Les aliments causant des gaz intestinaux (flatulence)

12 mai 2010
Chou romanesco

À part l’aérophagie — c’est-à-dire la déglutition d’air, que l’on rencontre surtout chez les gens à qui il manque des dents — et l’intolérance au lactose, la cause la plus fréquente de la flatulence est d’ordre alimentaire.

En effet, les gaz intestinaux naissent de la décomposition de nutriments non-absorbés par l’organisme. Parce que non-absorbées, ces substances n’ont pas de valeur nutritive pour nous mais elles en ont pour les microorganismes qui peuplent notre intestin et qui ont, eux, les enzymes qui permettent la décomposition de ces substances, une décomposition malheureusement accompagnée de la formation de gaz malodorants.

Un exemple est la cellulose. Notre squelette à nous est formé surtout de phosphate de calcium. Celui des plantes est formé de cellulose. Tout comme le calcium pour nous, c’est cette cellulose qui donne à une plante (ou mieux, à un arbre) sa rigidité. Donc plus une plante contient de la cellulose, plus cette plante est rigide.

Les légumes crus comme le navet, le cèleri et la carotte contient beaucoup de cellulose : la tomate en contient beaucoup moins. Si les légumes ramollissent à la cuisson, c’est précisément parce que leur cellulose est détruite par la chaleur. D’autres aliments (les légumes de la famille du chou, par exemple) donnent de la flatulence même lorsque leur cellulose a été détruite par la chaleur.

Il y a six causes alimentaires de la flatulence :

  • les légumes crus : plus ils sont rigides, plus ils contiennent de la cellulose et plus ils peuvent donner naissance à des gaz intestinaux,
  • les légumes cuits de la famille du chou (dont le brocoli),
  • les fibres alimentaires (le son, le psyllium, etc.),
  • les légumineuses (pois secs, lentilles, soja, beurre d’arachides, etc.),
  • les noix (amandes, noix de cajou, etc.),
  • et la volaille (dinde et poulet).

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel