La crise du Beaufort

Le 18 janvier 2018
Tranche de Beaufort

L’hebdomadaire anglophone The Local se décline en différentes éditions nationales. Le rédacteur en chef de l’édition parisienne est le Britannique Ben McParland.

Cinq jours avant Noël, ce dernier se rend dans une fromagerie. Son fromager attitré étant absent cette semaine-là, le Britannique va dans un commerce parisien qu’il ne connait pas.

Au propriétaire qui le sert, le journaliste déclare qu’il vient acheter du fromage pour se faire une fondue. Mais il a sa propre recette, faite à partir de trois fromages.

Intrigué, le patron écoute.

Le premier est le Comté, un fromage au lait cru de vache, à pâte pressée cuite. On le qualifie ainsi parce que son caillé est pressé au moment du moulage et qu’il est chauffé au moment du tranchage.

Le second ingrédient de la recette de M. McParland est l’Appenzel, un fromage suisse au gout prononcé, également à pâte pressée cuite.

Alors que le fromager s’apprête à lui trancher son troisième fromage, il apprend que c’est du Beaufort. Affiné pendant quelques mois, le Beaufort est couramment utilisé pour faire de la fondue savoyarde.

Malheureusement, le seul Beaufort du fromager est millésimé de l’été 2015.

C’est trop bon pour de la fondue, lui dit-il.

Qu’à cela ne tienne, ce fromage vieilli n’en sera que plus gouteux pense le rédacteur en chef.

Donnez-m’en 200 grammes, s’il vous plait.

Le fromager insiste :
Ça me ferait mal au cœur de savoir qu’un tel fromage finisse ses jours en fondue.

Faisant fi des réticences du fromager, le journaliste hausse sa commande à 400 grammes, un changement perçu comme un affront par le commerçant.

Conservant son calme, il essaie de dissuader son client en lui précisant qu’à 39 euros (60$) du kilo, c’est très cher pour de la fondue.

Mais le rédacteur (qui avait déjà vu le prix, bien en évidence) lui dit qu’il en a les moyens.

Ce fromage savoyard, le fromager l’a fait vieillir dans ses caves pendant deux ans et il est inconcevable qu’il finisse ses jours fondu sur des croutons comme du vulgaire emmental.

Vous avez vraiment l’intention de mettre ça dans votre fondue ? lui demande le commerçant qui commence à sentir la moutarde lui monter au nez.
Euh… oui.
C’est hors de question !
Comment ça, hors de question ?

Après quinze minutes de palabres, le journaliste pourra acheter ce Beaufort 2015 s’il promet de ne pas s’en servir dans sa fondue.

Comme troisième fromage, le journaliste choisira plutôt l’Abondance, un fromage au lait cru de vache, à pâte ferme pressée cuite.

Mais à bien y penser, il va quand même pendre un petit 200 grammes de Beaufort, à part.

Par-dessus ses lunettes, le fromager lui jette un regard suspicieux; si le journaliste pense qu’il peut se moquer de lui, il se trompe.

Lui tendant un morceau de papier et un stylo, il accepte de lui en vendre à la condition que le journaliste s’engage par écrit à ne pas le gratiner ni le faire fondre.

Quelques jours plus tard, le journaliste publie dans The Local le récit de sa mésaventure et proteste sur son compte Twitter qu’en France, le client n’ait pas toujours raison.

Mais voilà qu’une bonne partie de ses lecteurs prennent le parti de son fromager. L’affaire prend des proportions internationales quand l’ambassadeur de France en Suède écrit à ce sujet (sans vraiment prendre position, évidemment).

Depuis, la nouvelle a été reprise par différents quotidiens, dont Le Monde et The Telegraph.

En signe d’apaisement, le journaliste a finalement publié sur son compte Twitter un message remerciant ce fromager et reconnaissant que le Beaufort 2015 était vachement bon (‘bloody good’).

Le message est accompagné d’une photo du Beaufort servi sur des craquelins de blé entier, accompagné d’une bière — non pas anglaise (c’eut été de la provocation) — mais portugaise.

Tout est donc bien qui finit bien…

Références :
Abondance (fromage)
Appenzeller
Beaufort (fromage)
Comté (fromage)
Du refus de se faire servir un bout de Beaufort par un fromager au « fonduegate »
Fonduegate and why the customer is not always right in France
“Fonduegate” sparks row of international proportions
Fondue savoyarde

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1,2 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 25 mm

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32 commentaires à La crise du Beaufort

  1. sandy39 dit :

    Je pensais revenir sur le fromage… en attendant n’auriez-vous pas fait une faute à “après 15 min,… beaufort 2005 “? Du fromage qui a plus de 12 ans !?

    Ah les jours se suivent et ne se ressemblent pas… j’éclate de rire ! Alors A Bientôt pour une fondue !

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Oups ! Oui, effectivement, il faut lire 2015.

      Merci de me signaler l’erreur (que je viens de corriger).

  2. sandy39 dit :

    PETITES RECTIFICATIONS…

    J.Pierre, le COMTE n’est pas un gruyère ! C’est un fromage d’Apellation d’Origine Contrôlée !

    Laissons le COMTE à notre Franche-Comté, à notre beau JURA et au DOUBS et le GRUYERE à nos voisins suisses !

    Je vous en dirai plus, plus tard…

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Le mot gruyère est de propriété franco-suisse; les deux pays possèdent son droit d’utilisation.

      Pendant longtemps, le Beaufort, le Comté et le gruyère français faisaient partie de la famille des ‘gruyères’.

      Toutefois, depuis l’obtention d’AOP spécifique pour chacun de ces fromages (dont le Comté), on a tendance à abandonner le nom générique de ‘gruyère’ afin d’afficher leur singularité.

      De nos jours, ‘Gruyère suisse’ est une AOC qui, en gros, désigne un fromage suisse à pâte ferme sans trous.

      Son homologue français est également une AOC depuis 2007. Il est fabriqué dans les montagnes de la Savoie et de la Franche-Comté.

      Pour porter cette appellation, le gruyère français doit avoir des trous (contrairement au gruyère suisse).

      D’après Wikipédia, ‘Comté’ et ‘gruyère de Comté’ sont synonymes. Or le Comté n’a pas de trous.

      Conséquemment, ce que Wikipédia veut dire, c’est que le Comté est l’équivalent du gruyère suisse, mais produit en France.

      Pour plus de détails au sujet des différences mineures entre les deux, je vois invite à lire le texte « Gruyère ou Comté ? » ou « Gruyère, comté ou emmental : qui a des trous ? ».

  3. sandy39 dit :

    J.Pierre : je n’avais pas vu que vous aviez répondu. c’est Samedi soir que nous avons relu en famille.

    Nous, on n’aime pas qu’on appelle notre comté, gruyère ! Je vais être aussi têtue que Franc-comtois, têtes de bois ! Du comté c’est du comté ! Si tu commences à dire que c’est du gruyère, on ne fait plus honneur à notre Région !

    C’est vrai que le comté n’a pas de trous.

    Je voulais juste écrire mon Introduction que voici :

    Après une escale à Montréal, une panne de métro, voulais-je dire, nous reprenons le Chemin du Comté qui va nous faire parcourir de jolis paysages… pour aboutir devant de jolies assiettes… pour découvrir le vrai goût du fromage !

    Puisque l’appétit est au Rendez-vous en 2018, après avoir passé de longs mois (presque 2 ans) avec un tout petit appétit, juste pour vivre ainsi qu’avec un tout petit sommeil -j’ai eu du mal à rester en Eveil, guère de forces pour rester d’aplomb…- aujourd’hui, l’appétit est là !

    Et ce ne fut pas grâce au régime sans résidu dans lequel tu as droit au Comté qui a fait que je me suis requinquée (remonter son physique). Aujourd’hui (car on ne te le dit pas au début) et, en en ayant entendu parler, le régime sans résidu est prescrit à celles et ceux qui doivent cicatriser leur intestin… alors, je ne vois pas pourquoi j’aurais continuer dans ce Système puisque le mien était tout beau, tout propre !

    J’ai écouté ma voix intérieure (peut-être une fois de plus ?!) qui a fait que, maintenant, je vais bien (enfin, je suis sur la Voie de la Guérison et je la suis).

    Si j’ai mangé du Comté pour aller mieux : oui ! Si de la Vie, j’en mange encore : oui ! Si j’en veux encore : oui !

    Puisque l’appétit est dans l’assiette et que celui d’écrire est dans l’ordi, nous prendrons, d’Ici, quelques temps, la route de nos fromages et de sa fabrication…

    Alors, à plus tard…

  4. sandy39 dit :

    Puisqu’il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger, nous poursuivons notre route vers le fromage de ma région…

    Si quelque temps en arrière, Certains ont eu peur de la Séparation…, aujourd’hui, je me sens d’autant plus à l’honneur, devant le sujet, même si Certains essaient de me retenir tout en sachant me rappeler… Et, dire que je ne leur en veux pas le moins du monde… Et, si loin de votre monde, J.Pierre, je me dois de défendre nos fromages !

    D’accord pour ce qui se dit dans les livres : le comté fait partie de la famille du gruyère mais ce qui est écrit dans les bouquins, est, de loin, ce qui se passe dans la Réalité !

    A la Fromagerie ou à la Fruitière, on ne demande pas du gruyère quand on veut du comté ! Car du gruyère, on n’en trouve que très rarement. On dit seulement gruyère quand c’est du fromage déclassé, utilisé plus en cuisine et non pas présenté sur un plateau de fromages !

    Aujourd’hui, je vous explique le mot “FRUITIERE” : au Moyen-Age, la fabrication des fromages était la seule façon de faire “fructifier” le lait et de le conserver pendant les 6 mois d’hiver.

    On dit FRUITIERE car plusieurs éleveurs y apportent leur lait.

    Le comté est donc un fromage à pâte pressée cuite. Son terroir est le Massif du Jura, une région de moyenne montagne qui s’étend sur le JURA, le DOUBS (2 départements de la Région Bourgogne-Franche-Comté) et l’AIN (département de la Région Auvergne-Rhône-Alpes). Ne prenez pas peur ! On a eu un regroupement des régions ! Je ne vois pas ce qu’on est allé faire avec les Ducs de Bourgogne ! Encore un moyen d’appauvrir les petits villages…

    Le comté est donc produit sous une AOC : Appellation d’Origine Contrôlée par décret du 29/11/1986 qui limite sa zone géographique.

    Voilà pour aujourd’hui ! Il y en a encore à dire avant de manger la fondue… Patience !

  5. sandy39 dit :

    Nous continuons la fabrication de nos fromages, de notre Comté lorsque le lait est collecté à la Fruitière. Ce lait provient d’une zone de collecte inférieure à 25 kilomètres de l’atelier et transformé dans les 24 heures. Il faut aussi que nous nous intéressions à nos vaches. Quelles races de vaches donnent le meilleur lait ? Autour de Moi, je vois surtout des montbéliardes (les blanches à taches marron) bien que l’Internet nous parle aussi des pies rouges de L’Est (plus marron) et plus présentes en Bretagne. Alors qui croire ? Moi, si vous le voulez bien…

    Chez Nous, les vaches sont dehors -je vais dire- à partir du mois de mai et on les rentre au 15 novembre s’il fait beau jusqu’ici. Mais, ce n’est pas le cas de tout le département car dans un même département, tu as plusieurs climats. Et oui, plus tu montes, plus il fait froid !

    Le Comté est donc fabriqué à la Fruitière selon des méthodes ancestrales. Il me semble bien (ce que j’ai appris) que c’était les Moines qui l’avait inventé dans le but de conserver le lait pendant les 6 longs mois d’hiver.

    Je ne vais pas vous détailler tous les secrets dans les étapes de sa fabrication. Vous vous débrouillerez sans Moi, avec l’aide de l’Internet… Mais, que chaque jour, le Comté est élaboré de manière artisanale dans quelques 160 fromageries de village, les fruitières.

    Je peux vous dire à quoi il ressemble : une meule de 55 à 75 cm de diamètre avec un poids de 32 à 45 kg, un fromage à pâte souple et onctueuse recouverte d’une fine coûte.

    Il ne faut pas l’acheter blanc (pas trop pâle) mais jaune, au moins 12 mois d’âge, pas du 6 mois car il n’a pas de goût, pour ceux qui n’y connaissent rien… Dans nos fromageries, tu trouves aussi du 24 mois et plus, du Comté d’antan (36 mois), très salé qui donne des aphtes.

    Il a aussi et, par dessus tout, un goût de noix et de cave et, il se déguste, également, accompagné d’un vin du Jura, du Blanc mais mieux avec du vin jaune, aussi, au goût de noix…

    Parce que si tu viens, par chez Nous, sur la route des fromages, tu es obligé d’emprunter la route des vins en passant par celle des lacs et des Belvédères… Elle est là, la trace du Jurassique, des langues glacières et de leurs sédiments abandonnés… qui nous ont donné le goût du terroir. Parce qu’il est là, le goût de la Tradition !

    A plus tard pour la recette de la fondue…

    • Jean-Pierre Martel dit :

      J’aime le travail bien fait et je dois dire, sandy39, que votre texte est excellent.

      De toute évidence, vous avez effectué votre propre recherche. Vous vous êtes documentée. Et je dois me rendre à l’évidence; vous avez raison.

      Le Comté est un fromage qui répond à des caractéristiques très précises. Conséquemment, dire que c’est du gruyère, cela un peu réducteur.

      Je me rends donc à vos arguments et j’ai modifié mon texte en conséquence.

      Merci pour votre contribution à cette discussion.

  6. sandy39 dit :

    Et ce n’est pas fini, Cher J.Pierre… Je vais vous conduire tout doucement à la recette… C’est ça le travail bien fait lorsque l’on se sent, tout particulièrement, concerné…

  7. sandy39 dit :

    Tout comme j’apprends à défendre certains produits de ma région ; aujourd’hui, je suis davantage armée pour défendre mon morceau de fromage et mon assiette. Des forces retrouvées avec un appétit un peu plus gourmand…, avec un peu plus l’envie d’avoir envie de manger ; le goût renaît… Et, vous me dites que j’ai raison et que mon texte est excellent ! Alors, dans ce cas, je vais avoir encore faim… Comme quoi être têtue peut rendre service…

    Avec les quelques lignes qui vont suivre, j’ai, aussi, l’appétit de vous faire connaître le monde qui m’entoure.

    Dans mon village, il s’est construit une fruitière dont l’inauguration a eu lieu en juillet 2017. Ils ont fait fusionner deux fromageries de deux villages environnants qui n’étaient plus aux normes. Ne plus être aux normes ne veut pas dire que ce n’était pas bon ! Une était meilleure que l’autre. La recette, le savoir-faire et donc le goût dépendent du fromager.

    Il faut bien que l’on se décide à l’acheter quelque part, ce Comté, si on veut faire une fondue. Celle de mon village : je peux même y aller à pied. Je suis donc allée à l’inauguration, cet été, doutant de mes capacités à me retrouver au fond du couloir.

    Racontant ma vie à plusieurs médecins, dont Monsieur l’Homéopathe, il m’a juste changé mes granulés du matin… et, du coup, aujourd’hui, il fait moins la tête, obstiné, lui aussi, à me tirer de tous mes états… Et Moi, je me sens bien plus légère, apprenant petit à petit à vider mon sac… et, du coup, Moi aussi, je parais moins malade avec un bon kilo de plus repris et de gardé. Enfin, je fais moins peur à mon Mari !

    Mais, c’est lui qui, à la maison, nous l’a fait, la fondue, lorsque ses filles lui réclament… Ce sont, pratiquement, les seules fois où je le vois aux fourneaux ! Alors, ne parlons pas, cette fois, de l’Egalité entre les hommes et les femmes !

    Je vous emmène, donc, faire un tour dans cette fromagerie pour admirer à la cave (12°C) tous les Comtés, numérotés, alignés, frottés, deux fois par jour avec du sel et de l’eau.

    Mais, les choses ont bien changé en pratiquement 25 ans où, avec mon Mari, nous nous rendions aux anciennes fromageries, certaines anciennes caves où l’on affinait le fromage. A l’époque, nous pouvions acheter du fromage, directement à la cave, sans qu’il y ait de magasin. Je crois qu’aujourd’hui, il n’y a plus le droit ( à cause des normes). Ces années là, le fromager retournait et frottait deux fois par jour les fromages… sans vous parler du mal de dos !

    C’est ça le progrès et de l’avoir vu de mes propres yeux à la fromagerie de mon village, le jour de l’inauguration. Les robots ont remplacé les hommes. La nouvelle machine avance toute seule parmi les rayons. Le robot, un vrai avec des bras qui travaillent, qui retournent et salent tous les fromages, sans l’intervention de l’homme ! Une vrai Révolution et un vrai soulagement dans le travail de fromager ! Alors, tu en restes abasourdi.

    J’arrête là pour aujourd’hui, je vous dirai bientôt où je l’achète…

  8. sandy39 dit :

    Aujourd’hui, nous partons sur la route de nos fromages qui nous promet de croiser quelques rivières et, non loin d’elles, se dressent quelques belvédères.

    Car, pour une envie de fromage ou une envie de fondue, je ne vais pas à la fromagerie de mon village. En y ayant acheté une seule fois du comté, mon Mari et Moi ne l’avons pas trouvé génial, avec un goût amer à la fin, qu’ailleurs d’autres non pas.

    Alors, depuis de nombreux mois, déjà, j’emprunte une route pas toujours toute droite où tu ne peux pas faire du 100 à l’heure sur les boulevards… que tu peux quitter pour une Belle Echappée, un tour des lacs, un plongeon, un suicide…

    Ce jour-là, toujours le même et, toujours, Rendez-Vous avec Moi-même, une fois par semaine, en général, je regroupe mes achats avec cartes de fidélité et cabas… Tout ça ! Même si, j’essaie de vider mon sac, j’en profite pour en remplir d’autres… Parce qu’il faut bien chercher à savoir d’où proviendrait mon Inspiration, d’où proviendraient mes premiers pas dans l’Ecriture… Parce qu’on n’est pas adroit les premières fois…

    Non, mais, ne comptez pas que je vous donne le nom de la Fruitière… où le Comté est toujours régulier en goût. Du 14 mois, j’achète, jusqu’à 16 mois, il est extra, fruité. Mais, il y a des fromageries qui appellent du 6 mois, du fruité. Je trouve que c’est un peu n’importe quoi. Alors, je demande toujours le tant de mois. Et oui, méfions-nous du nombre de mois car le 6 mois est trop fade.

    Allez, je vais vous impressionner un peu… pour la vente. Un jour, j’ai demandé : “Combien de meules de 14 mois vendues dans un mois ?”. Et, on m’a répondu : “40 meules” ! Et, je ne sais plus pour les autres, et le morbier… Et, expédition dans toute la France !

    Ici, il n’est pas trop cher : 13 euros le kilo. 16 euros, je trouve cher, bien que partout ailleurs, en France, tu le trouves à 40 euros le kilo ! C’est bien trop cher pour mettre dans la fondue…

    Donc, je suis d’accord avec le fromager de l’histoire écrite par le journaliste !

  9. sandy39 dit :

    Il y a des histoires comme ça qui nous font en écrire long…, des histoires à en faire tout un fromage…, des histoires qui nous font parler de nos Régions, de notre Quotidien… Mais, ce n’est pas rien, pour Moi, ce sujet où l’on me doit toute la place… On me laisse causer sur ce Blogue, personne n’intervient, personne d’autre que Moi ne se sent concerné ? Ben alors, est-il là, le Bonheur ?

    Il est donc, Ici, le Bonheur, lorsqu’on voyage autour d’un fromage !

    Il nous faut donc, aussi, parcourir d’autres routes, dans l’autre sens, cette fois, pour le partage de la fondue… parce qu’on ne cuit pas une fondue, on ne fait pas fondre le fromage — ah ! notre fameux comté ! — dans n’importe quelle casserole. Et oui, faut aller en Suisse pour se procurer un caquelon — ça s’appelle comme ça, chez Nous ! — parce qu’en Suisse, tu en trouves des super jolis et pas chers, si mes souvenirs sont bons, des années antérieures où l’on se monte en ménage…

    Depuis, on a changé. L’ancien était jaune, en terre cuite, bien décoré, vendu avec le support, le récipient pour l’alcool à brûler, les 6 assiettes et les 6 fourchettes. Le nouveau est rouge, émaillé. Je me sers que très rarement des assiettes petites (plus pour le dessert) et je mets aussi des fourchettes normales parce que tu ne portes pas à la bouche la fourchette avec laquelle tu piques ton pain… Une fourchette pour tremper le pain dans le fromage et une fourchette pour détacher et manger, pour ne pas se brûler les lèvres…

    La fondue se passe comme ça, à la maison. Ah, encore une chose à vous dire, aujourd’hui, par mesure de sécurité : sur la table, dans le récipient, on ne met plus d’alcool à brûler, trop dangereux, pour ne pas foutre le feu à la barraque ! Expression de chez Nous qui veut dire : ne pas mettre le feu à la maison ! On emploie du Gel Combustible de Sécurité (Power Flame), acheté en Suisse, mais, je crois, qu’aujourd’hui, tu en trouves aussi en France.

    Tout ça pour manger en toute sécurité… alors, vous ne l’aurez pas encore, cette fois,… la recette !

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Comme les millions — ai-je dit millions ? — de lecteurs de ce blogue, nous sommes suspendus à vos lèvres, ma chère sandy39, attendant patiemment votre recette de fondue.

      Hier soir, j’ai pensé à vous.

      Je me suis procuré à l’épicerie un paquet de fondue à base d’Appenzeller, fabriqué en Suisse par Schweizer.

      C’était tellement savoureux que dès la première bouchée, j’ai vérifié la date d’échéance du produit : c’était dans six mois.

      Comme si cette fondue était fabriquée avec du fromage vieux de plusieurs années. Wow !

      Pour quelques dollars de plus, cela vaut vraiment la peine.

  10. sandy39 dit :

    SUR UNE BOUCHEE…

    Ah, des phrases de ce genre-là “Etre suspendu à vos lèvres”… j’adore… mais sont-ils des millions de lecteurs, actuellement, à nous lire ?

    Ou serait-ce donc Vous, qui vous cacheriez derrière ce million ?… Ah, les hommes…

    Sans se poser trop de questions, aurais-je, avec le Temps, acquis de la Notoriété ?

    Mais, sur le sujet, il me semble que c’est Moi qui, en ai écrit le plus long… Ah oui, c’est vrai, il y en a des, certainement, qui nous lisent mais qui laissent aucune trace… et qui n’oseront jamais me porter quelques attentions…

    Alors, n’y aurait-il que Vous, qui attendriez quelques réponses ?… Mais, avant, il y avait tellement à dire, sur le Chez Moi… J’en ai donc profité pour écrire tout ce que je sais… depuis que je suis née, restée dans ma Région…, tout en faisant durer la conversation…

    Chez Nous aussi, tu trouves des sachets de comté râpé à la fromagerie. Parfois, nous conservons au congélateur quelques sachets venus de la Fromagerie de GRUYERE en Suisse.

    Dans ces sachets pour 2 personnes, tu trouves du gruyère AOP (Appellation d’Origine Protégée) : fromage suisse (pas du comté, J.Pierre !) et du vacherin fribourgeois AOP : fromage suisse à pâte semi-dune à base de lait thermisé, de la fécule et de l’ail. Et la durée de conservation n’indique pas l’âge du fromage contenu !

    On y arrive cette fois, la prochaine fois… aux vieilles recettes… C’est comme l’expression : “C’est dans les vieilles marmites que l’on fait la meilleure soupe !”. (Expression que j’adore aussi).

    … BIENVENUE CHEZ MOI !

  11. sandy39 dit :

    Sur un “Bienvenue chez Moi” à la Florent PAGNY, des années 90, je vais enfin vous donner la recette de la fondue grâce à de petits papiers collés dans des cahiers d’ados…, jaunis avec le Temps, même si, aujourd’hui, avec une tournée démarrée (un orage, une tempête, une guerre entre les 2 sexes les premiers soirs…), un Certain nous chante : “Dans l’ombre, on ne voit pas que les photos jaunissent”.

    Je découvre, en même temps, les paroles d’autres chansons, ayant juste, auparavant, profité de celles, les premières mises en ligne… C’est encore plus géant de ne pas s’être ruée sur l’album à sa sortie !

    Alors voilà ce que l’on fait avec le Temps, on ressort nos vieux papiers jaunis qui, finiront, un jour, eux aussi, en ruine…

    Tout ça pour vous donner une recette de fondue ! Je m’embarque toujours dans de ces trucs !

    Je me sers, donc, toujours de quelques recettes… tirées de mes vieux cahiers ou bouquins qui nous accompagnent tout au long de notre vie…

    Ce petit papier jauni nous dit :

    LA FONDUE AU FIL DE LA FOURCHETTE

    Pour réussir une fondue, il est essentiel de choisir d’excellents fromages. Votre fromager vous proposera à utiliser seuls ou à mélanger entre eux, de l’emmental discrètement noisetté, du gruyère qui a davantage de piquant, du comté ou du beaufort aux arômes plus puissants. A essayer, le mariage gruyère-vacherin.

    Les ingrédients, par personne :
    • 150 à 200 g de fromage,
    • 15 ml de vin blanc sec et
    • un peu de fécule de maïs.

    Le caquelon : Choisissez ce poêlon à long manche, en terre de préférence afin qu’il conserve la chaleur. Avant d’y verser les ingrédients, frottez le fond et les bords avec une gousse d’ail pelée. Elle ajoutera un parfum agréable mais qui restera discret.

    La recette de base (par portion de 200 g de fromage) : Coupé en fines lamelles, le fromage est placé dans le caquelon. Quand il commence à fondre, on ajoute une cuillerée à café rase de fécule de maïs diluée dans 1 cuillerée à soupe de vin blanc. On laisse fondre complètement à feu doux en remuant sans cesse à la spatule. Quand la préparation sera homogène, poivrez avec un moulin. Facultativement, on peut ajouter deux cuillerées à thé de kirch.

    Le service : Le caquelon chaud sur la table, chacun va y tremper des cubes de pain piqués sur une longue fourchette. Accompagnez de viande des Grisons, de jambon cru.

    Dans quelque temps, je vous dirai comment se passe la fondue à la maison…

  12. sandy39 dit :

    QUEL SUCCES !…

    Comme elle en a fait dire des paroles, cette vieille recette toute simple, jaunie avec le Temps ; la voici, aujourd’hui, actualisée, avec les ingrédients exprimés en millilitres… Décidément, il y a de quoi s’améliorer devant des millions de lecteurs… la plupart québécois, je suppose…

    Si, Ici, chez Nous, la semaine dernière, nous avons eu des températures dignes du mois d’août, j’ai croisé les vaches sur ma route… vous savez celles qui donnent le meilleur lait pour le vrai goût du fromage… elles sont déjà dehors, en attendant l’herbe qui pousse pour se prononcer en un vert beaucoup plus soutenu… une semaine exceptionnelle pour elles… moi, qui vous parlais plus du mois de mai, où habituellement on les sort…

    Alors, plutôt que prévu, chacun peut faire ce qui lui plaît… La fondue : tu peux bien en faire toute l’année si tu en as envie !

    Chez Nous, à la maison, la fondue ne se passe comme ça ! On utilise le caquelon frotté à l’ail, du comté que l’on râpe (même pas au robot !) parce que c’est vite fait.

    Si, plus haut, ma vieille recette dit que la fondue admet bien des variantes ; on n’utilise pas de kirsch ni de bicarbonate pour rendre la fondue plus légère à la digestion…

    Il arrive que mon homme (je vous l’ai dit plus haut : c’est toujours lui qui l’a fait) ajoute une pincée de noix de muscade à la préparation.

    Ah, je voulais aussi vous parler des vins que l’on utilise normalement pour la fondue : du Blanc, du Côtes du Jura (Savagnin et Chardonnay) mais ces vins sont beaucoup trop forts (même en goût) et ne pas confondre avec le Vin Jaune qui se boit en croquant dans un morceau de comté… ni avec le Macvin qui se boit en apéro!

    Alors, dans son caquelon, mon homme ajoute un petit verre de vin blanc sec (bordeaux ou Touraine) que l’on se sert, aussi, dans d’autres plats… car ils sont moins forts ! Surtout pour les femmes, parce que les vins du Jura, ils sont costauds !

    Il me semble, cette fois, avoir tout dit… sauf si Certains d’entre Nous ont encore quelque chose à demander… pour un menu 100% franc-comtois ! Dans ce cas, je me ferai un plaisir de leur répondre à ma façon… Et, pour faire, encore, plus d’Envieux, je vais oser leur dire qu’hier, j’ai acheté du 20 mois !, une exception pour ce fromage, à 13 euros, même pas trop salé… mais VACHEMENT bon, à manger, à mettre dans la soupe, cake au jambon, quiche ou gratin… en prévision du Week-End…

    … POUR UNE RECETTE !

  13. sandy39 dit :

    Sur des millions de lecteurs, ayant attendu patiemment ma recette de fondue, nous ne saurons pas si beaucoup l’on essayé… Aurais-je rempli l’appétit de ces millions de lecteurs sans qu’ils se manifestent ?

    Comme le Temps passe et les quelques mois passés à écrire sur le sujet… mais, au fait, sur le peu de gens qui l’ont essayé, ils nous l’ont jamais dit où ils l’avaient trouvé leur morceau de comté ni à quel prix…

    Ici, on nous parle juste de quelques dollars de plus… lorsqu’on me demande de convertir certains ingrédients… Alors, si le vrai goût de notre fromage a réussi à traverser l’Atlantique, il ne doit pas y être bon marché, de l’autre côté…

    Ben oui, J.Pierre, vous ne me l’avez jamais dit combien vous l’aviez payé, votre morceau de comté à l’épicerie de votre quartier ! Vous convertirez…

    A Chacun son porte-monnaie !

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Au Canada, le Comté se vend approximativement 32 euros du kilo.

      Et puisqu’une image vaut mille mots…

  14. sandy39 dit :

    AU COEUR DE LA MEULE…

    Je ne m’attendais pas à trouver la photo de notre fromage, Ici, sur le Blogue !

    Je l’ai trouvé formidable et bienvenue après de longs mois d’affinage…, illustrant parfaitement la construction et l’expression de mon plus beau langage !

  15. sandy39 dit :

    POUR INFORMATION…

    Comme je vous ai parlé longuement du Comté, au début de l’année, puisque des millions de lecteurs furent suspendus à mes lèvres, je viens vous annoncer que le Comté fête ses 60 ans d’Appellation d’Origine, à la Saline Royale… du 18 au 21 octobre…

    … LE LAIT CONTINUE A FAIRE SON CHEMIN…

  16. sandy39 dit :

    Comme ça, vous ne me soutiendrez plus jamais, que le Comté c’est du gruyère…

  17. sandy39 dit :

    Mais que le temps passe ! Je croyais que ce texte datait du début de l’année 2019 !

    PETIT RETOUR EN ARRIERE… A L’APPROCHE DE L’HIVER…

    A la fin de l’Eté, j’étais allée me promener dans le Doubs (département voisin) car je voulais voir les Sources de la Loue… Alors, sur ma route, je me suis arrêtée à la Fruitière des Sources de La Loue, pour y acheter un morceau de Comté et de morbier…et, sur l’emballage, on nous donne la recette de la fondue à la française… à réaliser avec du gruyère !

    FONDUE A LA FRANCAISE

    Prendre : un bon gruyère vieux et salé, ail, sel, poivre, vin blanc très sec, madère.

    Proportions par personne :

    125 à 150 grammes de gruyère.
    1 verre à vin ordinaire de vin blanc.
    Ail à volonté, sel et poivre selon besoin, 1 verre à liqueur de madère suivant le nombre de convives.

    Utiliser une casserole en terre ou fonte émaillée.

    Après avoir coupé l’ail en très petits morceaux, faire revenir ceux-ci dans très peu de beurre.

    Retirer la casserole du feu, ajouter le vin blanc, et aussitôt le fromage qui aura été, préalablement coupé en lamelles.

    Remettre la casserole sur feu doux, et à l’aide d’une cuillère en bois, mélanger sans arrêt jusqu’à ce que le fromage soit fondu, et laisser boutonner quelque peu.

    Goûter et ajouter sel (si besoin), poivre et enfin le madère.

    Servir de suite, et, afin que la fondue soit maintenue très chaude, la déposer aussitôt sur un réchaud placé au centre de la table. Chaque convive trempera alors dans la casserole son pain coupé en cubes et piqué au bout de sa fourchette.

    Moi aussi, j’ai été bien étonnée de voir qu’on nous parle de gruyère dans nos Fruitières de Franche-Comté… mais, on ne sait jamais si, un jour, vous ne trouviez plus de Comté, au Québec…

    Les proportions sont donc individuelles… et peuvent dépanner certains lecteurs de ce Blogue, pris au dépourvu, devant leur caquelon… à adapter, si quelques voisins venaient à se présenter pour le dîner ou le souper, à la Maison…

    Alors, à Vous, de réessayer !

  18. sandy39 dit :

    Pour donner quelques idées de menus pour les Fêtes…

    Une semaine avant Noël, je suis allée faire quelques achats dans le Département voisin, avec ma belle voiture. Je ne l’y avais pas encore emmenée, toute seule. Et, pour se rendre à cette ville (une grosse heure de route) que j’aime bien, tu passes devant “La Fruitière des Rebelles” (ça me parle des expressions de ce genre…). Alors, je me suis dit : “Je m’arrêterai au retour”. Surtout que la vendeuse a, un peu près mon âge, avec, souvent, des décolletés plongeants et tatouée.

    Mais, avant de revenir sur tes pas, tu longes la forêt…, pas “j’ai longé ton corps, épousé ses méandres…”, des paroles de AUCUN EXPRESS, du Bashung, repris un temps par Noir Désir…

    Revenons à notre Comté, s’il-vous-plaît !

    Le soir, avec mon Mari, on s’est regardé, devant notre assiette de soupe et, on s’est dit qu’il était complètement différent en goût, du 12 mois avec le parfum des fleurs ou de l’herbe… Mais, tu ne sais pas toujours quoi dire… quand tu en as plein la bouche !

    Et, au repas de midi (ou pour le dîner de chez Vous), en ce Dimanche, mon homme nous a préparé une fondue avec un autre morceau de Comté (celui au parfum d’herbe, on le garde pour le croquer) et un morceau de raclette.

    Et, pour des Jurassiens, on a un peu honte (je rigole) car on mélange avec du Bordeaux, de l’Entre-Deux-Mers… mais elle n’était pas mal non plus !

    Enfin, tous les goûts sont dans LA NATURE !

  19. sandy39 dit :

    La semaine dernière, Mercredi, pendant que vous dressiez le couvert, sur du carrelage à cabochon…, je préparais ma liste de courses avec quelques prospectus qu’on nous dépose dans nos boîtes aux lettres. Et, je suis retombée sur une recette de FONDUE SUISSE qui nous dit :

    INGREDIENTS POUR 4 PERSONNES

    -300 g gruyère
    -450g vacherin
    -35 cl vin blanc
    -5 cuillères de fécule
    -3 gousses d’ail
    -1 pincée de muscade
    -1 pincée de poivre
    -1 bouchon de kirsch

    -Couper les fromages en petits morceaux

    -Couper le pain en tranches

    -Dans un caquelon, frotter les gousses d’ail puis les écraser, ajouter le vin blanc et la fécule. Faire chauffer.

    -Ajouter le fromage et laisser fondre en remuant sans arrêt avec une spatule en bois. Lorsque le mélange est bien homogène, ajouter le kirsch.

    -Ajouter le poivre, la muscade et servir immédiatement.

    Alors, à vous d’adapter suivant le nombre de convives venus, caresser de leurs pieds, votre si joli plancher… Et, surtout, BON DIMANCHE !

  20. sandy39 dit :

    DROLE DE FROMETON…

    Vous me faites repartir dans les pommes… mais, je voulais vous reparler de fromage, vous le voulez bien ?

    Samedi après midi, je suis allée à une foire bio, en extérieur, une des rares maintenues à cause du Covid, un peu plus haut que chez Moi, dans le Haut Jura.

    J’ai acheté du miel et des oeufs bio de ma région.

    Il y a toujours le même mec qui vient d’Ardèche où il élève des cochons en plein air, à 600 m d’altitude. Il vient vendre ses terrines et confits de porc aux châtaignes… sans oublier ses crèmes de marron.

    Un mec aussi vendait ses fromages et, il nous dit qu’il fabrique du Gruyère de Comté ! Il l’appelle comme ça, son fromage parce qu’il a quelques vaches et qu’il fabrique lui-même son fromage.

    Alors, tu sais, j’écoute et tu te mords les lèvres pour ne pas rire. C’est du Gruyère ou du Comté, ça ne peut pas être les deux ! (me pensais-je)

    Alors, il nous donne une petite explication : “Tu peux appeler COMTE uniquement si le lait que tu utilises provient d’au moins 5 fermes.”.

    Je tenais à vous le dire… même que, je l’ai goûté, trop dur, trop sec, trop salé…, donc rien à voir avec du Gruyère ni du Comté !… bien loin de cette chair tendre que nous connaissons à la Maison !

    Non, mais, je ne l’ai pas trouvé agréable… même s’il en faut pour tous les goûts !

  21. sandy39 dit :

    L’AMOUR DU GOUT…

    Même si nous devons être munis d’attestations pour se déplacer, pendant ce confinement (comme pour le premier) ; hier matin, j’ai saisi l’occasion (une pierre, deux coups, dit-on aussi) de faire mon petit tour à la Fruitière des Rebelles.

    J’ai longé, sur une petite partie du parcours, la rivière. La route était gelée et, je n’ai croisé aucun gendarme…

    J’ai, donc, revu la vendeuse, vêtue, cette fois, d’un col roulé… bien causante et, m’a appris que dans certaines fromageries, on ne nous dit pas, toujours, d’où provient le fromage ! Alors, elle a, donc, récupéré quelques clients.

    Non, mais c’est vrai qu’il vaut mieux pour Moi, rester un peu curieuse, si je veux continuer à partager, ce que je sais sur ce Blogue…

    Je peux, encore, vous faire saliver… devant un morceau de fromage… si mon envie persistait de vous en faire baver, encore, sur ce Blogue…

    Alors, je suis rentrée à la maison avec un morceau de comté de 18 mois à 20 euros le kilo, fabriqué à la Fruitière des Rebelles, un morceau de Morbier bien moelleux, venu du côté de Nozeroy et, un morceau de Juradélice venu de Montrond.

    Je sais que je vous ai déjà écrit un fromage… mais, celui-ci, est riche en goût, pas très salé, mais où l’on sent les grains de sel…

    … OU L’ENVIE D’ECRIRE ?

  22. sandy39 dit :

    DE VILLAGES EN VILLAGES…

    De fruitières en fruitières, le goût diffère.

    Ce matin, je suis allée à la Foire (pas la Bio qui a lieu un peu plus tard) pour acheter des pommes, poires, noix et noisettes… pendant que mon homme tuait un lièvre, à la chasse…

    Je me suis arrêtée à la Fromagerie, aussi, pour y acheter un morceau de comté, pas très cher, 13 euros le kilo, du 14 mois, très fruité qui nous a étonné mon mari et moi, où l’on sent les grains de sel, sous la dent…

    Pas de beau temps aujourd’hui, on se contentera, donc, d’un Dimanche, sous la pluie !

    Bon Dimanche à Vous !

  23. sandy39 dit :

    Vous ne négligez aucun détail, Mon Cher J.Pierre, bien que je ne serai jamais à la hauteur en matière de chimie… BRAVO !

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Ma petite remarque est la preuve que je lis attentivement tous vos commentaires — que je trouve très intéressants — même si j’y réponds rarement.

  24. sandy39 dit :

    Bonsoir J.Pierre !

    Je viens de regarder un épisode de “Faut pas rêver, Franche Comté, Savoureuses rencontres“, sur FRANCE TV. Il est très chouette et dévoile plus de choses…

    D’après moi, il illustre très bien tous mes discours…

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