Les mosaïcultures de Montréal en infrarouge Jaune 3629

Publié le 3 août 2025 | Temps de lecture : 3 minutes
Logo de l’Expo67

La mosaïculture est l’art d’assembler différents matériaux afin de réaliser des sculptures végétales selon un dessin préétabli. Les plantes sont choisies selon la couleur de leurs fleurs ou de leur feuillage, de même que pour le caractère régulier et prévisible de leur croissance.

L’idée d’organiser des Mosaïcultures internationales — comme on organise des expositions universelles — est née à Montréal. Et c’est dans notre ville que fut organisé en 2000 le premier évènement du genre.

Montréal en fut l’hôte de nouveau en 2003 et en 2013. Cette dernière connut un succès retentissant dont témoignent les reportages photographiques publiés sur ce blogue.

Pour célébrer le 25e anniversaires des toutes premières Mosaïcultures internationales (celles de 2000), la ville de Montréal présente jusqu’au 31 octobre deux des trois chefs-d’œuvres qui l’ont représenté jusqu’ici, soit La Terre-Mère et L’Homme qui plantait des arbres.

Seul manque L’Arbre aux oiseaux qui, en 2013, était la plus monumentale mosaïculture réalisée à ce jour.

Début du parcours des mosaïcultures

À noter : la taille des mosaïcultures comparée à celle des humains

L’Homme qui plantait des arbres

La nouvelle homonyme de Jean Giono, publiée en 1953, fut la source d’inspiration du film d’animation que Frédéric Back réalisa 35 ans plus tard et qui fut oscarisé en 1988.

C’est ce dernier qui dessina la mosaïculture ci-dessus. Elle représenta Montréal aux Mosaïcultures internationales d’Hamamatsu, au Japon, en 2009, où elle fut récompensée du Grand Prix d’honneur.




La Terre-mère

Haute de onze mètres, l’œuvre représente la Nature laissant s’écouler de son bras une cascade d’eau, source de toute vie.

Représentant la ville hôte aux Mosaïcultures internationales de 2013, cette sculpture fut récompensée à cette occasion du Grand Prix du public et du prix Frédéric-Back.

Petits détails pour les photographes. Les mosaïcultures demandent beaucoup de soin. En effet, les plantes qui les décorent doivent souvent être remplacées. Or cette tâche s’effectue en début de journée, alors que l’achalandage est moindre.

Pour éviter qu’un bras mécanique et une nacelle apparaissent sur vos photos, il vaut mieux visiter les mosaïcultures en après-midi. Par contre, si vous voulez capter ce rayon de soleil qui éclaire l’arbre que plante Elzéard Bouffier, il vaudra vous présenter tôt le matin.

Comme quoi on ne peut pas tout avoir dans la vie…



Centre d’information

L’exposition comprend également un petit centre d’information.

N’arrivant pas à choisir entre les trois photos ci-dessus, j’ai décidé de les publier toutes. Libre à vous de choisir votre préférée.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet + objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + les filtres de l’infrarouge Jaune 3629.

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.

Laissez un commentaire »

| Infrarouge couleur, Photo infrarouge, Photos de Montréal, Photos de voyage, Photos du Canada | Mots-clés : , , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


L’Homme qui plantait des arbres

Publié le 13 août 2013 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Aux Moisaïcultures Internationales 2013, Montréal est représentée par quatre oeuvres dont celle-ci.

À l’origine, L’Homme qui plantait des arbres est une nouvelle écrite par Jean Giono en 1953. Elle est considérée aujourd’hui comme un manifeste écologique qui montre l’importance de nos actions individuelles sur la nature.

Ayant lui-même planté plus de 30 000 arbres dans le cadre de ses activités au sein de la Société pour vaincre la pollution, le cinéaste et illustrateur canadien Frédéric Back se reconnaissait dans le personnage principal de la nouvelle de Giono et rêvait de porter à l’écran ce texte, paru jusqu’alors uniquement dans des revues spécialisées.

L’Oscar qu’il obtient en 1982 pour le court-métrage d’animation CRAC ! donne à Back les moyens de réaliser son rêve. Cinq ans plus tard, le film L’Homme qui plantait des arbres paraît. Dans les années qui suivent, ce film rafle une trentaine de prix internationaux.

En 2009, les Mosaïcultures Internationales se tenaient à Hamamatsu, au Japon, sous le thème de « La Symphonie de l’homme et de la nature ».

Participante à cette exposition, Montréal s’est adressée à Back afin d’y présenter un ensemble de mosaïcultures inspiré de son film d’animation. Cette participation obtient le Grand prix du jury et le Prix de l’oeuvre favorite du public.

L’ensemble a été remonté cette année à Montréal sans les 250 érables de couleurs différentes disposés en arc de cercle et dont la taille était croissante è partir de l’arbre minuscule en train d’être planté par le personnage principal.

En dépit de cela, tel quel, cet ensemble de mosaïcultures est parmi ceux qui sont les plus réussis aux Mosaïcultures Internationales de Montréal.

Références :
Jean Giono
L’Homme qui plantait des arbres (le film)
L’Homme qui plantait des arbres (la nouvelle)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/3,2 — ISO 200 — 23 mm


Liste de tous les textes relatifs aux Mosaïcultures Internationales Montréal 2013

2 commentaires

| Botanique, Mosaïcultures Internationales Montréal 2013 | Mots-clés : , | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel