Le Dendrobate jaune et noir

30 novembre 2014
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Les dendrobates sont des amphibiens qui se distinguent des grenouilles par le fait, entre autres choses, que leurs pattes arrière ne sont pas palmées.

Adulte, le Dendrobate jaune et noir mesure 3,1 à 4 cm (rarement jusqu’à 5 cm) du museau au cloaque. Il pèse en moyenne 3g.

Il est noir, traversé de trois bandes jaunes (à la tête, aux épaules et au bassin). Celles-ci sont habituellement tachetées de noir. Le motif ainsi créé varie d’un spécimen à l’autre.

Il habite les forêts tropicales humides de basse altitude, surtout dans le sud du Venezuela, le nord du Brésil et l’ouest de la Guyane. Il se déplace au sol, sur les pierres recouvertes de lichen, les racines et le tronc des arbres. Leurs doigts sont munis de ventouses adhésives qui leur permettent de grimper à la surface plate des plantes des sous-bois.

Diurne, il se nourrit d’insectes et d’araignées, notamment des fourmis, des termites, des petits coléoptères, et des criquets. À partir de composés toxiques qu’il assimile en mangeant certaines fourmis, le Dendrobate jaune et noir fabrique une toxine encore plus puissante, appelée batrachotoxine (qu’il entrepose dans sa peau). Placé dans un milieu où leur nourriture ne leur apporte plus de venin, il devient inoffensif.

Normalement, il est donc toxique. Les indigènes de l’Amazonie humectent la pointe de leurs flèches avec sa toxine pour chasser à la sarbacane.

Durant la saison des pluies (qui se produit en été), il entre en estivation (l’équivalent estival de l’hibernation).

Ce batracien se reproduit en février et en mars. La femelle pond entre cent et mille oeufs par année, mais seulement deux à douze oeufs par ponte. Ceux-ci sont déposés sur des feuilles gardées par le mâle. Entre dix et quatorze jours après leur fécondation, les oeufs éclosent.

Après l’éclosion, les têtards grimpent sur le dos du mâle en s’y accrochant avec leurs dents. Le mâle les transporte dans de petits points d’eau, notamment dans les mares des broméliacées. Lorsque de gros insectes pondent au même endroit, leurs nymphes deviennent des prédateurs pour les têtards de l’amphibien.

Les têtards perdent leur queue après 70 à 90 jours. Ils arrivent l’âge adulte entre le 12e et le 18e mois de leur existence. À deux ans, ils atteignent leur maturité sexuelle.

En captivité, cet amphibien peut vivre vingt ans : dans la nature leur espérance de vie est de cinq à sept ans.

Référence : Dendrobates leucomelas

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (la 3e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1250 — 75 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1000 — 90 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Capybara

28 novembre 2014
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Originaire de Panama et de l’Amérique du Sud, le Capybara est le plus gros rongeur au monde; adulte, mâle ou femelle mesure entre 105 et 135 cm et pèse entre 35 et 68 kg.

Son milieu naturel est constitué des rives boisées de cours d’eau, de lacs ou de marécages où il trouve les plantes aquatiques, les feuilles, les herbages, les fruits et les écorces qui constituent son alimentation. C’est un excellent nageur.

Doté d’une grosse tête rectangulaire au museau aplati, l’animal est recouvert de poils raides. Ses pattes avant ont quatre doigts et celle de derrière, trois.

Cet animal s’accouple dans l’eau. À l’issue d’une gestation de 120 à 150 jours, la femelle donne naissance à une portée de deux à huit petits (en moyenne, quatre).

Les nourrissons peuvent marcher dès le premier jour de leur existence. Ils sont allaités pendant quinze ou seize semaines.

Toutes les femelles du clan s’occupent des petits. Il n’est pas rare qu’une mère allaitante nourrisse n’importe quel petit qui se présente à elle.

Le Capybara atteint sa maturité sexuelle vers l’âge d’un an et demi.

Aussi peu expressif qu’un chameau, le Capybara apprivoisé est un animal sensuel qui adore qu’on le gratte à rebrousse-poil.

Soumis à ses prédateurs, le Capybara vit en moyenne quatre ans dans son milieu naturel mais peut vivre le double en captivité.
 

 
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90mm Macro (1re photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 640 — 90 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 1000 — 75 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


D’Artagnan et les trois mousquetaires

27 novembre 2014
Distribution de la pièce

Depuis le 12 novembre et ce, jusqu’au 19 décembre 2014, le Théâtre Denise-Pelletier présente la pièce D’Artagnan et les trois mousquetaires, une adaptation théâtrale et une mise en scène de Frédéric Bélanger réalisée à partir du célèbre roman d’Alexandre Dumas.

J’ai vu ce spectacle avant-hier soir, au milieu d’une salle pleine composée principalement de jeunes.

En 2001, ce même théâtre avait présenté une autre adaptation toute aussi réussie des Trois mousquetaires.

À l’image d’Alexandre Dumas — qui n’a jamais hésité à prendre des libertés avec l’histoire afin de rendre ses romans plus intéressants — le metteur en scène a resserré le récit et supprimé des scènes afin de présenter un spectacle alerte, sans temps mort, où l’ennuie est banni.

Ceux qui jugent important le réalisme psychologique des personnages risquent d’être déçus; il y a les bons d’un côté et les méchants de l’autre. Mais pour le jeune qui veut simplement assister à un excellent spectacle, celui-ci tient promesse.

Drôle et enlevée, cette pièce célèbre la bravoure de D’Artagnan, l’amitié qui lie les mousquetaires, et la loyauté qui triomphe de la traitrise. Bref, toutes les qualités d’un bon spectacle pour un jeune d’âge scolaire y sont réunies.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm — 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 19 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Hocco à pierre

26 novembre 2014
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Considéré comme une espèce menacée depuis 2008, le Hocco à pierre est un gros oiseau originaire des régions montagneuses de Colombie et du Venezuela.

Il tire son nom de sa crête frontale grise qui ressemble à une pierre arrondie.

Son plumage est noir et brun foncé, sauf le bas-ventre qui est parfaitement blanc. Les plumes caudales ont des extrémités blanches.

Chez environ le quart des femelles, les plumes à partir du bas du cou jusqu’à la base de la queue sont principalement brunes au lieu d’être noires.

Dans le cas précis de la femelle illustrée ci-dessus, celle-ci possède la particularité d’avoir une plume caudale entièrement blanche, ce qui est rare.

Le plumage de l’Hocco à pierre possède le raffinement d’une robe de bal. Au niveau de la tête et du cou, le plumage noir est court, dense et mat. C’est aussi le cas de la seconde moitié du dos qui est brun foncé.

Mais la poitrine, le haut du dos, et la première moitié des ailes sont recouverts de plumes arrondies aux reflets verdâtres ou bleutés dont le pourtour est noir et mât. Comme si chaque plume se terminait par une frange décorative. L’ensemble fait penser à un châle d’écailles de poisson.

Sans aucune transition, le bas des ailes rondes porte deux rangées de longues plumes aux mêmes reflets.

Les plumes caudales sont brun foncé mat.

Cet oiseau se caractérise également par sa petite tête, ses grands yeux bruns, et son bec de couleur saumon.

Le jour, cet oiseau vit au sol. Lorsqu’il s’y déplace, sa démarche est lente. La nuit, il dort dans des arbres. Il peut donc voler mais ne prend généralement son envol qu’en cas de danger ou pour aller dormir.

Cet oiseau est végétarien. Il aime les fruits murs tombés au sol, les feuilles tendres et les bourgeons des plantes des sous-bois. Mais il lui arrive de manger de petits animaux qui se laissent facilement capturer.

C’est durant l’été austral que le Hocco à pierre se trouve une partenaire. Il est habituellement monogame. Un mois plus tard, la femelle construit son nid. Formé de branches, de brindilles et de feuilles, il est construit à la mi-hauteur d’un arbre, entre quatre et six mètres du sol.

La ponte comprend habituellement deux oeufs qui seront couvés par la femelle seule pendant 30 à 34 jours. Les parents nourrissent les oisillons jusqu’à ce qu’ils soient assez grands pour s’alimenter eux-mêmes sur le sol. Ils peuvent voler vers l’âge de 20 jours.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (1re photo), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo), M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm R (4e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 800 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 800 — 75 mm
4e  photo : 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 1600 — 92 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Tropicana

24 novembre 2014

 

Célébrant cette année son 75e anniversaire, le Tropicana est la boite de nuit le plus célèbre de Cuba et une des plus célèbres au monde.

Le spectacle qu’on y présente en plein air met en scène 200 chanteurs, danseurs, musiciens et acrobates.

Le prix d’entrée varie de 70 à 90$, avec des frais supplémentaires pour obtenir le droit de photographier ou de filmer.

Cette vidéo donne un aperçu de ce spectacle séduisant.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La loutre de rivière

23 novembre 2014
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Brun foncé sur le dos et crème sur le ventre, la loutre de rivière est un mammifère carnivore caractérisé par un corps fuselé, de courtes pattes, des doigts palmés et griffus, et une longue queue.

Enjoué, c’est un nageur exceptionnel qui tourne sur lui-même, virevolte, et peut rester en apnée sous l’eau jusqu’à quatre minutes.

Dépourvu de réserves de graisse, il ne peut pas hiberner et doit donc chasser en hiver. C’est sa fourrure, composée de poils longs et courts, qui l’isole du froid en emprisonnant de l’air, y compris lorsque l’animal nage sous l’eau.

Mesurant jusqu’à 1,4 mètre, il pèse environ 14 kg à l’âge adulte.

La loutre se nourrit principalement en fouillant la vase des rivières. Ses longues moustaches sont utilisées pour détecter les proies dans l’eau sombre. Son alimentation est composée surtout de poissons, mais aussi de grenouilles, de petits mammifères, de crustacés et de tortues.

Pour ouvrir un mollusque alors qu’il nage sur le dos, il lui arrive de placer une pierre sur son ventre et de s’en servir comme enclume jusqu’à ce que le mollusque ne se brise.

Spécifique à l’Amérique du Nord, la loutre de rivière y est répandue (sauf dans l’Arctique, à Terre-Neuve, au centre des États-Unis et au Mexique).

Apte à se reproduite dès l’âge de deux ans, la loutre peut avoir un à cinq petits par portée à l’issue d’une gestation de 60 à 63 jours. Les naissances ont lieu de novembre en mai, avec un pic en mars et avril. Jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge de six mois, la mère ne tolère pas la présence du père ou d’une autre loutre près de ses petits.

Aveugles à la naissance, les bébés ouvrent les yeux à la fin du premier mois de leur existence. Allaités jusqu’à l’âge d’environ trois mois, les petits apprennent à nager entre la dixième et la douzième semaine. Ils quittent finalement la tanière familiale entre l’âge de six mois à un an.

En milieu naturel, son espérance de vie est de huit ou neuf ans; en captivité, il peut atteindre 16 à 21 ans.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (les 1re et 2e photos), M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo), et M.Zuiko 40-150 mm R (la 4e photo)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 500 — 90 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,1 — ISO 2500 — 108 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Cichlidé émeraude

22 novembre 2014
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Le Cichlidé émeraude est un poisson d’eau douce originaire d’Amérique du Sud. Adulte, il atteint la taille de 20 à 30 cm.

Originellement de couleur brique foncée, il acquiert en vieillissant des reflets verts et, dans le cas des mâles, une légère bosse frontale.

De nature calme et conviviale (pour les poissons de taille similaire), ce poisson mange de tout mais aime particulièrement les moucherons qui flottent à la surface de l’eau. D’où son habitude de nager incliné vers le haut.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs Tamron SP 90 mm Macro (les deux premières photos) et Voigtländer 25 mm F/0,95 (la dernière photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 1250 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 1600 — 90 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/0,95 — ISO 320 — 25 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Tamarin pinché

21 novembre 2014
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Le Tamarin pinché ou Pinché à crête blanche (nom scientifique Saguinus oedipus) est un primate diurne dont l’habitat naturel est constitué des forêts humides de Colombie. On ne le trouve naturellement nulle part ailleurs. Il est considéré comme étant en danger critique d’extinction puisqu’il n’y en a plus que deux à trois mille spécimens.

Sa longueur moyenne est de 23 cm sans la queue qui fait à elle seule 37 cm. Les adultes pèsent entre 350 et 510 grammes.

Sa face est noire, hérissée de poils blancs. Sa tête est ornée d’une magnifique crinière blanche qui se termine en pointe sur le front. Sa robe de longs poils soyeux est blanche sur le devant et brun sur le dos, l’arrière des cuisses et la croupe. La queue est brune dans le tiers près du corps, devenant anthracite dans les deux autres tiers.

Son alimentation est constituée de végétaux (fruits, noix et exsudat d’arbres), d’invertébrés (insectes, grosses araignées et escargots), de petits animaux (oiseaux, jeunes lézards et grenouilles) et d’oeufs. Il préfère boire la rosée du matin sur les feuilles plutôt que s’abreuver aux cours d’eau.

Les experts ont identifié 38 sons différents émis par cette espèce, en plus d’un langage corporel comprenant diverses expressions faciales.

Contrairement à d’autres primates, ils n’appartiennent pas exclusivement à un clan mais peuvent migrer dans des groupes voisins. Chaque clan est caractérisé par la domination sociale d’un couple reproducteur. La femelle de ce couple monogame émet, croit-on, des phéromones qui inhibent l’ovulation des autres femelles du clan.

La maturité sexuelle des mâles est atteinte au bout de deux ans. Toutefois, dès l’âge de 18 mois, la femelle pourrait être fécondée.

L’intervalle entre les naissances est de sept à huit mois. Les naissances ont lieu en été, entre janvier et juin (Note : c’est l’été car l’animal vit dans l’hémisphère austral).

La gestation dure 140 jours. La femelle met bas un seul bébé dans le tiers des cas, de faux jumeaux dans le deux tiers des cas, et des triplés dans 2% des accouchements. À la naissance, il y a deux fois plus de bébés mâles que de bébés femelles.

Les nourrissons ouvrent les yeux au troisième jour et peuvent marcher à trois semaines. La mère ne prend ses petits que pour l’allaitement (qui dure environ deux mois). Après, l’ensemble du clan — mais surtout le père ou les frères et soeurs plus âgés — s’occupe de l’alimentation solide des petits en partageant leur nourriture avec eux.

Plus le clan est nombreux (jusqu’à 13 membres), plus la survie des enfants est assurée. L’animal peut vivre jusqu’à 13,5 ans.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo) et Tamron SP 90 mm Macro (les autres photos)
1re photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 200 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 500 — 75 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/2,5 — ISO 250 — 90 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Calliste varié

19 novembre 2014
Calliste varié mâle
Calliste varié mâle
Calliste varié femelle

Le Calliste varié (Tangara velia) est un oiseau d’Amérique du Sud qui ne migre pas selon les saisons. Son habitat naturel, ce sont les basses terres de la forêt amazonienne.

Mesurant 12 à 15 cm de longueur, il pèse en moyenne 21 grammes.

En plus des yeux et du bec, il a le dessus de la tête et le dos noirs. Il porte également un collier de cette couleur.

La face est bleu satiné. La poitrine est d’un bleu plus foncé, légèrement violacé. Les plumes des ailes sont noir bordé de bleu. Le bas du ventre et le haut des pattes sont fauves.

Mâle et femelle se distinguent par la teinte bleutée de leur plumage, un peu plus cyan chez la femelle et plus intense chez le mâle.

Cet oiseau est à la fois frugivore et insectivore. Mais il n’est pas granivore. Les graines des petits fruits qu’il consomme sont avalées sans être broyées et expulsées telles quelles dans ses matières fécales. Cet oiseau contribue ainsi à la dispersion des espèces végétales desquelles il se nourrit. Dans ce sens, ce sont des jardiniers de la forêt.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re photo), Tamron SP 90 mm Macro (2e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 1500 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/2,5 — ISO 320 — 90 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le raton laveur

17 novembre 2014
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Le raton laveur est un mammifère originaire d’Amérique reconnaissable à son masque foncé et à sa queue décorée de cinq à dix anneaux noirs ou bruns.

Sa tête est triangulaire, surmontée de petites oreilles, et terminée par un museau pointu. À son milieu, la face est traversée verticalement d’une bande foncée.

Sa fourrure est poivre et sel, légèrement teintée de roux au niveau de la queue et des pattes. Contrairement à beaucoup d’animaux, ses griffes ne sont pas rétractiles.

Queue comprise, le raton laveur adulte mesure entre 60 et 105 cm (pour une moyenne de 80 cm). Il pèse généralement entre 4 et 9 kg.

Amateur de petits animaux aquatiques — crustacés, mollusques, poissons, grenouilles, et tortues — de même que de petits mammifères, d’oeufs, de noix, d’insectes et de fruits, il habite la bordure des forêts, le bord des cours d’eau et les régions marécageuses de l’Amérique du Nord et d’Amérique centrale.

S’il vit près d’habitations humaines, cet opportuniste s’aventure la nuit à la recherche de nourriture (maïs, poulets, contenu des poubelles, etc.) et peut ainsi causer des dommages aux productions agricoles.

Introduit dans les années 1930 en Europe, il a tellement proliféré que le Conseil de l’Europe l’a classé comme espèce invasive.

Polygame, le mâle s’accouple dès sa deuxième année. Monogames, les femelles sont fertiles dès leur première année d’existence et n’ont qu’une seule portée annuelle, en avril ou en mai. Celle-ci comprend entre un et neuf petits (en moyenne quatre).

La gestation dure environ 63 jours. Aveugles à la naissance, les nourrissons acquièrent la vue vers l’âge de trois semaines. La mère seule s’occupe des petits. Ceux-ci demeurent dans le gîte maternel pendant environ deux mois. Dans les deux autres mois qui suivent, ils accompagnent leur mère à la recherche de nourriture, tout en étant partiellement allaités par elle. Ils sont donc totalement sevrés vers l’âge de quatre mois.

Les jeunes passent leur première année avec leur mère et ne la quittent qu’au début de l’été suivant. Durant cette période, celle-ci leur montre comment grimper, chasser et nager.

À l’automne, le raton laveur mange gloutonnement afin d’accumuler de la graisse qui lui permettra de passer l’hiver dans un sommeil léger au cours duquel sa température corporelle ne s’abaisse pas et où il perd jusqu’à 20% de son poids.

À l’état sauvage, le raton laveur vit généralement entre trois et cinq ans : en captivité, il peut dépasser l’âge de seize ans.

Généralement considéré comme attachant en raison de son minois sympathique, le raton laveur peut être porteur de la rage. Depuis 1983, plusieurs milliers de ratons laveurs succombent annuellement de cette maladie dans certains États américains. Au Québec, l’infection a été signalée pour la première fois chez cet animal en 2006; dès l’année suivante, on a dénombrait 58 cas.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 45 mm F/1,8 (1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (seul, 4e photo) + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (2e photo) et M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3e photo)
1re photo : 1/100 sec. — F/1,8 — ISO 320 — 45 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 200 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/1,8 — ISO 200 — 75 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 62 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel