La place des Montréalaises ou le design sans âme

Publié le 22 novembre 2025 | Temps de lecture : 5 minutes
Vue aérienne

Située à l’ouest de la rue Sanguinet (au haut de la photo), entre l’avenue Viger (à gauche) et l’esplanade du Champ-de-Mars (coin supérieur droit), la place des Montréalaises est un espace public de deux hectares qui rend hommage à 21 femmes; sept pionnières qui ont marqué l’histoire de Montréal et les 14 victimes du féminicide de l’École polytechnique.

Annoncée par l’administration Coderre en 2017, la place fut réalisée principalement sous l’administration Plante au cout de cent-millions de dollars.

Elle se divise en trois parties : les Boisés, l’Emmarchement Hommage, et le Pré fleuri.

Les Boisés

Les Boisés constituent la partie nord de la place. Entourant sur trois côtés la station de métro Champ-de-Mars, ils célèbrent la mémoire de Marie-Josèphe-Angélique.

Actuellement peu arborés, les Boisés le seront davantage quand le tout sera à maturité.

Marie-Josèphe-Angélique est une esclave noire de 29 ans accusée d’avoir provoqué un incendie qui a jeté à la rue plusieurs centaines de personnes en 1734.

Elle fut pendue puis brulée le 21 juin de cette année-là, après avoir avoué sa culpabilité sous la torture et à la suite d’un procès au cours duquel les témoignages entendus étaient le reflet des préjugés de l’époque.

Bref, il n’existe aucune preuve sérieuse ni de sa culpabilité ni de son innocence.


Miroir des Montréalaises

Dans cette partie de la place, on trouve le Miroir des Montréalaises, œuvre de l’artiste Angela Silver, chargée de cours à l’École d’architecture de McGill. Y sont gravés les noms des 21 femmes honorées.

L’Emmarchement Hommage


Emmarchement Hommage

Entre les Boisés et le Pré fleuri, le trajet en zigzag conçu pour les personnes handicapées porte le nom d’Emmarchement Hommage.

Il comprend des gradins décorés, çà et là, de lettres majuscules individuelles qui, selon les concepteurs, composent les noms de toutes les Montréalaises. Évidemment.

Le Pré fleuri

Le Pré fleuri

La place est complétée par une immense dalle triangulaire en béton, percée de trous dans lesquels poussent des plantes décoratives. Ce sont autant de bouquets offerts aux femmes que cette place honore.

Les défauts majeurs de la place des Montréalaises

Il est indéniable que les femmes ont marqué l’histoire de notre ville. L’idée de leur rendre un hommage particulier est donc une excellente idée.

Malheureusement, cet hommage souffre de deux défauts majeurs.

La première est l’éclectisme de son message.

Il y a des lieux pour se recueillir devant un monument qui rappelle les victimes d’une tragédie et il y a d’autres lieux pour célébrer les personnes qui ont fait la grandeur de notre histoire.

Voilà pourquoi les cimetières accueillent plus souvent des cénotaphes que des arcs de triomphe.

En combinant les deux, la place des Montréalaises est inconsistante.

D’autant plus qu’elle élève au rang de martyre une personne controversée du XVIIIe siècle, portée aux nues, de manière clivante, par le mouvement woke.

L’autre défaut de la place des Montréalaises est que c’est un ilot de chaleur. En effet, plus de la moitié de sa surface est bétonnée.

Au gros soleil, lors d’une canicule, cette place est le dernier endroit en ville où on veut se trouver.

Voilà pourquoi, du point de vue fonctionnel, elle n’est qu’un lieu de passage entre la station de métro et le Vieux Montréal.

Des arbres fruitiers et des haies

J’encouragerais les autorités municipales à modifier légèrement le concept très ‘design’ de cette place en y plantant des arbres fruitiers de différentes espèces dans les trous du Pré fleuri.

Plutôt que des bouquets — le cliché veut que les femmes aiment recevoir des fleurs — ce serait plutôt une mini-forêt nourricière qui rendrait ainsi hommage aux Montréalaises.

La nuit, en plus de la vingtaine de lampadaires déjà existants, un éclairage placé aux pieds des arbres fruitiers transformerait ceux-ci en sources lumineuses indirectes qui feraient du Pré fleuri un endroit féérique.


Zones gazonnées

La manie du gazon fait très XXe siècle. Aux pieds de l’Emmarchement Hommage, remplacer ce gazon banal par des haies basses formant un labyrinthe serait un complément interactif et ludique pour les personnes qui visiteraient la place.

Au sujet des arbres fruitiers

Pommiers du Jardin des Franciscains, à Prague

À Prague, plusieurs parcs sont plantés d’arbres fruitiers. Ils le furent à l’époque communiste, afin de nourrir gratuitement les habitants pauvres de la ville.

Faire la même chose à la place des Montréalaises, cela entraine que des fruits se retrouvent au sol à l’automne. Des fruits qui attireront de la vermine et que des employés municipaux devront enlever pour les composter.

Et ce sont également des sucs qui, en s’oxydant, terniront la blancheur du beau béton blanc de la place.

Mais c’est ça, la vie : c’est salissant.

Qu’on offre à l’automne des gâteries aux sans-abris de la ville, c’est un exemple d’empathie féminine.

Qu’on transforme une place morte en un lieu de vie et d’interactions sociales où les personnes qui habitent ou qui travaillent dans quartier aimeront passer du temps, voilà qui est très féminin.

C’est de cette manière, à mon avis, qu’on devrait rendre hommage aux Montréalaises.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Hochelaga-Maisonneuve endormi

Publié le 11 novembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute

Hier soir, en jetant un coup d’œil par la fenêtre, je me suis rendu compte que toute cette belle neige floconneuse qui était tombée toute la journée rendait mon voisinage photogénique.

Je me suis aussitôt emparé de mon appareil photo (équipé de mon objectif préféré pour la photographie nocturne) et j’ai fait une petite marche d’une cinquantaine de minutes pour en rapporter ce qui suit.

Le long de la promenade Luc-Larivée
À la place Simon-Valois
Au Métro Ontario
Renaissance-Librairie Ontario
Au parc Jacques-Blanchet
À la bibliothèque Maisonneuve
Le marché Maisonneuve
Sur l’avenue Jeanne-d’Arc

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 2000 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 1000 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1.2 — ISO 1250 — 25 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1600 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc La Fontaine (2e partie)

Publié le 4 novembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Monument aux morts français




Au parc
Monument à Louis-Hippolyte La Fontaine
Édifice du Conseil des arts de Montral

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif Lumix 14-45mm + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le parc La Fontaine (1re partie)

Publié le 26 octobre 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Les Jardins Lafontaine, sur la rue Rachel





Au parc

Créé en 1874, le parc La Fontaine (en deux mots) est un espace vert de 35,9 hectares (ou 0,359 km²) situé à environ deux kilomètres du centre-ville de Montréal.

Depuis 1901, il porte le nom de Louis-Hippolyte La Fontaine. Celui-ci fut — conjointement avec Robert Baldwin — premier ministre du Canada à l’époque qui a précédé la naissance de la Confédération canadienne.

Cet homme politique est demeuré célèbre non seulement pour avoir été le premier Québécois à occuper ce poste, mais également pour avoir prononcé le premier discours en français au parlement canadien, ce qui était interdit à cette époque.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Petite visite au parc Westmount

Publié le 16 octobre 2025 | Temps de lecture : 2 minutes
Église Saint-Léon de Westmount

Il y a un mois, je me suis rendu au parc Westmount en vélo.

Puisque les arbres devant l’église Saint-Léon de Westmount avaient commencé à perdre leur feuillage, je n’ai pas résisté à la tentation de photographier sa façade, un peu plus visible qu’au cours de la belle saison.




Parc Westmount

C’est en 1898 que la vile de Westmount acheta un terrain de huit hectares afin d’en faire un parc. Quelques années plus tard, la ville se procura un terrain adjacent afin de porter la surface du parc à 10,6 hectares.

En 1899, le parc devint l’écrin verdoyant de la première bibliothèque municipale du Québec.

De nos jours, on y trouve une pataugeuse, une aire de jeux, un parc canin, des tables de pingpong, une zone d’exercice, trois terrains de baseball et des courts de tennis.

Les photos ci-dessus nous présentent sa partie arborée à travers de laquelle coule un cours d’eau et où sont disposés des bancs le long de ses sentiers.

Près du coin nord-est du parc, un monument célèbre le centième anniversaire de la Confédération canadienne. On y voit douze panneaux disposés en arc de cercle, portant les armoiries des dix provinces canadiennes et des deux territoires qui formaient le Canada au moment de la construction du monument.

Maisons J.-H. Wallace et Ransom-Howard (16-18 av. Melbourne)

Ces deux maisons côte à côte sont situées à deux pas du parc.

Celle de droite fut construite en 1902 pour le marchand Ransom-H. Howard. Elle fut suivie, trois ans plus tard, par celle de gauche, construite pour J.-H. Wallace, de la R. Moat & Company.

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Le parc Charles-S.-Campbell

Publié le 13 octobre 2025 | Temps de lecture : 3 minutes

Né en Ontario, Charles Sandwich-Campbell (1858-1923) est un avocat qui, après avoir été diplômé en Droit aux universités Laval et Cambridge, revint à Montréal pour y exercer le droit commercial.

Fait à noter, il est le fils d’Alexander Campbell, un des Pères de la Confédération canadienne.

Toujours célibataire, Charles Sandwich-Campbell légua les deux tiers de sa fortune à la ville de Montréal à deux conditions.

Premièrement, pour qu’elle crée des terrains de jeux pour les enfants dans les quartiers ‘congestionnés’ de la ville.

Et deuxièmement, pour qu’elle mette sur pieds une fondation mandatée d’organiser, au cours de la belle saison, des concerts publics dans ces quartiers.

Le premier parc fut aménagé dans le ‘Faubourg à m’lasse’, à côté de la brasserie Molson, plus précisément sur le site d’un ancien parc d’attractions (le parc Sohmer) qui avait cessé ses opérations à la suite d’un incendie.

Un autre parc fut aménagé dans l’ancien quartier de Côte-Saint-Paul, à proximité du parc Angrignon actuel. Appelé parc Campbell-Ouest, il est encore là, à la rencontre des rues Eadie et de Maricourt.

Quand le sud du ‘Faubourg à m’lasse’ fut rasé pour faire place au site montréalais de Radio-Canada, la clientèle du premier des deux disparut.

Pour les familles qui demeuraient plus au nord, se rendre au parc signifiait non seulement contourner l’immense site de Radio-Canada, mais également traverser avec les enfants deux autoroutes urbaines; le boulevard René-Lévesque et la rue Notre-Dame.

Pour réaliser la volonté de Charles Sandwich-Campbell, la ville se procura un terrain de 0,8 hectare dans le ‘Village’ — légèrement à l’ouest de la rue Papineau, et un peu au sud de la rue Sainte-Catherine — et y transféra le parc Campbell.

De nos jours, on y trouve une aire de piquenique, des jeux pour les enfants, une toilette automatisée (qui fonctionne !), le tout agrémenté d’une fontaine. Et cerise sur le gâteau; le wifi y est gratuit.

Le 8 aout dernier, je m’y suis rendu pour en ramener les photos suivantes.




 
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu des jardins spécialisés situés dans la partie occidentale du Jardin botanique de Montréal

Publié le 9 octobre 2025 | Temps de lecture : 1 minute
Le Jardin de la paix
Le restaurant du Jardin

Le Jardin des plantes vivaces
Le Jardin des plantes médicinales
Jardin nourricier
Allée centrale
Aux Jardins-jeunes

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Le parc Angrignon (2e partie)

Publié le 30 septembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute








En forme de trapèze, le parc Angrignon est traversé en diagonale par un grand lac allongé de près d’un kilomètre de long, illustré par les photos ci-dessus.

À cela s’ajoutent trois petits lacs qui se trouvent près du coin nord-ouest du parc.

Dans tous les plans d’eau, la baignade y est interdite puisque ces lacs sont laissés sans surveillance. Leurs rives sont à l’état sauvage, au grand bonheur des bernaches du Canada et des canards qui y ont élu domicile.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Le parc Angrignon (1re partie)

Publié le 29 septembre 2025 | Temps de lecture : 1 minute
À l’intérieur de la station Angrignon










 
En 1928, en 1940 et en 1954, la ville de Montréal fera l’acquisition de trois lots contigus d’une trentaine d’hectares chacun en vue d’en faire un parc.

Finalement d’une superficie de 97 hectares, ce parc est situé dans le sud-ouest de l’ile de Montréal. Les utilisateurs du transport en commun y accèdent par la station de métro qui lui est dédiée.

Il est nommé en l’honneur de l’homme d’affaires et échevin Jean-Baptiste-Arthur Angrignon qui a représenté cette partie de la ville (appelée alors quartier Saint-Paul) de 1921 à 1934.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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Le parc Jean-Drapeau (suite et fin)

Publié le 16 septembre 2025 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction


 
Le dernier volet de cette série consacrée au parc Jean-Drapeau présente la partie de l’ile Notre-Dame située au sud de l’avenue Pierre-Dupuy.

Croix de Malte (point no 1 sur la carte)

Autrefois placée devant le siège social montréalais de l’Ambulance Saint-Jean (à l’intersection des rues de Maisonneuve et Saint-Denis), cette croix de Malte (ou croix de Saint-Jean) a été déplacée sur l’ile Notre-Dame après la démolition de l’édifice qu’elle décorait.

L’Arc (2009), de Michel de Broin (point no 2)

Réalisée en béton armé, cette œuvre rend hommage à l’ex-président chilien Salvador Allende et, par ricochet, à la résilience du peuple chilien.

Iris (1967), de Raoul Hunter (point no 3)

Conçue pour décorer La Ronde (le parc d’attractions de l’Expo67), Iris est une œuvre en feuilles aluminium courbées du sculpteur québécois Raoul Hunter. Elle se trouve de nos jours près du Casino.

Fontaine Wallace (1872), de Charles-Auguste Lebourg (point no 4)

À quelques pas de la sculpture Iris, on trouve une fontaine Wallace donnée à Montréal par la ville de Paris.

À l’occasion de la guerre franco-prussienne de 1870, de nombreux aqueducs parisiens avaient été détruits. Richard Wallace, un philanthrope américain, fit créer par le sculpteur Charles-Auguste Lebourg une série de fontaines identiques qui furent alors les seules sources d’eau potable dans plusieurs quartiers de Paris.

Ex-pavillon de la Jamaïque (point no 5)

Ancien pavillon de la Jamaïque à l’Expo67, ce bâtiment sert, de nos jours, de salle de réception.

Sous le pont au nord de l’ex-pavillon de la Jamaïque (point no 6)


Totem Kwakiutl (1967), d’Henry et Tony Hunt (point no 7)

Sculptée dans un mât de cèdre rouge haut de 21,3 mètres, cette œuvre décorait le pavillon des Indiens du Canada à l’Expo67.

De haut en bas se succèdent les six figures mythologiques suivantes : Gwa’wis (Corbeau de la mer), Gila (Ours grizzly et Saumon), Sisiutl (Serpent à deux têtes), Makhinukhw (Épaulard avec un phoque dans la gueule), Tsawi (Castor) et Numas (Vieil Homme).



Le Jardin du Canada, d’Andrew-J. Khulmann (point no 8)

Créé par l’architecte paysagiste Andrew-J. Khulmann à l’occasion des Floralies internationales de Montréal, le Jardin du Canada représentait originellement les divers paysages naturels du pays : un pré, une tourbière, un jardin nordique, un jardin alpin et un jardin de lichens.

Modifié partiellement depuis, il demeure un endroit très plaisant par temps de canicule.

Dans les canaux de l’ile (point no 9)


Casino de Montréal (point no 10)

L’ancien pavillon de la France à l’Expo67 a été transformé en casino en 1993. C’est le plus important établissement du genre au Canada.

Vers la plage Jean-Doré

Encore plus au sud de l’ile, on trouve le lac de l’ile Notre-Dame. C’est le plan d’eau à la droite du point 11.

Ce lac mesure 720 mètres de long par 170 mètres de large. À son extrémité sud, le huitième de ce plan d’eau a été aménagé en sable fin. Cette partie est connue sous le nom de plage Jean-Doré, en l’honneur du maire qui a dirigé la ville de 1986 à 1994.

Dotée d’un grand stationnement, cette plage immensément populaire offre des services de location de canoës et de pédalos.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm (1re et 12e photos) et M.Zuiko 12-40mm F/2,8 (les autres photos) + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

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