Le deuxième arrondissement de Paris

Publié le 21 mars 2015 | Temps de lecture : 4 minutes
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Avant-propos

La vidéo ci-dessus est la deuxième version d’un diaporama dont la première version présentait des photos prises à l’occasion d’un voyage effectué à Paris en 2014.

Cette nouvelle version a été complétée par les photos prises l’année suivante, lors d’un autre séjour dans la capitale française.

Présentation du diaporama

Le deuxième arrondissement de Paris occupe un territoire d’un km². Il est situé immédiatement au nord du premier arrondissement. On y trouve de nombreux restaurants, commerces et hôtels.

L’accroissement du nombre d’établissements aux dépens des logements a fait chuter la population du quartier de 81 609 personnes en 1861, à environ 23 000 personnes de nos jours, soit un pour cent de la population parisienne.

En plus de ses passages couverts, cet arrondissement est traversé de nombreuses rues piétonnes, particulièrement à son extrémité sud-est.

Après une courte promenade sur la rue de la Paix, nous visitons le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France (de 0:14 à 0:20). On y trouve le département des Monnaies, médailles et antiques (de 0:22 à 1:04).

Le coin sud-est du complexe immobilier correspond à l’ancien hôtel Tubeuf (à 1:06), construit en 1635. Celui-ci tire son nom du fait qu’en 1641, il fut acheté par Jacques Tubeuf, contrôleur général des finances sous Louis XIII.

Deux ans plus tard, le cardinal Mazarin le loua pour y abriter son immense collection d’œuvres d’Art, à l’époque la plus fastueuse d’Europe.

De 1:10 à 1:14, voici la galerie Colbert, un passage couvert construit en 1826 et inauguré en 1827.

Au cours de la Révolution de juillet 1830, c’est de la fenêtre d’une boutique située au premier étage de la rotonde de cette galerie (pleine à craquer) que Berlioz, accompagné de quelques chanteurs, présente un arrangement de son cru de La Marseillaise, un chant patriotique interdit depuis l’Empire.

Adjacente à la galerie Colbert, la galerie Vivienne (de 1:16 à 1:28) a été construite quelques années plus tôt, soit en 1823 ou 1825. Elle héberge de nombreuses boutiques de prêt-à-porter et d’objets décoratifs.

C’est la mise au point de l’éclairage au gaz qui a permis la création des passages couverts à Paris, les premiers au monde.

De 1:30 à 2:00, voici la basilique Notre-Dame-des-Victoires, construite de 1629 à 1740.

Puis nous voyons à 2:02 la statue équestre de Louis XIV qui se trouve au centre de la Place des Victoires, aménagée en 1685 par Jules Hardouin-Mansart.

Plus à l’est sur la rue Étienne-Marcel, nous atteignons la Tour Jean-sans-Peur, dernier vestige parisien de l’hôtel des ducs de Bourgogne (de 2:08 à 2:20).

Construite en 1408 par le duc Jean 1er de Bourgogne, cette tour est l’unique témoignage intact et complet de l’architecture seigneuriale du Moyen-Âge à Paris.

De 3:44 à 3:54, il s’agit du Passage du Grand-Cerf, ouvert en 1825.

De 4:24 à 4:46, nous nous trouvons à la pâtisserie Stohrer. Lors de son mariage en 1725 avec Louis XV, Marie Leszczynska, princesse polonaise, exige que son pâtissier la suive à Versailles.

Cinq ans plus tard, il s’installe à Paris, sur la rue Montorgueil (où sa pâtisserie se trouve toujours). C’est à lui qu’on doit la création du Baba au rhum (appelé originellement Ali-Baba).

Il ne reste aucune trace de la boutique originelle. Le décor actuel date de la seconde moitié du XIXe siècle.

À l’angle des rues Vivienne et Colbert, on trouve L’Étude à sa table de travail entre la veille et le sommeil, bas-relief de Louis-Ernest Barrias créé en 1903.

Tout près est situé le Palais de la Bourse (de 4:54 à 6:00) qui, de nos jours sous le nom de Palais Brongniart (du nom de son architecte), sert de salle de réception et d’exposition.

Finalement, de 5:18 à 5:24, nous apercevons l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, de style néoclassique, construite de 1835 à 1830.


Détails techniques : Le diaporama présente 165 photos : six réalisées à l’aide d’un appareil Canon Powershot G6 et 159 grâce à un Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (110 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (47 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (une photo chacun).

Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Premier arrondissement de Paris (3e partie)

Publié le 1 mars 2015 | Temps de lecture : 7 minutes
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Le premier arrondissement de Paris est pratiquement l’arrondissement du Louvre tant ce musée occupe une partie importante de son territoire.

En effet, sur les 1,83 km² de l’arrondissement, le Louvre et le jardin des Tuileries en occupent le quart.

En raison de l’importance des musées, des institutions publiques et des commerces qui s’y trouvent, l’arrondissement n’est peuplé que d’environ 18 000 personnes, soit moins du centième de la population parisienne.

Jusqu’ici, nous avons publié trois diaporamas à son sujet.

Le premier montrait la partie de l’arrondissement qui se trouve à l’ouest de l’ile de la Cité, à l’exclusion toutefois de la Sainte-Chapelle (qui possède son propre diaporama).

Un troisième diaporama était consacré au Louvre.

Ce dernier diaporama complète les trois autres. Il présente la partie de l’arrondissement située sur la rive droite (à l’exclusion du Louvre).

Notre visite commence au musée de l’Orangerie (de 0:01 à 0:50). Consacré aux peintres impressionnistes et postimpressionnistes, il met en vedette le cycle des Nymphéas de Claude Monet.

Puis nous traversons le jardin des Tuileries (de 0:51 à 1:02). Celui-ci doit son nom au fait que son emplacement était autrefois occupé par une fabrique de tuiles.

De 1:17 à 1:26, il s’agit de l’église Notre-Dame de l’Assomption. Construite de 1670 à 1676, c’est aujourd’hui la principale église polonaise de Paris. Elle se caractérise par son immense dôme, qui couvre tout l’intérieur de l’église.

La place Vendôme se trouve à proximité. Dessinée par Jules Hardoin-Mansart — le dernier grand architecte de Louis XIV — cette place est occupée de nos jours par les boutiques des plus grands bijoutiers de la capitale.

Fortement inspirée de la colonne Trajane à Rome, la colonne Vendôme (à 1:43) est recouverte du bronze des canons pris aux armées russes et autrichiennes battues par l’armée française à Austerlitz. Elle est surmontée d’une statue de Bonaparte, habillé en empereur romain.

Au moment de ma visite en 2015, sa célèbre colonne était l’objet d’une restauration tandis l’œuvre gonflable Tree, de Paul McCarthy, y prenait place (à 1:45).

À 1:50, cette pièce de la verrerie Daum fait partie d’une édition limitée à 99 exemplaires, au cout unitaire de 24 000 euros.

De 1:56 à 2:15, nous parcourons la rue Saint-Honoré jusqu’à l’église Saint-Roch (de 2:16 à 3:16).

Celle-ci a été construite de 1653 à 1722 sur les plans originaux de Jacques Le Mercier (l’architecte préféré de Richelieu), complétés par Jules Hardouin-Mansart (dont nous avons parlé plus tôt).

Vandalisée à la Révolution, l’église collectionna ensuite des œuvres d’art provenant de nombreuses églises détruites aux alentours et passa des commandes auprès de quelques-uns des meilleurs artistes du XVIIIe siècle.

C’est originellement pour l’église Val-de-Grâce que Michel Anguier sculpta le groupe de la Nativité (de 3:08 à 3:12) qui décore aujourd’hui l’autel de la chapelle de la Vierge.

À la place des Pyramides, on trouve une statue dorée de Jeanne d’Arc (3:22).

L’automne est la saison des marrons. Puisque le jardin des Tuileries est planté d’un grand nombre de marronniers, de jeunes entrepreneurs s’improvisent vendeurs de marrons chauds à proximité du Louvre. Cette activité commerciale nécessite peu d’investissements. Mais elle est interdite par la ville. En dépit de cela, savourer des marrons chauds est un des grands plaisirs de la visite automnale de Paris.

Règle générale, les marrons sont servis dans un cône de papier journal. Chaque vendeur (à 3:24) s’associe à des copains dont la fonction consiste à le prévenir de l’arrivée des policiers.

De 3:28 à 3:38, nous avons un aperçu du siège de la Comédie-Française, décorée des bustes de Marivaux (à 3:32), de Molière (3:34) et de Beaumarchais (à 3:36).

À 3:40, nous voici devant le Conseil d’État. Sa façade a été refaite de 1763 à 1770 par Pierre-Louis Moreau-Desproux.

De 1633 à 1639, l’homme le plus riche d’Europe, soit le cardinal de Richelieu, se faisait construire un nouveau domicile, appelé originellement Palais-Cardinal. Connu aujourd’hui sous le nom de Palais-Royal (de 3:46 à 4:08), il s’agit d’un vaste complexe immobilier rectangulaire, au centre duquel se trouve une cour intérieure.

Celle-ci se divise en trois parties. On y rencontre successivement une installation moderne appelée Les Colonnes (1986) de Daniel Buren (à 3:46), la fontaine Les Sphérades (1985) de Pol Bury (à 3:48), puis finalement les jardins du Palais-Royal (de 3:50 à 3:58).

Tout autour de ce jardin, on trouve des boutiques et des restaurants.

À 4:10, c’est la fontaine Molière, érigée en 1844 tout près de la maison où l’homme de théâtre décéda en 1653.

De 4:15 à 4:18, voici la place des Victoires, dessinée par Jules Hardoin-Mansart en 1685. Cette place célèbre le traité de Nimègue qui mit fin quelques années plus tôt à la guerre de Hollande dont la France sortit victorieuse, dit-elle. Ici, Louis XIV est habillé en empereur romain. C’est une des cinq places royales de la capitale.

Puis nous voyons successivement plusieurs édifices :
• la Galerie Vero-Dodat (de 4:20 à 4:24),
• le temple protestant de l’Oratoire du Louvre (de 4:30 à 4:36), construit de 1621 à 1750,
• la mairie du Premier arrondissement (à 4:38), construite de 1858 à 1860, et dont la façade s’inspire fortement de celle de l’Église Saint-Germain-l’Auxerrois, et
• l’église Saint-Germain-l’Auxerrois (de 4:44 à 5:36), construite du XIIe au XVe siècle.

C’est le tocsin de cette église qui annonça le début du massacre de la Saint-Barthélemy.

Avant la construction du château de Versailles, le roi habitait une bonne partie de l’année au Louvre, situé l’autre côté de la rue. Conséquemment, Saint-Germain-l’Auxerrois était l’église paroissiale de la cour.

À 4:56, on voit le banc de bois sculpté sur lequel Louis XIV prenait place, face à la chaire (4:58).

Si la basilique Saint-Denis était le mausolée des rois de France, Saint-Germain-l’Auxerrois était celui de beaucoup de grands serviteurs du royaume.

Convertie notamment en magasin de fourrage sous la Révolution, l’église redevient un lieu de culte sous la Restauration. Elle fut tellement endommagée lors d’une émeute en 1831 qu’elle demeura fermée pendant plusieurs années : on considéra même la possibilité de la détruire. Mais en 1838, on entreprit la restauration de sa structure.

Depuis quelques années à peine, on se consacre à lui créer une décoration intérieure.

Poursuivant notre visite, nous voyons :
• de 5:40 à 5:42, voici la fontaine de la Croix-du-Trahoir, reconstruite en 1775.
• le Forum des Halles (à 6:30),
• l’ancien édifice de la Bourse du Commerce (de 6:34 à 6:36),
• la plus ancienne fontaine de Paris (à 6:46), soit la fontaine des Innocents, réalisée en 1548,
• des vélos en libre-service (appelés Vélib), disponibles à Paris depuis 2007.

De 6:50 à 7:58, nous visitions l’église Saint-Eustache.

Construite de 1532 à 1633, celle-ci est de style gothique flamboyant. Elle est complétée d’une façade totalement inappropriée de style néoclassique.

À la suite d’une restauration qui s’est étendue sur une décennie, l’intérieur est superbe.

C’est dans cette église que Molière fut baptisé et qu’eurent lieu les obsèques de la mère de Mozart, décédée à Paris en 1778 lors d’une tournée de son fils dans la capitale française.

Pour la première de son solennel Te Deum, Berlioz jugea l’acoustique réverbérée des lieux parfaitement apte à en magnifier la grandeur.

Le diaporama se termine par une visite (de 8:50 à 9:13) de l’église Saint-Leu-Saint-Gilles. Construite et remaniée plusieurs fois entre 1235 et 1780, cette église gothique est relativement sobre.

François-Henri Clicquot réalisa son orgue en 1788. Datant du XIXe siècle, ses vitraux sont remarquablement bien exécutés.


Détails techniques : Le diaporama présente 261 photos et six clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (201 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (29 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (19 photos en 2015), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (9 photos), le M.Zuiko 40-150 mm R (2 photos) et le Lumix 7-14 mm F/4,0 (une photo en 2014).

Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Louvre

Publié le 3 février 2015 | Temps de lecture : 5 minutes
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La vidéo ci-dessus est la deuxième version d’un diaporama qui, originellement, contenait un peu plus de cent photos prises au Louvre à l’occasion d’un voyage effectué à Paris en 2014.

Complété avec celles prises l’année suivante, ce nouveau diaporama présente 138 photos et trois clips vidéos.

Histoire

Tout commence par un petit château fort construit en 1190 qui occupait le quart sud-ouest de l’actuelle Cour Carrée du Louvre.

En 1317, le roi Charles V en fait une de ses résidences alors que le donjon, au centre de la cour, devient l’entrepôt du trésor royal.

De François 1er à Louis XIV, les monarques ne cesseront d’agrandir ce palais et d’ajouter à sa magnificence.

Après le déménagement de la cour pour Versailles en 1681, le Louvre conserve une partie des collections royales. Celles-ci servent d’inspiration aux membres de l’Académie royale de peinture et de sculpture qui s’y installe en 1692.

Après la Révolution, l’ancien palais devient le Muséum central des arts de la République.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les agrandissements successifs du Louvre en avaient fait un ensemble architectural asymétrique. C’est seulement en 1852 que sont adoptés les plans qui, essentiellement, lui donneront sa cohérence actuelle. Les travaux seront réalisés sous Napoléon III.

La taille du musée

Sa surface d’exposition est de 60 000 m². Cela lui permet de montrer environ 30 000 items sur les 460 000 que renferme l’institution, soit 6 %.

Musée universel qui vise à nous présenter toutes les civilisations et toutes les époques (sauf les plus récentes, montrées ailleurs), le Louvre est une célébration du génie humain. Plus on s’y attarde, plus on apprécie la richesse de ses collections; on pourrait y passer des semaines à y admirer tout ce qui s’y trouve.

Le diaporama

Il commence par l’entrée de la façade Est du musée. Après la traversée d’un passage couvert (à 0:09), on pénètre dans la Cour Carrée. En face, on peut voir le pavillon de l’Horloge, dont le deuxième étage est plus orné de ce côté-ci (à 0:15) que du côté de la Cour Napoléon (où se trouve la Pyramide du Louvre).

Créée par Ieoh Ming Pei — un architecte dont la première œuvre importante fut la Place Ville-Marie de Montréal — cette pyramide permet d’accéder directement à la billetterie, au sous-sol (à 0:23). Quant au vestiaire (à 0:31), on ne peut y laisser que des vêtements et des parapluies (donc, pas de sac à dos).

Le rez-de-chaussée du musée est consacré aux sculptures. De 0:33 à 0:45, on peut voir des antiquités gréco-romaines. En levant les yeux, on peut admirer la richesse décorative des plafonds.

Dans l’aile Richelieu (au nord), on peut visiter la Cour Marly — appelée ainsi parce que les sculptures originales des Chevaux de Marly y sont en vedette (à 0:47) — et la Cour Puget (de 0:49 à 0:52) où sont présentés des œuvres du sculpteur Pierre Puget.

Après la Salle du Manège (à 0:53), nous empruntons l’escalier monumental qui mène à la Victoire de Samothrace (de 0:57 à 1:01).

Au 1er étage, Sandro Botticelli (de 1:03 à 1:05) entame notre aperçu de la peinture italienne. Parmi les innombrables toiles représentées, signalons celles de Léonard de Vinci (de 1:09 à 1:12), de Raphaël (à 1:13), de Tiepolo (à 1:17) et de Murillo (à 1:19).

De 1:21 à 1:32, on admire les plafonds de la Galerie d’Apollon.

Au premier étage de l’aile de la Colonnade, on peut voir les riches boiseries de la Chambre à alcôve, conçue pour Louis XIV (de 1:33 à 1:52). Le centre du plafond était décoré d’une toile aujourd’hui disparue. Suit ensuite la Chambre des parades, dont les boiseries furent exécutées entre 1556 et 1655 (de 1:49 à 1:53).

Aménagé dans l’aile orientale de la Cour Carrée (ou aile de la Colonnade), le Musée Charles X est consacré aux antiquités égyptiennes et gréco-romaines (de 1:57 à 2:32). Le décor des plafonds est un rare témoignage de la scénographie muséale en vogue au XIXe siècle.

Le deuxième étage du musée est consacré aux peintures françaises, flamandes et hollandaises (de 2:36 à 3:08).

Suivent des salles consacrées aux arts décoratifs, aux armes et armures, de même qu’à l’horlogerie.

Nous empruntons ensuite la galerie marchande qui sépare la billetterie de la Pyramide inversée. Cette dernière est située sous le Carrousel du Louvre.

Puis nous remontons en surface pour compléter notre examen des façades du musée et apercevoir l’Arc de Triomphe du Carrousel.

La vidéo se termine par quelques vues nocturnes des lieux.


Détails techniques : Le diaporama présente 138 photos et 3 clips vidéos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (92 photos), le Lumix 7-14 mm F/4 (23 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (13 photos) et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (10 photos).

Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le mystère de la Sainte-Chapelle

Publié le 10 janvier 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Intérieur de la Chapelle haute

Lorsqu’on pénètre dans la Sainte-Chapelle de Paris, on est stupéfait de voir ces tonnes de vitraux réunis et soutenus par du plomb, un métal mou.

Jusqu’au moment de sa construction, au milieu du XIIIe siècle, personne au monde n’avait autant allégé les murs d’un édifice pour faire place à des vitraux.

Encore de nos jours, on se demande ce qui empêche l’effondrement de ces tonnes de verres et de plomb sous l’effet de leur propre poids, ou leur enfoncement par des vents violents.

Détail des vitraux

Non seulement tout cela résiste, mais cela tient debout depuis près de huit siècles. En apparence si fragile, l’édifice a traversé deux guerres mondiales, la Commune de Paris de 1871, la guerre franco-allemande de 1870, la Révolution française et cette multitude de soulèvements populaires inscrits au feuilleton culturel de la capitale française depuis des siècles.

L’architecte inconnu de l’édifice a habilement dissimulé l’essentiel au regard des visiteurs. Si bien que les nobles étrangers à qui le roi offrait le privilège de visiter la Chapelle haute repartaient de la capitale sans avoir la moindre idée de l’explication de la solidité miraculeuse des lieux.

En réalité, la voûte, la charpente et la flèche de 33 mètres qui surmonte le toit sont supportées par 14 puissants contreforts en ‘V’ dont seule l’extrémité la plus mince est visible de l’intérieur de la chapelle, le reste étant caché du regard par les vitraux.

Contreforts vus de l’extérieur

L’extrémité interne est sculpté en forme de neuf colonnettes délicatement peintes qui donnent l’illusion de suffire à supporter l’édifice. Ces contreforts sont solidifiés par deux chaînages métalliques discrets, découverts au XIXe siècle, qui évitent le recours à des arcs-boutants.

Décoration interne des contreforts

Quant aux longues bandes de vitraux, ils se divisent en rectangles plus petits, encadrés d’un squelette métallique.

Qui a dit que l’Art est une illusion ?

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 15 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 28 mm
3e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 4000 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Premier arrondissement de Paris (1re partie)

Publié le 7 janvier 2015 | Temps de lecture : 6 minutes
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Avant-propos

La vidéo ci-dessus est la deuxième version d’un diaporama dont la première version présentait des photos prises à l’occasion d’un voyage effectué à Paris en 2014.

Cette nouvelle version a été complétée par les photos prises l’année suivante, lors d’un autre séjour dans la capitale française.

Historique

C’est sur l’Ile de la Cité qu’est construite la Cathédrale Notre-Dame de Paris. De nos jours, l’ile est traversée par plusieurs rues Nord-Sud dont la principale est le boulevard du Palais.

La portion de l’ile à l’Ouest de ce boulevard fait partie du premier arrondissement, alors que ce qui est à l’Est appartient au quatrième arrondissement.

Cette séparation remonte à loin. Au Moyen-Âge, le pouvoir ecclésiastique était symbolisé à l’Est de l’ile par Notre-Dame de Paris (1163-1354).

Peu avant le début de cette construction, à l’Ouest de l’ile, le roi, sa cour et le parlement avaient élu domicile au Palais de la Cité.

Pendant des siècles, ces deux grands édifices se faisaient face, séparés par des centaines de maisons étroites, d’ateliers d’artisans et d’échoppes de commerçants, construits le long d’un dédale d’une quarantaine de ruelles boueuses et nauséabondes.

Ce voisinage entre le pouvoir religieux et le pouvoir politique — souvent harmonieux, mais parfois conflictuel — est une caractéristique fondamentale de l’ile, que la séparation administrative en deux arrondissements reflète aujourd’hui.

Le premier arrondissement de Paris fera l’objet de plusieurs diaporamas. Celui-ci se limite à une visite de la partie occidentale de l’ile de la Cité, à l’exclusion de la Sainte-Chapelle (qui fait l’objet d’un diaporama spécifique).

Présentation du diaporama

La plus ancienne et la plus belle horloge publique de Paris est celle qui décore la tour de la Conciergerie située à l’intersection du Quai de l’horloge et du boulevard du Palais.

Haute de 47 mètres, la Tour de l’horloge se distingue également par son beffroi médiéval (à 0:08).

Plusieurs fois restaurée, cette horloge fut originellement commandée en 1372 par Charles V.

De chaque côté du cadran, les deux femmes sont des figures allégoriques du pouvoir régalien de légiférer (à gauche) et du pouvoir de rendre justice (à droite).

La jambe à l’air de la première est peut-être une allusion aux compromis que doit souvent faire le législateur dans l’exercice de ses fonctions…

Célébrant le 800e anniversaire de naissance de saint Louis, une exposition à la Conciergerie (de 0:37 à 1;00) nous donne l’occasion de visiter le bâtiment.

Pavillon palatial lors de sa construction au XIIIe siècle, la Conciergerie est devenue une prison et un lieu de torture quelques siècles plus tard. À 0:33, on voit la cellule carcérale reconstituée de Marie-Antoinette.

De nos jours, la Conciergerie est une annexe du Palais de Justice. Sa taille importante de ce dernier — occupant presque le cinquième de l’ile — est à l’image de la croissance de la population de la ville et de la judiciarisation des rapports sociaux.

L’architecture hétéroclite du Palais de Justice reflète son histoire mouvementée. À 1:04, c’est la façade (construite de 1783 à 1786) qui domine la cour du Mai. Au Moyen-Âge, l’entrée principale du Palais de la Cité était située exactement à cet endroit, devant cette même cour.

Sous l’ancien régime, les membres de la profession juridique (juges, avocats et procureurs) avaient coutume d’y planter annuellement un arbre de quinze mètres chargé de fleurs et d’écussons. Cette cérémonie — destinée à célébrer les bienfaits de la nouvelle saison — se déroulait le 3e dimanche de mai (d’où le nom de cette cour). Celle-ci est clôturée par une grille en fer forgé réalisée en 1787 (restaurée en 1877).

Si on entre dans l’édifice par la cour du Mai, on accède à la Salle des pas perdus.

On y trouve le monument à Raymond de Sèze (1:12 à 1:20). Ce magistrat a plaidé la défense de Louis XVI devant la Convention (très largement hostile au monarque).

À droite du monument, un chien nous indique que l’allégorie qu’il accompagne est celle de la Fidélité (au roi, évidemment).

À gauche, appuyé sur un bouclier arborant les trois fleurs de lys symbolisant la monarchie, il s’agit d’une allégorie de la Nation. Mais comme celle-ci a eu le ‘culot’ du régicide de Louis XVI, le sculpteur s’est permis la licence de la représenter (discrètement) le postérieur à l’air (à 1:16).

De 1:33 à 1:40, nous traversons le hall de Harley.

Plus bas, à l’intersection du boulevard du Palais et du Quai des Orfèvres, on rencontre le Tribunal correctionnel, construit de 1904 à 1914.

Sa façade est ornée de statues, d’un cadran solaire (à gauche sur la photo) et d’une entrée encadrée de cariatides (à 1:48).

L’entrée du Palais de Justice sur la rue Harlay (à 1:50) permet l’accès à la Cour d’assise.

En face de cette entrée se trouve une charmante place triangulaire, appelée Place Dauphine (de 1:51 à 1:59).

La plus étroite sortie de la place (celle vers l’ouest) est encadrée de deux édifices de style Louis-XIII (à 2:01).

En traversant la rue qui relie les deux bras du Pont Neuf (de 2:03 à 2:09), on accède au square du Vert-Galant (de 2:13 à 2:19).

Ce lieu paisible est apprécié des amoureux. Il rend hommage au roi Henri IV (à 2:11), qui doit ce surnom à son ardeur envers ses 73 maitresses officielles recensées.

Détails techniques : Le diaporama présente 64 photos et un clip vidéo réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (57 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (11 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos en 2015), et le Lumix 7-14 mm F/4,0 (1 photo en 2014).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De Montréal à Paris

Publié le 2 janvier 2015 | Temps de lecture : 1 minute
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Cette vidéo d’une minute résume la première journée du voyage que j’ai effectué à Paris l’automne dernier.

Elle commence à l’aéroport Pierre-Elliott Trudeau de Montréal, pour se terminer à l’hôtel Tiquetonne de Paris (un hôtel qui tire son nom de la rue sur laquelle il est situé).

La toute dernière image est celle des déjeuners qu’on y sert aux chambres pour un supplément de sept euros.


Pour lire tous les comptes-rendus quotidiens de ce voyage à Paris, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu de Versailles modélisé

Publié le 18 février 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

 

L’Institut culturel Google a pour objectif de mettre les nouvelles technologies au service de la promotion et de la diffusion du patrimoine et de la culture.

En vertu d’un partenariat entre le Château de Versailles et Google, on a modélisé une bonne partie du domaine versaillais.

Cette collaboration qui a impliqué une centaine de personnes, entre la Conservation et le Service de communication du château, les ingénieurs de Google, et une série d’entreprises françaises coordonnées par Aloest Productions.

Les conservateurs ont confié à l’équipe des documents, des peintures, des gravures, et des textes qui ont permis de visualiser des éléments d’architecture aujourd’hui disparus.

Les films 3D ainsi créés seront projetés dans certaines salles spécialement aménagées.

Grâce à un réseau Wi-Fi, il suffira de d’utiliser son ardoise électronique comme s’il s’agissait de l’écran arrière d’un appareil photo surdimensionné, pour voir — non pas le palais tel qu’il est maintenant — mais comme il était, vu de cet endroit, il y a plusieurs siècles. En pivotant l’ardoise, l’image pivotera également, ce qui complètera l’illusion.

Dans le cas d’une visite virtuelle à l’aide du logiciel Google Earth, l’internaute pourra également voir les états antérieurs du château et s’y promener à sa guise comme s’il avait emprunté une machine à voyager dans le temps.

Pour terminer, on prépare une application pour ardoise électronique et pour téléphone multifonctionnel, qui offrira ce matériel pédagogique et des jeux en ligne pour les enfants de dix à quatorze ans.


Post-scriptum : Mes remerciements à Mme Denise René pour m’avoir signalé l’existence de ces vidéos.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La fenêtre et le gardien de sécurité

Publié le 26 mars 2013 | Temps de lecture : 3 minutes

Carnavalet
 
Il y a tellement de choses intéressantes à voir à Paris qu’on ne peut pas tout visiter. Ayant décidé d’y passer mes trois semaines de vacances à l’automne de 2003, j’avais choisi d’ignorer le Musée Carnavalet, dédié à l’histoire de la capitale française.

Mais à la fin d’une journée d’octobre, j’étais dans le Marais (il s’agit d’un quartier autrefois marécageux), la lumière commençait à baisser et un jour de semaine à 17h, il est un peu tard pour entreprendre la visite de quoi que ce soit.

Mais je passais à côté de ce musée. C’était gratuit. Il était ouvert encore une heure. Alors pourquoi ne pas y faire un tour…

D’un pas alerte au début — mais qui se ralentit dès que je compris l’intérêt de ce musée — je passais devant des toiles représentant des endroits de Paris que j’avais visités. C’était fascinant de voir dans quelle mesure la capitale française avait peu (ou beaucoup) changée au cours des siècles.

Fouquet MuchaEt toutes ces boiseries et lambris d’intérieurs luxueux sauvés du pic des démolisseurs ou des rénovateurs zélés (dont les comptoirs Art nouveau de la bijouterie Fouquet dessiné par Alphonse Mucha, ci-contre), ces portraits de personnages illustres qui y ont habités, etc.

Bref, c’était beaucoup plus intéressant que ce que j’avais imaginé.

Quand tout à coup, je passe devant une fenêtre au travers de laquelle je vois une cour extérieure charmante, celle qu’on voit au début du texte. Puisqu’il est permis de photographier dans ce musée, je sors mon Canon Powershot G6, l’appareil que j’utilisais à l’époque.

FenêtreProfitant de l’absence de gardien, j’approche lentement mon appareil de la fenêtre ci-contre. Je dépose délicatement l’objectif métallique sur le verre et au moment précis où j’appuie sur le déclencheur, j’aperçois du coin de l’œil un gardien qui s’approche de moi rapidement.

Aussitôt, j’imagine ce gardien élever le ton et me dire quelque chose du genre : « Monsieur ! Cette fenêtre est du ixième siècle. Elle est classée monument national. Mme de Sévigné, elle-même aimait s’y appuyer pour contempler le soir couchant. Comment pouvez-vous… »

Alors que dans ma tête tourbillonnent les justifications que je pourrais invoquer, je suis étonné d’entendre le gardien s’excuser puis, alors que je me recule, m’ouvrir sans que je le demande cette fenêtre pour me permettre de prendre une meilleure photo.

Évidemment, je m’exécute aussitôt et, ravis, je remercie le gardien de mon plus beau sourire.

L’année suivante, j’étais revenu dans ce musée afin de remettre à ce gardien les photos que j’avais prises de Paris un an plus tôt. Mais je ne l’ai pas trouvé.

En repensant à ce fait divers, je me suis toujours demandé : si j’étais gardien de sécurité au Musée des Beaux-Arts de Montréal et qu’un touriste américain me demandait de lui ouvrir une fenêtre afin de lui permettre de photographier la rue Sherbrooke, serais-je aussi accommodant ?

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Bassin d’Apollon

Publié le 29 mars 2011 | Temps de lecture : 2 minutes
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Le Bassin d’Apollon est un plan d’eau situé dans l’axe principal des jardins du château de Versailles. Au milieu de ce bassin se trouve une fontaine créée par le sculpteur français d’origine italienne Jean-Baptiste Tuby (1635-1700).

Elle représente Apollon monté sur un char tiré par quatre chevaux entourés de quatre tritons et quatre poissons. Comme partout à Versailles, Apollon — dieu du soleil et protecteur des Arts — est une figure allégorique du Roi-soleil (c’est-à-dire de Louis XIV).

De nos jours, le système d’alimentation des fontaines de Versailles est le même que celui mis au point par les ingénieurs français du XVIIe siècle. Ce système — basé sur des réservoirs enfouis, des canalisations souterraines et des valves — fonctionne encore parfaitement près de quatre siècles plus tard.

En comparaison, les fontaines ambitieuses voulues au XVIIIe siècle à Potsdam par Frédéric le Grand pour rivaliser avec celles de Versailles, n’ont jamais bien fonctionné, à la grande honte du roi de Prusse.

À la Révolution, toutes les œuvres d’art du palais firent l’objet d’un encan pharaonique qui dura des semaines. Les fontaines échappèrent à la dispersions des biens de l’Ancien régime en raison de leur composition modeste : elles ne sont qu’en plomb doré.

De plus, à l’occasion des conflits armés qui suivirent la Révolution, leur plomb ne fut pas utilisé pour en faire des balles, contrairement à celui de vitraux originaux de la Basilique Saint-Denis.

Référence :
Jean-Baptiste Tuby

Détails techniques : Canon Powershot G6, objectif 7-29 mm — ISO 50 — 12,7 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’escalier de l’Arc de Triomphe

Publié le 13 mars 2010 | Temps de lecture : 1 minute
De haut en bas…
…et l’inverse

Au moment de ma visite, l’ascenseur de l’Arc de Triomphe de l’Étoile était réservé aux handicapés. J’ai donc pris l’escalier afin d’atteindre le sommet du monument, à 55 mètres du sol, et ainsi admirer la vue de Paris.

D’habitude, je suis en forme mais ce jour-là, les 284 marches de l’escalier m’ont plutôt essoufflé.

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Écrit par Jean-Pierre Martel