Le Hocco à pierre

Publié le 26 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Considéré comme une espèce menacée depuis 2008, le Hocco à pierre est un gros oiseau originaire des régions montagneuses de Colombie et du Venezuela.

Il tire son nom de sa crête frontale grise qui ressemble à une pierre arrondie.

Son plumage est noir et brun foncé, sauf le bas-ventre qui est parfaitement blanc. Les plumes caudales ont des extrémités blanches.

Chez environ le quart des femelles, les plumes à partir du bas du cou jusqu’à la base de la queue sont principalement brunes au lieu d’être noires.

Dans le cas précis de la femelle illustrée ci-dessus, celle-ci possède la particularité d’avoir une plume caudale entièrement blanche, ce qui est rare.

Le plumage de l’Hocco à pierre possède le raffinement d’une robe de bal. Au niveau de la tête et du cou, le plumage noir est court, dense et mat. C’est aussi le cas de la seconde moitié du dos qui est brun foncé.

Mais la poitrine, le haut du dos, et la première moitié des ailes sont recouverts de plumes arrondies aux reflets verdâtres ou bleutés dont le pourtour est noir et mât. Comme si chaque plume se terminait par une frange décorative. L’ensemble fait penser à un châle d’écailles de poisson.

Sans aucune transition, le bas des ailes rondes porte deux rangées de longues plumes aux mêmes reflets.

Les plumes caudales sont brun foncé mat.

Cet oiseau se caractérise également par sa petite tête, ses grands yeux bruns, et son bec de couleur saumon.

Le jour, cet oiseau vit au sol. Lorsqu’il s’y déplace, sa démarche est lente. La nuit, il dort dans des arbres. Il peut donc voler mais ne prend généralement son envol qu’en cas de danger ou pour aller dormir.

Cet oiseau est végétarien. Il aime les fruits murs tombés au sol, les feuilles tendres et les bourgeons des plantes des sous-bois. Mais il lui arrive de manger de petits animaux qui se laissent facilement capturer.

C’est durant l’été austral que le Hocco à pierre se trouve une partenaire. Il est habituellement monogame. Un mois plus tard, la femelle construit son nid. Formé de branches, de brindilles et de feuilles, il est construit à la mi-hauteur d’un arbre, entre quatre et six mètres du sol.

La ponte comprend habituellement deux oeufs qui seront couvés par la femelle seule pendant 30 à 34 jours. Les parents nourrissent les oisillons jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour s’alimenter eux-mêmes sur le sol. Ils peuvent voler vers l’âge de 20 jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (1re photo), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (4e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
4e  photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 1600 — 92 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Calliste varié

Publié le 19 novembre 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Calliste varié mâle
Calliste varié mâle
Calliste varié femelle

Le Calliste varié (Tangara velia) est un oiseau d’Amérique du Sud qui ne migre pas selon les saisons. Son habitat naturel, ce sont les basses terres de la forêt amazonienne.

Mesurant 12 à 15 cm de longueur, il pèse en moyenne 21 grammes.

En plus des yeux et du bec, il a le dessus de la tête et le dos noirs. Il porte également un collier de cette couleur.

La face est bleu satiné. La poitrine est d’un bleu plus foncé, légèrement violacé. Les plumes des ailes sont noir bordé de bleu. Le bas du ventre et le haut des pattes sont fauves.

Mâle et femelle se distinguent par la teinte bleutée de leur plumage, un peu plus cyan chez la femelle et plus intense chez le mâle.

Cet oiseau est à la fois frugivore et insectivore. Mais il n’est pas granivore. Les graines des petits fruits qu’il consomme sont avalées sans être broyées et expulsées telles quelles dans ses matières fécales. Cet oiseau contribue ainsi à la dispersion des espèces végétales desquelles il se nourrit. Dans ce sens, ce sont des jardiniers de la forêt.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re photo), Tamron SP 90 mm Macro (2e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 1500 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Gorfou sauteur

Publié le 15 novembre 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
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Les gorfous sont des oiseaux de mer qui vivent dans les régions marines de l’hémisphère sud, plus précisément près des îles des régions sub-antarctiques. Pendant une bonne partie de l’année, le gorfou reste en mer et ne revient sur terre que pour se reposer, muer ou se reproduire.

On les distingue des manchots par leurs plumes (appelées aigrettes) qui forment des sourcils.

Comme les manchots, les gorfous sont incapables de voler. Ils ont le corps trapu, ont le dos noir et le ventre blanc. Leurs yeux et becs sont rouges ou orange.

La plus petite des huit espèces de gorfous porte le nom de Gorfou sauteur. Mâles et femelles sont identiques sauf quant au bec, plus fort chez le mâle. Leur poids varie de 2 à 4,3 kg et leur hauteur, de 40 à 58 cm. En captivité, ils peuvent vivre jusqu’à trente ans.

Leurs pattes courtes sont situées très en arrière du corps, ce qui permet une meilleure propulsion dans l’eau où l’adulte peut atteindre une vitesse de 40 km/h.

Leur nid est constitué d’un petit trou entouré de cailloux, de brindilles et de plumes. Il est situé en haut de falaises qu’il grimpe par une série de petits bonds successifs d’où son nom de sauteur.

La femelle pond deux œufs de tailles très différentes qui sont pondus à quatre ou cinq jours d’intervalle : le second est habituellement le seul viable. À tour de rôle, les parents s’occupent de cet œuf. L’incubation dure de trente à trente-cinq jours.

À l’éclosion, le poussin est recouvert d’un épais duvet gris-brun sur la tête et le dos. Tout comme l’adulte, son ventre est blanc. C’est lorsqu’il abandonne ce duvet pour un plumage qu’apparaissent ses aigrettes, plus petites et d’un jaune moins vif que celles qu’il arborera à l’âge adulte.

Le poussin est élevé alternativement par un ou l’autre de ses parents pendant environ un mois. Puis il est placé dans une crèche regroupant plusieurs oisillons pendant un autre mois. C’est donc environ deux mois après sa naissance, que le jeune adulte part en mer se nourrir lui-même.

Son alimentation est composé principalement de crustacées (du krill, notamment), de petits poissons, et de calmars. En plongée, le Gorfou sauteur peut atteindre une profondeur de cent mètres.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (la 1re photo) et Tamron SP 90 mm Macro (le 2e photo)
1re photo : 1/200 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 45 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel