Voyage à Paris : jour 3

9 octobre 2014

Matin pluvieux. Je rédige dans la chambre le compte-rendu du deuxième jour de ce voyage, publié à 12h44, heure de Paris.

Donc ma visite d’aujourd’hui commence en après-midi. Cela tombe bien; il a cessé de pleuvoir.

En allant au métro, je me rappelle avoir passé devant Duthilleul & Minart, une boutique d’uniformes. J’y entre et achète un uniforme à mon goût. Pour un léger supplément, on y brodera mon nom. Le tout sera prêt vendredi.

Je me rends en métro dans le Marais. Celui-ci tire son nom du fait qu’une bonne partie de ce quartier était autrefois un marécage. Les jours chauds d’été, lorsque le vent venait de l’est, une puanteur envahissait le palais royal.

Alors on déménageait dans un autre château. On partait avec non seulement les vêtements dont on avait besoin, mais également le mobilier, appelé ainsi parce qu’il était mobile.

Bien après que ce marais fut asséché, il devient le lieu préféré de la noblesse française pour ériger de somptueux palais (appelés hôtels particuliers) et ce, à proximité du Louvre, où vivait la famille royale.

Cette année, au lieu d’avoir apporté les vieux circuits que j’avais préparés pour visiter Paris en 2003 et 2004, je me fie plutôt aux circuits du coffret 50 itinéraires dans Paris.

De plus, puisque je traine avec moi mon iPad, j’adore l’application Plans d’Apple. Grâce au géolocalisateur intégré à l’ardoise d’Apple, sur la rue, un point bleu m’indique là où je suis sans que j’aie besoin d’être connecté à l’internet.

Une autre application appelée Paris Metro me permet de consulter en tout temps la carte du métro de Paris

J’ai également avec moi une boussole (en dépit du fait que j’en ai une, électronique, sur mon iPad). Je trouve plus commode de sortir ma boussole d’une poche plutôt que de sortir mon iPad de mon sac à dos.

Bref, voici quelques-unes des 169 photos prises cet après-midi.

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À la boutique Les exprimeurs, je me suis procuré cet objet en papier découpé qui, en se déployant, donne ce décor tridimensionnel tout à fait romantique

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Voici la boulangerie Christian Vabret, décoré meilleur ouvrier de France. J’y ai acheté une pointe de guiche lorraine que j’ai mangée froide en visitant le quartier (il faut bien reprendre le temps perdu).

Cour et façade intérieures de l’Hôtel de Beauvais vues du péristyle de l’entrée

Construit entre 1565 et 1660, l’hôtel de Beauvais est loué à partir de 1769 à l’ambassadeur du prince électeur de Bavière. En 1763-1764, le diplomate y accueillera pendant cinq mois Mozart, alors âgé de 7 ans, de même que sa soeur et son père.

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Je visite ensuite brièvement l’exposition de plus de 400 cuillères à la bibliothèque Forney. D’où me vient cet intérêt soudain pour les ustensiles de cuisine ? Eh bien, cette bibliothèque est sise à l’hôtel de Sens, un des rares édifices de style Renaissance française à Paris (un autre étant le musée de Cluny).

Pourquoi y en a-t-il si peu ? Au XVe siècle, Paris est occupée par les Anglais. Retranchés le long de la Loire, les rois de France y construiront leurs plus beaux châteaux de style Renaissance aux XVe et XVIe siècles.

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Le portail de l’hôtel de Lamoignon date de 1718. Au tympan, on y voit deux enfants. Celui de gauche symbolise la Vérité, tournant la tête d’un miroir (qui représente la vanité et l’illusion). Celui de droite symbolise la Prudence, craignant le serpent qu’il empoigne de la main gauche.

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Ci-dessus, il s’agit de trois photos prises dans le Marais.

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J’ai pris une vingtaine de minutes pour parcourir les différents étages du magasin BHV (pour Bazar de l’Hôtel de Ville). Effectivement, il est situé à côté de l’Hôtel de Ville. Puisque son concurrent La Samaritaine est fermé présentement, le BHV rivalise maintenant avec Les Galeries Lafayette et Au Bon Marché comme un des grands magasins à rayons de la capitale.

Je prends le repas du soir Aux Têtes brûlées : escalope de saumon et un verre de Chardonnay blanc pour 18,5 euros. Je rentre ensuite à l’hôtel pour y rédiger partiellement le compte-rendu que vous avez lu (et qui sera terminé le lendemain).

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  5e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
  8e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
10e  photo : 1/500 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 12 mm


Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à Paris, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.

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Écrit par Jean-Pierre Martel