Terres cuites péruviennes – 2e partie

27 avril 2020

À l’exposition Les Incas… c’est le Pérou ! (remis à cet automne… avec un peu de chance), le Musée Pointe-à-Callière présentait ces vases en terre cuite.

Bouteille
Vase

Ces deux œuvres ont été créées entre l’an 600 et 900, à l’époque où cette partie du monde était dominée par les peuples Moche, puis Wari.

Récipient pansu à huile (de Bolivie)
Récipient à huile à goulot céphalomorphe
Cruche décorée d’une kantuta (la fleur sacrée des Incas)

Ces trois œuvres furent créées entre l’an 1450 et 1532, à l’ère inca.

On admirera la variété des styles et le décor extraordinaire de certaines de ces pièces.

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs PanLeica 8-18 mm (3e photo) et M.Zuiko 25 mm F/1.2 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
3e  photo : 1/40 sec. — F/3,6 — ISO 6400 — 14 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 1250 — 25 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Terres cuites péruviennes

9 avril 2020

Jusqu’au 13 avril prochain, le Musée Pointe-à-Callière — le seul musée d’archéologie au Canada — devait présenter l’exposition Les Incas… c’est le Pérou !.

Le sort en a décidé autrement.

À l’aide de trois-cents artéfacts, l’exposition était centrée sur la culture andine. Celle-ci ne fut dominée par les Incas que tardivement, peu de temps avant la conquête espagnole.

Avant eux, plusieurs cultures se sont succédé dans cette partie du monde à partir d’environ 1800 avant notre ère.

Les pièces en terre cuite ci-dessous ont été créées entre 100 et 600, à l’époque où brillaient les peuples Mochita et Nasca.

Vase peint à double goulot et anse-pont
Vase céphalomorphe
Vase céphalomorphe
Vase décoré d’un être mythique à langue en forme de serpent
Vases
Personnage endormi portant un petit sac à coca sur l’épaule gauche
Vase représentant un personnage assis
Personnage avec coiffe, cape, spectre, collier et grands disques d’oreilles

Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 25mm F/1.2
1re photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
3e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 320 — 25 mm
6e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 500 — 25 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 400 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Musée Pointe-à-Callière

3 septembre 2014
Plan de Montréal en 1725

Les tout premiers colons français qui s’établirent sur l’île de Montréal en 1642 le firent à l’embouchure d’une petite rivière — aujourd’hui disparue — qui se jetait de manière oblique dans le fleuve Saint-Laurent.

En 1688, sur ce terrain, le troisième gouverneur de Montréal — le chevalier Louis-Hector de Callière — y fait ériger sa résidence : sur le plan ci-dessus, elle est indiquée par le « X » rouge à gauche, vers le bas de l’image.

En 1861, la Compagnie d’assurance Royale y construit un imposant édifice triangulaire. Endommagé par le feu en 1947, il sera détruit en 1951.

Des fouilles archéologiques menées en 1989 par la Société du Vieux-Port — propriétaire du terrain à l’époque — révélèrent un millénaire d’activité humaine à cet endroit précis. Cette découverte motivera cette société à céder son terrain à la Ville de Montréal en vue de la construction d’un musée destiné à mettre en valeur ces vestiges par une exposition permanente.

L’Éperon, vu de face

Construit en 1992, l’édifice du musée porte un nom : l’Éperon. C’est l’œuvre de l’architecte montréalais d’origine roumaine Dan Hanganu, décoré depuis de l’Ordre du Canada et de l’Ordre national du Québec.

L’institution qu’il abrite est le seul musée d’archéologie d’envergure au Canada. Il accueille 350 000 visiteurs en moyenne par année, ce qui représente cumulativement 4,5 millions de personnes depuis son ouverture.

Tour de l’Éperon
Exposition permanente
Visiteuses épuisées ???

Références :
Pointe-à-Callière : historique du projet
Pointe-à-Callière Museum
Pointe-à-Callière, musée d’archéologie et d’histoire de Montréal
Royal Insurance Building

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 12-35 mm F/2,8 (la troisième photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel