Pour une harmonisation des noms des rues de Montréal

31 janvier 2013

Presque toutes les grandes villes du monde sont nées de la fusion de villages qui, en grandissant, sont devenus adjacents. Au fur et à mesure du développement urbain, cette fusion est rarement volontaire.

Règle générale, ces villages combattent le plus longtemps possible pour conserver leur autonomie. Mais ils se résignent par décision des gouvernements supérieurs ou lorsque leurs finances sont à ce point désastreuses qu’ils n’ont pas d’autres choix que de demander l’aide de voisins prospères qui imposent alors leur condition : la fusion.

Lors de la fusion des municipalités de l’île de Montréal — imposée par le Parti Québécois et atténuée par la suite par le Parti libéral — on a fait de grands efforts pour harmoniser les rues de la nouvelle ville de Montréal. Mais il reste du travail à faire.

J’aimerais signaler le cas de la rue Maguire, située au nord du Plateau Mont-Royal, dans un quartier qu’on appelle Mile-End.

En mars 1876, cette rue a été nommée en l’honneur du médecin francophone Henri-Daniel Maguire, fils de Charles-B. Maguire et de Marie-Justine Casgrain (qui épousera en seconde noces du docteur Pierre Beaubien après le décès de son premier mari).

Toutefois, si vous prenez un taxi et demander d’être conduit sur la rue Maguire et que vous prononcez le nom de cette rue correctement — c’est-à-dire à la française — le chauffeur pourrait confondre ce nom avec celui d’une autre rue qui lui ressemble phonétiquement : la rue Marquis, à Ville St-Laurent. Mais cela est une faible possibilité.

Il est toutefois probable qu’il se trompera et vous amènera à la rue McGill, beaucoup plus connue, située à quelques km plus au sud, sur l’emplacement crée par la démolition des murs de fortification de Montréal et baptisée en l’honneur du fondateur de l’université du même nom. En effet, les numéros civiques de la rue Maguire correspondent à ceux des bâtiments construits dans la partie sud de la rue McGill, dans le Vieux-Montréal.

C’est cette erreur couteuse, commise récemment par un chauffeur de taxi, en pleine tempête de neige, qui a fait tripler le coût du trajet assumé par une collègue de travail qui a alors préféré payer plutôt que de s’engueuler avec ce chauffeur intimidant.

Si le chauffeur entend mal le numéro civique que vous lui donnez parce que la radio qui le met en contact avec le répartiteur de sa flotte de taxis fonctionne à tue-tête, il pourrait vous amener un peu moins loin, sur l’élégante mais courte avenue McGill collège, au centre-ville de Montréal.

Afin d’éviter la confusion, vous pourriez faire comme la majorité des chauffeurs de taxis (qui croient que Maguire est un nom écossais ou irlandais) et le prononcer à l’anglaise, soit « Ma goût hâ heure ». Mais vous n’êtes pas au bout de vos peines; la Rue Magloire, à Ville St-Laurent, est phonétiquement très similaire à la rue Maguire prononcée à l’anglaise.

Je suggère donc que certaines de ces rue soient renommés afin d’éviter la confusion et protéger les Montréalais et les touristes des arnaques devenues fréquentes dans l’industrie du taxi de Montréal depuis quelques années.

Référence : Toponymie Montréal – Origine du nom des rues de Montréal

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Islande : La révolution des casseroles

29 janvier 2013

Le mirage du néo-libéralisme

L’Islande (littéralement : la Terre de glace) est un pays de 313 000 habitants, urbanisé à 93%. Presque toute la population descend d’envahisseurs norvégiens ou celtes (plus précisément écossais ou irlandais). Le pays est essentiellement une île rocailleuse dont seulement 0,07% est propice à l’agriculture. Il est gouverné par le plus ancien parlement d’Europe, remontant à l’an 930.

Depuis toujours, les Islandais sont un peuple de pêcheurs. Mais avec la dérèglementation des marchés financiers, des entrepreneurs de ce pays se sont découvert une vocation de banquier.

Audacieux comme leurs ancêtres vikings, les banquiers islandais écrémaient les épargnes étrangères à l’aide de réclames télévisées, diffusées au Royaume-Uni et aux Pays-Bas, qui promettaient des rendements plus élevés qu’ailleurs. Et il suffisait d’une simple connexion internet pour profiter de tous les avantages dont jouissaient déjà les Islandais eux-mêmes, grâce à des succursales d’Icesave installées dans ces deux pays.

Au cours des années 2000, l’argent affluait par milliards en Islande. Comme Cendrillon touchée par la baguette magique du néo-libéralisme, les Islandais jouissaient dès 2006, du revenu par habitant le plus élevé au monde, soit 42 768 euros, et un taux de chômage de 2,9%.

En 2007, le pays possède une dette souveraine d’à peine 28,3% du Produit intérieur brut (PIB) — une des plus faibles d’Europe — épongée cette année-là du sixième, d’un seul coup, par un excédent budgétaire équivalent à 5,5% du PIB.

Et dans le fleuron national constitué des banques privées du pays, tous — du PDG à la caissière — profitent de cette manne inespérée. Mais pour cela, il faut des rendements élevés. Un généreux système de bonus incite les courtiers à prendre des risques inouïs. Or les rendements les plus élevés sont ceux que rapportent des produits financiers mystérieux constitués d’actifs adossés à ces créances douteuses (le « papier commercial »).

Conséquemment, on en achète à tour de bras, sans trop savoir de quoi il s’agit. Peu importe; ces titres sont recommandés par les agences de notation. À la fin de 2007, les actifs consolidés des banques représentent 880% du PIB islandais. Quelques mois plus tard, quand la spéculation dont le papier commercial faisait l’objet cesse brutalement, sa valeur s’effondre. Lorsque la poussière retombe, les banques ont encore quelques actifs sains mais globalement, elles ne valent plus rien.

Répondant à l’appel désespéré de son secteur financier, le gouvernement islandais commet une grave imprudence. Plutôt que de se porter uniquement garant des épargnes de ses propres citoyens, il nationalise les banques privées et conséquemment, avalise les dettes colossales contractées par leurs succursales auprès d’épargnants étrangers (auxquels elles doivent l’équivalent de sept fois le PIB de l’Islande).

Du coup, le pays est au bord de la faillite. Plombée par cette dette soudaine, la monnaie nationale perd la moitié de sa valeur face à l’euro entre janvier et octobre 2008, ce qui aggrave d’autant les obligations nationales à l’égard des épargnants européens.

Pendant ce temps en Angleterre…

Des petits épargnants, des organisations, et des municipalités ont déposé des milliards de livres sterling dans les succursales anglaises des banques islandaises, maintenant nationalisées.

Toutefois, le 7 octobre 2008, les clients anglais d’Icesave (la filiale électronique d’une banque islandaise) constatent qu’ils ne peuvent plus retirer de fonds. Ce jour-là, les marchés financiers s’affolent. On presse le gouvernement britannique d’agir.

Le soir même, le chancelier de l’Échiquier anglais appelle le ministre des Finances islandais. Au cours de cet entretien capital, ce dernier refuse de garantir que les clients anglais seront remboursés, préférant donner la priorité aux déposants islandais.

Conscient de la difficulté pour les citoyens d’un pays de poursuivre un gouvernement étranger, Londres décide d’intervenir.

Le lendemain, le gouvernement britannique décide de placer l’Islande sur sa liste des pays terroristes afin de se doter des moyens légaux de bloquer les avoirs de la branche britannique d’Icesave.

Et pour parer à tout mouvement de panique, les gouvernements britannique et néerlandais se hâtent de rembourser les clients d’Icesave par le biais de leur propre fonds de garantie des dépôts. Ils se retournent ensuite vers le gouvernement islandais afin que celui-ci les rembourse.

En décembre 2009, le couteau sur la gorge, le gouvernement islandais capitule et signe une entente de remboursement (étalée sur quatorze ans) avec Londres et Amsterdam.

La révolution des casseroles

Depuis que leur pays a été mis sur la liste des pays terroristes, les Islandais sont insultés. Chaque samedi depuis la fin de 2008, des manifestations ont lieu devant le Parlement.

Depuis des semaines, une pétition circule réclamant la tenue d’un référendum au sujet du remboursement des épargnants étrangers. Finalement, la pétition recueille les signatures de 23% des citoyens en âge de voter. Le 5 janvier 2010, le Président du pays — en Islande, il est l’équivalent au Gouverneur général au Canada — refuse de parapher l’entente intervenue tant et aussi longtemps qu’elle n’aura pas été acceptée par le référendum.

Les 20 et 21 janvier 2010, les manifestations atteignent leur paroxysme. Les membres du gouvernement sont hués et des groupes d’étudiants parviennent à franchir les lignes de police.

Les pierres volent tandis que les manifestants clament leur colère en frappant sur des récipients de cuisine. La nuit, des feux de joie sont allumés au beau milieu de la rue. Le gouvernement rend les manifestants responsables des incidents violents et les accuse d’aggraver l’insécurité économique de pays.

Le 6 mars 2010, par référendum, l’entente est rejetée par 93% des voteurs.

Ce qu’on baptise rapidement « la révolution des casseroles » force la démission du gouvernement et la prise du pouvoir par une coalition de gauche. Conformément à sa promesse électorale, celle-ci met en place une assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle constitution.

Mille citoyens ont été tirés au sort, parmi lesquels 522 ont accepté d’être candidats et dont, finalement, 25 sont élus pour former l’assemblée constituante.

Entretemps, le Royaume-Unis et les Pays-Bas entreprennent de nouvelles négociations qui aboutissent à une deuxième entente le 16 février 2011. En dépit de l’appui unanime des partis politiques islandais, cette nouvelle entente est rejetée par un deuxième référendum, tenu le 9 avril suivant.

Fin du conflit

Le procès intenté par le Royaume-Uni et les Pays-Bas devant les instances judiciaires européennes a connu son aboutissement hier par une victoire éclatante de l’Islande.

L’Association européenne de libre-échange (un tribunal administratif européen) a estimé que ce sont les gouvernements du Royaume-Uni et des Pays-Bas qui doivent payer pour les conséquences de la faillite des succursales bancaires installées sur leur territoire.

En somme, si le gouvernement britannique a choisi de dérèglementer son système financier et de fermer les yeux sur ses abus, c’est à lui d’en payer le prix.

Quant aux Islandais, ils sont donc récompensés pour leur audace et pour avoir établi des mécanismes qui leur permettent de renverser les décisions des gouvernements faibles qui successivement ont trahi leurs intérêts.

Et toute cette histoire, c’est celle de pays riches qui ont tenté de punir un pays vulnérable pour avoir cru naïvement au mirage du néo-libéralisme — un mirage que ces gouvernements ont eux-mêmes suscité — et qui échouent dans leur entreprise d’asservissement. Comme quoi les histoires ont parfois une belle fin.

Références :
Après le rejet de l’accord Icesave, les Islandais s’interrogent sur leur audace
Assemblée constituante islandaise de 2011
Crise financière de 2008 en Islande
Économie de l’Islande
Iceland Wins Major Case Over Failed Bank
Icesave
Icesave dispute
Islande, une crise démocratique bien silencieuse
L’AELE donne raison à l’Islande face aux épargnants étrangers
Papier commercial adossé à des actifs non bancaire

Parus depuis :
Merde aux banquiers! (2013-02-04)
En Islande, les banquiers voyous ont leur prison (2016-12-02)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’ABC de la guerre au Mali

28 janvier 2013

 

Voici un reportage du quotidien français Le Monde relatif à l’intervention armée de la France au Mali.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Faits divers No 13

25 janvier 2013

Toute proportion gardée, l’Arabie Saoudite est le pays qui dépense le plus à l’achat d’armement, soit 10,4% de son Produit intérieur brut (PIB). Elle est suivie d’Israël (6,5%), de l’Irak (6,0%), des Émirats arabes unis (5,4%), d’Oman (5,1%), des États-Unis (4,8%) et de la Russie (4,0%).

En milliards de dollars, en 2010, les plus gros consommateurs d’armements sont, de loin, les États-Unis (698), suivis de la Chine (119), du Royaume-Uni (59,6), de la France (59,3), de la Russie (58,7), du Japon (54,5), de l’Allemagne (45,2), de l’Arabie Saoudite (45,2), de l’Inde (41,3) et de l’Italie (37).

Quant à ce dernier pays, la partie de son budget militaire consacrée à l’armement représentait 2,39% de son PIB. En d’autres mots, l’achat d’armes nouvelles par le gouvernement Berlusconi a fait grimper, à lui seul, la dette accumulée de l’Italie de 118 à 120% en 2010. Rappelons que l’Italie est, après la Grèce, le pays le plus endetté de la zone euro.

Références :
Dettes nationales par pays européen
Copel É. L’Ouest désarme, l’Asie réarme. La Revue 2012; 22: 20-1.


 
Le déficit de la balance commerciale américaine vis-à-vis de la Chine était de 83,7 milliards$ en 2000 : en 2009, il avait grimpé à 226,8 milliards$.

En 2009, les exportations de produits manufacturés représentaient 93,6% des exportations chinoises, loin devant les produits agricoles (3,4%) et les produits énergétiques et miniers (2,9%).

La part de la Chine dans les exportations mondiales de produits de haute technologie est passée de 6% en 1995 à 20% en 2008. Durant ce temps, la part des États-Unis périclitait de 21 à 14% et la part européenne se maintenait de 16 à 18%. En d’autres mots, la Chine est déjà le plus important exportateur de produits de haute technologie au monde.

En 2011, la Chine continentale (i.e.- sans Hong Kong) est devenue le principal pays demandeur de brevets. Des 2,14 millions d’inventions dans le monde qui ont fait l’objet d’une demande de brevet, 24,6% des demandes sont chinoises (vs 23,5% pour les États-Unis et 16,0% pour le Japon).

Références :
World Intellectual Property Indicators 2012 (.pdf)
Coicaud JM et Jin Z. La Chine face aux défis de la puissance. Questions Internationales 2011; 48: 8-18.


 
Près de la moitié des 1,3 milliards de Catholiques vivent en Amérique latine. Mais seuls 22 cardinaux sur 125 viennent de ce continent et aucun pape latino-américain n’a encore été élu.

Référence : Anonyme. Vatican, banque mondiale, même combat, La Revue 2012; 22: 27.


 
De 1775 à 1965, plus de mères que de pères ont tué leurs enfants au Québec. De 1997 à 2007, l’acquittement du parent meurtrier a été prononcé en faveur de 35% des mères-tueuses et de 8% des pères-tueurs.

Toutefois, les familicides (le meurtre à la fois du conjoint et des enfants) est presque exclusivement un phénomène masculin.

Référence : Histoire des parents meurtriers


 
De nos jours, les fantassins transportent une grande quantité d’appareils de communication (radios, GPS, etc.). Ce matériel doit être régulièrement rechargé, ce qui nécessite des générateurs de Diesel, lourds à transporter.

Depuis 2010, l’armée indienne utilise des panneaux photovoltaïques flexibles qu’un soldat peut facilement enrouler et transporter dans son sac. Éventuellement, les panneaux seront intégrés aux vêtements des combattants.

Référence : Copel É. Des armées photovoltaïques. La Revue 2012; 22: 29.


 
Le taux maximal d’imposition — en d’autres mots, l’impôt sur les plus hauts revenus — est le plus élevé au monde en Suède (56,4%), en Belgique (53,7%), aux Pays-Bas (52%), au Danemark (51,5%) en Autriche et au Royaume-Uni (50% dans les deux cas), et en France (46,7% en temps normal, 75% si la Taxe exceptionnelle de solidarité sur les très hauts revenus est adoptée pour les années 2012 et 2013).

Au Canada, les contribuables les plus fortunés paient une contribution de 29% au gouvernement central et une contribution à leur gouvernement provincial respectif.

Cette dernière est maximale au Québec (25,75%, pour un total de 54,75%). En comparaison, elle est de 13,16% (pour un total de 42,16%) en Ontario, la province voisine du Québec. Par contre, les bas revenus sont beaucoup moins taxés au Québec qu’en Ontario.

Références :
Mataillet D. Le monde d’aujourd’hui. La Revue 2012; 22: 115-6.
Taux d’impôt sur le revenu au Canada pour 2013


 
Selon le CIA World Factbook, la dette du Royaume-Uni représente 85,3% de son produit intérieur brut, soit à peine davantage que la moyenne européenne.

Toutefois, selon l’agence Reuters, cela ne tiendrait pas compte des garanties de prêts consenties aux institutions financières britanniques afin de leur venir en aide.

En incluant le coût du sauvetage des banques, la dette anglaise serait officieusement beaucoup plus importante que ce que suggèrent les données officielles, ce qui expliquerait la sévérité des mesures d’austérité décrétées par le gouvernement anglais.

Référence : Britain borrows more, threatening new budget target


 
Le plus important métro du monde est celui de Shanghai, avec ses douze lignes, 268 stations et 422 km de voies, transportant quotidiennement 4,78 millions de voyageurs.

La Chine représente 92% du marché mondial des vélos électriques, soit 30 millions d’unités.

Références :
Anonyme. L’exposition universelle de Shanghai en 2010, laboratoire d’un urbanisme écologique. Questions Internationales 2011; 48: 93.
Anonyme. 92%. La Revue 2012; 22: 17.


 
En 2012, la France a expulsé 36 822 sans-papiers, une augmentation de 11,9% par comparaison avec les 32 912 personnes de 2011.

En 2011, le Canada a expulsé 15 425 personnes. Lorsqu’on tient des populations respectives de ces deux pays — 65,6 millions de Français vs 34,3 millions de Canadiens — le Canada expulse presque autant d’étrangers que la France.

Références :
Immigration : le nombre de renvois en hausse au Canada
36 822 sans-papiers expulsés en 2012, un record


 
Parmi 38 journaux canadiens, le Calgary Herald, l’Edmonton Journal et le Vancouver Sun ont traité le plus de sujets environnementaux en 2012. Un seul quotidien québécois (Le Devoir) apparait dans la liste des dix premiers, occupant la neuvième place du palmarès.

Référence : Le NYT démonte sa section environnement


 
Consommer du poisson cru augmente l’absorption de mercure par comparaison avec le même poisson consommé cuit. Toutefois, si votre repas de sushis est accompagné d’une tasse de thé ou de café, l’exposition au mercure est réduite de 50 à 60%.

Référence : Moins de mercure dans le poisson frit ou bouilli


 
En régression depuis trois décennies, la mortalité routière — causée principalement par l’inattention — fait quand même 1,3 millions de victimes par an dans les pays développés.

Référence : Chimits X. Y a-t-il encore un pilote dans l’auto? La Revue 2012; 22: 86-9.


 
Pour combattre la contamination des sols ou des cours d’eau causée par des déversements de pétrole, on peut utiliser des champignons, ou des saules. Au terme de la saison, on brule les tiges et les feuilles, et l’on n’a plus qu’une poignée de cendres emprisonnant les métaux lourds accumulés dans les cellules végétales.

Il suffit d’à peine trois semaines pour transformer le sol lunaire d’une ancienne raffinerie en broussaille épaisse.

Référence : Des champignons qui se nourrissent de pétrole


 
En 2011, 340 000 jeunes Chinois sont partis étudier à l’étranger : 55% d’entre eux sont allés aux États-Unis et 23% au Royaume-Uni.

Les formations académiques les plus recherchées étaient la gestion (27,5%), l’ingénierie (19,2%), la physique (11,5%), les mathématiques ou l’informatique (10,6%) et les sciences sociales (7%).

L’expatriation est souvent un second choix, après avoir essuyé un refus à un établissement chinois de prestige, comme à l’université de Tsinghua de Beijing.

Référence : Marbot O. Les étudiants chinois en quête d’horizons lointains. La Revue 2012; 22: 27.


 
Une partie du chromosome X des peuples d’origine européenne, asiatique, australienne et amérindienne, provient de l’homme de Néandertal. Mais cela n’est pas vrai des peuples d’origine africaine.

Il semble que des croisements féconds entre l’homme du Néandertal et l’Homo sapiens ont bel et bien eu lieu lorsque les premiers Humains ont quitté l’Afrique et y ont rencontré des derniers Néandertaliens.

Selon l’Institut Max-Planck d’anthropologie évolutionniste — situé à Leipzig, en Allemagne — de un à quatre pour cent de notre génome proviendraient des Néandertaliens. En outre, de quatre à six pour cent de l’ADN de certaines populations autochtones habitant des îles de l’océan Pacifique, proviendraient de l’homme de Denisova, un hominidé très proche de Néandertal et qui a évolué en Asie centrale.

Référence : Il y a bel et bien du Néandertalien en nous!


Liste de tous les faits divers (des plus récents aux plus anciens)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Les droits et la liberté

24 janvier 2013

Samedi dernier, le Devoir publiait une lettre de l’écrivaine Yolande Geadah dans laquelle celle-ci s’oppose refus de la mixité à une piscine publique de Montréal.

Rappel. Le quartier montréalais de Côte-des-Neiges est probablement le plus multi-ethnique de la métropole. Sa piscine publique, ouverte 22 heures par semaine, réserve deux heures exclusivement aux personnes de sexe féminin et deux autres exclusivement aux personnes de sexe masculin.

Cette mesure, mise en place minimalement il y a seize ans, faisait suite à des demandes de communautés religieuses, à une époque où la vocation religieuse était plus importante qu’aujourd’hui.

De nos jours, elle permet d’accommoder les personnes qui, pour des raisons de pudeur, sont réticentes à se monter peu vêtues devant des personnes du sexe opposé.

Depuis le début du mois, cela est le sujet d’une controverse qui oppose les partisans de la laïcité des services publics à ceux qui souhaitent qu’on réponde aux besoins spécifiques de communautés culturelles dans les limites du raisonnable (appelés « accommodements raisonnables »).

Les partisans de la laïcité soutiennent qu’on ne doit pas tolérer de discrimination reliée au sexe sans faire entorse au principe de l’égalité entre les hommes et les femmes. De plus, cela créerait un précédent qui pourrait nous entrainer vers une ségrégation religieuse plus poussée des services publics.

Je ne suis pas de cet avis. S’il s’agissait de réserver des heures de baignade aux croyants d’une dénomination religieuse particulière et de changer l’eau de la piscine au préalable parce que souillée par des gens d’autres religions, je comprendrais qu’on soit contre. Mais nous n’en sommes pas là. Et ce qu’on permet aujourd’hui n’est absolument pas un précédent qu’on peut évoquer pour exiger davantage. Juridiquement, chaque cas est un cas d’espèce.

Au contraire, cette mesure permet à des femmes de différentes religions de partager simultanément un espace public. C’est donc une mesure d’intégration à la société québécoise.

La pudeur ne se commande pas. Interdire la baignade aux femmes prudes ne les force pas à se montrer au regard de tous : cela les condamne à rester chez elles.

Or les droits visent à consacrer la liberté. Cette mesure rend les femmes libres. Libre de s’accepter en voyant d’autres femmes « ordinaires » plutôt que de les isoler chez elles à se jauger au physique avantageux des modèles présentés dans les revues féminines. Libres de parler entre elles de leur condition sans craindre d’être espionnées par un conjoint dominateur.

Bref, c’est se tirer dans le pied que d’interdire aux personnes prudes de se réunir entre elles. Du strict point de vue de l’intégration à la société québécoise, réserver quelques heures par semaine à la baignade non mixte est un pas vers cette intégration plutôt que le contraire.

Ceci étant dit, il ne s’agit pas de proposer cette mesure partout, mais de la permettre là où cela est justifié. C’est le cas dans le quartier de Côte-des-Neiges. Et les autorités qui l’ont permise doivent être félicitées pour cette initiative.

Références :
Baignade non mixte – Une pratique répandue
Contre les baignades non mixtes pour des raisons religieuses
Les dieux et la piscine

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Inégalités économiques au sein des pays

23 janvier 2013

Le cœfficient de Gini est une mesure du degré d’inégalité de la distribution des revenus dans une société donnée, développée par le statisticien italien Corrado Gini.

C’est un nombre variant de 0 à 1, où 0 signifie l’égalité parfaite (tout le monde a le même revenu) et 1 signifie l’inégalité totale (une société de maitres et d’esclaves, par exemple). La valeur 0,4 est généralement considérée comme un seuil d’alerte.

Cœfficient de Gini de quelques pays
• Afrique du Sud : 0,65 (en 2005)
• Thaïlande : 0,536 (en 2010)
• Chine : 0,474 (en 2012)
• États-Unis : 0,45 (en 2007)
• Canada : 0,396
• Japon : 0,376 (en 2008)
• France : 0,327 (en 2008)
• Allemagne : 0,27 (en 2006)

Puisqu’une image vaut mille mots, voici une carte du monde illustrant le cœfficient de Gini pour la planète.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Références :
Chine – Une lutte des classes à refaire
Coefficient de Gini
Economy Statistics > income equality > UN Gini index (most recent) by country

Parus depuis :
La mobilité sociale, un rêve américain ou québécois? (2020-11-14)
The Economic Consequences of Major Tax Cuts for the Rich (2020-12-15)
L’effet de ruissellement (2020-12-19)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Civilisation (première partie) : l’Europe

19 janvier 2013

 

Dominic Boudreault est un photographe talentueux, originaire de la ville de Québec, et qui habite maintenant à Vancouver. Son œuvre précédente, The City Limits, une vidéo en accéléré, a été vue plus d’un million de fois.

Sa plus récente vidéo s’intitule Civilization: Part I – Europe. Il s’agit de la première partie d’un projet ambitieux qui vise à suggèrer par l’image l’émergence de la Civilisation, des sociétés archaïques aux cités contemporaines.

Cette première partie a été tournée dans quatre des pays qui ont contribué, de manière déterminante, à façonner le monde dans lequel nous vivons. Ces pays sont l’Angleterre, la France, l’Italie et l’Espagne.

On y voit des traces de l’Empire romain. Puis les résultats du métissage culturel né de la rencontre des trois principales religions monothéistes. On y trouve le berceau de l’Âge des Lumières. Les lieux où s’est élaborée la Démocratie parlementaire, de même que plusieurs sites du Patrimoine mondiale de l’Humanité.

Et ce sont les aventuriers de ces pays qui, au péril de leur vie, ont fait essaimer cette civilisation en terre d’Amérique, où sont nés de nouveaux pays qui apportent aujourd’hui leur propre contribution au progrès de l’espèce humaine.

Les intéressés pourront visiter le site web de l’artiste, ou le suivre sur Twitter. Pour le contacter directement : cliquez sur ceci.

Musique : « Am I not Human » de Phoenix & Bergersen.

À mon avis, cette vidéo donne le goût de voir le reste.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Havane – Plaza Vieja

17 janvier 2013

 
Introduction

Dès le XVIe siècle, la Nouvelle Place — renommée Vieille Place au XIXe siècle — fut un marché ouvert où s’opérait, entre autres, le plus important négoce d’esclaves de la ville. Quelques-uns de ces riches négociants choisirent d’y élire domicile afin de se rapprocher de leurs affaires.

Relégué au rang de stationnement souterrain quelques années avant la Révolution, la place a bénéficié d’une attention particulière de la part des autorités de la ville depuis 1996 puisqu’il s’agit de l’ensemble architectural colonial le plus important d’Amérique latine.

En dépit de cela, le premier coup d’œil déçoit; c’est une grande place rectangulaire sans âme, entièrement minérale, au centre de laquelle se trouve une réplique de la fontaine en marbre de Carrare qui s’y trouvait à l’origine. Mais dès qu’on se met à la visiter, on découvre qu’avec la Place d’Armes, c’est l’endroit le plus intéressant de la Vieille Ville grâce aux nombreux établissements qui la bordent.

Il suffirait d’y planter quelques palmiers royaux et d’y placer des bancs pour que cette place devienne un des endroits les plus charmants de la capitale cubaine.

Le côté nord

C’est le côté le plus commercial puisqu’on y trouve successivement un restaurant, une école et une boutique de vêtements, mais aucune attraction touristique proprement dite.

Le tout débute par le restaurant Santo Ángel (qu’on peut entrevoir derrière la sculpture en forme de tulipe sur la première photo du diaporama). Celui-ci est installé dans l’ancien palais de la famille Benítez de Parejo, construit à la fin du XVIIIe siècle. En 1866, Susana Benítez de Parejo décida de le convertir en collège pour enfants pauvres : le Colegio Santo Ángel (d’où le nom du restaurant actuel). À partir de 1932, son étage supérieur fut partagé avec le Conservatoire de musique de Santa Amelia. Depuis quelques années, c’est un restaurant spécialisé dans la cuisine cubaine et internationale.

À sa droite, s’élève l’école primaire Ángela Landa (à 0:11). La façade, spectaculairement belle, est tout ce qui reste d’un édifice — construit à la fin du XIXe siècle par le comte de Mortera — complètement refait en briques et en béton sur une structure métallique en 1913.

Le côté nord se termine par une magnifique maison à deux étages (à 0:16) occupée au rez-de-chaussée par la boutique de vêtements Plaza Vieja.

Le côté oriental

L’édifice Gómez Ávila (à 0:19) est le plus haut de la Vieille Place. Ses étages inférieurs logent l’hôtel Los Frailes. À son sommet est située la Cámara Obscura, ce qui signifie Chambre obscure (de 0:20 à 0:23). Il s’agit d’un dispositif qui projette des vues de la ville en temps réel sur un écran horizontal concave autour duquel les visiteurs prennent place. Le prix du billet donne également accès au toit de l’édifice, qui offre une vue intéressante des environs.

L’édifice à deux étages qui suit est la Casa de Estebán José Portier, construite en 1752 (à 0:25). On y trouve la Photothèque de Cuba, dont on m’a dit beaucoup de bien mais qui était fermée les trois fois où je m’y suis rendu.

Aménagé dans un cinéma abandonné, le Planétarium est une des attractions touristiques les plus spectaculaires de la ville (de 0:25 à 0:57). Limitée à 65 places, sa salle de projection se situe dans un immense soleil suspendu, en fibre de verre, auquel on accède par un trottoir en spirale.

La salle de projections est située dans une pièce encore plus vaste dans laquelle on trouve également des présentoirs interactifs, dont une balance qui indique notre poids en fonction de la gravité sur différentes planètes. Comme le montre la vidéo (à 0:36) sur Pluton, je pèserais seulement 2 kg.

Après un immeuble résidentiel, ce côté se termine par le Café El Escorial (à 0:59).

Le côté sud

Le Musée des jeux de cartes (de 1:02 à 1:30) est situé au rez-de-chaussée du plus vieil édifice de la Vieille place, construit au XVIIe siècle. Sa collection provient d’un don de la Fondation Diego Sagredo, dirigée par l’Espagnol Javier de Cárdenas y Chavarri, marquis de Prado Ameno.

Les 2 000 objets de sa collection représentent moins d’une centaine de jeux de cartes différents. Toutefois, ne vous fiez pas à ce petit nombre : la variété et la qualité de ce qui est présenté rendent ce musée très intéressant.

Puis c’est la boutique de vêtements sport Paul & Shark.

La Maison du Comte de San Juan de Jaruco, construite en 1737, complète le côté sud de la place (de 1:32 à 1: 40). Cet édifice se distingue par sa haute arcade en pierre, son portail décoratif et les vitraux polychromes en éventails au-dessus des portes de son balcon.

Il est à noter que ces vitraux, nombreux à la Vieille Place, constituent un élément caractéristique de l’architecture cubaine. Appelés mediopunto (ce qui signifie demi-point), on en trouve souvent au-dessus des portes placées autour des puits de lumière (à 2:18 et 2:28). Mais on en voit aussi au-dessus des portes des balcons comme c’est le cas ici.

Ce palais héberge la galerie d’Art La Casona, spécialisée dans l’art naïf cubain, et surtout l’Hôtel Beltrán de Santa Cruz auquel on accède plus au sud, par la rue St-Ignace.

Le côté ouest

La Microbrasserie située au coin sud-ouest de la Vieille Place porte le nom de Taberna de la Muralla (de 1:44 à 1:55). C’est un des endroits les plus populaires de la ville. Ses équipements autrichiens sont à la fine pointe du progrès.

La Casa del Conde de Lombillo a été construite au XVIIIe siècle (de 1:58 à 2:13). Elle se distingue par son arcade à trois arches, décorée de fresques qu’on s’affaire à restaurer. Au premier étage, des volets et des vitraux cachent la loggia qui s’y trouve. Une fois la restauration complétée, l’édifice abritera quatorze logements réunis autour d’un puits de lumière central. Pour l’instant, on y trouve des bureaux de l’historien de la ville et une boutique de peintures réalisées par aérographie (comme on en voit des centaines un peu partout à La Havane).

Immédiatement plus au nord, on rencontre la Casa de Manuel Antuve (de 2:15 à 2:21). Construite au XVIIIe siècle, elle fut morcelée en des unités d’habitation de plus en plus nombreuses après la Révolution. Au début des années 1990, 54 familles y étaient domiciliées. Cet ancien taudis, dont tous les vitraux avaient été détruits, est en voie de rénovation sous la direction de l’architecte Sergio Raymand. Ultimement, l’immeuble devrait abriter quinze logements sociaux regroupés autour d’un puits de lumière central et deux boutiques au rez-de-chaussée.

L’ex palais du Comte Estaban de Cañongo se démarque des bâtisses environnantes par la verticalité des éléments décoratifs qui ornent sa façade (de 2:23 à 2:35). Il héberge Centre culturel Wallon, qui sert à promouvoir les valeurs de la culture belge, particulièrement celles de Wallonie.

La Casa de las Hermanas Cárdenas (la Maison des sœurs Cárdanas), construite à la fin du XVIIe siècle accueille aujourd’hui le Centre pour le développement des arts visuels (de 2:37 à 3:35). On y présente des affiches, des photos, des installations et des expositions temporaires d’artistes cubains. C’est un lieu jouissif qui termine en beauté cette visite de la Vieille Place.

La vidéo se termine par un lent panoramique qui récapitule ce qu’on vient de voir.


Voir aussi :
Liste des diaporamas du premier voyage à La Havane
Liste des diaporamas du second voyage à La Havane

Un commentaire

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Alerte mineure aux pignons (ou noix) de pin

16 janvier 2013
© 2013 – Radio-Canada

Les pignons de pin sont de petites graines pâles tirées des pommes de pin (appelée cocottes au Québec). Quatre espèces de pin produisent des pignons comestibles :
  • le Pinus pinea (pin parasol) d’Europe occidentale et d’Afrique du Nord,
  • le Pinus edulis (pin pignon) du sud-ouest des États-Unis,
  • le Pinus koraiensis (pin de Corée) du nord-est de l’Asie, et
  • le Pinus cembra (pin cembro ou pin arolle), une espèce rustique présente dans plusieurs régions du Québec.

Comestibles ou non, tous les pignons de pin ont une composition chimique assez semblable. Toutefois ceux qui sont toxiques contiendraient des concentrations beaucoup plus importantes d’un ester d’acide gras qui déclenche, 24 à 48h après sa consommation, une amertume tellement intense qu’il y a disparition de toutes les autres saveurs et ce, pendant plus d’une semaine. Après cet épisode, tout revient à la normale.

Les premiers cas ont été recensés en Angleterre en 2001. À l’été 2009, plus de 800 cas ont été répertoriés en France. Au Québec, les premiers cas sont survenus en même temps qu’en France : on en compte plus de 170 depuis le 1er avril 2009. Leur nombre régresse d’année en année au Québec depuis de temps; on n’en compte plus que trois depuis avril 2012.

Dans les faits, on trouve à l’épicerie essentiellement que des pignons de pin parasol (importées surtout d’Espagne) et de pin de Corée (importées de Chine ou du Pakistan), de formes très différentes (photo ci-dessus).

À ce jour, tous les pignons suspects proviennent de Chine. Il semble que le problème soit lié à une confusion entre une espèce non comestible (Pinus armandii) et le pin de Corée. Les pignons toxiques ont une petite taille comme les pignons de Corée mais sont moins coniques et sont plus beige (c’est-à-dire moins jaunes).

Conclusion : achetez de préférence des pignons importés d’Espagne, même s’ils sont deux fois plus chers. Sinon, assurez-vous de leur couleur jaunâtre, ce qui est possible lorsqu’on les achète frais, mais qui est très difficile après cuisson, au restaurant.

Référence :
Fiche technique : Pignons de pin

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Insecte poilu

15 janvier 2013
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

La tête velue et allongée de cet insecte me fait plus penser à celle d’un cheval qu’à celle d’une sauterelle.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 60mm Macro F/2.8 — 1/100 sec. — F/11 — ISO 6400 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel