En marge des obsèques d’Agathe Shooner (1re partie)

Le 10 juillet 2023

Diplômée de la faculté de pharmacie de l’Université de Montréal en 1958, Agathe Shooner fut la première femme à diriger une association de pharmaciens québécois, soit l’Association professionnelle des pharmaciens salariés du Québec. Pendant douze ans, cette pionnière fut également membre du Bureau de l’Ordre des pharmaciens (c’est-à-dire son Conseil d’administration).

Les obsèques de cette femme remarquable eurent lieu samedi dernier. À l’avance, je m’étais informé du meilleur moment pour faire livrer des fleurs. Toutefois, à mon arrivée aux portes du cimetière, celles-ci étaient verrouillées et rien n’indiquait l’endroit où le service funéraire prévu avait lieu.

Bref, je suis revenu bredouille.

Mais ayant apporté par hasard mon appareil infrarouge, j’ai transformé cette infortune en quelque chose de positif; ce petit reportage photographique lui est donc dédié.

Monument au Dr Normand Bethune

Le médecin canadien Normand Bethune fut un des principaux compagnons de route de Mao Zédong au cours de sa Longue Marche (en 1934-1935). Une marche au cours de laquelle près de cent-mille rebelles communistes perdirent la vie.

En raison de la fragilité du marbre de Carrare et de la psychose antichinoise actuelle, on me permettra de ne pas préciser où cette sculpture est située.

Complexe résidentiel Rockhill
Embouchure de l’avenue Ridgewood

En descendant le Chemin de la Côte-des-Neiges, on rencontre l’avenue Ridgewood. Celle-ci serpente le versant nord du boisé Summit.

L’autobus qui la dessert poursuit sa course sur le mont Royal où le premier arrêt important est le Lac-aux-Castors (ci-dessous)



Lac-aux-Castors

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
1re photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
4e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
5e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 24 mm
6e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm

Complément de lecture : Agathe Shooner : une femme de cran

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2 commentaires à En marge des obsèques d’Agathe Shooner (1re partie)

  1. Marsolais dit :

    Bonsoir Jean-Pierre,
    Moi aussi, j’avais mis à mon agenda « L’hommage à Mme Agathe Shooner » de 13:00 à 17:00, samedi dernier; à lire ce qui t’est arrivé, j’ai l’impression que la même chose aurait pu m’advenir (une sortie avec mon petit-fils🥰 a fait changer mon programme).
    Je garde un excellent souvenir de cette femme énergique et avant-gardiste (il y avait très peu de pharmacie comme la sienne à cette époque) ; je trouvais que votre gentillesse et votre professionnalisme à tous les deux faisaient de cette pharmacie un endroit très particulier à fréquenter.
    Que Mme Shooner repose en paix … et que ton blogue continue encore longtemps !

  2. sandy39 dit :

    J’aime bien l’expression de Marsolais : “endroit très particulier à fréquenter”, bien que je pourrais, à ma façon, définir ce lieu qui nous relie d’une certaine façon… que j’ai déserté, pendant des mois, à cause des emmerdements de la Vie !

    Il faut quand même que je vous raconte ce qui va suivre, à tous mes Amis canadiens, à tous les lecteurs de ce Blogue.

    Nous avons eu le temps, mon Mari et Moi (pendant son arrêt de travail), de rendre visite à un ancien collègue, François, en retraite, 82 ans, à l’Hôpital, avant qu’il ne meure et, d’assister à ses obsèques, en Février de cette année.

    J’étais contente de le revoir, sur son lit. Il m’a dit que j’étais toute mimi. Et Moi, toute émue, lui ai-je répondu : “Je suis revenue comme avant, fine comme à 18 ans, après avoir tout foutu en l’air certains médicaments.”.

    Mon homme a travaillé avec lui quelques années et, même que ce François disait et nous l’a redit : “C’est le meilleur soudeur de France !”(en parlant de mon mari).

    Cet homme-là avait eu une fille unique, décédée à 44 ans, d’un cancer du sein. Il a dû noyer son chagrin, dans l’alcool. Il n’avait, certainement plus de raison de vivre…

    Ce que je me souviens de lui, c’est qu’il avait lavé la combinaison de travail à mon mari, lorsque j’ai eu ma première fille et, que de temps en temps, il passait à l’appartement, avant d’avoir acheté la maison. Un château, disait-il.

    A l’appartement, il m’avait apporté un sapin de Noël, sans prévenir et, rendu visite, lorsque mon homme avait eu un grave accident de travail et, qu’il était en vacances ce jour-là !

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