Thierry Mugler : couturissime – Acte II

Le 26 août 2019
Aperçu de l’Acte II
De la collection ‘Les Cow-Boys’
De la collection ‘Les Infernales’
De la collection ‘Hiver des anges – 10 ans’
De la collection ‘Anniversaire des 20 ans’
De la collection ‘Anniversaire des 20 ans’

Chacune des salles de l’exposition consacrée à Mugler est un ‘acte’.

L’Acte II porte le titre de ‘Stars & strass : la mode mise en scène’.

Pourquoi ce titre ?

C’est en 1984 que Mugler importe en Occident le concept de défilé-spectacle ouvert au public, créé au Japon en 1973 par le couturier Issey Miyake.

Dans la salle du Zénith, à Paris, six-mille spectateurs paient alors 175 francs (45,5 euros) pour assister au défilé de soixante mannequins portant 350 créations de Mugler.

Ses mannequins prennent alors l’aspect de personnages de fiction et de superhéroïnes.

Dans ses défilés, Mugler met lui-même en scène ses créations sur une trame musicale formée de mélopées africaines, de chansons égyptiennes, de partitions minimalistes ou de musique électronique, le tout métissé de bruits naturels ou d’œuvres de compositeurs classiques.

Mugler a compris qu’en créant pour des célébrités, on devient célèbre.

Ses vêtements extravagants sont portés par des vedettes de la musique populaire parmi lesquels Beyoncé, David Bowie, James Brown, Céline Dion, Diane Dufresne, Lady Gaga, et Madonna.

Des vedettes qui, en retour, apparaissent dans ses propres défilés à titre d’invités-surprises.

Il est également prisé par les actrices hollywoodiennes lors de galas et de remises de prix.

À l’exposition montréalaise, un écran placé au fond de la salle présente le message de Céline Dion au Gala de l’ADISQ de 1990.

À cette occasion, la chanteuse — revêtue d’une robe de Mugler — refusait le prix qu’on lui offrait à titre d’Artiste anglophone de l’année (en raison du succès de son album anglophone à l’international).

Mme Dion suggérait alors la création d’un prix récompensant l’artiste québécois s’étant le plus illustré sur le plan international, une suggestion qui sera retenue par l’ADISQ dès l’année suivante.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, hypergone 8 mm F/1,8 (1re photo) et objectif M.Zuiko 8-18 mm (3e photo) et M.Zuiko 25 mm F/1,2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 8 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 18 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm


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