Les réfugiés du métro

30 août 2013

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Mercredi dernier vers 15h45, un incident a provoqué une interruption de service sur la ligne verte du métro.

Avant même que le train ne s’immobilise, l’alimentation électrique a été prise en charge par les piles, ce qui a provoqué une baisse subite de l’intensité lumineuse dans les wagons. La ventilation s’est arrêtée. En moins d’une minute, la température ambiante s’est élevée d’un cran.

Des gens se sont levés pour prendre connaissance des consignes en cas d’évacuation.

D’une voix un peu plus forte que les autres, une dame manifestait son anxiété en se plaignant de son asthme. Une autre femme lui a prêté sa pompe de Ventolin. La plaignante en a vaporisé deux jets dans la bouche, sans les inhaler. Et alors qu’il était impossible que le médicament ait pu faire effet, celle-ci a paru soulagée, instantanément.

De nombreuses échelles jaunes sont disponibles le long des parois des tunnels du métro. Des préposés de la Société de transports ont ouvert une porte et placé une de ces échelles à chaque wagon afin de permettre aux passagers d’en sortir.

Telle une foule de réfugiés marchant silencieusement vers une terre d’accueil, les centaines de passagers se sont déplacés vers la station suivante d’où ils sont sortis pour terminer leur périple à pied, ou en s’ajoutant aux longues files d’attente pour l’autobus suivant.

Le tout s’est déroulé sans incident.

Puisque le meilleur appareil photo est toujours celui qu’on a à sa disposition, voilà ci-dessus les photos prises avec mon téléphone multifonctionnel.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La signalisation du métro de Shanghai

22 novembre 2011
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Dans le métro de Shanghai, toutes les surfaces (sauf le plafond) sont utilisées à des fins de signalisation (Note : Dans la photo ci-dessus, on voit les cloisons transparentes destinées à prévenir les suicides et les chutes accidentelles sur les rails).

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Au-dessus des parois transparentes qui séparent le quai des rails, on peut voir un schéma de la ligne de métro qu’on s’apprête à emprunter. En bleu, les stations vers lesquelles le train se dirigera et en gris, celles qu’il aura déjà traversées. Des « capsules » de couleur représentent les stations où s’effectuent les correspondances.

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Au-dessus de chaque porte qui donne accès au train, on voit au centre le nom de station dans laquelle nous sommes, en couleur le nom de la prochaine station, et en gris le nom de la station précédente.

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Dans les couloirs où circulent les passagers, l’information relative aux lignes de correspondance se trouve au niveau des yeux sur les colonnes, au-dessus des têtes sur des enseignes suspendues, et au sol pour le bénéfice de ceux qui marchent en consultant leur téléphone portable.

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Sur le mur des couloirs de circulation qui mènent vers les sorties, on affiche le plan de la station et le numéro des sorties…

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…alors qu’au-dessus des têtes, ce numéro est repris comme un leitmotiv sur des enseignes suspendues.

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La sortie proprement dite est également signalée sur les murs et au-dessus des têtes.

Idéalement, les lignes de métro devraient être numérotées alors que les sorties devraient se distinguer par des lettres, mais ce n’est pas le cas à Shanghai.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/40 sec. — F/3,7 — ISO 160 — 16 mm
2e photo  : 1/125 sec. — F/4,5 — ISO 160 — 16 mm
3e photo  : 1/50 sec. — F/5,6 — ISO 160 — 38 mm
4e photo  : 1/30 sec. — F/3,5 — ISO 500 — 14 mm
5e photo  : 1/30 sec. — F/4,8 — ISO 400 — 24 mm
6e photo  : 1/30 sec. — F/4,6 — ISO 160 — 22 mm
7e photo  : 1/30 sec. — F/4,8 — ISO 160 — 24 mm

Note : Cliquez ceci pour voir le diaporama duquel ces photos sont extraites.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Contre la climatisation du transport en commun

14 octobre 2010
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L’édition d’avant-hier de l’hebdomadaire Métro (édition montréalaise) publiait une lettre de Michael Sévigny en faveur de la climatisation du métro. Ce dernier écrit : « …ni Bombardier-Alstrom, ni le gouvernement, ni la (Société de transport de Montréal) ou l’hôtel de ville n’a soulevé la question du soulagement, celui auquel les usagers rêve (sic), c’est-à-dire des wagons climatisés. ».

Monsieur Sévigny n’est pas seul dans son combat ; le parti politique Projet Montréal propose également de climatiser le métro et les autobus. Cela représente une dépense de 125 millions de dollars.

Le mois dernier, lors de mon voyage à Shanghai, j’ai eu l’occasion de constater ce qui arrive lorsqu’une société de transport dispose de wagons climatisés (photo ci-dessus). Et je suis revenu de vacances fermement convaincu que cela serait inapproprié.

Présentement, les wagons du métro de Montréal ne sont pas climatisés. Conséquemment, la température qu’il y fait est une fatalité contre laquelle tout le monde est impuissant ; lorsqu’il fait chaud à l’extérieur, il fait habituellement un peu plus chaud dans le métro et inversement, durant la saison froide, il y fait un peu mois froid qu’à l’extérieur. Dans les deux cas, les usagers sont habillés en conséquence, ce qui n’empêche pas des personnes comme M. Sévigny d’y suer à longueur d’année, selon son propre témoignage.

Mais dès que quelqu’un aura le pouvoir de contrôler la température du métro, la bataille s’engagera entre les frileux (qui détestent l’air climatisé et qui auront toujours froid) et les personnes, comme M. Sévigny, qui y suent même l’hiver et qui réclameront un métro toujours plus glacial. Il y aura ceux qui veulent qu’on tourne le bouton à gauche et ceux qui veulent qu’on le tourne à droite. Et ce sera à qui se plaindra le plus fort.

Concrètement, la Société de transport recevra chaque année des centaines de plaintes réclamant des solutions opposées. Cela signifie l’achat et l’entretien de centaines ou de milliers de systèmes de climatisation. Il faudra également prévoir des moyens d’acheminer cette chaleur vers l’extérieur des stations (afin d’éviter qu’elle ne s’accumule dans les stations, les rendant encore plus insupportables à certains) et des frais d’électricité accrus.

Quant à la climatisation des autobus, selon la STM, leur climatisation augmenterait leur consommation en carburant de 20 à 25% et engendrerait 3,200 tonnes de gaz à effet de serre de plus par an.

Si la climatisation comporte autant d’inconvénients, alors pourquoi Shanghai a-t-elle choisit de climatiser ses wagons de métro ?

C’est que, contrairement à Montréal, Shanghai dispose d’un climat sub-tropical. Le mois dernier, il a fait une température maximale de 32 degrés Celsius durant sept jours consécutifs. Pouvez-vous imaginer la température qu’il y fait en juillet et en août ? En somme, les passagers du métro de Shanghai courent un risque d’hyperthermie considérablement plus élevé que le risque encouru ici, dans une ville où il fait frais ou froid neuf mois par année, sinon plus.

Référence :
La climatisation du métro est un gaspillage énergétique, dit Transport 2000

Détails techniques de la photo : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/100 sec. — F/1,7 — ISO 100 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les graffitis coûtent cher

8 janvier 2010

Station Place-des-Arts

La Société de transport de Montréal (STM) a dépensé plus de onze-millions de dollars depuis six ans pour nettoyer les graffitis, 46% de cette somme étant consacrée à ceux du métro.

Ce vandalisme est la preuve du peu de surveillance dont le métro fait l’objet.

Il est superflu d’installer des centaines de caméras des surveillance dans le métro si personne ne regarde en temps direct les images captés par ces caméras ou si on demande aux changeurs dans chaque station d’être à la fois des vendeurs de billets et des agents de sécurité.

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Écrit par Jean-Pierre Martel