Le raton laveur

Le 17 novembre 2014
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Le raton laveur est un mammifère originaire d’Amérique reconnaissable à son masque foncé et à sa queue décorée de cinq à dix anneaux noirs ou bruns.

Sa tête est triangulaire, surmontée de petites oreilles, et terminée par un museau pointu. À son milieu, la face est traversée verticalement d’une bande foncée.

Sa fourrure est poivre et sel, légèrement teintée de roux au niveau de la queue et des pattes. Contrairement à beaucoup d’animaux, ses griffes ne sont pas rétractiles.

Queue comprise, le raton laveur adulte mesure entre 60 et 105 cm (pour une moyenne de 80 cm). Il pèse généralement entre 4 et 9 kg.

Amateur de petits animaux aquatiques — crustacés, mollusques, poissons, grenouilles, et tortues — de même que de petits mammifères, d’oeufs, de noix, d’insectes et de fruits, il habite la bordure des forêts, le bord des cours d’eau et les régions marécageuses de l’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

S’il vit près d’habitations humaines, cet opportuniste s’aventure la nuit à la recherche de nourriture (maïs, poulets, contenu des poubelles, etc.) et peut ainsi causer des dommages aux productions agricoles.

Introduit dans les années 1930 en Europe, il a tellement proliféré que le Conseil de l’Europe l’a classé comme espèce invasive.

Polygame, le mâle s’accouple dès sa deuxième année. Monogames, les femelles sont fertiles dès leur première année d’existence et n’ont qu’une seule portée annuelle, en avril ou en mai. Celle-ci comprend entre un et neuf petits (en moyenne quatre).

La gestation dure environ 63 jours. Aveugles à la naissance, les nourrissons acquièrent la vue vers l’âge de trois semaines. La mère seule s’occupe des petits. Ceux-ci demeurent dans le gîte maternel pendant environ deux mois. Dans les deux autres mois qui suivent, ils accompagnent leur mère à la recherche de nourriture, tout en étant partiellement allaités par elle. Ils sont donc totalement sevrés vers l’âge de quatre mois.

Les jeunes passent leur première année avec leur mère et ne la quittent qu’au début de l’été suivant. Durant cette période, celle-ci leur montre comment grimper, chasser et nager.

À l’automne, le raton laveur mange gloutonnement afin d’accumuler de la graisse qui lui permettra de passer l’hiver dans un sommeil léger au cours duquel sa température corporelle ne s’abaisse pas et où il perd jusqu’à 20% de son poids.

À l’état sauvage, le raton laveur vit généralement entre trois et cinq ans : en captivité, il peut dépasser l’âge de seize ans.

Généralement considéré comme attachant en raison de son minois sympathique, le raton laveur peut être porteur de la rage. Depuis 1983, plusieurs milliers de ratons laveurs succombent annuellement de cette maladie dans certains États américains. Au Québec, l’infection a été signalée pour la première fois chez cet animal en 2006; dès l’année suivante, on a dénombrait 58 cas.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (seul, 4e photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 45 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 200 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 62 mm


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6 commentaires à Le raton laveur

  1. sandy39 dit :

    Toute une éducation…

  2. Pierre Pinsonnault dit :

    Merci M. Martel pour ces renseignements forts intéressants. J’en connais maintenant plus sur les trois ratons laveurs, s’étant infiltrés de l’extérieur jusqu’à l’arrière d’un mur nain, que j’ai réussi à attirer d’un seul coup dans ma chambre de bain du 2ème étage chez-moi il y a deux ans. Dans une cage : en centimètres, 76 de large, 60 de haut et 47,7 de profond, cage grillagée en métal avec une porte de 30,5 cm qui s’ouvre vers l’extérieur (on m’a dit, à la vente de garage au cours de laquelle je l’avais achetée, qu’il s’agissait d’une cage à lapins). J’avais «patenté» un système où deux poulies, trouvées sur une route quasi déserte au Nouveau-Brunswick, permettraient à un très long et résistant fil d’ordinateur accroché à la porte de la cage de fermer à double tour ladite porte une fois qu’une proie tenterait de tirer avec sa gueule une carotte elle-même accrochée dans le fond de la cage. Malheureusement, le fil d’ordinateur, au bout duquel étaient attachées deux briques, en glissant s’est coincé dans une des broches de la cage et la porte ne put se fermer. Le bruit a fait fuir les trois malfrats d’où ils venaient et ce, à la vitesse de l’éclair. À la deuxième tentative, le lendemain, j’ai peaufiné le système et j’en ai attrapé un. Puis j’ai fini par trouver l’endroit, caché par des buissons et près de la cheminée, par lequel ils s’introduisaient chez-moi. L’orifice n’était vraiment pas gros mais ils avaient réussi malgré tout à s’y faufiler. Donc, M. Martel, on pourrait peut-être ajouter au descriptif : ces ratons laveurs sont très souples.

  3. sandy39 dit :

    A Pierre,

    DANS L’ESPRIT TRAPPEUR…

    Bravo ! Un joli récit qu’a profité toute la Famille, jusque dans les détails…

    Nous sommes donc prêts pour fabriquer quelques pièges : surtout pour les renards ! Pour ne pas qu’ils viennent manger les poules du voisin…

    Récupération précieuse, au bord de la route. (J’ai vu que vous avez des lignes jaunes, chez nous, elles sont blanches !)

    Chambre de bains et patenter : c’est du québécisme ? Pourquoi, vous couchez dans la baignoire ?

    Enfin, s’ils sont souples, ils sont aussi mignons, ces ratons…

  4. sandy39 dit :

    Puisque les Garçons n’ont pas répondu, je relance la correspondance (je sais, je suis très pénible sur ce Blogue !) car j’ai oublié de vous demander la signification de votre terme “la vente de garage” : c’est du québécois, je suppose !

    Parce que Nous, nous appelons “LES PUCES” ou “VIDE-GRENIERS” : pendant la période de l’Eté, dans nos villages de France où les habitants déballent tous leurs vieux trucs, enfin leurs Antiquités…, même leurs vieux meubles (je pense à Roissy !…)

    Pour GARAGE : je pense et nous l’employons plus pour “LE ROCK GARAGE” des années 1980 : au début de la formation de certains groupes de Rock…, dans certaines villes de France… (Bordeaux, par exemple…), les jeunes débutants répétaient dans leur garage !

    Enfin, c’était tout un Avenir !… (Et, voilà comme j’éclate de rire car cela n’a plus rien à voir avec les ratons !)

    En conclusion : Que de kilomètres, on parcourt à CHINER (vous connaissez ce verbe ?)… au bon nous semble !

    • Au Québec, la voiture occupe une place importante du fait de la faible densité de la population sur ce grand territoire. De plus, en raison de la rigueur du climat, beaucoup de propriétaires possèdent un garage afin d’y ranger leur véhicule.

      Mais c’est aussi un lieu où les gens entreposent des objets devenus inutiles.

      Et quand on décide de les vendre, on les dispose le long de la voie publique : c’est alors une vente de garage. On vend ses “traineries”, ses “cossins”.

      Au cours d’une vente de garage, ce n’est donc pas le garage qu’on vend, mais une partie de ce qui y était entreposé.

  5. sandy39 dit :

    Cela se fait beaucoup, aussi, en Suisse.

    Je crois qu’il y a un jour par semaine où les habitants remplissent les trottoirs de ce qu’ils n’utilisent plus : salons de jardin, casseroles, aspirateurs…

    Tout un début pour se monter en ménage…

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