Lever à 6H45, au chant du coq.
Aujourd’hui je fais la dernière rue Est-Ouest de la Vieille ville que je n’ai pas encore vue : la rue O’Reilly.
C’est sur cette rue que se trouve le Musée Victor-Hugo. Au rez-de-chaussée, dans des présentoirs vitrés, on peut voir des lettres et des journaux d’époque où des écrits de l’auteur ont été publiés. À l’étage, on trouve des assiettes décoratives sur lesquels sont reproduits des toiles de peintres impressionnistes français. Bref, ce musée constitue une attraction touristique mineure de La Havane.
Plus loin, on croise une ancienne succursale de la Banque de Nouvelle-Écosse (une banque canadienne toujours en opération) dont la façade affiche un luxe ostentatoire.
Tout près de la Place d’Armes, immédiatement à l’ouest du Musée municipal (vu le 7e jour de ma visite), se trouve l’ancien couvent de St-Dominique et St-Jean-de-Latran. Il renferme un petit musée où sont exposés les objets religieux ayant appartenus au couvent.
Arrivé à la Place d’Armes, je me rends compte qu’El Templete (le Petit temple) est ouvert. Il est à noter que la maison jaune, à l’arrière sur la photo ci-dessus, n’en fait pas partie.
Inauguré en 1828, ce minuscule temple est le premier édifice néoclassique de La Havane.
À l’intérieur trois grandes toiles monumentales décorent la totalité de la surface de trois ses murs. Œuvres du peintre français Jean-Baptiste Vermay (1876-1833) — décédé à La Havane et inhumé avec son épouse dans ce temple — ces toiles commémorent trois événements importants; la première messe donnée à La Havane (le jour de la fondation de la ville), la constitution du premier Conseil municipal et, sur le mur du fond, la cérémonie inaugurale de ce temple. Récemment restaurées, ces toiles sont très réussies.
Je me rends ensuite au Jardin dédié à Mère Thérèsa de Calcuta, adjacent à l’église St-François-d’Assise. On y trouve quelques sculptures de bronze ou en terre cuite et, au fond, l’église orthodoxe St-Nicolas-de-Mira, consacrée en 2004 par sa Sainteté le Patriarche Bartholomée.
En soirée j’assiste au dernier gala du Festival international de ballet de La Havane Ce festival se tient à tous les deux ans.
La soirée célèbre le centième anniversaire de naissance du danseur russe d’origine ukrainienne Igor Youkevitch. La soirée commence par un montage d’extraits de films qui montrent la technique ahurissante de cet athlète.
Parmi les neuf ballets présentés (séparés par deux entractes), certains reproduisent à l’identique les chorégraphies de quelques-uns des plus grands chorégraphes du XXe siècle; Vaslav Nijinski (Prélude à l’après-midi d’un faune), Marius Petipa (La Belle au bois dormant), et George Balanchine (Thème et variations).
Dois-je préciser que cette soirée fut extraordinaire ?
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 22 mm
2e photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 200 — 30 mm
3e photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/400 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 23 mm
5e photo : 1/100 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 16 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Bonjour,
Dommage qu’il n’y ait pas d’autres commentaires que les miens à ce blog.
La visite de la Havana Vieja est vraiment faite avec une précision d’entomologiste. Ce serai bien de passer de l’autre coté de Parque Central et du Paseo de Marti (Prado) pour voir un peu ce qui s’y passe. (Parque de la Fraternidad, fontaine de La India, Ceiba de Machado, quartier Chinois = calle Cuchillo y San Nicolas).
Les personnes sont surtout photographiées de dos, normal c’est un peu gênant de face. J’ai remédié à ce problème avec un téléobjectif 18-200 et j’en suis bien content du résultat.
Bye.
Marcos
Comme vous l’avez constaté depuis, j’ai finalement couvert le reste de la capitale cubaine dès le lendemain, avec toutefois beaucoup moins de précision et de détail.
Chaque photographe a sans doute son style. Personnellement je n’utilise des téléobjectifs que de manière parcimonieuse, surtout pour photographier des spectacles extérieurs.
Au cours de ce voyage, j’ai presque exclusivement utilisé un zoom lumineux mais peu puissant, d’une netteté remarquable, soit le Lumix 12-35mm. Exprimée en son équivalent en photographie argentique, c’est une focale couvrant de 24 à 70mm. C’est donc un objectif « normal ».
Puisque je fais essentiellement de la photographie documentaire, je reproche aux téléobjectifs d’aplatir les distances alors que les grands-angulaires, au contraire, isolent le sujet de son environnement même lorsque tout est au foyer (c’est-à-dire même si je n’utilise pas le flou à cette fin).
Sur la rue, mes photos sont souvent spontanées, décidées au dernier moment alors que je suis relativement près de mon sujet. Je ne veux pas être obligé de m’éloigner afin de pouvoir le prendre en photo.
Évidemment, je peux m’équiper d’un zoom puissant qui fait tout, du grand-angulaire au téléobjectif. Le prix à payer, c’est le poids d’un tel objectif.