Étant revenu tard de mon concert d’hier soir, je passe le matin à rédiger mon compte rendu de la veille. Je pars donc de ma chambre vers 13h.
Ce soir, c’est un autre concert, cette fois à la Capelle Royale du Château de Versailles. Et puisqu’il fait soleil, je pars en RER (ligne C) pour les jardins du château, ce qui me permettra d’être déjà sur les lieux pour ce concert. L’aller-retour pour le château coûte 6,9 euros.
La ligne C longe la rive gauche de la Seine. Les entrées ne sont pas aussi visibles que les bouches du métro. Donc il faut consulter les panneaux placés çà et là dans Paris et qui indiquent là où on peut prendre le RER.
Une fois rendu au quai d’où partent les trains vers Versailles, il est important de ne pas prendre le premier qui passe puisque plusieurs trains, pour différentes directions, empruntent le même quai.
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Puisque les trains ne sont pas identifiés, il faut donc consulter un écran qui précise quand passera le prochain train pour Versailles Rive gauche ou Versailles Chantiers. Le terminus du premier est environ quinze minutes de marche plus près du château.
Quand votre train est bien en gare, le nombre de minutes est remplacé par À quai. De plus, prenez note qu’il y a des trains longs (qui font toute la longueur du quai) et les trains courts (qui n’en font qu’une partie). Cela est également précisé sur l’écran.
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À mon arrivée, je vois pour la première fois le Château de Versailles avec toute cette dorure recouvrant la cime des toits et le tour des fenêtres, comme c’était le cas sous Louis-XIV.
L’accès aux bosquets seulement coûte 9 euros. Le temps d’attente à la billetterie est raisonnable (environ cinq minutes).
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Un peu partout dans les bosquets, on a caché des enceintes qui diffusent de la musique créée sous Louis-XIV et ce, seulement durant les samedis et dimanches d’ici le 26 octobre. Je ne le savais pas mais cela tombe bien; nous sommes un samedi.
Comparativement à ma dernière visite, il y a une décennie, les parterres à la française sont maintenant en gravier et en gazon, alors qu’il y a une décennie, c’étaient des mosaïcultures multicolores.
En raison de mon arrivée tardive, je n’ai pas le temps de voir tous les bosquets mais seulement mes préférés.
Parce qu’il utilise une quantité phénoménale d’eau, le Bassin de Neptune n’est en activité que dix minutes par jour, quelque part entre 17h10 et 17h30. C’est le plus spectaculaire. Mais les seules photos qu’on en peut prendre sont en contrejour, dans une lumière rasante. Toutefois, mes clips vidéo en donnent une meilleure idée et je me ferai un plaisir de vous les monter dans le diaporama que je réaliserai à ce sujet à mon retour.
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Le Bosquet des bains d’Apollon met en scène trois sculptures placées dans une grotte créée pour l’occasion. Ces sculptures représentent les soins prodigués à Apollon et à ses chevaux. Le parcourt pour y accéder est plus facile. Autrefois, on ne l’apercevait qu’au dernier moment après une marche interminable. Mais l’effet était saisissant.
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Un peu partout sur le site, on trouve des dizaines, si ce n’est des centaines de copies de sculptures en marbre. Sous le prétexte de thèmes mythologiques, ces oeuvres célèbrent la beauté du corps humain.
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Je prends le repas du soir dans la brasserie La Flotille : potage aux légumes d’automne et onglet de boeuf pour 24 euros.
Le soir, j’assiste à un Requiem sur Castor et Pollux d’après Rameau et, après l’entracte, un De Profundis de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville. L’exécution est excellente.
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À mon avis, la Chapelle Royale est un des plus beaux endroits au monde. Mais pour en apprécier toute la beauté, il faut la visiter le jour. En tant que salle de concert, l’endroit est très réverbéré mais la musique qu’on y joue habituellement est celle qui a été conçue spécifiquement en fonction de cette acoustique.
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Ce soir, le choeur formé également de chanteurs adultes et d’une maitrise de sopranos enfants donnait l’impression d’être formé d’une centaine de chanteurs.
Après le concert, ma voisine de droite, Sonia Donabedian (claveciniste de son métier) m’offre de me reconduire en auto à Paris. Pourtant, nous ne nous étions jamais rencontrés auparavant. Voilà, c’est çà, Paris.
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
2e photo : 1/1000 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
3e photo : 1/1250 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
5e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
6e photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
7e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
8e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 12 mm
9e photo : 1/80 sec. — F/3,2 — ISO 1250 — 14 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.