Deux canettes de Red Bull : épilepsie

Publié le 17 novembre 2010 | Temps de lecture : 2 minutes


 
Plus tôt cette année, après avoir étudié toute la nuit, un adolescent canadien de dix-huit ans a bu deux canettes de 355 ml de Red Bull en une demi-heure, sur un estomac vide, afin de lutter contre la fatigue et la faim.

Pendant qu’il était à l’école, soit environ une heure plus tard, il a fait deux crises d’épilepsie. Il était auparavant en bonne santé et ne prenait aucun médicament. Au cours de la nuit précédente, il n’avait pris aucune boisson contenant de la caféine. De plus, il n’avait aucun antécédent d’épilepsie, ni de traumatisme à la tête. À l’urgence, le dépistage de drogue s’est révélé négatif. Un an plus tard, cet adolescent n’avait pas eu d’autre crise.

Selon l’étiquette du produit, il ne faut pas consommer plus d’une canette de Red Bull par jour. Celle-ci contient, entre autres, 113.6 mg de caféine et 1,420 mg de taurine, deux stimulants.

Fait à noter, le texte relatif à la taurine dans Wikipédia (français) est beaucoup plus nuancé que celui dans la version anglaise. Dans cette dernière, la taurine est présentée presque comme un remède miracle, dépourvu d’effets secondaires.

Références :
Taurine (dans Wikipédia)
Taurine (in Wikipedia)
Young athletes and energy drinks: A bad mix?

Sur le même sujet :
L’origine des boissons énergisantes
Teneur en caféine des boissons énergisantes

Parus depuis :
Les boissons énergisantes dans le collimateur des autorités (2012-10-23)
É-U: enquête sur 13 morts potentiellement liées à des boissons énergisantes (2012-11-16)
Mort d’un arrêt cardiaque à 24 ans : les boissons énergisantes en cause? (2013-07-26)
Les boissons énergisantes peuvent tuer… mais Santé Canada ne vous le dit pas (2019-10-24)
Stimulant à mort (vidéo du 2019-10-24)
Red Bull et Biphentin, un cocktail qui peut tuer (2025-12-11)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le maïs transgénique est-il inoffensif ?

Publié le 3 octobre 2010 | Temps de lecture : 5 minutes

Préambule : Des variétés de maïs génétiquement modifiées poussent dans près de la moitié (51%) des champs de maïs québécois. Ce maïs transgénique n’est pas destiné à la consommation humaine, mais plutôt à l’alimentation du bétail et à la fabrication de carburant. Selon Statistique Canada, il s’agit d’un bond de 6 % pour 2006 et de 24 % depuis 3 ans.

Doit-on croire que le maïs transgénique n’est destiné qu’au bétail ? Il serait détourné vers la fabrication d’aliments destinés aux humains que rien n’oblige les producteurs à nous en informer. Qui peut dire si ses croustilles Tostitos sont faites à partir de farine de maïs génétiquement modifié ou non ?

Voilà pourquoi j’ai cessé il y a des années de consommer les aliments à base de farine de maïs.

Pour votre information, voici la traduction d’un article paru en page A2 de l’édition du mercredi 22 septembre 2010 du Shanghai Daily.


 
Le maïs pousse, mais les animaux en arrachent… (par Li Xinran)

C’est bien connu : les rats nuisent aux récoltes.

Mais cela n’est pas vrai là où pousse une variété de maïs développée par une succursale de la compagnie américaine Du Pont, selon les fermiers cités par l’agence chinoise de nouvelles Xinhua. C’est ce que confirme par exemple Liu Min, cultivateur à Zhangqing (situé dans le province de Shanxi), qui ne se rappelle pas d’avoir vu de rat dans ses champs depuis trois ou quatre ans. D’autres fermiers témoignent qu’effectivement, les rats se retrouvent seulement là où l’on entrepose du maïs ordinaire.

Néanmoins, des choses étranges surviennent au bétail dont l’alimentation est basée sur le maïs de marque Pioneer 335 (aussi appelé Xianyu 335) de la compagnie Pioneer Hi-Bred International Inc. Dans un nombre anormalement élevé de cas, les truies et les brebis avortent ou accouchent de prématurés. De plus, les porcs, les moutons et les chiens éprouvent des problèmes rénaux et hépatiques.

C’est dans le province de Shanxi qu’est principalement concentrée la production de maïs en Chine. Mais les souches indigènes y sont de moins en mois cultivées : les cultivateurs les abandonnent au profit du Pioneer 335, qui accroit la productivité des sols et dont la teneur protéique est plus élevée que celle du maïs ordinaire.

Développé en Chine en 2000 et commercialisé surtout depuis 2004, le Pioneer 335 est de plus en plus utilisé dans cette région. Cette année, cette variété de maïs à été ensemencée sur trois millions d’hectares de terre en Chine, soit le dixième de la superficie totale du pays consacrée au maïs.

Pioneer Hi-Bred International Inc nie que sa variété de maïs soit un organisme génétiquement modifié (OGM). Toutefois, selon le brevet publié sur l’Internet par les autorités américaines, une variété souche nommée PH4CV, utilisée dans l’élaboration du Pioneer 335, est un OGM.

Selon un informateur anonyme travaillant pour la compagnie, des anomalies chez l’animal sont plausibles puisque des études ont révélé que des dommages rénaux, hépatiques ou immunitaires peuvent survenir chez les animaux nourris avec des OGM.


Post-scriptum : Au départ, l’intention de Pioneer était sans doute de développer une variété de maïs plus résistante ayant une teneur plus élevée en protéine.

Par inadvertance, a-t-elle mis au point un maïs toxique pour les animaux, et par ricochet, dangereux pour les humains ? C’est ce que suggèrent l’article du Shanghai Daily et les autres journaux donnés en référence (qui se sont probablement tous inspirés d’un même communiqué d’une agence de nouvelles chinoise).

Si cette nouvelle est exacte, on peut s’attendre à ce que cette variété de maïs soit éventuellement interdite en Chine. Toutefois, à cause de la lenteur dont font parfois preuve les autorités sanitaires de ce pays, ce pourrait être lorsque des problèmes de toxicité apparaitront dans la population chinoise.

D’ici là, lorsque vous mangez des aliments à base de farine de maïs, qui peut dire si cette farine vient de Chine et a été faite à partir d’épis de Pioneer 335 ou si cette farine vient du Québec ?

Références :
A Comparison of the Effects of Three GM Corn Varieties on Mammalian Health
Companies Accused of Selling Genetically Modified Corn Seeds
Corn thrives, but animals don’t
Foreign seeds cause worries over food safety
Pioneer Hi-Bred International

Paru depuis :
‘A new era’: China embraces GM corn, soybeans after years of heated debate (2023-10-20)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les aliments causant de l’hyperacidité de l’estomac

Publié le 10 juillet 2010 | Temps de lecture : 4 minutes
Grains de café

Les personnes atteintes d’ulcères digestifs ou simplement d’irritation gastrique doivent éviter les aliments susceptibles d’augmenter la production acide de l’estomac.

À part les lésions produites par certains médicaments — principalement l’Aspirine et les antiinflammatoires — les deux pires stimulants de la production d’acide chlorhydrique par l’estomac sont la cigarette et le café.

Précisons que ce qu’il y a d’irritant dans le café, ce n’est pas la caféine, mais plutôt les huiles volatiles du café. Donc le thé est permis, alors que le café décaféiné est défendu, tout comme le café ordinaire.

Loin derrière eux, viennent les épices (donc les mets italiens, les gommes, les menthes et les boissons du type Coca-Cola). Plus votre alimentation est fade et insignifiante, meilleure est-elle pour votre estomac.

Puis viennent les aliments cuits sur le grill. Non seulement la cuisson « sur l’charcoal » est-elle cancérigène, mais elle est aussi néfaste aux ulcéreux.

L’alcool est également défendu; le vin, la bière et les spiritueux. Désolé.

Déconseillé est aussi le pain de blé entier et, de manière générale, tous les aliments contenant de la farine de blé entier. Il est à noter que le pain brun de Mikes Submarine est littéralement du pain brun, c’est-à-dire du pain blanc coloré brun; ce n’est pas du pain à 100% de blé entier.

Quant aux autres céréales, elles ne sont pas défendues. L’avoine et l’orge sont, par exemple, très bons pour l’estomac.

Mais alors, qu’est-ce qu’on peut manger ? Tout le reste.

Les aliments riches en protéines sont très bons pour l’estomac : poissons, viandes (non-poivrées ni cuites sur le charbon de bois), et les produits laitiers (s’ils ne sont pas consommés en quantité excessive).

Les fruits et les légumes sont en principe neutres pour l’estomac. Ceci étant dit, le jus devraient être dilué de moitié avec de l’eau et le jus de pomme, exceptionnellement, devrait être évité.

Et les tomates ? Ne sont-elles pas acides ? Oui, mais pas autant que l’estomac. Toutefois, qui dit tomates, dit basilic ou estragon (des épices, donc défendues), Tabasco (défendu), etc. Les tomates seules pourraient être permises. Mais demeurez à l’affût de votre tolérance personnelle.

Pour terminer, chez une bonne partie des gens qui souffrent d’irritation digestive, la véritable cause est la contrariété retenue (en anglais : repressed anger). Ce n’est pas le stress proprement dit.

Par exemple, ce peut être l’employé victime d’un supérieur hiérarchique autoritaire et tatillon. Ce peut être, au contraire, le cadre aux prises avec un subalterne qui ne respecte pas ses directives pourtant explicites et ce, malgré une multitudes d’avertissements. Ce peut être la mère en conflit d’autorité avec son adolescente. Etc.

Plus la personne placée dans un tel contexte est extérieurement en parfait contrôle d’elle-même, plus — dans son for intérieur — elle aurait le goût d’étriper l’autre personne avec laquelle elle est en conflit, plus cette contrariété retenue fait en sorte qu’elle se mange littéralement l’estomac.

Malheureusement, en pareil cas, les correctifs ne sont pas aussi simples qu’au sujet des facteurs contributifs alimentaires que nous venons de voir.

Dans le cas particulier de ceux qui souffrent de reflux, je suggère la lecture du texte intitulé Le reflux gastro-œsophagien

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5 mark II et objectif M.Zuiko 25mm F/1,2 — 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les aliments causant des gaz intestinaux (flatulence)

Publié le 12 mai 2010 | Temps de lecture : 2 minutes
Chou romanesco

À part l’aérophagie — c’est-à-dire la déglutition d’air, que l’on rencontre surtout chez les gens à qui il manque des dents — et l’intolérance au lactose, la cause la plus fréquente de la flatulence est d’ordre alimentaire.

En effet, les gaz intestinaux naissent de la décomposition de nutriments non-absorbés par l’organisme. Parce que non-absorbées, ces substances n’ont pas de valeur nutritive pour nous mais elles en ont pour les microorganismes qui peuplent notre intestin et qui ont, eux, les enzymes qui permettent la décomposition de ces substances, une décomposition malheureusement accompagnée de la formation de gaz malodorants.

Un exemple est la cellulose. Notre squelette à nous est formé surtout de phosphate de calcium. Celui des plantes est formé de cellulose. Tout comme le calcium pour nous, c’est cette cellulose qui donne à une plante (ou mieux, à un arbre) sa rigidité. Donc plus une plante contient de la cellulose, plus cette plante est rigide.

Les légumes crus comme le navet, le cèleri et la carotte contient beaucoup de cellulose : la tomate en contient beaucoup moins. Si les légumes ramollissent à la cuisson, c’est précisément parce que leur cellulose est détruite par la chaleur. D’autres aliments (les légumes de la famille du chou, par exemple) donnent de la flatulence même lorsque leur cellulose a été détruite par la chaleur.

Il y a six causes alimentaires de la flatulence :

  • les légumes crus : plus ils sont rigides, plus ils contiennent de la cellulose et plus ils peuvent donner naissance à des gaz intestinaux,
  • les légumes cuits de la famille du chou (dont le brocoli),
  • les fibres alimentaires (le son, le psyllium, etc.),
  • les légumineuses (pois secs, lentilles, soja, beurre d’arachides, etc.),
  • les noix (amandes, noix de cajou, etc.),
  • et la volaille (dinde et poulet).

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Mode d’emploi de la mélatonine

Publié le 26 avril 2010 | Temps de lecture : 3 minutes

Lune2

Il est plus facile de se remettre du décalage horaire lorsqu’on traverse plusieurs fuseaux horaires vers l’Ouest que le contraire. Selon la littérature scientifique, notre rythme circadien récupère quotidiennement 92 minutes après un trajet vers l’Ouest, et 57 minutes par jour à la suite d’un trajet vers l’Est.

Cela ne correspond pas du tout à mon expérience personnelle; je récupère toujours plus rapidement à l’aller qu’au retour, peu importe la destination de mes vacances, probablement parce que je m’expose à la lumière du jour dès le premier matin de mes vacances à l’étranger, alors que je récupère dans la pénombre de ma chambre à coucher dans les jours qui suivent mon retour à la maison.

En effet, l’exposition à la lumière naturelle est le meilleur moyen de reprogrammer notre cycle veille-sommeil.

La mélatonine est une hormone, vendue en pharmacie, qu’on peut utiliser afin de lutter contre de décalage horaire. Lorsqu’on prend une préparation pharmaceutique de mélatonine le soir, avant que ne débute la sécrétion endogène, elle reprogramme plus tôt le cycle veille-sommeil. Prise le matin, après la baisse de mélatonine endogène, elle reprogramme ce cycle plus tard.

Sur le marché québécois, les préparations de mélatonine en contiennent 3 mg par dose. Sur les étiquettes de ces préparations, la posologie indiquée est d’une dose au coucher. Cette posologie n’est valable que lorsqu’on voyage vers l’Est.

Lorsqu’on traverse plusieurs fuseaux horaires vers l’Ouest, il est inutile de prendre de la mélatonine au coucher; notre corps, habitué de s’endormir plus tôt, secrète déjà cette hormone depuis plusieurs heures. Dans ce cas précis, on doit prendre la mélatonine dans la deuxième moitié de la nuit, lorsque les taux de mélatonine endogène ont commencé à baisser. C’est par ce moyen qu’on peut reporter à plus tard notre cycle veille-sommeil.

La durée du traitement varie selon la direction du vol. Vers l’Est, le nombre de jours de traitement égale, au maximum, le nombre de fuseaux horaires traversés. Lors d’un vol vers l’Ouest, ce nombre maximal de jours sera les deux tiers du nombre de fuseaux horaires traversés.

Puisque l’effet de la mélatonine est de courte durée — sa demi-vie est de moins d’une heure — la dose peut être répétée au cours de la nuit si et seulement si l’heure de la deuxième prise correspond à une période d’ensoleillement dans le pays d’où on vient. Par exemple, si vous éprouvez des difficultés à vous rendormir après un réveil involontaire à 4h du matin, vous pourriez prendre une deuxième dose de mélatonine si vous êtes sous l’effet d’un décalage horaire de 12 heures, c’est-à-dire s’il est 4h de l’après-midi dans le pays d’où vous provenez.

À votre retour, il est préférable de lutter raisonnablement contre l’envie de faire des siestes. Toutefois celles-ci ne sont pas interdites à la condition de les faire dans une pièce lumineuse ; par exemple, le jour, en évitant de tirer les rideaux de la chambre à coucher et de s’enfouir sous les couvertes.

Référence : New England Journal of Medicine 2010;362:440-7.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Teneur en vitamine K de certains aliments

Publié le 21 mars 2010 | Temps de lecture : 3 minutes


 
Les personnes qui prennent certains médicaments pour éclaircir le sang doivent tenir compte de la teneur en vitamine K des aliments puisque cette vitamine fait le contraire, c’est-à-dire qu’elle favorise la coagulation (« Koagulation » en allemand, d’où son nom).

Les besoin quotidiens sont d’environ 45 mcg. Puisque cette vitamine résiste bien à la cuisson, dans le tableau ci-dessous, la teneur en vitamine K est valable pour cet aliment, qu’il soit cuit ou non. Précisons qu’il ne s’agit pas d’une liste des aliments à éviter ou d’aliments riches en vitamine K; les teneurs sont données à titre indicatif seulement. Car ce qui compte pour une personne qui prend du Coumadin, c’est d’éviter les variations importantes de vitamine K alimentaire.

En gros, les aliments riches en vitamine K sont le foie — en fait, probablement tous les viscères — les fromages, le lait non-écrémé, les légumes de la famille du chou (Brassicacées), la blette, les épinards, les feuilles de betterave, et les endives.

Légumes de la famille des Brassicacées
256 mcg Brocoli rave (100g)
109 mcg Chou blanc (100g)
  48 mcg Chou rouge (100g)
  34 mcg Chou chinois (Bok Choy) (100g)
  58 mcg Choucroute (100g)
  14 mcg Chou-fleur (100g)
140 mcg Choux de Bruxelles (100g)
705 mcg Chou vert frisé (kale) (100g)
250 mcg Cresson (100g)
542 mcg Cresson alénois (100g)
109 mcg Roquette (100g)

Autres légumes
  15 mcg Artichaut (100g)
  80 mcg Asperges (100g)
483 mcg Betterave, Feuilles de — (100g)
830 mcg Blette ou bette ou poirée (100g)
  14 mcg Carottes (100g)
  37 mcg Cèleri (100g)
  16 mcg Concombres avec pelure (100g)
230 mcg Endives (100g)
493 mcg Épinard (100g)
173 mcg Laitue, Feuilles vertes de — (100g)
  24 mcg Laitue Iceberg (100g)
  31 mcg Luzerne, Pousses de — (100g)
123 mcg Persil (deux cuillerées à soupe)
  47 mcg Poireaux (100g)
  26 mcg Pois verts (100g)
  16 mcg Poivrons rouges (100g)
  21 mcg Poivrons verts (100g)
  41 mcg Rhubarbe (100g)
    8 mcg Tomates (100g)

Épices
  12 mcg Basilic en poudre (une cuillerée a thé)
  11 mcg Origan en poudre (une cuillerée a thé)
  12 mcg Sauge en poudre (une cuillerée a thé)
  24 mcg Thym en poudre (une cuillerée à thé)

Huiles végétales
  17 mcg Huile de canola (une cuillerée à soupe)
    8 mcg Huile d’olive (une cuillerée à soupe)
  25 mcg Huile de soya (une cuillerée à soupe)

Fruits
  21 mcg Avocats (100g)
  16 mcg Bleuets (100g)
  20 mcg Mûres (100g)
  60 mcg Prunes (100g)
  14 mcg Raisins rouges ou verts (100g)

Noix
  35 mcg Noix de cajou (100g)
  54 mcg Noix de pin (100g)
  13 mcg Pistaches (100g)

Viandes et produits laitiers
600 mcg Foie de porc (100g)
200 mcg Foie de boeuf ou de veau (100g)

Divers
  30 mcg Miso (100g)

Note : Les feuilles de thé vert sont riches en vitamine K. Toutefois cette vitamine n’est pas soluble dans l’eau. Donc une infusion de feuilles de thé vert — autrement dit, une tasse de thé totalement dépourvue de débris de feuilles — ne contient que des traces de vitamine K.

Par contre, le thé matcha — qui est une suspension de feuilles moulues de thé — est à éviter.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Liste des aliments riches en vitamine A

Publié le 10 mars 2010 | Temps de lecture : 2 minutes

Seuil : Un jaune d’oeuf (590 U.I.)

Dans la monographie officielle de l’isotrétinoïne (Accutane®), il est recommandé d’éviter de prendre de la vitamine A. Or cette vitamine est présente en grande quantité dans les aliments qui suivent.

Légumes et fruits de couleur orange
16,350 U.I. Abricots secs (une tasse)
  2,700 U.I. Abricots crus (100 grammes)
  6,540 U.I. Cantaloup (1/2 cantaloup)
12,100 U.I. Carottes râpées (une tasse)
14,590 U.I. Citrouille (une tasse)
  8,610 U.I. Courge (une tasse)
  1,750 U.I. Jus de légumes (un verre de 250 ml)
  7,430 U.I. Macédoine (une tasse)
     830 U.I. Nectarine (une nectarine)
  8,910 U.I. Patate sucrée (une patate)
  1,320 U.I. Pêche (une pêche)

Autres légumes ou fruits
  3,750 U.I. Brocoli (une tasse)
  8,140 U.I. Chou vert frisé (une tasse)
14,580 U.I. Épinards cuits (une tasse)
  2,510 U.I. Melon d’eau/pastèque (une tranche)
     640 U.I. Pamplemousse rose (1/2 pamplemousse)
  2,670 U.I. Piment rouge (un piment)
  1,350 U.I. Tomate crue (une tomate – 150g)

Aliments contenant des jaunes d’oeuf
     870 U.I. Cossetarde au four ou flan (une tasse)
  1,600 U.I. Déjeuner instantané (une enveloppe)

Divers
30,280 U.I. Foie de boeuf (60 grammes)
     740 U.I. Huîtres (13 à 19 huîtres)
     950 U.I. Macaroni cuit au fromage (une tasse)
  1,333 U.I. Rognons de boeuf (100 grammes)
  1,080 U.I. Spaghetti à la sauce tomate (250 g)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Médicaments naturels toxiques

Publié le 2 mars 2010 | Temps de lecture : 2 minutes

L’Actée à grappe noire est une plante médicinale utilisée principalement pour traiter les symptômes de la ménopause. Depuis quelques années, on a observé une relation possible entre l’utilisation de médicaments naturels contenant cette plante et des symptômes de toxicité hépatique.

Entre janvier 2005 et mars 2009, Santé Canada a reçu six rapports graves de toxicité hépatique reliée à la prise de médicaments censés contenir cette plante. Ces rapports étaient basés sur les anomalies suivantes :

  • augmentation anormale des enzymes du foie (indice d’une destruction des cellules du foie),
  • biopsie anormale du foie,
  • cirrhose,
  • douleur abdominale supérieure,
  • fatigue,
  • hépatite chronique,
  • inflammation du foie, et
  • jaunisse.

Toutefois les analyses ont révélé que dans tous les cas — :sans exception — le produit ne contenait de cette plante, mais autre chose. Les préparations incriminées sont :

  • Swiss Herbal Natural HRT Extra-Fort (deux incidents)
  • Swiss Herbal Menopause Natural HRT et Natural HRT de nuit
  • Her Balance
  • Swiss Herbal Remedies – Actée à grappe noire (100 mg)
  • Actée à grappe noire Health Balance (80 mg)

Santé Canada a donc procédé à des analyses de tous les médicaments censés contenir cette plante, vendus au Canada. Sans révéler le pourcentage de préparations fautives, l’organisme fédéral se contente de dire que sa démarche a eu pour résultat le retrait volontaire du marché de plusieurs produits.

Toutefois aucun des pharmaciens que j’ai consultés n’a entendu parler d’un rappel de lot concernant quelque préparation que ce soit d’Actée à grappe. J’en conclu que les fabricants se sont contentés de laisser écouler leurs produits toxiques déjà sur le marché.

Référence : Bulletin canadien des effets indésirables

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sel tue

Publié le 21 février 2010 | Temps de lecture : 1 minute

Le Département américain de la Santé recommande un maximum de 5,8 g de sel par jour. Dans les faits, en moyenne aux États-Unis, en 2005 et 2006, les hommes consommaient quotidiennement 10,4 g de sel tandis que les femmes en consommaient 7,3 g. La majorité de ce sel — 75 à 80% — provenait d’aliments préparés (restauration et aliments industriels). Une étude récente a démontré qu’il suffirait d’une réduction progressive (étalée sur dix ans) d’un seul gramme de sel pour sauver plus de vies que ne le font tous les médicaments antihypertenseurs.

Concrètement, cela ne veut pas dire que si on coupe le sel de son alimentation, on peut cesser de prendre ses médicaments. Ce que disent les auteurs, c’est que si l’industrie alimentaire diminue l’ajout de sel de ses produits, cette diminution, appliquée à l’ensemble de la population, entrainera des bénéfices supérieurs à ceux obtenus par les médicaments chez ceux qui font de l’hypertension artérielle.

Référence : New England Journal of Medicine 2010;362:590-9.

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Écrit par Jean-Pierre Martel