La freguesia de São Nicolau, à Porto

Publié le 8 mars 2020 | Temps de lecture : 6 minutes
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Introduction

Le meilleur endroit à Porto pour se prélasser au soleil au bord du Douro, c’est dans la freguesia de São Nicolau. C’est là qu’une large promenade a été aménagée pour le plaisir des Portuans et des touristes.

Nous en visiterons successivement le nord-est, la rive, le centre et l’ouest.

Le nord-est de la freguesia

Sur la carte à 0:05, si l’Igreja de São Lourenço (ou église Saint-Laurent) est entourée de verdure, c’est qu’elle est située au bord d’une falaise.

On peut s’y rendre facilement en descendant les escaliers à l’ouest du parvis de la cathédrale.

Ou bien on peut emprunter la Travessa da Bainharia et — non pas descendre la première rue rencontrée (la Rua dos Mercadores), mais plutôt — prendre brièvement la Rua da Bainharia et monter la Rua de Sant’Ana qui vous mènera directement à l’église.

Construite en 1577, l’Igreja de São Lourenço (de 0:13 à 0:21) est en forme de croix latine. La nef abrite six chapelles latérales néoclassiques tandis qu’une septième se loge dans le bras droit du transept (à 0:33).

En face, le bras gauche du transept (peu profond) abrite un autel baroque en bois doré (de 0:23 à 0:32) encore plus orné que le maitre-autel.

L’orgue de chœur (à 0:21) est purement décoratif. Par contre, l’orgue néoclassique à l’arrière (à 0:47) est fonctionnel.

À la droite du chœur, on accède à la sacristie dont la visite est gratuite (de 0:49 à 0:57).

L’entrée payante du musée religieux, d’un intérêt limité, est située à l’extérieur, à la gauche de l’église (de 0:59 à 1:21).

De 1:29 à 1:37, nous parcourons la Rua dos Mercadores. Au passage, on y voit trois murales d’Hazul.

Il est également possible d’y rencontrer une pochette transparente suspendue à une corde maintenue au sol par une poche de sable (de 1:32 à 1:35). Le passant est invité à regarder les dessins qu’elle contient et à les emporter après avoir laissé une somme à sa discrétion.

Et là-haut, à l’autre extrémité de la corde, comme le pêcheur au bout de sa canne à pêche, l’artiste souriante contemple le spectacle des passants intrigués.

Le long de la rive

À 2:08, cette plaque de bronze commémore une tragédie survenue le 29 mars 1809 alors qu’un pont enjambant le Douro s’est effondré sous le poids des Portuans fuyant les troupes françaises du maréchal Soult.

À 2:19, nous voyons la Fonto do Cubo (ou Fontaine du Cube), située sur la Praça da Ribeira (ou Place de la Rive).

Des 18 portes fermées d’une herse qui perçaient la muraille fernandine, celle à 2:25, datée de 1348, est la seule qui existe encore. On l’appelle Postigo do Cavão (ou Trappe au charbon).

De 2:33 à 3:02, nous visitons le Museu Municipal. Celui-ci a été aménagé dans la Casa do Infante, une demeure très remaniée depuis ses origines médiévales et où serait né l’Infante Dom Henrique (d’où son nom).

Consacré à l’histoire de Porto, c’est un musée didactique très complet et très intéressant.

Le centre de la freguesia

Cette partie du diaporama débute par un aperçu du marché Ferreira-Borges (en rouge), construit en 1885.

Il borde au nord la Praça Infante Dom Henrique (à 3:07). Celle-ci rend hommage à Henri le Navigateur (né en 1394 dans la Casa do Infante), cinquième fils du roi Jean Ier de Portugal.

À l’ouest de cette place se trouve le Palácio da Bolsa, construit en 1834 (de 3:09 à 3:47). De style néoclassique, cette ancienne bourse abrite aujourd’hui la Chambre de commerce de la ville.

Parmi ses nombreuses salles d’apparat, on remarquera la Salle arabe (de 3:41 à 3:47). Celle-ci sert de salle de bal ou de concert.

À deux pas, on peut visiter l’Igreja de São Nicolau (de 3:49 à 4:01). C’est cette modeste église paroissiale qui donne son nom à la freguesia.

De 4:03 à 4:57, voici la plus belle église de Porto, soit Igreja da São Francisco, une église gothique construite de 1383 à 1410.

La visite débute par le musée d’art religieux et la crypte de l’église (de 4:10 à 4:29). Puis nous voilà enfin dans l’église proprement dite.

Sa riche décoration intérieure date de la première moitié du XVIIIe siècle. C’est l’apothéose du talhas douradas (ou bois doré) au Portugal. À elle seule, la dorure, effectuée en 1753, a nécessité 210 kg d’or en feuille.

À 4:33, il s’agit de l’autel latéral dédié aux saints martyrs du Maroc : il fut réalisé par Manuel Pereira da Costa Noronha en 1750-1751. Ces deux sculpteurs ont également réalisé en 1750 le retable de l’Annonciation de Marie (de 4:51 à 4:53).

De 4:35 à 4:37, voici la Capela de Nossa Senhora da Conceição, un autel latéral créé entre 1718 et 1721 par Filipe da Silva et Antonio Gomes. Il est décoré d’un arbre de Josué.

À 4:49, nous avons un aperçu de la Capela de São João Batista, aménagée vers 1530 par João de Castilho.

L’ouest de la freguesia

À 5:12, nous apercevons le Palacete de Belmonte, construit dans la première moitié du XVIIIe siècle.

De 5:16 à 5:36, il s’agit du musée de Marionnettes de Porto. On y montre les techniques de production des marionnettes, de même que des DVDs de productions antérieures.

À 5:40, il s’agit du Palácio de São João Novo, construit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par António Pereira. Cette demeure fait face à l’Igreja de São João Novo (à partir de 5:42).

En forme de croix latine, elle abrite un magnifique maitre-autel en bois doré, deux autels logés dans les bras du transept et quatre profonds autels latéraux.


Détails techniques : Le diaporama présente 178 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 mark II (et une photo tirée de Wikipédia).

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (96 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (39 photos), le M.Zuiko 25 mm F/1,2 (38 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos).

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2 commentaires à La freguesia de São Nicolau, à Porto

  1. André Joyal dit :

    Pergunta: o Sr pude exprimir-se um pouquinho em português? Nao é fácil, né?

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Apesar das minhas duas estadias no total de seis semanas em Portugal, não tive tempo para aprender a língua do país (além de olá e obrigado). O inglês me serviu como um esperanto moderno. Então, eu costumava usar a Tradução do Google para sobreviver.

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