3).

Quelques décennies plus tard, son appareillage lui fut retiré. Depuis, il se dégrade lentement.


Sur le chemin du Tour de l’ile

Long de 10,5 km, le chemin du Tour de l’ile comprend deux boucles qui se jettent l’une dans l’autre.

Un premier parcours commence au sud du pont Jacques-Cartier et longe la partie occidentale de l’ile.

Un autre parcours effectue une boucle complète qui débute lui aussi au sud du pont et descend jusqu’au niveau du complexe aquatique pour revenir à son point de départ (point 4).

La Grande poudrière

À l’époque où le fort de l’ile était opérationnel, la Grande poudrière servait d’entrepôt de munitions. Puisqu’elle devait résister à des bombardements ennemis, ses murs font trois mètres d’épaisseur.

L’édifice a été occupé par le théâtre de la Poudrière de 1958 à 1982. Il est abandonné depuis (point 5).



Les étangs de la Grande poudrière

Au cours des deux dernières années, la ville de Montréal s’est affairée à réhabiliter les étangs de la Grande poudrière (point 6). Ceux-ci sont constitués d’une série de trois bassins se jetant les uns dans les autres et totalisant trois-cents mètres.

Même si cette réhabilitation ne sera complétée que dans quelques semaines, on peut déjà affirmer qu’il s’agit-là d’une parfaite réussite; dès l’été prochain, il est à prévoir que de nombreux Montréalais se rendront dans cet endroit enchanteur en quête de fraicheur et de tranquillité.

La chute d’eau

Les étangs de la Grande poudrière sont alimentés par l’eau provenant de la tour de Lévis.

La tour de Lévis

Cet édifice a fait l’objet d’un texte séparé publié hier (point 7).

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La tour de Lévis

Publié le 11 août 2025 | Temps de lecture : 1 minute




 
À la suite de la crise économique de 1929, les pouvoirs publics entreprirent de grands travaux afin de combattre la misère qui accompagna la Grande Dépression. Construite vers 1936, la tour de Lévis fit partie de ces chantiers.

Abritant un château d’eau — c’est-à-dire une citerne alimentant l’aqueduc de l’ile Sainte-Hélène — cette tour d’une trentaine de mètres fut nommée en l’honneur de François Gaston duc de Lévis, responsable de la défense de la Nouvelle-France après la mort de Montcalm en 1759.

En rénovation depuis le début de la pandémie, la tour rouvrira ses portes à la fin de cet été ou au début de l’été prochain.

Son escalier intérieur de 157 marches permettra alors l’accès à la terrasse d’observation située à son sommet.

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La fontaine Wallace de l’ile Notre-Dame

Publié le 10 août 2025 | Temps de lecture : 3 minutes


 
À 18 ans, le marquis Richard Seymour-Conway rend enceinte Agnes Jackson (née Wallace). Même si le jeune marquis ne reconnaitra jamais la paternité de son fils illégitime (sauf dans son testament), il prit soin de l’enfant tout au long de sa vie.

Ce fils portera le même prénom que son père biologique (Richard) et utilisera le patronyme à la naissance de sa mère (Wallace).

Élevé par sa grand-mère paternelle, Richard Wallace quittera en 1826 l’Angleterre pour Paris, où les Seymour-Conway possédaient quelques propriétés.

C’est dans cette ville qu’il fit connaissance avec des écrivains et des peintres qui avaient pris l’habitude de se réunir à l’hôtel de Lauzun, sur l’ile Saint-Louis.

À la mort de son père biologique en 1870, il hérite de sa fortune, estimée à soixante-millions de francs (équivalent à 240 millions d’euros).

Or cette année-là, la guerre franco-prussienne éclate. Et Richard Wallace, profondément francophile, restera à Paris assiégée plutôt que de se réfugier dans une de ses nombreuses résidences.

À l’occasion de cette guerre, plusieurs aqueducs ont été détruits. Si bien qu’en 1872, seulement 59 % des Parisiens reçoivent l’eau dans leur logement.

C’est ce qui motiva Richard Wallace à faire installer des fontaines pour permettre l’approvisionnement de tous les quartiers de la ville.

Même de nos jours, les fontaines Wallace permettent aux sans-abris de la capitale de se désaltérer gratuitement.


 
Conçues par Richard Wallace et légèrement améliorées par le sculpteur Charles-Auguste Lebourg, les fontaines Wallace sont en fonte, généralement peintes en vert (puisque c’était la couleur du mobilier urbain de Paris à l’époque).



 
Sur un socle à huit côtés, quatre cariatides — allégories de la Simplicité, de la Bonté, de la Sobriété et de la Charité — se tournent le dos et soutiennent un dôme surmonté d’une pointe et décoré de dauphins.

À l’occasion de l’Expo67, la ville de Paris a donné une de ses fontaines Wallace à la ville de Montréal.

Celle-ci fut installée sur l’ile Notre-Dame, dans le voisinage du pavillon de la France (qui, de nos jours, abrite le Casino de Montréal).

Références :
Fontaine Wallace
Guerre franco-allemande de 1870
Liste des fontaines Wallace de Paris
Les fontaines Wallace (1872-2012) : hygiène, esthétique et patrimoine
Richard Wallace (collectionneur)

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Les mosaïcultures de Montréal en infrarouge Jaune 3629

Publié le 3 août 2025 | Temps de lecture : 3 minutes
Logo de l’Expo67

La mosaïculture est l’art d’assembler différents matériaux afin de réaliser des sculptures végétales selon un dessin préétabli. Les plantes sont choisies selon la couleur de leurs fleurs ou de leur feuillage, de même que pour le caractère régulier et prévisible de leur croissance.

L’idée d’organiser des Mosaïcultures internationales — comme on organise des expositions universelles — est née à Montréal. Et c’est dans notre ville que fut organisé en 2000 le premier évènement du genre.

Montréal en fut l’hôte de nouveau en 2003 et en 2013. Cette dernière connut un succès retentissant dont témoignent les reportages photographiques publiés sur ce blogue.

Pour célébrer le 25e anniversaires des toutes premières Mosaïcultures internationales (celles de 2000), la ville de Montréal présente jusqu’au 31 octobre deux des trois chefs-d’œuvres qui l’ont représenté jusqu’ici, soit La Terre-Mère et L’Homme qui plantait des arbres.

Seul manque L’Arbre aux oiseaux qui, en 2013, était la plus monumentale mosaïculture réalisée à ce jour.

Début du parcours des mosaïcultures

À noter : la taille des mosaïcultures comparée à celle des humains

L’Homme qui plantait des arbres

La nouvelle homonyme de Jean Giono, publiée en 1953, fut la source d’inspiration du film d’animation que Frédéric Back réalisa 35 ans plus tard et qui fut oscarisé en 1988.

C’est ce dernier qui dessina la mosaïculture ci-dessus. Elle représenta Montréal aux Mosaïcultures internationales d’Hamamatsu, au Japon, en 2009, où elle fut récompensée du Grand Prix d’honneur.




La Terre-mère

Haute de onze mètres, l’œuvre représente la Nature laissant s’écouler de son bras une cascade d’eau, source de toute vie.

Représentant la ville hôte aux Mosaïcultures internationales de 2013, cette sculpture fut récompensée à cette occasion du Grand Prix du public et du prix Frédéric-Back.

Petits détails pour les photographes. Les mosaïcultures demandent beaucoup de soin. En effet, les plantes qui les décorent doivent souvent être remplacées. Or cette tâche s’effectue en début de journée, alors que l’achalandage est moindre.

Pour éviter qu’un bras mécanique et une nacelle apparaissent sur vos photos, il vaut mieux visiter les mosaïcultures en après-midi. Par contre, si vous voulez capter ce rayon de soleil qui éclaire l’arbre que plante Elzéard Bouffier, il vaudra vous présenter tôt le matin.

Comme quoi on ne peut pas tout avoir dans la vie…



Centre d’information

L’exposition comprend également un petit centre d’information.

N’arrivant pas à choisir entre les trois photos ci-dessus, j’ai décidé de les publier toutes. Libre à vous de choisir votre préférée.

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