FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 3

Publié le 10 juin 2012 | Temps de lecture : 3 minutes
Grenadine
Kevin Parent
Amylie
Groovy Aardvark
Bodh’Aktan
Galaxie

Pour cette troisième journée des FrancoFolies, je suis coincé : je travaille jusqu’à 18h. Puis dès 19h30, j’assite au premier volet d’une intégrale des symphonies de Brahms jouées par l’Orchestre métropolitain. D’ici là, je papillonne d’une scène à l’autre pour y prendre quelques photos tout en mangeant un Hot-Dog acheté sur la rue.

À mon arrivée à proximité de la scène SiriusXM, la chanteuse Amylie y chante un morceau entrainant, frais et pétillant comme une flûte de champagne. Le répertoire de cette chanteuse est composé de chansons pop avec un accent rétro et une touche électro.

Sans attendre le reste, je me dirige vers le Pub urbain Molson M pour y apercevoir Kevin Parent. Malgré une popularité qui lui aurait permis de jouer sur une des grandes scènes du festival, ce chanteur a préféré s’offrir un spectacle intime devant les dizaines de privilégiés qui ont réussi à prendre place sous cette tente, tandis qu’au moins un millier de personnes supplémentaires s’entassent à l’extérieur pour l’entendre et l’entrevoir.

Pendant ce temps, Amylie et ses musiciens se produisent sur la Place des festivals. Le temps de quelques photos et je dois me rendre prestement à la Maison symphonique de Montréal

Après deux symphonies de Brahms, je retourne aux FrancoFolies. Un seul adjectif pour qualifier le reste de la soirée : énergique.

D’abord l’énergie brute de Groovy Aardvark, un groupe punk/rock alternatif francophone, originaire de Longueil. La Place des festival est pleine de monde. Devant la scène, au moins trois personnes font du « body surfing » sur une foule enthousiaste.

À 22h, Bodh’aktan, un groupe de la Côte-Nord du Québec, se produit sur l’esplanade de la Place des Arts. Ce groupe joue de la musique inspirée des reels écossais et irlandais. Leur spectacle endiablé est une suite de danses et de musique à boire. Pas de longues présentations. Pas de ballade pour reprendre son souffle. Une heure d’énergie brute, sans répit.

Dans ce que j’ai entendu jusqu’ici cette année aux FrancoFolies, Bodh’aktan est mon coup de cœur. Si vous aimez la musique trad, courez entendre ce groupe remarquable, de préférence dans un lieu où l’on peut danser.

De 23h à minuit, le groupe Galaxie se produit sur la scène Ford enfumée. Puisque je dois rentrer me coucher, je prends quelques photos et je m’engouffre dans le métro.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm R
1re photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
2e photo  : 1/250 sec. — F/5,3 — ISO 4000 — 120 mm
3e photo  : 1/200 sec. — F/5,0 — ISO 320 — 100 mm
4e photo  : 1/160 sec. — F/4,7 — ISO 3200 — 74 mm
5e photo  : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 40 mm
6e photo  : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 125 mm


Cliquez sur 2019, 2018, 2017, 2016, 2015, 2014, 2013, 2012, 2011, pour consulter les reportages photographiques de l’édition des FrancoFolies de cette année-là.

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3 commentaires à FrancoFolies de Montréal – Aperçu du Jour 3

  1. sandy39 dit :

    23 heures : C’est l’heure du dernier Métro pour rentrer se coucher ?

    2012 : On entend plus parler de ses pannes. Y-a-t-il eu des améliorations ?

    Dommage ! On ne partira plus à la dérive avec les mots…

    • En semaine, le dernier départ de train est entre 0h15 et 1h00 (selon les lignes), alors qu’en fin de semaine, c’est entre 0h15 et 1h30.

      Selon la fatigue, il peut arriver que le « dernier Métro pour rentrer se coucher » soit, dans mon cas, beaucoup plus tôt…

      Il y a plus d’un millier de pannes annuellement dans le métro de Montréal. C’est une plaie. Depuis une décennie, les pouvoirs publics ont peu investi dans le transport en commun. Sauf pour le train de l’Est (un train de surface), dont les dépassements de coûts importants ont transformé ce projet en gouffre financier, tout cela alors que l’Agence métropolitaine des transports était dirigée par un incompétent nommé par le gouvernement Libéral actuel (c’était une de ses 6,400 nominations politiques).

      Il a fallu une bombe fumigène en mai dernier pour qu’on augmente enfin la surveillance policière dans le métro. Avant, les graffiteurs n’étaient presque jamais pris en flagrant délit et je doute qu’il y avait quelqu’un devant les écrans des caméras de surveillance du métro.

      Le problème majeur des dirigeants du métro, c’est qu’en dépit des améliorations criantes nécessaires, le taux de satisfaction des Montréalais à l’égard de leur métro est de plus de 80%. Donc comment convaincre le gouvernement provincial de débloquer des sommes importantes pour le transport en commun quand il n’en retirera pas de bénéfices politiques ?

  2. Jean-Yves Michaud dit :

    Bodh’aktan est tout simplement le meilleur groupe au Québec de cette année. Spectacle et musique entrainante. Impossible de rester immobile. Ils sont bourrés de talents et c’est tout simplement à voir. Longue vie a BODH’AKTAN !

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