Voyage à Lisbonne : jour 10

Le 14 octobre 2016

Aujourd’hui, on annonce de la pluie. J’en profite donc pour aller au Museu Nacional de Arte Antiga (le Musée des Beaux-Arts). Celui-ci se trouve dans l’ouest de la capitale, une partie de Lisbonne mal desservie par le métro.

Escalier menant au musée

Je prends le métro jusqu’au terminus de la ligne verte, puis l’autobus 728 vers l’ouest. L’arrêt d’autobus est près d’un escalier qui mène au musée (à droite, hors champ sur la photo).

Contrairement au Louvre ou au Metropolitan Museum, le Musée des Beaux-Arts de Lisbonne n’est pas un musée encyclopédique. N’y cherchez pas des figurines préhistoriques, des sarcophages égyptiens, ni des statues grecques : il est le reflet de l’empire portugais.

Détail d’un vase en porcelaine du XVIIIe siècle, imitant le travail du cloisonné

Son impressionnante collection de céramiques chinoises ne couvre pas toute l’histoire de la céramique en Chine, mais débute avec l’établissement de la colonie portugaise de Macao.

Paravent japonais, fin du XVIe siècle

La présence de ses magnifiques paravents japonais s’explique par les liens commerciaux que les explorateurs portugais ont développés avec l’Empire de soleil levant.

Triptyque de Jérôme Bosch (vers 1500)

Les Flandres (les Pays-Bas et la Belgique d’aujourd’hui) ayant été sous domination espagnole jusqu’en 1512, l’influence de la peinture flamande s’est également répandue au Portugal à l’époque.

Je n’ai pas trouvé d’œuvres provenant du Mozambique (colonie portugaise) probablement parce que l’Art africain est généralement relégué au rang d’Art primitif plutôt qu’au niveau des Beaux-Arts.

Détail d’un ostensoir portugais du XVIIIe siècle

Quant au Portugal, il est très bien représenté par le travail remarquable de ses orfèvres, de ses peintres et de ses sculpteurs. En particulier, le musée possède une collection importante de triptyques commandés par les nombreux monastères et églises du pays.

Précisons que l’ostensoir ci-dessus est en argent plaqué or. Il est orné d’émeraudes, de rubis, de diamants, de topazes, de grenats et de saphirs.

De manière générale, une forte proportion des œuvres présentées à ce musée illustrent des sujets religieux. Ce qui s’explique sans doute par l’importance du catholicisme au Portugal.

Je fais ensuite une (trop) longue marche jusqu’au Mercado da Ribeira.

Après avoir pris une soupe aux légumes particulièrement bonne chez le Chefe Miguel Castro e Silva (pour 2,5 euros), je décide d’y prendre également le plat du jour (risotto accompagné de quatre crevettes tempura) et verre de blanc (pour 15 euros).

Puis je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (1re photo) et PanLeica 25 mm F/1,4 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 16 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 500 — 25 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/1,4 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/1,4 — ISO 400 — 25 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/1,4 — ISO 200 — 25 mm


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