La présence sournoise de l’amiante

29 février 2012
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En Ontario, tous les propriétaires d’immeubles publics ou privés doivent faire l’inventaire des matériaux contenant de l’amiante et en faire part aux occupants. Ce n’est pas le cas au Québec; les précautions et les avis sont prévus seulement s’il y a des travaux susceptibles de libérer l’amiante dans l’air, ce qui, théoriquement, devrait être suffisant.

Dans les faits, les acheteurs d’immeubles sont rarement informés de la présence d’amiante parce que l’information à ce sujet s’est perdue le long de la chaine des propriétaires successifs.

L’Université de Montréal a établi un registre des immeubles publics qui contiennent de l’amiante. Les chercheurs ont répertorié 1500 bâtiments. Toutefois, cette liste est maintenue secrète.

Entretemps, l’amiante continue de faire des morts au Québec. Officiellement, de 2005 à 2010, l’amiante a causé 559 morts, soit d’avantage que tous les accidents de travail réunis (548 morts), selon la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST).

Officieusement, le nombre de ces décès est sans aucun doute plus élevé. En effet, la CSST estime que seulement 21% des cas de mésothéliome — le cancer du poumon causé exclusivement par l’amiante — lui sont déclarés.

Ces morts surviennent en industrie — principalement chez les ex-travailleurs de l’amiante — et de façon croissante dans le secteur de la construction.

Selon le Dr Yves Bonnier-Viger, de la direction de santé publique de Chaudière-Appalaches, le nombre de cas de mésothéliome est en progression constante au Québec, ce qui indique que l’exposition de la population à l’amiante continue d’augmenter.

« Il y a beaucoup de bâtiments qui arrivent à une étape où ils commencent à s’user et on commence à faire beaucoup de travaux de rénovation. Alors on remet beaucoup d’amiante en circulation. C’est ça, le problème.»

Un cas patent est celui de Diane Turcotte. Atteinte de mésothéliome, celle-ci subit l’ablation du poumon droit et du diaphragme, le 24 janvier 2008. Après 144 jours passés aux soins intensifs, elle meurt le 13 juin suivant.

Elle ne travaillait pas dans une mine, ni dans l’industrie de la construction. Elle servait les repas dans la cafétéria d’une polyvalente en Outaouais dont les plafonds contenaient de l’amiante.

« Les gens pensent que ça arrive juste aux travailleurs de la construction, mais on est tous à risque, juste à travailler dans un bâtiment », a déclaré à La Presse Nadia Tassé, fille de Mme Turcotte.

Il y a deux semaines, plus précisément le 13 février dernier, dans le cadre d’un procès à Turin contre le fabricant d’amiante-ciment Eternit, deux ex-propriétaires de l’entreprise ont été condamnés chacun à seize ans de prison. En effet, le milliardaire suisse Stephan Schmidheiny et le baron belge Jean-Louis de Cartier de Marchienne ont été jugés responsables de la mort de près de 3,000 ouvriers ou habitants des villes où Eternit-Italie avait des usines.

Il y a un an, le 3 avril 2011, le ministre du Développement économique du Québec annonçait que le gouvernement Charest acceptait le projet de relance de la mine Jeffrey d’Asbestos et qu’il accordait une garantie de prêt de 58 millions de dollars nécessaire à la relance de ses activités.

Post scriptum : Puisqu’aucune banque ne s’est montrée intéressée à financer ce projet — même avec la garantie de l’État québécois — le gouvernement Charest s’est résolu, en juin 2012, à prêter lui-même l’argent nécessaire à la réouverture de la mine Jeffrey.

Références :
Amiante: On est tous à risque
Amiante : 16 ans de prison pour deux ex-responsables d’Eternit
Le Québec doit faire son deuil de l’amiante
Québec d’accord pour relancer la mine d’amiante Jeffrey

Paru depuis la publication de ce billet :
Québec prête 58 millions pour relancer la mine Jeffrey

Détails techniques de la photo : Panasonic GH1 + tube d’espacement de 16 mm + objectif Voigtländer 50mm f/1,1 — 1/13 sec. — F/16,0 — ISO 800 — 50 mm.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Me Sylvain Lussier, procureur-chef à la Commission Charbonneau : un choix judicieux ?

27 février 2012

Le 18 novembre dernier, la juge France Charbonneau annonçait la nomination de quatre juristes qui l’assisteront dans le cadre de la commission d’enquête qu’elle préside sur la corruption dans l’industrie de la construction. L’un d’eux, Me Sylvain Lussier, était alors nommé procureur-chef de cette commission.

Me Lussier n’en est pas à sa première participation à une commission d’enquête. En effet, il fut l’avocat du gouvernement fédéral canadien lors du scandale des commandites. Rappelons que le programme des commandites avait été institué par le gouvernement libéral de Jean Chrétien dans le but de faire la promotion du fédéralisme canadien auprès des Québécois et ce, au coût de 332 millions$. Dans les faits, il s’agissait d’une immense magouille destinée à alimenter un système complexe de pots-de-vin profitant au Parti libéral du Canada. En d’autres mots, à la Commission Gomery, Me Lussier était du mauvais bord.

En plus d’être procureur en chef de la Commission Charbonneau, Me Lussier continuera d’agir comme avocat-conseil pour la Ville de Montréal. À ce titre, il est appelé à représenter l’administration Tremblay (qui dirige la métropole canadienne) dans l’épineux dossier de l’espionnage du vérificateur général de la ville.

Rappelons que l’administration Tremblay avait décidé d’épier ses fonctionnaires afin de surveiller l’attribution des contrats juteux qui permettent à des entrepreneurs véreux de se graisser la patte. Dans les faits, on en avait profité pour surveiller le vérificateur général, qui dispose d’un budget insignifiant (l’achat de papeterie pour son personnel et d’autres dépenses minimes).

En cautionnant l’espionnage du vérificateur général de la ville, le maire Tremblay faisait la démonstration que ce qui l’intéressait, ce n’était pas de s’attaquer à la corruption mais plutôt aux accusations de corruption. L’important pour son administration, ce n’était pas d’être honnête mais simplement de sembler l’être. Or c’est cette façon d’agir que Me Lussier pourrait être appelé à défendre à titre d’avocat de la ville de Montréal.

Le 18 novembre dernier, ce conflit d’intérêt avait été soulevé une première fois sur le site de Droit-Inc par un auteur anonyme dont les propos avaient passé inaperçus. Cette accusation prenait samedi dernier un relief plus percutant avec la publication dans Le Devoir d’une lettre signée par Me Paul Bégin, ex-ministre de la Justice du Québec, sommant publiquement Me Lussier de choisir entre les mandats de la Ville de Montréal ou celui de la commission Charbonneau.

Références :
Commission Gomery
Le Lys et le fumier
L’éthique en arrache ces jours-ci…
Commission Charbonneau : Lussier procureur en chef!
Sylvain Lussier

Complément de lecture : Intervention surprise de Me Lussier contre Jacques Duchesneau

Paru depuis : Commission Charbonneau : démission surprise du procureur en chef


Post-Scriptum : Me Sylvain Lussier a remis sa démission à titre de Procureur en chef de la Commission Charbonneau le 16 octobre 2012, soit huit mois après la publication du texte ci-dessus.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes

25 février 2012
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Sur la rue Sainte-Catherine, un peu à l’ouest de la rue Berri, se trouve une charmante petite église qui m’a toujours fascinée.

Conçue par l’architecte québécois Napoléon Bourassa (père du fondateur du quotidien Le Devoir), cette église a été construite entre 1873 et 1882. Depuis 1904, une statue en bronze doré, œuvre du sculpteur français Joseph Lefèvre, complète la façade.

Nef
Intérieur de la chapelle
Chœur, de près
Plafonds peints
Ciels du transept de gauche et du chœur
Intérieur de la coupole

Les peintres Toussaint-Xénophon Renaud et François-Édouard Meloche ont participé à la décoration intéreure de l’édifice.

En béton peint, bien en évidence au-dessus du maitre-autel, le sculpteur Louis-Philippe Hébert a représenté une scène où la Vierge apparait à Bernadette Soubirous agenouillée, à Lourdes.

De part et d’autre du maitre-autel, on trouve les toiles Le Couronnement de Marie au ciel (à gauche) et L’Assomption de la Vierge Immaculée (à droite).

C’est dans cette chapelle que fut installé en 1880-1881 le premier orgue de la maison Casavant. Il s’agit d’un instrument à deux claviers et à quinze jeux. Le buffet de l’orgue est de Napoléon Bourassa.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (la 2e photo) et objectifs M.Zuiko 12 mm (1re, 5e et 6e photos) et Pan-Leica 25 mm F/1,4 (les trois autres photos)
1re photo : 1/800 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 8 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 800 — 12 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 1000 — 12 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 250 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Une projection d’hologrammes à Berlin

23 février 2012

 
Le 3 septembre 2010, pour le lancement d’Optimus One — alors nouveau téléphone multifonctionnel de LG — la compagnie a décidé de faire les choses en grand par la projection d’hologrammes (c’est-à-dire des images tridimensionnelles) sur la façade d’un bâtiment typique de l’architecture industrielle berlinoise de la fin du 19e siècle, située au Schönhauser Allee 39 (Note : les numéros civiques sont toujours à la fin de l’adresse à Berlin).

En 1842, le pharmacien August Heinrich Prell fonde une brasserie qui, en raison de son succès, doit déménager quelques années plus tard sur la Schönhauser Allee. En 1853, l’entreprise est vendue à Jobst Schultheiss. Le nouveau patron décide alors de donner son nom de famille à la Pilsner blonde qu’il fabrique. La Schultheiss est encore aujourd’hui une des bières les plus populaires d’Allemagne.

De nos jours, cet immeuble est un centre de congrès appelé Kulturbrauerei (ce qui signifie Brasserie culturelle), doté de salles de cinéma, discothèques, salles de spectacle, restaurants et salles d’exposition.

Pour terminer, signalons que le téléphone Optimus One fonctionne sous le système d’exploitation Android de Google, symbolisé par un robot trapu (d’où celui en vedette dans la vidéo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le danger du lait cru

22 février 2012

Aux États-Unis, trente États permettent la vente de lait cru sur leur territoire : la loi fédérale américaine en interdit toutefois le transport entre les états et la vente d’un état à l’autre.

Selon une étude du Centers for Disease Control and Prevention (CDCP), l’incidence d’intoxications alimentaires causées par le lait cru est 150 fois plus élevée que celles causées par le lait pasteurisé. De même, l’incidence d’hospitalisation est treize fois plus élevée.

Entre 1993 et 2006, le CDCP a dénombré 121 épisodes d’intoxication alimentaire dans lesquels des produits laitiers — pasteurisés ou non — étaient impliqués aux États-Unis, affectant 4 400 personnes et provoquant 240 hospitalisations (dont trois morts) : 35,7% des personnes atteintes, 84% des hospitalisations et deux des trois morts, l’ont été par du lait non-pasteurisé ou des fromages au lait cru.

Des fromages ont été impliqués dans 54% des épisodes : la lait dans le reste. Des 65 épisodes reliés à la consommation de fromages, 41,5% ont été causés par des fromages au lait cru alors que 82% des 56 épisodes reliés au lait, l’ont été par du lait cru.

Or probablement moins de 1% des produits laitiers consommés aux États-Unis ne sont pas pasteurisés.

Rappelons que la pasteurisation consiste à chauffer le lait à 72 degrés Celsius pendant 15 secondes. Cela détruit les bactéries pathogènes en affectant minimalement la qualité nutritive du lait.

Alors comment se fait-il que le lait pasteurisé ait quand même causé une partie appréciable des cas observés ? C’est que dans cette étude, lorsque le lait destiné à être pasteurisé ne l’a pas été conformément aux normes, les conséquences ont quand même été imputées à du lait pasteurisé. Dans tous les cas où la pasteurisation s’est faite correctement, les causes sont la contamination après la pasteurisation, de même que le non respect des chaines de froid.

Références :
Majority of dairy-related disease outbreaks linked to raw milk
Nonpasteurized Dairy Products, Disease Outbreaks, and State Laws—United States, 1993–2006 (PDF)
Ontario court rules against raw milk farmer
Raw milk more likely to cause illness: study
35 cases of illness tied to Pa. farm’s raw milk

Parus depuis :
Fromage contaminé à l’E. coli : 7 nouveaux cas d’infection (2013-09-24)
Bactérie « E. Coli » : le ministère recommande de ne pas donner de lait cru aux enfants de moins de cinq ans (2019-04-30)
Grippe aviaire dans le lait américain Le Canada doit-il s’alarmer ? (2024-04-27)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le popotillo ou la mosaïque de paille

21 février 2012
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Le popotillo est une technique pratiquée au Mexique qui consiste à utiliser des segments de tiges de graminées (principalement du millet) pour créer des œuvres d’Art.

Les tiges sont d’abord teintes. De nos jours, les artisans disposent d’un grand nombre de colorants synthétiques. Mais ceux qui perpétuent les techniques traditionnelles n’utilisent que des colorants naturels (extraits de plantes ou d’insectes) : parce que biologiques, ceux-ci sont sujets à la décoloration avec le temps.

Puis le support de l’œuvre est enduit de cire d’abeille. Les tiges sont taillées selon le besoin à l’aide d’une lame pointue (au bistouri ou à l’Exacto), puis appliquées sur ce support. Le tout est recouvert d’une laque qui sert de fixatif.

Un âge d’or du popotillo se situe dans la première moitié du XXe siècle. C’est à cette époque que la famille Olay a tenu boutique dans la capitale mexicaine, proposant des œuvres figuratives remarquables tant par la composition de l’image et l’originalité des sujets, que par leur perfection technique.

On peut voir ci-dessus une œuvre de Feo Ariza (dont un détail ci-dessous). Cet artisan s’est illustré à l’époque où il a travaillé pour la famille Olay, entre 1946 et 1950.

Détail de l’œuvre

Référence : Straw painting

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Lacunes sanitaires de restaurants et d’épiceries de Montréal (de novembre 2011 à janvier 2012)

20 février 2012

On trouvera ci-dessous la liste alphabétique des établissements condamnés récemment pour avoir enfreint les règles d’hygiène de la ville de Montréal. Pour ces trois mois, les amendes totalisent $ 122,350. Le montant des amendes apparait à la suite du nom.

   • Al Iman (Restaurant —) / 365 Rue Jean-Talon Est / $ 1,000
   • Al-Khair (Restaurant —) / 300 Rue Jean-Talon Est / $ 1,000
   • Al-Macca (Super marché —) / 5976 Rue De Salaberry / $ 500
   • Allo Inde (Restaurant —) / 1422 Rue Stanley / $ 1,000
   • America (Fruiterie et épicerie —) / 3396 Rue Beaubien Est / $ 1,000
   • Arachova (Restaurant —) / 256 Rue Saint-Viateur Ouest / $ 1,250
   • Bagel de l’Ouest (Boulangerie —) / 4404 Boul. des Sources (DDO) / $ 1,000
   • Beijing (Restaurant —) / 92 Rue De La Gauchetière Ouest / $ 2,000
   • Belle Province (La — Succ. Jarry) / 1356 Rue Jarry Est / $ 1,250
   • B.K. (Super marché —) / 690 Rue Jean-Talon Ouest / $ 1,400
   • Blanche Neige (Restaurant —) / 5737 Ch. de la Côte-des-Neiges / $ 3,900
   • Bonheur (Restaurant du —) / 1441 Rue Saint-Mathieu / $ 1,800
   • Capitol (Boucherie —) / 158 Pl. du Marché-du-Nord / $ 1,200
   • Capri (Taverne —) / 2172 Rue Saint-Patrick / $ 1,650
   • Caverne Grecque (Restaurant La —) / 105 Rue Prince-Arthur Est / $ 1,800
   • Charito’s (Restaurant —) / 2575 Boul. Henri-Bourassa Est / $ 1,800
   • Château Kabab (Restaurant —) / 2140 Rue Guy / $ 1,000
   • Davidson Lunch (Restaurant —) / 3417 Rue Ontario Est / $ 2,000
   • Deli Plus (Restaurant —) / 7690 Av. Papineau / $ 2,000
   • Dobe and Andy (Restaurant —) / 1111 Rue Saint-Urbain / $ 2,500
   • Doré-Mie (Boulangerie —) / 769 Rue Beaubien Est / $ 1,300
   • Euro Cachère (Pâtisserie —) / 2069 Rue Saint-Louis (St-Laurent) / $ 900
   • Foo Shing (Restaurant —) / 3811 Boul. Saint-Jean (DDO)/ $ 1,600
   • Gourmet Grec (Restaurant Le —) / 180 Rue Prince-Arthur Est / $ 1,250
   • Haïtien (Le Marché —) / 9151 Boul. Pie-IX / $ 5,000
   • Jojo Pizzeria (Restaurant —) / 6507 Av. Papineau / $ 2,000
   • Jardin de l’Orchidée (Restaurant —) / 8630 Rue Sherbrooke Est / $ 1,500
   • Kyoto Sushi Bar (Restaurant —) / 5753 Boul. des Grandes-Prairies / $ 2,000
   • La Québécoise Hot Dog / 3520 Rue Ontario Est / $ 1,500
   • Lin & Lin (Restaurant Aliments —) / 1123 Rue Beaubien Est / $ 1,700
   • Lumana (Restaurant —) / 1858 Rue Sainte-Catherine Ouest / $ 1,700
   • Magic Idea (Restaurant —) / 1675 Boul. De Maisonneuve Ouest / $ 1,800
   • Maison du Nord Chinois (Restaurant —) / 2130 Rue Saint-Mathieu / $ 2,000
   • Mambo Pizza (Restaurant —) / 2031 Rue Frontenac / $ 1,000
   • Mangorance (Restaurant —) / 3353 Rue Masson / $ 1,500
   • Marven (Restaurant —) / 880 Av. Ball / $ 3,500
   • Merveille de Chine (Restaurant —) / 2500 Boul. Henri-Bourassa Est / $ 1,000
   • Ming Do (Restaurant —) / 1050 Rue Clark / $ 1,900
   • Moulin Doré (Boulangerie —) / 1301 Rue Ontario Est / $ 1,200
   • Muffins Plus (Restaurant Le —) / 1500 Av. Atwater / $ 1,000
   • Oeufrier Liège (Restaurant L’—) / 350 Rue de Liège Est / $ 1,000
   • Pam-Pi-Bon (Casse-croute —) / 8495 Boul. Saint-Michel / $ 1,900
   • Pavillon Ming (Restaurant Le —) / 5255 Chemin Queen-Mary / $ 1,500
   • Pho Bang New York (Restaurant —) / 1001 Boul. Saint-Laurent / $ 1,500
   • Pho Hin (Restaurant —) / 4130 Rue Jean-Talon Est / $ 1,000
   • Pico Pizza / 3A Rue Centre-Commercial (Roxboro)/ $ 5,000
   • Princesses d’Hochelaga (Restaurant Les —) / 4970 Rue Hochelaga / $ 2,700
   • Pushab (Restaurant —) / 5195 Rue Paré / $ 2,500
   • Sady’s (Restaurant —) / 506 Rue de Liège Est / $ 1,500
   • Saigon (Restaurant —) / 2044B Rue Metcalfe / $ 2,000
   • Sambo (Restaurant —) / 3583 Rue Sainte-Catherine Est/ $ 1,500
   • Sami Fruits / 8200 19e Avenue / $ 12,000
   • Sana (Restaurant —) / 655 Rue Jarry Ouest / $ 4,200
   • Shish Poulet (Restaurant —) / 10520 Boul. Pie-IX / $ 2,500
   • Shish Taouk Express (Restaurant —) / 3245 Av. de Granby / $ 900
   • Soleil (Boulangerie du —) / 1113 Rue Hyman (DDO) / $ 1,200
   • Solly The Baker / 2368 Chemin Lucerne / $ 1,000
   • U & Me (Restaurant —) / 1900 Rue Sainte-Catherine Ouest / $ 6,000
   • Wah Do (Restaurant —) / 4054 Rue Sainte-Catherine Est / $ 1,250
   • Vienne (Café —) / 800 Rue Sainte-Catherine Est / $ 1,000
   • Xing Hui (Dépannneur —) / 1546 Rue Jarry Est / $ 1,800
   • Zyng (Nouillerie —) / 1748 Rue Saint-Denis / $ 1,000


Pour consulter la liste de tous les articles publiés sur ce blogue relativement aux établissements condamnés pour avoir enfreint les règles sanitaires de la ville, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vienne — Le Sud-Ouest de la Vieille ville

18 février 2012

 
Du Sud-Ouest de la Vieille ville, nous avons vu précédemment le Palais impérial (dont l’aile appelée Nouveau palais impérial), de même que l’Opéra national.

Notre visite commence par les édifices qui entourent la petite Place de l’Albertina. De 0:34 à 1:50, c’est le Palais Lobkowitz, édifié de 1685 à 1687 par Giovanni-Pietro Tencala, et dont l’intérieur fut remanié en 1710 par l’architecte principal de la Cour impériale, Johann-Bernhard Fischer von Erlach.

De 1745 à 1910, le palais fut la propriété de la famille Lobkowitz. C’est dans la salle de concert du palais (de 0:49 à 0:55) que Beethoven présenta pour la première fois plusieurs de ses compositions. Il est à noter que sa Troisième symphonie, originellement prévue en l’honneur de Napoléon Bonaparte, fut finalement dédiée à Franz-Joseph-Maximilian von Lobkowitz, mécène et protecteur de Beethoven. De nos jours, le palais abrite le Musée autrichien du théâtre.

De 1:52 à 1:56, voici la façade du Palais Pallavicini (fin du XVIIIe). Puis à 2:07, il s’agit d’un aperçu des ruines romaines découvertes sous la Place Saint-Michel.


 
Bordant cette place, on peut voir la Maison Loos (ci-dessus), œuvre de l’architecte Adolf Loos : le modernisme dépouillé de l’édifice fit scandale à Vienne. En rentrant au palais par la Porte Saint-Michel, l’empereur tirait les rideaux de son carrosse du côté de cette maison afin d’éviter de la voir. C’est aujourd’hui une succursale bancaire.

De 2:16 à 2:43, nous visitons l’Église Saint-Michel. Lors de mon passage, un marché aux puces avait lieu dans la sacristie (de 2:44 à 2:48).

À deux pas de l’église, nous voici en face de la librairie Manz (à 2:53) — dont la devanture a été dessinée par Adolf Loos en 1912 — puis dans la pâtisserie Demel, l’une des plus célèbres de Vienne (de 2:54 à 3:12).

À 3:59, c’est le Palais Dorotheum où se tiennent périodiquement des enchères et, en face, l’Église luthérienne municipale (à 4:02). De 4:07 à 4:10, nous apercevons l’Église évangélique H.B.

De 4:31 à 4:36, voici l’Église des Capucins dont la construction fut terminée en 1632. C’est dans sa crypte que reposent les corps de 138 membres de la dynastie des Habsbourg (dont celui de l’Impératrice Sissi).

De 4:46 à 4:55, voici la tartinerie Art Déco Trzesniewski.


 
Percé d’un dédale de galeries marchandes, le Palais Ferstel (de 5:37 à 6:01) a été construit en 1860 par l’architecte Henrich von Ferstel. De style néo-roman ou néo-renaissance, le palais renferme la fontaine de l’Ondine du Danube, sous un puits de lumière.


 
Le sud du palais est occupé par le café Central, autrefois lieu de rencontre de l’intelligentsia viennoise. Nous en faisons la visite de 7:01 à 7:28, après fait un long détour dans le quartier, ce qui nous a permis de rencontrer le Palais Kinski (de 6:13 à 6:16) construit de 1713 à 1716, le Palais Porci (à 6:18) construit en 1514, et la plus connue des maisons que Beethoven occupa à Vienne (de 6:46 à 6:52). À 6:54, la Maison des trois jeunes filles est typique des maisons bourgeoises de style Biedermeier.

De 7:30 à 7:33, c’est la façade Art Déco de l’hôtel Radisson Blu Style. De 6:35 à 6:39, nous voyons une entrée du Palais Niederösterreich, construit de 1839 à 1848.

De 7:40 à 8:06, nous visitons l’Église des Frères mineurs ou Minoritenkirche, construite en 1339, mais dont le toit et le clocher originels ont été détruits au cours du siège ottoman de 1683.

Les Viennois aiment leurs parcs. Devant, à l’ouest et derrière le Nouveau palais impérial, on trouve respectivement le Parc du Peuple, la Place Marie-Thérèse et le Parc du Palais.

On visite le premier de 8:23 à 8:52. À 8:33, il s’agit de la statue érigée en l’honneur de l’Archiduc Charles-Louis d’Autriche (1771-1847), vainqueur de Bonaparte à Aspern en 1809. De 8:47 à 8:52, c’est le mémorial au dramaturge Franz Grillparzer. Ce monument a ceci de particulier que dans son hémicycle, chacun des panneaux illustre une de ses tragédies.

La Place Marie-Thérèse (de 8:54 à 9:04) est un parc à la française assez simple, agrémenté de fontaines, et situé à l’ouest du Nouveau palais impérial, entre le Musée d’histoire naturelle et le Musée de l’histoire de l’Art qui lui fait face. Ce dernier présente l’essentiel des œuvres d’Art collectionnées par la dynastie des Habsbourg pendant des siècles.

Dans le Parc du Palais (de 9:05 à 9:22), situé à l’arrière du Nouveau palais impérial, on trouve un monument en l’honneur de Mozart, créé par le scuplteur autrichien Viktor Tilgner en 1896.


 
La fin de la vidéo est fortement déconseillée aux personnes au régime : il s’agit d’un arrêt prolongé à l’Hôtel Sacher, un haut-lieu de la pâtisserie viennoise, célèbre pour sa Sacher Torte (ci-dessus).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Vienne

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le prix de la pollution pour les Chinois

15 février 2012
Parc du Stade olympiquePollution au Parc olympique de Beijing, le 7 octobre 2009 à 11h04

Exprimé en dollars constants de 1997, l’impact économique sur la santé des Chinois causé par la pollution au sol — c’est-à-dire la pollution respirée par la population chinoise — est passé en trois décennies de 22 milliards$ (en 1975) à 112 milliards$ (en 2005). Voilà les résultats d’une étude du Massachusetts Institute of Technology publiée dans l’édition de février de la revue Global Environmental Change.

Contrairement à la pollution en haute atmosphère, la pollution au sol y est principalement causée par l’ozone et les particules microscopiques en suspension dans l’air. Ces dernières échappent aux mécanismes de défense du corps et ont la propriété de se rendre profondément dans les poumons.

Dans les années 1980, la concentration des particules était de dix à seize fois plus élevée en Chine que les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. En 2005, cette concentration avait été ramenée à cinq fois celle recommandée. Malgré tout, en 2007, on estimait que cette pollution avait été responsable du décès de 656,000 Chinois, pour cette année-là seulement.

L’urbanisation de la population chinoise durant cette période a augmenté l’exposition à l’ozone. En effet, on trouve ce gaz en grandes quantités dans les basses couches de l’atmosphère, surtout autour des centres urbains : il y est principalement produit par la réaction des hydrocarbures imbrulés et des oxydes d’azote des gaz d’échappement des véhicules avec l’oxygène de l’air sous l’influence de la lumière solaire.

Références :
China
China’s pollution puts a dent in its economy
Health damages from air pollution in China
Impressions de Chine (3e partie) : La pollution
MIT: China’s pollution costs $112B in annual health care
Ozone

Parus depuis :
La Chine injecte 275 milliards pour combattre la pollution de l’air (2013-07-25)
La pollution tue plus de 4000 personnes par jour en Chine, selon une étude (2015-08-14)
Pourquoi l’action climatique de la Chine nous concerne tous (2021-11-01)

Détails techniques de la photo : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 16 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Bonne Saint-Valentin

14 février 2012

Il y a au moins trois martyrs chrétiens portant le nom de saint Valentin.

Leur fête a été fixée le 14 février par décret papal au Ve siècle. Étonnamment, il n’existe aucun lieu de culte chrétien dédié à l’un ou l’autre des saints Valentin.

La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au XIVe siècle en Angleterre. La coutume de l’échange de billets doux entre amoureux se répandit lentement d’Angleterre à la France, puis au reste du monde latin.

À l’origine, cette coutume n’était pas généralisée. La popularité actuelle de la Saint-Valentin remonte en réalité au début du XIXe siècle.

Référence : Valentine’s Day

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