Ce matin au Jardin alpin

Le 30 mars 2022



Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya (photos corrigées en post-traitement)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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3 commentaires à Ce matin au Jardin alpin

  1. André dit :

    On se croirait à Marioupol

  2. Delvaulx dit :

    Bonjour Monsieur Martel,
    En admiration pour vos photos infrarouge. Ma question est de savoir quel transformation à effectuer sur l’Olympus OM-D M5II ?
    Vous indiquez le filtre IOR à spectre complet ? J’ai un filtre IR 87 de Kodak… mais le temps de pose se trouve très long !
    Serais preneur pour une petite explication de votre part.

    Très très heureux également de vous lire sur les sujets très actuels.

    Bravo
    Bruxelles

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Le capteur d’un appareil photo n’est qu’un compteur à photons. Normalement, il capte tout en bas de 1 300 nm. En d’autres mots, il est capable de tout enregistrer, de l’ultraviolet à l’infrarouge, en passant évidemment par la lumière visible.

      S’il donne des photos ‘normales’, c’est parce que le fabricant lui a ajouté un filtre interne qui ne laisse passer que la lumière visible.

      Toutefois, si on retire ce filtre interne, le capteur retrouve son état naturel et redevient capable de tout enregistrer.

      Retirer ce filtre interne, c’est précisément ce qu’a fait Spencer’s Camera & Photo sur mon OM-D e-m5 pour la somme de 272$US.

      Le stabilisateur d’image de l’OM-D est intact. Mais le mécanisme électronique antipoussière du boitier ne fonctionne plus. C’est l’inconvénient d’une telle transformation.

      Les appareils infrarouges à spectre complet sont les appareils photo les plus polyvalents.

      Devant l’objectif, si on visse une lentille qui coupe l’ultraviolet et l’infrarouge (un filtre UV-IR Cut), l’appareil redevient théoriquement tel qu’il était avant sa transformation.

      ‘Théoriquement’ parce que c’est vrai pour mon OM-D e-m5, mais pas pour mon Panasonic GX1 (dont les photos conservent, en dépit du filtre, une légère teinte rose).

      Utiliser un filtre à 590 nm, à 720 nm, à 850 nm ou à 950 nm, c’est comme posséder autant d’appareils infrarouges différents achetés au prix du filtre.

      Par contre, lorsqu’on prend un appareil ‘normal’ (comme votre OM-D e-m5 mark II actuel) et qu’on lui ajoute extérieurement un filtre IR87 (à 720 nm), le capteur de cet appareil se trouve à ne recevoir que la minuscule partie de l’infrarouge qui a réussi à traverser le filtre anti-infrarouge installé par le fabricant dans son boitier. D’où des temps d’exposition très longs et/ou des ISO stratosphériques.

      Par contre, un appareil à spectre complet reçoit l’intégralité de la lumière visible et, en plus, tout le rayonnement infrarouge. Or celui-ci compte à lui seul pour environ la moitié du rayonnement solaire.

      Ce qui donne des temps d’exposition deux fois plus courts sauf… lorsqu’on lui ajoute, comme je le fais, trois filtres superposés qui bloquent plus de 90 % de la luminosité reçue.

      Malgré cela, vous noterez les temps d’exposition à peu près normaux de mes photos en infrarouge couleur.

      Je suis très heureux de savoir que ces photos vous plaisent. Moi j’adore; s’il n’en tenait qu’à moi, je parcourrais tous les espaces verts de la planète pour les photographier.

      Ceci étant dit, j’espère que mes précisions répondent bien à votre question…

      Référence : La photographie infrarouge

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