Voyage à Helsinki : jour 1

31 juillet 2018

Je vous écris d’Helsinki.

Mais pour l’amour du Ciel, qu’est-ce je fais là bas ?

Je me demandais où prendre mes vacances lorsque j’ai lu quelque part que les Finlandais étaient présentement le peuple le plus heureux sur terre.

J’ai donc décidé d’aller faire enquête afin de savoir pourquoi.

Habituellement, je prends mes vacances à l’automne. Mais le climat plus frais en Scandinavie m’a convaincu de les prendre plus tôt cette année.

Bistrot Trudeau

À l’aéroport de Dorval, j’avais d’abord décidé de prendre le repas du soir (des pâtes) au Bistrot Trudeau. Mais la personne qui m’a répondu ne parlait pas français (l’aéroport est un territoire fédéral où la Loi 101 ne s’applique pas).

Je me suis donc rendu au comptoir à salade du Marché Camden où on paie au poids. Mes 480g de victuailles m’ont couté 22,23$. On y parlait français.

Ailes retroussées de l’avion

Après une escale à Amsterdam, le vol vers Helsinki ne prend que 2h20.

Aperçu d’Helsinki

Helsinki est à la frontière méridionale d’un pays allongé du nord au sud.

Géographiquement, la ville est formée de presqu’iles et de plusieurs iles auxquelles on accède surtout par traversier.

La grande masse d’eau qui l’entoure sert de tampon thermique qui atténue les écarts de température entre le jour et la nuit.

Dans les semaines qui ont précédé mon départ, la température maximale était d’un ou de deux degrés de moins qu’à Montréal. À l’inverse, la température minimale était de trois ou quatre degrés de plus.

Intérieur de la gare de l’aéroport

Depuis 2015, on s’affaire à construire une ligne ferroviaire circulaire qui relie l’aéroport à la capitale.

Tout est propre.

Les murs de la station de l’aéroport ne sont que partiellement recouverts de la grande murale qui devrait la décorer.

À l’extérieur, le long de la voie, beaucoup d’arbres servent de mur antibruit en dépit du fait que ce train est très silencieux. Lorsqu’on regarde plus au loin, il y a des arbres partout. Tous les immeubles semblent avoir surgi de différents boisés.

Exemple d’une gare

À l’aéroport et aux quais des différentes stations jusqu’à ma destination, on rencontre plusieurs femmes portant le voile musulman. Je présume que les crises migratoires provoquées par les guerres au Moyen-Orient ont déplacé des populations vers les pays riches d’Europe (puisque j’en ai peu rencontré au Portugal).

Une bonne partie des gens que je rencontre sont en sandales et en culottes courtes.

Dans la capitale et sa banlieue, il y a très peu de moustiques. Aucune des fenêtres de mon appartement n’a de moustiquaire. Plus nord, en pleine campagne, il y en a, me dit-on.

Après mon arrivée à l’appartement, je me suis rendu à deux épiceries pour acheter des vivres.

En Finlande, les produits alimentaires sont étiquetés en finlandais et en suédois.

Sous l’influence anglo-saxonne, les nourrices du Québec cachent leur enfant allaitant sous un voile. Mais ici, à l’épicerie, j’ai rencontré une mère qui allaitait son nourrisson sans gène, le sein à l’air. La chose est tellement naturelle que la mère ne semblait pas se soucier qu’on puisse la regarder.

Pour ce premier repas en Finlande, je me suis procuré des aliments locaux.

Les concombres du pays sont beaucoup plus fibreux qu’au Québec. Ils ont moins de goût et sont moins sucrés.

Le saumon finlandais est une nouvelle variété qui croît rapidement. Ce n’est pas un OGM. À 22,9€ du kilo, cela n’est pas économique. Plus rougeâtre que le saumon canadien, il a le même gout.

Le ‘pain de fromage’ (ou Leipäjuusto) sans lactose se présente comme une galette blanche mouchetée de brun. Légèrement grillé (ce qui lui donne sa coloration), il a la texture du fromage en grains du Québec.

Les fraises finlandaises se vendent 5€ du kilo. Elles sont pâteuses et plus acidulées que les fraises québécoises. Mais elles sont extrêmement goutteuses. Davantage que certaines fraises françaises renommées à ce sujet. En fait, elles gouttent autant que des framboises du Québec.

À l’épicerie, le taux maximum d’alcool des boissons est de 5,5%. Donc on trouve de nombreuses bières, mais pas de vin. Lorsqu’on en trouve, il s’agit de vins à faible teneur d’alcool.

On peut s’y procurer deux vins sous la marque espagnole Sangre de Toro. Un blanc légèrement sucré que je n’ai pas acheté et un rouge. Ce dernier est de la piquette; astringent, plutôt acide, mais pas totalement désagréable.

J’espère trouver mieux auprès des marchands de vin de la capitale.

Après mon repas du soir. Je vais me coucher. Quelques heures plus tard, je me lève pour écrire et publier ce texte.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
2e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
3e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les actions futiles de Greenpeace

28 juillet 2018
Puits de pétrole

En 2016, après l’adoption par la ville de Montréal d’une résolution s’opposant au passage du pipeline Énergie-Est sur le territoire montréalais, l’Albertain Ezra Levant avait entrepris une campagne de publicité accusant le maire de Montréal de préférer le pétrole ‘de la charia’.

Déjà à l’époque, le Québec n’achetait pas une goutte de pétrole d’Arabie saoudite. Qu’en est-il depuis ?

Au 30 mai 2017, nos deux principaux fournisseurs étaient les États-Unis (41%) et l’Alberta (36%). Le 23% restant se répartissait essentiellement entre l’Algérie, le Kazakhstan et le Nigéria.

Greenpeace peut bien suspendre au mât du stade olympique une banderole hostile à la production pétrolière de l’Alberta, la réalité demeure que chaque fois qu’on met un dollar d’essence dans le réservoir d’un véhicule au Québec, 36 cents financent la production de pétrole de cette province.

Le mythe entretenu par les écologistes, c’est que si on nuit à la production pétrolière, on fait augmenter le prix des hydrocarbures. Et si le pétrole devient plus cher, les consommateurs achèteront de plus petits véhicules, ce qui réduit la production de gaz à effet de serre.

En théorie, tout cela est bien joli. Mais dans les faits, si l’Alberta cessait de produire du pétrole, les stations-service du Québec s’approvisionneraient ailleurs.

Les campagnes de Greenpeace n’ont qu’un seul but : stimuler l’ardeur de ses donateurs. En somme, c’est de la poudre aux yeux.

Pour faire augmenter le prix du pétrole, il faut cesser d’élire des gouvernements nationaux qui, sous de beaux grands principes creux, provoquent des guerres dans les pays producteurs de pétrole.

En effet, toute guerre est ruineuse. Conséquemment, les conflits armés obligent les belligérants à augmenter si possible leur production pétrolière ou à l’offrir à n’importe quel prix afin de financer le conflit dans lequel ils sont engagés.

Quand avez-vous entendu Greenpeace se mêler de politique internationale ? Apparemment, cela ne le regarde pas.

De plus, ce qu’il faut faire, c’est réduire la consommation (et non la production) d’énergies fossiles. Entre autres, en favorisant le transport en commun et en consommant des aliments produits localement, quitte à modifier nos habitudes alimentaires selon les saisons.

Au Québec, la personne la plus influente à ce sujet est Valérie Plante. Dès le lendemain de son élection-surprise à la mairie de Montréal, le thème de la mobilité durable est devenu une recette à la mode pour se faire élire.

Évidemment, Greenpeace ne commet pas de geste d’éclat afin de dissuader la conduite automobile : les centaines de bouchons de circulation un peu partout dans la région métropolitaine s’en chargent.

Malheureusement, après seize ans de sous-financement du transport en commun, le millier de pannes annuelles dans le métro et le service déplorable offert par les trains de banlieue n’ont rien pour motiver les automobilistes à abandonner leurs véhicules.

Et on prévoit que ce sera comme ça pendant encore des années.

Depuis seize ans, nous avons voté pour des gouvernements en sachant qu’ils étaient pourris. Eh bien, voilà notre punition.

Malheureusement, lorsque je lis les sondages, je n’ai pas l’impression que nous avons retenu la leçon.

Références :
Banderole au Stade olympique: sept militants de Greenpeace arrêtés
Coderre accusé de préférer «le pétrole de la charia»
État de l’énergie au Québec

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 — 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 160 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’or beige

26 juillet 2018
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Rien n’est plus commun que le sable.

Plus de 86 millions de tonnes de gravier et de sable sont produites chaque année au Québec.

Au-delà de son utilisation dans la fabrication du verre (souvent la seule solution de remplacement au plastique) et des puces électroniques, c’est l’industrie de la construction qui utilise le plus de sable.

Il faut environ deux-cents tonnes de sable — mélangé avec du ciment pour faire du béton — pour bâtir une maison de taille moyenne, vingt-mille tonnes pour construire un hôpital, et presque le double pour un seul kilomètre d’autoroute.

À travers le monde, quinze-milliards de tonnes de sable sont utilisées annuellement, dont 70% en Asie. À elle seule, en trois ans (de 2011 à 2013), la Chine a eu besoin d’autant de sable que les États-Unis durant tout le XXe siècle.

Depuis 1965, Singapour a agrandi son territoire de vingt pour cent, soit 130 km², en déversant des millions de tonnes de sables à la mer.

En Indonésie, vingt-cinq petites iles de l’archipel ont disparu en raison de prélèvements de sable effectués par des contrebandiers au profit de Singapour.

Le Cambodge, le Vietnam et le Myanmar ont dû interdire l’exportation de leur sable.

En Inde, le marché noir du sable destiné à la construction rapporte 3,3 milliards$ annuellement.

Peut-on croire que les pétromonarchies — qu’on imagine comme de vastes étendues désertiques — manquent de sable ?

En effet, il y a sable et sable.

Celui du désert est trop rond et lisse. Il ne convient pas à la majeure partie des utilisations commerciales. Il est préférable de choisir un sable qui peut s’agréger facilement. Comme le sable marin.

En conséquence, le Qatar et les Émirats arabes unis importent à prix d’or du sable d’Australie, entre autres.

Pendant ce temps, d’énormes navires de drague aspirent la mince couche de sable qui couvre le fond marin. Entre quatre-mille et quatre-cent-mille m³ de sable sont prélevés quotidiennement, éliminant au passage une partie de la flore marine.

La nature compense ce vide de sable en mer en tirant vers le large les grains de sable du rivage, ce qui accentue l’érosion des plages touristiques.

D’autre part, chaque grain de sable résulte de l’effritement d’une roche qui s’effrite sous l’action de la glace, de l’eau et du vent. Il faut des millions d’années pour qu’un grain de sable se rende jusqu’à la mer par la voie des ruisseaux et rivières.

Or, 845 000 barrages obstruent les cours d’eau du monde. Ainsi, entre le quart à la moitié de l’approvisionnement naturel des océans en sable se trouve bloqué.

Référence : Le sable, enquête sur une disparition

Paru depuis :
Vos vacances à la plage sont-elles menacées? (2019-01-04)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 — 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Bref séjour à Ulverton

24 juillet 2018

C’est à l’invitation d’une amie (que je remercie) que j’ai passé une journée dans le village d’Ulverton, en Estrie.

Depuis ma dernière visite, il y a sept ans, la nouveauté la plus importante du village est le développement du domaine viticole appelé Les vallons de Wadleigh, où poussent plus de seize-mille plants de trois cépages hybrides, soit le Frontenac noir, le Frontenac gris et le Frontenac blanc.

Voici quelques souvenirs photographiques rapportés de ce voyage.

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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 40 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
4e  photo : 1/640 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 34 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 26 mm
6e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
8e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les feux d’artifice du Portugal, le 26 juillet 2017

20 juillet 2018
Odyssée portugaise

Les trois spectacles gagnants du concours pyrotechnique présenté en 2017 à La Ronde furent, dans l’ordre, ceux de l’Angleterre, de la France et du Portugal.

Le texte d’hier présentait la vidéo intégrale du spectacle de l’Angleterre.

Malheureusement, il n’existe pas de document audiovisuel de qualité qui présente l’intégrale du spectacle français.

Le vidéaste KT — qui a si magnifiquement capté le spectacle autrichien de cette année et d’autres antérieurement — avait placé, dans le cas de la France, son trépied près du Pied du courant, sur l’ile de Montréal.

Sa vidéo a donc été prise de loin, sans la musique indispensable pour bien apprécier ce spectacle. C’est également le cas de sa captation du spectacle allemand du 19 juillet 2017.

Mais il a très bien enregistré le spectacle Odyssée portugaise, créé par la firme Macedos Pirotecnia, et gagnant du Jupiter Bronze de 2017.

C’est ce spectacle que je vous présente aujourd’hui.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le premier prix des Feux Loto-Québec en 2017

19 juillet 2018
Les feux d’artifice de l’Angleterre

Un Québécois appelé KT a posté sur YouTube les vidéos en haute résolution qu’il a réalisées à l’Internationale des feux Loto-Québec.

J’ai passé en revue ceux de 2018 et j’en ai profité pour ajouter rétroactivement celui de l’Autriche au texte que j’ai publié le 13 juillet dernier.

Les deux autres — le spectacle d’ouverture du 7 juillet et les feux de la Chine présentés le 14 juillet 2018  — ont quelques bons moments. Mais globalement, leur intérêt limité ne justifie pas que je vous recommande de les voir dans leur intégralité.

En visionnant ceux de l’an dernier, j’ai déniché le spectacle présenté le 29 juillet 2017 par l’Angleterre.

Créé par les artificiers de Jubilee Fireworks, ce spectacle remporta le Jupiter Or, la récompense ultime de cette compétition internationale.

Intitulé Coup de théâtre, il est principalement basé sur de la musique de films et de comédies musicales.

La vidéo qu’en a faite KT manque un peu de netteté mais l’intérêt de ce spectacle dépasse sa qualité photographique.

Le voici donc, comme si vous y étiez…

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le nord et l’ouest d’Alfama

18 juillet 2018
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Introduction

La colline sur laquelle est construit le quartier d’Alfama étant asymétrique, on trouve moins de sites touristiques dans le nord et l’ouest de ce quartier.

Le nord d’Alfama

La page titre du diaporama montre le Miradouro de Nossa Senhora do Monte, le point le plus élevé d’Alfama.

De 0:06 à 0:48, nous visitons le Castelo de São Jorge.

Le château Saint-George s’élève aujourd’hui sur des défenses romaines reconstruites et renforcées à la suite de la conquête des Maures en 711.

Ces derniers renommèrent la ville Al-Ushbuna (dont provient le nom Lisbonne).

Durant la Reconquête, la ville fut prise d’assaut en 1146 par Alphonse Ier de Portugal, aidé de croisés en route vers la Terre sainte.

Devenu chrétien, le château fut placé sous la protection de saint Georges à qui beaucoup de croisés vouaient un culte.

Très endommagé par des tremblements de terre, il doit son aspect actuel à une reconstruction qui dura un demi-siècle, à partir des années 1940.

De ses remparts et de son chemin de ronde, il offre sur la ville une vue exceptionnelle. On y trouve un petit musée archéologique — appelé Núcleo museológico (de 0:40 à 0:46) — où sont présentés des pièces de monnaie et des débris de poterie.

Près de la sortie du site, on trouve quelques restaurants, dont The World Needs Nata (de 0:49 à 0:51). Son plateau de petiscos (ou tapas portugaises) offre, de gauche à droite, des sardines aux poivrons rouges, du jambon de Serrano saupoudré de thym, et des tranches de poulet pressé recouvertes de fromage râpé et de tomates cerises. Le tout est très bon.

De 0:52 à 1:15, nous visitons l’Igreja da Graça et le belvédère situé sur son parvis (de 1:17 à 1:20).

En forme de croix latine, l’église de la Grâce est située dans le quartier de Graça, dans le nord d’Alfama.

L’édifice ayant été détruit par le séisme de 1755, l’église rococo qu’on voit aujourd’hui date de la deuxième moitié du XVIIIe siècle.

L’intérieur est en pierre de taille rehaussé de marbre rose.


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
La nef sans bas-côtés est flanquée à droite (à 1:02) de quatre autels peu profonds. À gauche (à 1:04), on trouve trois autres autels peu profonds et une chapelle authentique, dotée de son propre tabernacle, soit la Capela do Santissimo, près du bras gauche du transept.

Chaque bras du transept dispose également d’autels latéraux.

Le plafond est magnifiquement décoré de faux marbre rose et de grisaille (à 1:09).

Étonnamment, l’orgue situé au-dessus de la sortie est traversé par une ouverture centrale qui laisse passer la lumière d’une fenêtre (à 1:15).

L’ouest d’Alfama

Notre visite de l’ouest d’Alfama se limitera à l’Igreja de São Cristóvão, située au sommet d’une pente escarpée.

Celle-ci est dédiée à saint Cristophe de Lycie, le patron des voyageurs.

Construite en 1610 et restaurée en 1672, l’église Saint-Christophe fut épargnée par le séisme de 1755. C’est un des rares exemples d’église du XVIIe siècle à Lisbonne qui ait conservé son aspect originel (y compris sa décoration intérieure).

Si le bois de son maitre autel a perdu sa dorure et si ses toiles ont été noircies par la suie des lampions, une restauration devrait lui permettre de retrouver son lustre d’antan.


Détails techniques : Le diaporama présente 42 photos réalisées à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (18 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos), l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (1 photo).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le sud d’Alfama

17 juillet 2018
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Introduction

Alfama est le plus vieux quartier de Lisbonne. Son peuplement a débuté le long du Tage, c’est-à-dire dans la partie sud du quartier actuel.

Même si les aménagements portuaires modernes de la capitale portugaise ont légèrement fait reculer les rives de ce fleuve, la partie de la ville couverte par ce diaporama correspond au lieu de naissance de Lisbonne.

Mais d’où vient le nom d’Alfama ? Comme beaucoup de noms qui débutent par le préfixe ‘al’, il vient de l’arabe.

À l’époque musulmane, les fortifications de la ville étaient percées d’un nombre restreint de portes. L’une d’elles était située près d’un bain thermal. On l’appelait Bab al-Hamma (ou Porte des bains).

Le H étant prononcé de manière gutturale, ce nom fut déformé en Porta de Alfama après la conquête chrétienne.

À la toute fin du diaporama, on trouvera le plan des fortifications de la ville et le lieu précis de la Porte de Alfama.

Les attraits touristiques de cette partie de la ville se limitent à ses églises et à un musée. Ils sont ici présentés d’ouest en est.

Igreja da Madalena

L’église Sainte-Marie-Madeleine (de 0:05 à 0:08) fut reconstruire en 1783, après sa destruction par le tremblement de terre de 1755.


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
C’est une église à vaisseau central sans transept ni bas-côtés. Séparés des banquettes par une balustrade, trois autels en bois peint s’alignent sur chaque côté de la nef.

Le maitre autel est dominé par une toile de Pedro-Alexandrino de Carvalho (1729-1810).

Igreja de Santo Antonio

Saint Antoine de Lisbonne est le saint patron du Portugal. Il est né dans la capitale portugaise en 1195.

Mort à Padoue en 1231, on l’appelle couramment saint Antoine de Padoue. Mais cela est inexact. La coutume veut que les saints soient caractérisés par leur lieu d’origine, afin de les distinguer d’autres saints ayant le même prénom. C’est ainsi qu’on parlera de sainte Jeanne d’Arc, née à Arc.

L’église qui lui est consacrée (de 0:08 à 0:30) est l’objet d’une grande dévotion de la part des habitants de la ville; à toute heure du jour, les fidèles y viennent prier.

Reconstruite deux ans après le séisme de 1755, l’église adopte la forme inhabituelle (pour l’époque) de croix latine dont le transept peu profond est surmonté d’une coupole.

Paré de marbre rose, l’intérieur est magnifique.

Au sous-sol, on peut visiter la crypte (à 0:22) qui marque l’endroit précis où ce saint serait né.

À la sortie, on vend des pains de Saint-Antoine (à 0:30) dont les profits servent à aider les pauvres de la paroisse.

À la gauche de l’église se trouve le Musée de Saint-Antoine (0:31 à 0:42). Celui-ci présente la lignée ancestrale du saint, et les grandes étapes de sa vie, de même que diverses œuvres d’Art ou d’artisanat à son effigie.

Se

Pour nous rendre à la cathédrale de Lisbonne — appelée Se, abréviation de siège épiscopal — nous empruntons le pittoresque tramway 28E.

La cathédrale (de 1:20 à 1:56) est une église romane construite en 1150, soit un peu avant le début de la construction de Notre-Dame-de-Paris.

La comparaison entre les deux permet de voir à quel point l’édifice parisien était révolutionnaire à l’époque.

Dotée d’une fenestration parcimonieuse, le Se s’apparente à une forteresse médiévale couronnée de créneaux.

Son vaisseau central est flanqué de bas-côtés qui se prolongent dans un déambulatoire. Ce dernier est entouré de neuf chapelles absidiales.

Le tout est très sobrement décoré. Tout au plus peut-on admirer la très grande variété de la décoration des chapiteaux, notamment dans les chapelles absidiales.

En entrant, à gauche, on trouve la cuve (de 1:33 à 1:36) dans laquelle saint Antoine a été baptisé en 1195, et la chapelle franciscaine (de 1:37 à 1:40).

L’achat d’un billet permet d’accéder à trois choses : le trésor de la cathédrale (où la photographie est interdite), les chapelles absidiales et le cloitre.

Le trésor est situé au haut d’un escalier auquel on accède en entrant dans la cathédrale, à droite (à 1:57).

On y trouve des habits sacerdotaux, de nombreuses reliques et de l’argenterie, le tout dans un état poussiéreux. Ce qui met involontairement en valeur la magnifique salle d’apparat qui est adjacente.

On se rend au cloitre par une des chapelles absidiales. L’une d’elles est la Capela de Santo Ildefonso (de 2:33 à 2:38) . On y trouve les sarcophages de Lopo-Fernandes Pacheco (compagnon d’armes du roi Alfonso IV) et de son épouse Maria Vilalobos.

Une autre renferme une crèche baroque de Joaquim Machado de Castro (de 2:42 à 2:45).

Casa dos Bicos

De 2:55 à 3:28, il s’agit d’une maison construite entre 1521 et 1523, fortement remodelée depuis. Sa façade est hérissée de pointes-de-diamant. D’où son nom; Casa veut dire maison et Bicos peut se traduire par becs (d’oiseaux), cornes ou mamelons.

Ce lieu possède une double fonction. Au rez-de-chaussée, c’est un centre archéologique. Aux trois autres étages, c’est une exposition consacrée à la vie et à l’œuvre de l’écrivain portugais José Saramago, prix Nobel de littérature en 1998.

Le scénario du film Enemy, du Québécois Denis Villeneuve, est basé sur le roman L’Autre comme moi de Saramago, paru en 2002.

En réponse aux pointes-de-diamant de la façade, l’architecture moderne de l’intérieur est basée sur le motif du trapèze. Tout y est oblique, sauf les planchers. On se croirait dans un décor du film expressionniste Le Cabinet du Dr Caligari.

L’igreja de São Joã da Praça

De 3:33 à 3:45, nous voyons l’église Saint-Jean-Baptiste de la Place.

Détruite par le tremblement de terre de 1755, elle fut reconstruite en 1789.

Sa nef octogonale est décorée d’autels latéraux encastrés dont celui, à gauche du maitre autel, dédié à la Vierge (à 3:39) et décoré d’une statue de Joaquim Machado de Castro.

Palacete Chafariz d’El Rei

De retour d’un voyage au Brésil où il s’était beaucoup enrichi, Joao-Antonio Santos se fait construite en 1909 un palais éclectique de style néomauresque dont l’intérieur est décoré dans le style Art nouveau brésilien (de 3:47 à 3:50).

De nos jours, il s’agit d’un hôtel de luxe ne comprenant que six suites. En raison de sa décoration précieuse, l’hôtel n’accueille pas les enfants de moins de douze ans.

Son nom signifie Palais de la fontaine du Roi en raison de la fontaine à ses pieds.

Pendant des siècles, celle-ci était un des principaux points d’approvisionnement en eau potable de la capitale. Son origine remonte à l’époque mauresque.

De nos jours, cette fontaine n’est plus opérationnelle.


Détails techniques : Le diaporama présente un clip vidéo et 101 photos réalisés à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (54 photos), le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (23 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (11 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (11 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (2 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’est d’Alfama

15 juillet 2018
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Introduction

Le quartier d’Alfama est situé sur une des sept collines de Lisbonne. De tous les quartiers de la ville, c’est le plus ancien.

Peuplé originellement par les Maures, c’est un dédale de rues étroites qui serpentent sur cette colline, se croisent et se succèdent. En marchand le long des rues, on réalise qu’elles sont reliées par une multitude d’escaliers qu’on ne découvre qu’au dernier moment.

Les rues sont pavées de blocs carrés de pierre d’environ 10 cm de côté. Appelés calçadas, les trottoirs très étroits sont recouverts de pavés composés de calcaire blanc d’environ 6 cm de côté. Dans certains cas, ceux-ci sont en basalte, donc noirs.

Habitué à demeurer dans une ville dont les rues sont en damier, le touriste est d’abord déboussolé. Mais puisque les rues se jettent les unes dans les autres, il suffit de monter jusqu’au niveau de la rue qu’on désire atteindre, de passer de l’une à l’autre en demeurant à peu près au même niveau et on finit par trouver sa destination.

Le problème est de se rendre à un lieu dont on ne connait pas l’altitude. À ce moment-là, une carte est indispensable.

Le long de ces rues, on voit un grand nombre de restaurants, de petites épiceries, de boutiques d’artisans.

Sans parcourir un circuit précis, ce diaporama comprend quatre parties.

Du Panthéon national à l’église Saint-Vincent-hors-les-murs

Tout comme son équivalent parisien, l’édifice du Panthéon national du Portugal (de 0:11 à 0:37) devait originellement servir d’église. D’où la croix au sommet de son dôme.

Débutée en 1682, l’Igreja Santa-Engrácia (dédié à Sainte-Engrâce de Saragosse, dont on peut voir la sculpture à 0:16) fut terminée en 1966. Avant même son achèvement, l’église fut transformée en panthéon.

Il s’agit d’une bâtisse cubique surmontée d’un dôme. Autour de ce dôme et de son tambour, une grande terrasse (à 0:34), accessible au public, offre une vue remarquable du Tage et de la rive opposée de la capitale.

Seulement douze héros nationaux y sont inhumés. Six autres y ont un cénotaphe (ils sont inhumés ailleurs mais ont un monument funéraire au Panthéon).

Ont eu droit à cet honneur, les plus grands explorateurs portugais, cinq hommes de lettres, quatre présidents de la République, des dirigeants militaires, une chanteuse de fado et… un footballeur.

À proximité se trouve le Mercado de Santa Clara (de 0:47 à 0:52) où se tient un marché aux puces les mardis et samedis.

De 0:58 à 1:42, nous visitons l’Igreja de São Vincente de Fora (ou l’église Saint-Vincent-hors-les-murs).

Pendant que le Portugal était sous domination espagnole, Philippe II d’Espagne ordonna la reconstruction du monastère Saint-Vincent-hors-les-murs, alors en ruine. Le monastère originel avait été construit par le premier roi du Portugal en remerciement pour la conquête de Lisbonne aux mains des Maures en 1147.

Les dirigeants espagnols y joignirent une église. Celle-ci fut commencée en 1582 et terminée en 1627.

Le tout était un geste politique destiné à affirmer que les conquérants espagnols s’inscrivaient dans la lignée des souverains portugais.


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
L’intérieur de l’église est un vaisseau central flanqué de bas-côtés où s’alignent des autels latéraux séparés des fidèles par une balustrade ou une grille.

Le maitre-autel est surmonté d’un baldaquin qui atteint presque le plafond. Étonnamment, c’est derrière le chœur qu’est placé l’orgue.

Les autels latéraux, richement décorés, ajoutent un brin de folie décorative à un lieu autrement relativement sage.

Adjacent à l’église, se trouve le monastère Saint-Vincent-hors-les-murs (de 1:43 à 2:26).

Le bas de presque tous les murs de ce vaste monastère est décoré d’azuléjos. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le mot azuléjo ne vient pas d’azul (bleu en portugais) mais de l’arabe al zulaydj, ce qui signifie ‘petite pierre polie’, désignant chaque pièce d’une mosaïque.

Ceux-ci sont des carreaux de faïence ornés, dans le cas du monastère, de représentations figuratives. À partir de la fin du XVIIe siècle, la mode s’est imposée au Portugal de peindre les azuléjos en bleu de cobalt.

Après la conciergerie (de 1:52 à 1:58), la visite se poursuit par le ‘musée’ du monastère qui devrait plutôt s’appeler le trésor du monastère.

Celui-ci est remarquable par la qualité des objets exposés, principalement de l’argenterie et de l’orfèvrerie.

Au premier étage, une galerie est consacrée à l’illustration des fables de La Fontaine (dont la fable Les deux chèvres à 2:10).

De 2:18 à 2:22, nous apercevons le panthéon des rois de Bragance. Le tout se termine par un aperçu l’extraordinaire sacristie (à 2:26).

Nous passons devant l’édifice de la Société Voz do Operário, siège de l’éditeur d’un journal ouvrier (de 2:30 à 2:32) puis, à proximité, devant la murale Pariz One & Mr. Dheo du Collectif Armu-Yama.

Du Musée militaire à l’église Saint-Étienne

Après un aperçu des étals de l’épicerie Pingo Doce de la station ferroviaire Santa Apolónia, nous entreprenons la visite du Musée militaire de Lisbonne (de 2:40 à 4:09).

Celui-ci est le reflet des guerres auxquelles le Portugal a participé. Qu’y trouve-t-on ? Beaucoup de canons, des armes, des uniformes militaires, quelques armures, des médailles, des casques de différents pays.

Ce musée vaut surtout pour la splendeur des lieux.

En entrant dans le musée, on se croirait dans un luxueux hôtel particulier parisien. À gauche, une salle (de 2:56 à 3:01) est décorée d’immenses toiles d’un gout exquis en hommage aux explorateurs portugais.

À l’étage, on trouvera, entre autres, deux salles Art déco (de 3:12 à 3:25) consacrées à la Première Guerre mondiale. Puis une enfilade de petites pièces de style néorococo rendent hommage aux grands dirigeants militaires portugais.

De 3:58 à 4:05, la cour intérieure est décorée d’azuléjos illustrant les grandes batailles qui ont jalonné l’histoire portugaise.

Bref, ce musée présente les œuvres de plusieurs des meilleurs décorateurs du pays au XIXe siècle. Et c’est cette décoration qui justifie amplement la visite de ce musée.

À 4:12, il s’agit de casiers de solidarité. Ceux-ci sont mis gratuitement à la disposition des personnes dites ‘itinérantes’ au Québec (ou SDF en France) afin qu’ils puissent y entreposer une partie de leurs possessions, leur évitant ainsi d’avoir à tout transporter.

De 5:07 à 5:22 nous voyons l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne) et son mirador à 5:23.

Sur les fondations d’une église romane du XIIe siècle, l’église Saint-Étienne fut édifiée en 1733. Très endommagée par le séisme de 1755, elle fut rouverte au culte quarante ans plus tard.

Le maitre-autel est surmonté d’un portail baroque, lui-même surmonté d’un crucifix en stuc entouré d’anges et d’angelots (à 5:11).

Six autels latéraux sont placés dans autant de niches de sa nef octogonale. Une balustrade sépare ces autels des banquettes tout en laissant un peu d’espace pour venir se recueillir devant eux.

Rythmée de pilastres, la pierre des murs est à nue. Le plafond est orné d’une grisaille illustrant une clé de voute (à 5:21).

Notre visite se poursuit un peu au-delà de l’église Saint-Étienne.

De 5:24 à 5:32, voici Pátio 13, un restaurant aux portions généreuses, à cout raisonnable, et où tout est bon sauf la morue hypersalée.

À proximité du Musée du Fado

À 6:24, ce portail de style manuélin (ou de Renaissance portugaise) est tout ce qui reste de l’Igreja Nossa Senhora dos Remédios.

De 6:33 à 7:21, nous visitons le Musée du Fado. Apparu au début du XIXe siècle, le fado est un genre musical typique du centre du Portugal.

Le musée qui lui est consacré occupe trois étages d’une ancienne station de pompage située près du Tage.

À chaque étage, une grande fresque photographique présente les artisans de cette discipline, classés par époque.

Sur l’audioguide multilingue (indispensable), il suffit de pitonner le numéro que porte l’interprète pour entendre un de ses grands succès.

Les murs d’une salle sont tapissés des paroles des chansons. Plus loin, on présente les pochettes des disques, les instruments utilisés, des clips vidéos et une salle où deux bornes permettent aux visiteurs d’entendre les succès des grandes vedettes du fado.

L’extrait vidéo qu’on entend de 6:43 à 7:00 est tiré du film Fados de Carlos Saura; on y entend la fadista Carminho interpréter Fado das Hora.

De 7:22 à 7:27, il s’agit de l’Igreja de São Miguel, construite en 1673 (dont un clocher, en contrejour, conclura ce diaporama).

Aux alentours du Musée des Arts décoratifs

L’Igreja de Santiago (de 7:52 à 8:06) était l’église du village de Saint-Jacques, annexé depuis à Lisbonne. Ce nom fait également allusion au fait que cette église était sur le circuit emprunté par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela en galicien et en espagnol).

Surmontée d’un plafond peint représentant l’apôtre Jacques agenouillé regardant l’Assomption de la Vierge (à 7:58), cette église asymétrique est dépourvue de transept.

Elle est flanquée de trois autels latéraux peu profonds à gauche (à 8:00).

À droite, tout le bas-côté est occupé par la chapelle Notre-Dame-du-Rosaire (à 8:02) dont l’autel baroque, en bois doré, est entouré de cinq azuléjos.

À deux pas se trouve le Miradouro das Portas do Sol (à 8:08). Ce belvédère dit des Portes du soleil offre une vue splendide vers l’est de la ville. Au loin à gauche, on distingue l’Igreja de São Vincente de Fora (l’église de Saint-Vincent-hors-les-murs), au centre le dôme du Panthéon national, et à droite l’Igreja de Santo Estevão (l’église Saint-Étienne).

De 8:14 à 8:42, nous visitons le Musée des Arts décoratifs. Créé en 1953, ce musée abrite la collection privée d’un banquier portugais.


Détails techniques : Le diaporama présente six clips vidéos et 235 photos.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (101 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (92 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (32 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photos) et l’hypergone 8 mm F/1,8 (5 photos).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Impressions de La Ronde

13 juillet 2018
Aperçu des feux d’artifice d’Autriche

Mercredi dernier, je me suis rendu à La Ronde à l’occasion d’une visite familiale.

Ma première surprise fut le cout du billet. J’avais oublié qu’il comprend l’accès gratuit à presque tous les manèges de ce parc d’attractions. Ce qui évite l’attente pour acheter des billets à chacun d’eux.

Ma deuxième surprise fut le verdissement du site. À l’origine, La Ronde était très minérale. Maintenant, il y a des arbres matures partout. Si bien qu’il est très facile, les jours de canicule, de trouver de l’ombre pour se rafraichir.

Plus difficile est de trouver des abreuvoirs. Ils sont en nombre insuffisant, mal indiqués, et ils distribuent à faible débit de l’eau tiède.

Ceux qui ont apporté leurs bouteilles d’eau réutilisables doivent faire le plein aux robinets destinés au lavage des mains, dans les toilettes.

De plus, les distributrices d’eau embouteillée sont en rupture de stock très rapidement. Si bien que le site est le royaume des boissons sucrées ou hypersucrées. En fin de journée, la vue des poubelles pleines et de ces tables jonchées de contenants de plastique opaque est surréelle.

Les manèges sont nombreux et variés. Ils sont propres et très bien entretenus. Comme s’ils étaient neufs.

Il y en a pour tous les âges. Près de l’entrée de tous les jeux, des règles verticales, très visibles, indiquent en rouge les enfants trop petits pour entrer, en jaune ceux qui seront admis s’ils sont accompagnés d’un adulte, et en vert les personnes assez grandes pour y aller seules.

Pour profiter d’un maximum de manèges durant votre visite, il ne suffit pas de choisir ceux dont la file d’attente est courte; il faut juger de sa capacité d’accueil. C’est ainsi que certains jeux accueillent tellement de gens assis que leur file d’attente plutôt longue se vide à moitié à chaque fois.

Après le coucher du soleil, lorsqu’on choisit une des nacelles du Condor qui sont situées plus près du pont Jacques-Cartier, la vue vers l’Ouest est saisissante; lorsqu’on prend de la vitesse, les réverbères de la ville dessinent des courbes oscillantes de pointillés lumineux, puis des droites superposées. Même parfaitement à jeun (ce qui était mon cas), le spectacle est hallucinant.

La soirée s’est terminée par les feux d’artifice de l’Autriche.

Feux de l’Autriche, le 11 juillet 2018

J’ignore si l’art pyrotechnique a fait de grands progrès depuis quelques années, mais j’ai été très impressionné par ces feux créés par les artificiers steyrFire. Si j’exclus la finale un peu convenue, certains tableaux ont été les plus beaux auxquels j’ai assisté.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 12 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel