La basilique Saint-Denis

13 décembre 2017
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Histoire

La basilique Saint-Denis n’est pas seulement nommée en l’honneur de saint Denis; elle est intimement liée à l’histoire de son patron et plus précisément, à la légende qui l’entoure.

Les faits sont simples : Denis est le premier évêque de Lutèce (c’est-à-dire de Paris), mort décapité vers l’an 250.

Contrairement à ce qu’on affirme souvent, le lieu de son martyr et de sa décapitation n’est pas Montmartre (en latin, monts Martyrum), mais plutôt le monticule de Montjoie, aujourd’hui aplani, situé entre Montmartre et Saint-Denis.

Écrite quatre siècles après sa mort, sa légende veut qu’aussitôt décapité, l’évêque Denis se lève, prenne sa tête, et marche cinq kilomètres vers le nord, pour s’écrouler finalement au lieu précis où il souhaitait être enterré.

Et c’est sur ce lieu qu’on éleva d’abord un monastère doté d’une modeste chapelle.

Reconstruite de 1137 à 1281, la basilique Saint-Denis n’est pas la première église de style gothique. Ce titre revient à la cathédrale Saint-Étienne de Sens.

Toutefois le prestige de la basilique a fait rayonner dans toute l’Europe ce style architectural (appelé originellement art francilien).

Saint-Denis, nécropole des rois de France

Même si on trouve à la basilique des monuments qui honorent divers rois mérovingiens, le seul à y avoir été réellement enterré fut le roi Dagobert (celui qui, selon la chanson, aurait mis sa culotte à l’envers).

La coutume des rois francs de choisir Saint-Denis comme lieu de sépulture débute avec les rois carolingiens. En effet, avant Charlemagne, cette dynastie est en quête de légitimité puisqu’elle est née du fils bâtard d’un prince franc.

La coutume devient à peu près définitive avec les rois capétiens. Se faire ensevelir près de la dépouille de saint Denis devient une manière d’invoquer sa protection éternelle.

Au fil des siècles et des dons royaux, la modeste église de l’abbaye Saint-Denis s’est transformée en une basilique faisant office de nécropole des rois de France.

Aujourd’hui, la basilique présente la plus remarquable collection d’art funéraire en Occident.

On y trouve des dalles, des gisants (sculptures à plat-dos sur des tombes), des transis (sculptures représentant la dépouille nue), les priants, des monuments de cœur (vases contenant le cœur d’un décédé, posés généralement au haut d’une colonne), des arcs de triomphe (combinant transis et priants), des monuments prenant l’aspect d’un autel, etc.

Il est à noter qu’il ne suffit pas que le sujet d’une sculpture ait les mains jointes pour être un priant; il doit le faire à genoux.

De nos jours, on pénètre dans la basilique par une porte située à la droite de la nef. Dans le diaporama, les photos sont ordonnées comme si on visitait la basilique en entrant par son portail de droite et en ressortant par le portail de gauche après en avoir fait le tour. On trouvera en annexe la liste des monuments funéraires qui font partie du diaporama.

Les dernières images sont celles de la crypte.

À la Révolution, les sépultures royales ont été profanées. De plus, en 1794, les vitraux originaux ont été détruits afin que leur plomb serve à faire des balles.

C’est Bonaparte qui ordonnera la restauration de l’église dont l’intérieur était soumis aux intempéries.

Au-delà des monuments funéraires

Le portail de droite (à 0:26) représente l’évêque Denis condamné (à droite) puis conduit au supplice (accompagné de Rustique et Éleuthère) après avoir reçu la communion des mains du Christ.

À 1:04, il s’agit des vitraux de l’abside (XIXe siècle).

À 1:38, les stalles du chœur proviennent de la chapelle du château de Gaillon, en Normandie. Elles datent du XVIe siècle et représentent des scènes de la vie de Jésus de Nazareth, de la Vierge et de martyrs.

Construit de 1834 à 1840, l’orgue de la basilique fut le premier fabriqué par Cavaillé-Coll, alors âgé de vingt-trois ans (à 1:48).

Conclusion

Facilement accessible par le métro, la basilique Saint-Denis mérite d’être davantage fréquentée.

Organisées deux fois par jour, les visites guidées sont sous la responsabilité d’experts particulièrement intéressants.

Si les images de ce diaporama vous plaisent, rappelez-vous que rien ne remplace l’émotion de se trouver dans un tel lieu, chargé d’histoire.


Détails techniques : Le diaporama contient 65 photos dont 50 prises à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5 équipé d’un objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 et 15 photos prises à l’aide d’un Canon Powershot G6

Détails techniques des photos ci-dessus : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
à gauche : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 19 mm
à droite : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 21 mm

Toutes deux prises à la cathédrale Notre-Dame de Paris, la photo de gauche est un détail du portail de la Vierge alors que la deuxième a été prise dans le Trésor de cette église.


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

Liste des monuments funéraires du diaporama :

• Charles, duc d’Orléans (1394-1465), de Louis, duc d’Orléans (1372-1407), de Valentine Visconti (1366-1408) et de Philippe, comte de Vertus (1396-1420). La table de marbre est décorée de vingt-quatre statuettes d’apôtres et de saints (à 0:30).
• François Ier (1494-1547). Monument de cœur à 0:32.
• François Ier (1494-1547) et Claude de France (1499-1524). Arc de triomphe à 0:36. Couple royal transi à l’intérieur (à 0:38) et priant sur la plateforme, accompagnés de trois de leurs enfants.
• Clovis Ier (635-657, au premier plan) et Charles Martel (685-741, à l’arrière-plan). Gisants à 0:42.
• François II (1544-1560). Monument de cœur, à gauche dont le vase a disparu (à 0:44).
• de l’avant vers l’arrière, à 0:46 : Jeanne de Bourbon (1338-1377), Charles V (1364-1380), Bertrand Du Guesclin (1320-1380), Louis de Sancerre (1342-1402), Charles VI dit le Fou (1368-1422) et Isabeau de Bavière (1371-1435). À 0:48, ce sont les deux premiers sous un autre angle.
• Dagobert (603-639), à 0:52.
• Louis XVI (1754-1793) et Marie-Antoinette (1755-1793). Priants à 0:54.
• lionceaux réchauffant les pieds du gisant de Léon VI de Lusignan (1342-1393), roi d’Arménie, à 0:56.
• Robert II d’Artois (1250-1302), gisant à 1:06.
• Frédégonde (545-597) à 1:08. Dalle cloisonnée. À l’origine, le visage, les mains et les pieds de la reine de Soissons et de Neustrie étaient peints.
• Henri II (1519-1559) et Catherine de Médicis (1519-1589), gisants à 1:10.
• Henri II et Catherine de Médicis, de nouveau. Monument en forme de temple antique décoré aux angles de quatre vertus en bronze (à 1:12). Couple royal transi à l’intérieur (à 1:16) et priant sur la plateforme (à 1:18). Devenue régente du royaume, Catherine de Médicis a fait refaire son transi, le jugeant trop réaliste.
• Louis XII (1462-1515) et Anne de Bretagne (1499-1514). Temple à l’antique entouré des douze apôtres et, aux angles, des quatre vertus cardinales. Couple royal transi à l’intérieur et priant sur la plateforme.
• Henri III (1551-1589). Monument de cœur à 1:42.
• Henri IV (1553-1610). Monument dans la crypte, à 2:01.
• Louis XV (1710-1774). Monument dans la crypte, à 2:05.
• ossuaire à 2:08
• saint Denis, dont le sarcophage vide est au premier plan de la crypte archéologique (à 2:12).

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Écrit par Jean-Pierre Martel


La Défense, à Paris

5 décembre 2017
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Ce qu’on appelle La Défense est un immense complexe d’affaires débuté en 1959 et qui emploie aujourd’hui 30 000 personnes réparties dans 71 tours.

À elle seule, elle offre le septième de tout l’espace à bureau de l’agglomération parisienne.

Mais ce n’est pas seulement cela puis qu’on y trouve également un centre commercial (Les Quatre temps – de 0:37 à 1:04), l’église Note-Dame de Pentecôte (à 1:18), 2 000 chambres d’hôtel, et 950 000 m² de logements.

Techniquement, la Défense n’est pas située dans la ville de Paris, mais dans plusieurs petites municipalités de l’ouest de l’agglomération parisienne.

Le nom du quartier vient de la statue La Défense de Paris, érigée en 1883 à la gloire des soldats ayant défendu la ville durant la guerre franco-allemande de 1870 (à 0:23).

Construite en 1989, sa grande arche carrée (à 1:21), revêtue de marbre blanc, est l’œuvre de l’architecte danois Otto von Spreckelsen.

Parmi sa soixantaine de sculptures d’art contemporain, mentionnons la Cheminée de Raymond Moretti (à 0:07), la fontaine colorée de Yaacov Agam (à 0:20), Les hommes de la cité de F. et H. Siptrott (à 0:32), L’Araignée rouge d’Alexander Calder (à 0:34), et Deux personnages fantastiques de Joan Miró (à 0:38).


Détails techniques : Le diaporama contient 32 photos et trois clips vidéos pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5. Les objectifs furent M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (31 photos) et le PanLeica 25 mm F/1,4 (1 photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Seizième arrondissement de Paris

28 novembre 2017
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Grâce à la taille du Bois de Boulogne (7,91 km²), le 16e arrondissement est un des deux plus vastes de Paris. En descendant la Seine (donc vers l’ouest), c’est le dernier sur la droite.

Surtout résidentielle et bourgeoise, cette partie de la ville est le site de plus de 75 ambassades et de plusieurs parmi les plus beaux musées de Paris.

Notre visite commence au Jardin d’Acclimatation (de 0:06 à 0:49) situé dans le Bois de Boulogne.

Pourquoi ce nom ? À l’origine, il s’agissait d’un jardin zoologique favorisant l’introduction, l’adaptation et la domestication d’espèces animales. Ces animaux ‘acclimatés’ provenaient de la ménagerie du Jardin des Plantes, devenue trop exigüe.

À son ouverture en 1860, le Jardin zoologique d’Acclimatation devenait le premier parc de loisirs créé en France.

On y présente toujours quelques dizaines d’espèces de mammifères et d’oiseaux. Mais ce jardin s’est transformé en parc d’attractions offrant une grande variété d’activités.

Les anciennes Grandes Écuries (de 0:10 à 0:13) abritent de nos jours le Centre équestre du Jardin et le Théâtre de Guignol (dont la programmation change approximativement aux vingt jours).

À deux pas, la Fondation Louis-Vuitton (de 0:50 à 1:30) est un des plus photogéniques musées d’art contemporain au monde. Son prix d’entrée comprend celui du Jardin d’Acclimatation.

De 1:31 à 1:42, nous avons un aperçu du Bois de Boulogne proprement dit. Celui-ci a été aménagé comme un parc à l’anglaise sous Napoléon III. Cela nécessita la plantation de 400 000 arbres d’espèces variées.

De 1:47 à 2:35, nous visitons le musée Dapper, véritable trésor de la culture africaine noire. Certaines de ses pièces remontent à aussi loin que le XIIe siècle. Ce qui en fait un centre mondial de recherche ethnographique.

Pourtant, le visiteur a l’impression que ces œuvres ont été choisies pour leur esthétique tellement elles sont séduisantes.

À 2:37, il s’agit de l’église Saint-Pierre-de-Chaillot, édifiée de 1931 à 1938.

Construit en 1892, le Palais Galliera (de 2:39 à 2:44) abrite le musée de la Mode et du Costume.

De 2:45 à 3:01, nous voyons le Palais de Tokyo, construit en 1937. Son aile orientale abrite le musée d’Art moderne de la ville de Paris. Son aile occidentale est un site de création contemporaine.

Le musée national des Arts asiatiques Guimet (de 3:02 à 4:37) présente une des plus importantes collections au monde d’Art asiatique, de l’Inde au Japon.

L’idée de départ de son fondateur, l’industriel et mécène Émile Guimet, était de comparer les styles des œuvres religieuses. Depuis, au fil des donations et des acquisitions, le musée a élargi sa couverture à l’ensemble des arts de cette partie du monde.

Tout comme le Palais de Tokyo, le Palais de Chaillot fut construit pour l’Exposition internationale des arts et des techniques de 1937.

Séparées par une terrasse (à 7:49), ses ailes courbes de 195 mètres de long se déploient vers la Tour Eiffel, située de l’autre côté de la Seine.

Dans son aile orientale, on trouve la Cité de l’architecture et du patrimoine (de 4:38 à 6:31). Celle-ci expose principalement 400 moulages et maquettes d’Art religieux médiéval. Sans quitter les lieux, le visiteur peut apprécier à hauteur des yeux (ou presque) un grand nombre de chefs-d’œuvre dont les originaux sont dispersés sur tout le territoire français.

On y trouve également (de 6:22 à 6:31) une copie à l’échelle d’une unité d’habitation du complexe de la Cité radieuse, construit à Marseille de 1945 à 1952 par Le Corbusier.

L’aile occidentale du Palais de Chaillot abrite deux musées : le musée de l’Homme (de 6:32 à 7:05) et le musée de la Marine. Ce dernier retrace l’histoire de la marine française (de 7:06 à 7:47).

Au pied de la terrasse du Palais de Chaillot, en pente douce, les jardins du Trocadéro (de 7:48 à 8:03) sont agrémentés de jeux d’eau et de sculptures.

Dans la partie orientale de ces jardins, on trouve l’Aquarium de Paris (de 8:06 à 8:34).

De 8:35 à 8:48, il s’agit du cimetière de Passy où sont inhumées plusieurs personnalités célèbres dont Fernandel, Gabriel Fauré, Debussy, Édouard Manet, la famille du parfumeur Guerlain, de même que celle du carrossier Renault.

Pour terminer, de 8:57 à 9:03, voici un aperçu de l’église Notre-Dame-d’Auteuil, construite de 1877 à 1892.


Détails techniques : Le diaporama contient 200 photos et quinze clips vidéos pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (143 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (38 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (10 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (4 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (4 photos) et le Lumix 7-14 mm (1 photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Quinzième arrondissement de Paris

7 août 2017
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Introduction

Avec plus de 240 000 habitants, le quinzième est l’arrondissement le plus peuplé de Paris.

En forme de losange, il occupe une superficie de 8,48 km². Si les 12e et 16e arrondissements ne comprenaient pas respectivement le bois de Vincennes et le bois de Boulogne, le 15e serait le plus vaste de la capitale.

Le diaporama présente trois aperçus de l’arrondissement :
• l’ouest (essentiellement le parc André-Citroën)
• le centre (de la station Javel à la station Vaugirard) et
• le nord (essentiellement les alentours de l’ile aux Cygnes et la tour Montparnasse)

Le parc André-Citroën

Inauguré en 1982 sur le site d’une ancienne usine Citroën, cet espace vert (de 0:04 à 0:36) est une réinterprétation moderne du parc à la française. Au lieu d’un parc symétrique, décoré comme un tapis persan, c’est un parc design très plaisant.

Le Ballon Generali, le plus grand du monde, permet à une trentaine de passagers de s’élever à 150 mètres et d’avoir une vue remarquable sur Paris.

De la station Javel à la station Vaugirard

De 0:43 à 1:04, l’église Saint-Christophe-de-Javel est une des plus belles de Paris. Construite de 1926 à 1930, c’est l’œuvre de l’architecte Charles-Henri Besnard qui a, pour l’occasion, utilisé une technique de son invention : le ciment armé préalablement moulé en usine, à l’abri des intempéries (comme ce fut le cas, beaucoup plus tard, pour le stade olympique de Montréal).

Le choix de ce saint, patron des voyageurs et des automobilistes, a été dicté par la présence, à l’époque de sa construction, des usines Citroën dans le quartier.

C’est Pierre Vigoureux qui a réalisé le haut-relief en ciment moulé de saint Christophe sur le fronton de l’église (à 0:48). C’est également ce sculpteur qui créa les statues nichées à la droite de la nef (à 0:53 et à 0:57).

Sur ce fronton, le fenestrage est composé d’un motif régulier de couronnes d’épines surmontées de fleurs-de-lys séparées de croix. Le texte à droite du saint se lit comme suit : « Ô Dieu, accordez à tous ceux qui viendront dans ce temple implorer vos grâces, la joie de les avoir obtenues.»


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
Au haut du vaisseau central, les vitraux carrés d’Henri-Marcel Magne (à 0:51) sont des rosaces en ciment moulé. Celui-ci est ajouré de verre coloré. Dans chaque cas, des rayons jaunes irradient à partir d’une croix bleue centrale décorée d’un motif religieux (agneau pascal, colombes, gerbes de blé, etc.). Les jours ensoleillés, ces vitraux rehaussent les murs de taches lumineuses.

Retraçant la vie du saint, les douze toiles marouflées de Jacques Martin-Ferrières (1893-1972), peintes en 1928, couvrent la presque totalité des murs intérieurs de l’église. Celle-ci est ainsi transformée en œuvre d’art. Avec hardiesse, ce coloriste a choisi une dominante de vert kaki, soit une couleur plus associée au camouflage militaire qu’à l’art liturgique.

Du côté droit de la nef, une ouverture donne accès à la chapelle de la Vierge et du Saint-Sacrement (à 1:02). Son autel a été décoré en 1985 par Dominique Kaeppelin.

Entouré d’une toile représentant un chœur d’anges musiciens, l’orgue de Schwendekel date de 1972 (à 1:04).

Sur la rue Saint-Charles, aux environs de son intersection avec la rue de la Convention, on tient parfois un marché aux puces qui fait la joie des chercheurs de trésor (de 1:11 à 1:25).

À 1:35, il s’agit d’un immeuble Art nouveau construit en 1905 par l’architecte Alfred Wagon.

De 1:39 à 1:46, c’est un aperçu de l’église Saint-Jean-Baptiste-de-Grenelle (construite de 1824 à 1828, agrandie un siècle plus tard). De 1:51 à 2:02, c’est le tour de l’église Saint-Lambert de Vaugirard, construite de 1846 à 1853, dont on voit la chapelle absidiale à 2:00.

Une fois par année se tient à Paris un marathon de patins à roulettes qui, en 2015, empruntait la rue Vaugirard (à 2:03)

De 2:07 à 2:35, nous visitons l’éphémère musée Mendjisky (créé en 2014 et fermé en 2016). Situé dans la maison-atelier de Louis Barillet, construite en 1932, ce musée était consacré aux œuvres de Maurice Mendjizky (influencé par Courbet) et de son fils Serge Mendjitsky (inspiré de Seurat).

À 2:37, nous voilà à la pointe sud de l’ile aux Cygnes, une des trois iles de Paris.

Au bout de cet éperon, en 1889 (au centenaire de la Révolution), l’Association américaine de Paris a offert à la ville une réplique miniature de la statue de la Liberté, le regard évidemment tourné vers l’Amérique (répliquant ainsi à l’original new-yorkais, orienté vers la France).

L’ile est traversée par le pont Rouelle (à 2:42) et le pont de Bir-Hakeim, autrefois appelé viaduc de Passy, destiné à permettre le passage du métro (à 2:47).

À l’extrémité Est de ce pont, la statue équestre intitulée La France renaissante a été créée en 1930 par le sculpteur danois Holger Wederkinch.

Construite de 1994 à 1997, la Maison de la culture du Japon à Paris (de 2:50 à 2:55) est l’œuvre de l’architecte britannique Kenneth Armstrong et de son collègue japonais Masayuki Yamanaka.

Comme son nom le suggère, il s’agit d’un centre culturel. On y enseigne le japonais et on y présente des expositions, des spectacles, des films, des conférences et des démonstrations culinaires.

Le soir, illuminé de l’intérieur, l’édifice se transforme en immense lanterne japonaise.

Le diaporama se termine par la visite de la tour Montparnasse, construite de 1969 à 1973.


Détails techniques : Le diaporama contient 97 photos et un clip vidéo, tous pris à l’aide d’un appareil Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (79 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (13 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (3 photos) et le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Quatorzième arrondissement de Paris

31 mai 2017

 
Introduction

Sur 5,64 km², le 14e arrondissement était habité en 2011 par 140 317 citoyens. Le pic de population fut atteint en 1954; on y comptait alors 181 414 habitants.

Ce diaporama en présente un aperçu de trois des quatre quartiers du 14e aondissement :
• le quartier de Plaisance (à l’ouest),
• le quartier du Montparnasse (au nord) et
• le quartier du Parc de Montsouris (à l’est).

Le quartier de Plaisance

De 1844 à 1900, Paris accueillit six expositions universelles dont les quatre dernières eurent lieu au Champ-de-Mars (là où se trouve la tour Eiffel).

Afin de loger les ouvriers chargés d’œuvrer à ces manifestations, des milliers de petites maisons misérables furent construites dans le sud de la capitale.

À l’ouest de ce qui est devenu le 14e arrondissement, une petite chapelle de bois est élevée vers 1845. En 1850, elle était déjà fréquentée par 2 000 paroissiens. Cinq ans plus tard, c’est cinq fois plus. Et en 1897, c’est 35 000 paroissiens.

À partir de 1872, pour répondre aux besoins d’une population ouvrière pauvre, la paroisse distribue jusqu’à deux-mille repas par jour, ouvre une garderie pouvant accueillir cent enfants, fonde un patronage pour recevoir les enfants abandonnés, crée une société de secours mutuel et une coopérative de consommation, et organise à domicile le travail des femmes d’ouvriers, leur offrant ainsi une nouvelle source de revenus.

C’est pour ces travailleurs que fut construite l’église Notre-Dame-du-Travail de 1899 à 1901 (de 0:07 à 0:28).

Œuvre de l’architecte Jules-Godefroy Astruc, l’église oppose une façade néoromane austère à un intérieur dégagé où se révèle sa charpente métallique.

Dans les chapelles latérales, des motifs au pochoir inspirés du mouvement Arts & Craft rehaussent des toiles — de Giuseppe Uberti et d’Émile Desouches — qui honorent les saints patrons des travailleurs et des opprimés.

Propice à une gare ou à un dessous de viaduc, l’usage du fer apparent fera scandale à l’époque car jugé incompatible avec le caractère sacré du lieu. Pour d’autres, l’église se rapproche des ouvriers en leur offrant un cadre familier, proche de celui qu’ils connaissent dans le monde du travail, et tente ainsi de recréer un lien privilégié entre les travailleurs et la foi catholique.

Vers l’extrémité sud de la rue Raymond-Losserand, on atteint l’église Notre-Dame-du-Rosaire (de 0:40 à 0:55).

En l’apercevant, on a peine à croire qu’un édifice aussi moderne fut construit dans la première décennie du XXe siècle. En réalité, cette église de style florentin fut construite par l’architecte Pierre Sardou de 1909 à 1911. Mais sa façade, conçue par Bernard Delaye, date de 1977 à 1980.

À gauche de la sortie, la fabrique de l’église affiche les états financiers de la paroisse (à 0:54).

Le quartier du Montparnasse

Notre aperçu de Montparnasse débute par son cimetière (vu de la tour Montparnasse).

Mis en service en 1824, il occupe le sixième du quartier. C’est le deuxième plus grand cimetière du Paris intramuros, avec 42% de la superficie du cimetière du Père-Lachaise. Près de 300 000 personnes y sont inhumées, dont Guy de Maupassant, Charles Baudelaire, Camille Saint-Saëns, Simone de Beauvoir et Serge Gainsbourg.

La tour qu’on y voit à 1:00 est ce qui reste d’un moulin du XIVe ou XVe siècle.

De 1:02 à 1:46, il s’agit de la Fondation Cartier pour l’art contemporain. L’édifice fut construit en 1994 par l’architecte Jean Nouvel. Le cèdre du Liban au milieu de sa façade a été planté par Chateaubriand en 1823.

Au moment de ma visite, ce musée présentait l’exposition Beauté Congo.

À 1:56, nous voyons l’Observatoire de Paris, le plus ancien d’Europe, édifié en 1667.

Devant lui se dresse la statue de l’astronome et mathématicien Urbain Le Verrier. Celui-ci découvrit Neptune et fonda la météorologie moderne française.

À 1:58, c’est la cour intérieure de l’abbaye de Port-Royal, haut lieu du jansénisme sous Louis XIV. D’une grande sobriété, l’édifice a été construit de 1566 à 1569, puis remanié vers 1626.

Le quartier du Parc de Montsouris

C’est sur des carrières désaffectées de Montsouris qu’on créa le parc de Montsouris de 1867 à 1878. Il s’étend sur 0,15 km².

Au sud du parc se trouve la Cité internationale universitaire de Paris. Celle-ci est un groupe des résidences construites pour accueillir des étudiants du monde entier.

Références :
Notre-Dame-du-Travail (Paris), une église au tournant du XIXe siècle et du XXe siècle.


Détails techniques : Le diaporama contient 81 photos prises à l’aide d’un appareil OM-D e-m5, et deux photos prises à l’aide d’un appareil Panasonic GH1 transformé pour prendre des photos infrarouges.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (49 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (20 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos chacun), le Lumix 7-14 mm F/4,0 et le Lumix 14-42 mm (2 photos chacun).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Treizième arrondissement de Paris

25 avril 2017

 
Introduction

En descendant la Seine vers Paris, le premier arrondissement que l’on rencontre à bâbord (à gauche), c’est le treizième.

Sur une superficie de 7,15 km² y vivent 183 260 habitants. Contrairement aux arrondissements centraux de Paris qui se dépeuplent pour faire place à des ministères, des musées ou des entreprises, la population du 13e arrondissement s’est accrue continuellement de 1861 à 2006.

On y trouve peu de sites touristiques.

Le diaporama présente 124 photos en trois parties;
• au nord des boulevards Auguste-Blanqui et Vincent-Auriol,
• le sud-ouest de l’arrondissement et
• le quartier de la Gare.

Au nord des boulevards Auguste-Blanqui et Vincent-Auriol

De 0:09 à 0:11, il s’agit de la Chapelle de la congrégation des Augustines du Saint Cœur de Marie, construite entre 1836 et 1840 par l’architecte Antoine-Casimir Chaland.

Cette chapelle fait maintenant partie d’une maison de retraite privée à but non lucratif.

De 0:32 à 1:08, nous visitons la Manufacture des Gobelins.

En 1447, Jehan Gobelin installe un atelier de teinture sur les bords de la Bièvre, un affluent de la Seine aujourd’hui recouvert. Bientôt reconnu comme le meilleur teinturier d’Europe — notamment en raison des rouges à l’écarlate – il attire la venue de tapissiers flamands.

Deux siècles plus tard, Colbert a l’idée de regrouper sous un même toit les plus grands artisans du luxe français (tisserands, menuisiers, doreurs, etc.), chargés notamment de meubler les demeures royales.

De nos jours, les visiteurs peuvent voir à l’œuvre certains artisans de l’entreprise.

De plus, on y présente des expositions temporaires dont celle consacrée au luxe impérial des campagnes napoléoniennes (0:43 à 0:55).

De 1:17 à 1:21, il s’agit de l’Église Saint-Marcel, inaugurée en 1966 et dédiée au neuvième évêque de Paris. C’est l’œuvre de l’architecte Daniel Michelin. Le vitrail de sa façade est du maitre verrier Henri Guérin.

À partir de 1:23, notre attention se porte sur l’hôpital de la Salpêtrière dont nous ne visiterons que l’église Saint-Louis, par respect pour les patients hospitalisés.

Le mot hôpital vient du nom latin hospitalis qui signifie lieu d’accueil (d’où découle également le mot hospitalité). L’hôpital dont Louis XIV ordonna la création en 1654 servait à accueillir — pour ne pas dire enfermer — les mendiants, les marginaux, les prostituées et les vagabonds qui perturbaient l’ordre public.

Pendant plus d’un siècle, ce fut à la fois une crèche, un asile, un hospice, une prison et une maison de redressement. Cela en fit un lieu complet de répression et de détention.

Et comme il fut construit sur le site d’une ancienne fabrique de poudre à canon, l’hôpital porta le nom de ‘Salpêtrière’ puisque le salpêtre sert à fabriquer des explosifs.

Au moment de la Révolution, c’était le plus grand hospice du monde; près de huit-mille personnes s’y entassaient dont un grand nombre de malades mentaux (jugés incurables à l’époque).

En 1795, le Dr Philippe Pinel y est nommé médecin-chef et commence à traiter certains détenus comme des malades et non des criminels. Il fait de La Salpêtrière un centre de recherche sur la folie.

Les pionniers de la psychiatrie et de la neurologie y ont œuvré; par exemple, en octobre 1885, un étudiant en médecine d’origine autrichienne, Sigmund Freud, y fut élève.

De nos jours, c’est un hôpital universitaire à vocation généraliste. C’est ainsi qu’en 1968, on y fit la première transplantation cardiaque d’Europe.

L’institution occupe à elle seule près de cinq pour cent du territoire de l’arrondissement.

Œuvre de l’architecte Libéral Bruant — à qui Louis XIV confia ensuite la construction des Invalides — l’église Saint-Louis fut achevée en 1677.

Il a la forme d’une croix grecque entre les bras de laquelle viennent se fixer quatre chapelles rayonnantes reliées à une chapelle centrale sous un dôme octogonal.

Au total neuf chapelles permettaient de séparer les fous, les débauchés, les contagieux et différentes catégories de malades. Son intérieur est presque nu.

Le sud-ouest de l’arrondissement

Cette partie du 13e arrondissement est le quartier administratif de la Maison-Blanche. Sa partie la plus élevée est surnommée Butte-aux-Cailles (de 1:44 à 2:32).

À l’origine, c’était une colline surplombant la Bièvre. Elle doit son nom à Pierre Caille qui en fit l’acquisition en 1543.

En raison de ses 62 mètres de dénivelé, cette colline venteuse était l’emplacement de choix à la fois de moulins à eau (le long de la Bièvre) et de moulins à vent.

Au XVIIe siècle, ce fut un des sites extraction du calcaire coquiller utilisé comme revêtement des maisons parisiennes.

Ce territoire fut annexé à la capitale en 1860.

En raison de l’exploitation minière passée — qui y a fragilisé le sol — cette colline n’est pas propice à la construction en hauteur. Ce qui fait que l’urbanisme s’y est développé indépendamment du reste de Paris.

De nos jours, elle a l’allure d’un village paisible et charmant.

À 1:46, il s’agit d’un aperçu de la Petite Alsace, un ensemble de quarante maisons de ville à colombage organisées autour d’une cour centrale rectangulaire de 500 m².

Cette mini-cité-jardin a été conçue par l’architecte Jean Walter en 1912 pour loger les familles ouvrières de la raffinerie de sucre Say et de l’usine automobile Panhard.

Toujours dans la Butte-aux-Cailles, on trouve l’église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles (de 1:56 à 2:17).

Construite 1894 à 1912 selon les plans de l’architecte Prosper Bobin, elle repose sur 71 pilotis puisqu’elle est bâtie sur le remblai de couverture de la Bièvre.

Au cours de la Première Guerre mondiale, plus précisément le mercredi 20 octobre 1915, une usine de grenades située à deux-cents mètres explose, soufflant les vitraux de l’église.

Au modeste verre transparent utilisé à la suite de l’explosion suivront les superbes vitraux créés dans la seconde moitié des années 1930 par Mauméjean, également responsable de la mosaïque qui décore les autels.

À 2:24, il s’agit de la piscine de la Butte-aux-Cailles. Elle est alimentée par un puits artésien dont l’eau jaillit spontanément à 28°C.

De 2:34 à 2:41, nous voici au nord-est du quartier de la Maison-Blanche, dans le centre commercial Italie Deux, regroupant 120 boutiques.

Le quartier de la Gare

À l’ouest de l’avenue de Choisy et au sud du boulevard Vincent-Auriol, cette partie du 13e arrondissement s’appelle le quartier de la Gare.

Il doit son nom à une gare batelière aménagée le long de la Seine, immédiatement en amont de la Salpêtrière. Commandé par Louis XV, l’aménagement de cette gare fluviale s’avéra être un gouffre financier : on la laissa inachevée à la Révolution.

Sujet aux inondations, ce territoire marécageux fut longtemps laissé en pâturage. Il ne s’urbanisa qu’à la fin du XVIIIe siècle alors que plusieurs établissements industriels s’installent sur ces terrains qu’on pouvait acquérir pour une bouchée de pain.

De style néoroman, l’église Notre-Dame de la gare (de 2:46 à 3:02) fut construite de 1855 à 1864 par l’architecte Claude Naissant.

La voute étoilée du chœur est l’œuvre du peintre Félix Jobbé-Duval, assisté d’Alexandre Denuelle.

À la partie basse de l’abside, sous les arcs romans qui entourent l’autel (à 2:56, Les Noces de Cana), les toiles marouflées ont été peintes à la fin des années 1950 par Anders Osterlind.

Le grand orgue construit en 1864 par Aristide Cavaillé-Coll (à 3:00).

Le quartier de la Gare est le 50e des 80 quartiers administratifs de Paris. Il renferme un certain nombre de ‘quartiers’ au sens commun du terme. Trois d’entre eux sont le quartier des Olympiades, le quartier asiatique (ou quartier chinois) et le quartier de la Bibliothèque nationale de France.

À la fin des années 1950, certaines parties du quartier de la Gare sont parmi les endroits les plus insalubres de la capitale. On décide donc d’y faire table rase et de créer une nouvelle trame urbaine.

Conçu par l’architecte en chef Michel Holley, le quartier des Olympiades (à 3:11) est un ensemble de tours résidentielles construites de 1969 à 1977.

Inspiré des principes de Le Corbusier, il tire son nom de l’intention originelle de ses promoteurs de doter l’ensemble d’un complexe voué à la pratique d’une vingtaine de disciplines sportives. En réalité, ce complexe ne fut jamais construit.

De 3:14 à 3:32, nous voilà dans le quartier chinois. Il occupe principalement un triangle entre les avenues Choisy, d’Ivry, et le boulevard Masséna.

Contrairement aux apparences, il n’est pas habité majoritairement par des Asiatiques, mais leur sert de lieu de rendez-vous.

De 3:24 à 3:30, il s’agit de l’église Saint-Hippolyte, construite de 1909 à 1924 par l’architecte Jules-Godefroy Astruc.

De 3:34 à 4:08, nous quittons le quartier chinois pour la bibliothèque François-Mitterrand, inaugurée en 1996.

Quatre tours semblables à des livres ouverts sont placés aux quatre coins d’une vaste esplanade. À son centre, celle-ci est percée d’un jardin rectangulaire qui sert de puits de lumière aux étages sous-jacents.

En plus des salles de consultation, l’édifice abrite des expositions temporaires, une librairie, et deux globes de Coronelli — un globe terrestre et un globe céleste (à 3:52) — offerts par le cardinal d’Estrées à Louis XIV.

De 2,3 tonnes chacune, ils ont un diamètre de quatre mètres. Avec ses 1 880 étoiles, ses 72 constellations et ses planètes, le globe céleste représente le ciel le jour de la naissance du Roi-Soleil, le 5 septembre 1638.

À eux deux, ces globes résument l’état des connaissances scientifiques dans les domaines de la géographie et de l’astronomie au XVIIe siècle.

À l’extérieur, on trouve une salle de cinéma (à laquelle on peut accéder de l’intérieur de la bibliothèque) et des cantines mobiles.

La passerelle Simone-de-Beauvoir (à 3:36) permet d’atteindre l’autre rive de la Seine. Sur une longueur totale de 270 mètres, elle possède une portée libre de 180m, ce qui constitue une prouesse technique.

Construite en Alsace, on lui fit descendre le Rhin, emprunter la mer du Nord et la Manche, pour finalement remonter la Seine jusqu’à Paris où elle fut montée et installée en une nuit.

Au passage, on peut voir la piscine flottante Joséphine-Backer. Celle-ci dispose d’un toit amovible permettant de se baigner au grand air l’été.


Détails techniques : Le diaporama contient 124 photos prises à l’aide d’un appareil OM-D e-m5.


En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (95 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (19 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (3 photos) et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (1 photo).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Douzième arrondissement de Paris

11 février 2017

 
Introduction

En descendant la Seine vers Paris, le premier arrondissement que l’on rencontre à tribord, c’est le douzième.

En raison de la taille du bois de Vincennes (9,95 km²), cet arrondissement est le deuxième plus vaste (avec ses 16,63 km²).

Sa population, croissante depuis la création de l’arrondissement en 1860, atteignait 144 719 personnes en 2013.

La tribu gauloise des Parisii, installée au IIIe siècle avant notre ère sur le territoire de Nanterre (dans la banlieue ouest de Paris), a donné son nom à la capitale française.

Mais en 1991-1992, des fouilles archéologiques ont révélé l’existence d’un village beaucoup plus ancien dans le douzième arrondissement. Celui-ci prospérait entre 4 500 et 3 800 ans avant notre ère. C’est le plus ancien peuplement connu de Paris.

Le présent diaporama rassemble les photos que j’ai prises dans cet arrondissement en 2014 et 2015 : il se compose de quatre parties de longueur inégales.

La chapelle de la Fondation Eugène-Napoléon

Nommé en l’honneur du fils de l’impératrice Eugénie (épouse de Napoléon-III), la Fondation Eugène-Napoléon est une maison d’enseignement construite en 1856 par l’architecte Jacques-Ignace Hittorf, à qui on doit notamment la marie du premier arrondissement et le mobilier urbain de la place de la Concorde.

Sa chapelle à nef unique, sans transept, se termine par une abside semi-circulaire décorée d’une fresque, exécutée par le peintre Félix-Joseph Barrias.

Celle-ci représente l’impératrice, en robe de mariée, entourée de pensionnaires et de religieuses, sous le regard de sainte Catherine, de la Vierge et de l’Enfant Jésus, de même que de saint Vincent de Paul.

Le Viaduc des Arts et la Coulée verte

Jusqu’en 1969, une ligne de chemin de fer surélevée reliait la place de la Bastille à l’ancien canton de Saint-Maur-La Varenne. Cette voie ferrée suivait l’avenue Daumesnil.

Après l’abandon de cette voie ferrée, la ville de Paris a étudié différents projets pour finalement attribuer une double vocation à ce territoire.

Les arches du viaduc qui supportait la voie ferrée ont été fermées de grandes verrières cintrées de bois et sont devenues une succession d’une cinquantaine d’ateliers et de boutiques de métiers d’art qui s’étendent sur plus de 1,3 km.

Au-dessus d’eux, l’ancien chemin de fer a fait place à une promenade plantée d’arbres appelée Coulée verte René-Dumont, en l’honneur d’un agronome et pionnier écologiste français décédé en 2001.

Cette partie du diaporama s’ouvre par l’Opéra Bastille qui, parmi les salles d’opéra de la ville, se spécialise dans la présentation des grands opéras italiens ou allemands.

Nous suivons ensuite le Viaduc des Arts pour nous arrêter (de 0:30 à 0:45) à l’église néoromane Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts, construite en 1902-1903 sur les plans de l’architecte Josep-Émile Vaudremer.

Puis nous refaisons le même circuit à l’inverse, du haut de la Coulée verte.

À l’Est du Viaduc des Arts

Le troisième volet du diaporama est une très longue promenade qui continue le Viaduc des Arts vers l’Est.

Du boulevard de Bercy, nous suivons l’avenue Daumesnil pour rencontrer successivement :
• la place Félix-Éboué (1:35),
• l’église du Saint-Esprit, en béton armé (de 1:40 à 1:53), construite de 1928 à 1935 sous les plans de Paul Tournon,
• le magnifique palais Art déco de la Porte dorée (de 2:00 à 2:42), construit à l’occasion de l’exposition coloniale de 1931 et dont les étages supérieurs logent le Musée de l’histoire de l’immigration, tandis que son sous-sol sert d’aquarium tropical,
• le bois de Boulogne,
• le Parc zoologique de Paris (à 3:00),
• le Parc floral de Paris (se terminant à 3:35).

À deux pas de ce jardin botanique se trouve le château de Vincennes (de 3:38 à 5:06). Même s’il est situé dans la commune de Vincennes, j’ai choisi de le présenter comme s’il faisait partie du 12e arrondissement.

Résidence royale du XIIe au XVIIIe siècle, le château a conservé une de ses tours médiévales, son donjon du XIVe siècle (récemment restauré), et sa magnifique Sainte-Chapelle (en cours de restauration).

Dans une des chambres du donjon, on prête aux visiteurs une ardoise électronique au travers de laquelle ils ont la possibilité de voir la pièce comme elle était meublée et décorée au Moyen-Âge (4:35 à 5:01).

À 5:02, voici la salle du Trésor. À partir de 1367, cette minuscule chambre, très haute mais étroite, conservait une partie des manuscrits de la couronne (notamment, les titres de propriété des résidences royales). L’or entreposé représentait environ le cinquième du budget annuel des dépenses royales.

Le sud-ouest du 12e arrondissement

Le dernier segment du diaporama présente la partie du 12e arrondissement située au sud de la voie ferrée qui mène à la gare de Lyon.

On y rencontre d’abord la gare de Lyon (de 5:09 à 6:22), construite de 1895 à 1902 et conçue par l’architecte Marius Toudoire.

Cette gare abrite un des plus beaux restaurants de Paris.

Construit pour une société de transport ferroviaire et maritime, ce restaurant est décoré de 41 toiles à la manière d’un prospectus d’une agence de voyages, montrant sous un jour flatteur les différentes villes desservies par le transporteur.

Après la 2e guerre mondiale, jugé démodé, le restaurant fut transformé en comptoir moderne et épuré, à la manière du film Playtime de Jacques Tati.

Après quelques années, il fit faillite. Sans le véto du ministre André Malraux, le restaurant aurait été détruit.

Se rappelant le décor fastueux qui se cachait sous ses habits modernes, des investisseurs firent l’acquisition du restaurant. Le rénover couta une fortune.

Aujourd’hui, on peut en apprécier toute la splendeur d’origine.

Puis le diaporama présente successivement :
• la station de métro de la gare de Lyon (de 6:24 à 6:32),
• l’édifice du ministère des Finances (de 6:33 à 6:36),
• la gare de Paris-Bercy (à 6:37),
• la Cinémathèque française (de 6:39 à 6:44) dont l’édifice a été conçu en 1994 par l’architecte canadien Frank Gehry,
• le parc de Bercy.


Détails techniques : Le diaporama contient 173 photos et cinq clips vidéos pris à l’aide d’un appareil OM-D e-m5.


En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (142 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (11 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (7 photos), le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (6 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (4 photos) et le M.Zuiko 40-150 mm R (3 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Neuvième arrondissement de Paris

10 décembre 2016

 
Situé sur la rive droite de la Seine, le neuvième arrondissement occupe une surface plutôt carrée de 2,2 km² sur laquelle habitent environ soixante-mille personnes.

Quand l’enceinte de Charles V, élargie par Louis XIII, fut détruite à partir des années 1670, ces espaces furent aménagés par Louis XIV en promenades plantées d’arbres.

Au XIXe siècle, lorsque ces grands boulevards s’urbanisèrent, on y ouvrit des guinguettes et des théâtres dits de boulevard. De plus, l’accroissement de la densité urbaine et le cout relativement faible des terrains incitèrent des entrepreneurs à y ouvrir des magasins à grande surface qui révolutionnèrent le commerce au détail.

De nos jours, le neuvième arrondissement porte les traces de ces bouleversements.

Il s’étend du Nord au Sud, de la place Pigalle au boulevard des Capucines, et d’Ouest en Est, de la rue du Faubourg-Poissonnière à la rue d’Amsterdam (et son prolongement au Sud, soit la rue Vignon).

Notre visite du quartier débute réellement par l’édifice emblématique du Second Empire, soit l’opéra Garnier (de 0:42 à 2:35), construit de 1862 à 1875.

Rares sont les salles d’opéra qui se caractérisent par la sobriété. S’il y en a, l’opéra Garnier n’est pas du nombre. Le luxe y est ostentatoire sans jamais tomber dans la vulgarité; dorures, mosaïques, fresques, marbre polychrome, tout y est éclat et majesté.

Parmi les groupes allégoriques qui ornent sa façade, La Danse de Jean-Baptiste Carpeaux fit scandale à l’époque de son dévoilement (à 0:44). De nos jours, l’original est au musée du Quai d’Orsay et ce qu’on voit au grand air est une copie exécutée par le sculpteur Paul Belmondo, le grand-père de l’acteur homonyme.

Précisons que les baignoires dont il est question au-dessus de cette entrée flanquée de cariatides (à 1:05) sont des loges situées sur les côtés du rez-de-chaussée de la salle. Celle-ci n’est que de 1 971 places, ce qui est peu pour une ville comme Paris.

Depuis 1964, son lustre de six tonnes éclaire une œuvre de Marc Chagall (à 2:19) en remplacement de celle, inélégante, qui s’y trouvait jusqu’alors.

De 2:29 à 2:35, il s’agit du musée-bibliothèque de l’opéra Garnier.

De 2:41 à 2:57, nous voici dans le restaurant Bouillon Chartier, construit en 1896 et qui a conservé son décor d’origine. Dans ce restaurant, les serveurs n’écrivent pas votre commande dans un calepin : ils l’écrivent sur le napperon en papier de votre table. C’est sur celle-ci qu’ils calculent l’addition.

À titre d’exemple, voici deux mets qu’on y prépare : le Museau de bœuf vinaigrette en entrée (3,8 euros) et le Pot au feu ménagère (11,2 euros).

De 3:04 à 3:15, il s’agit du magasin amiral de la chaine de grands magasins du Printemps, propriété personnelle de l’émir du Qatar.

À sa création, en 1865 (dans un édifice incendié en 1881), le Printemps offrait des produits de qualité à bas prix. On innovait en pratiquant une politique de prix fixe (donc, pas de marchandage). Le premier jour du printemps, le 21 mars de chaque année, un bouquet de violettes était remis aux clients.

Construit de 1907 à 1910, l’édifice actuel est l’œuvre de l’architecte René Binet.

Entre deux pavillons du Printemps, voici un aperçu de l’église Saint-Louis-d’Antin, seul vestige du cloitre des Capucins qui s’y trouvait (de 3:16 à 3:23). Cette église néoclassique est de l’architecte Alexandre-Théodore Brongniart.

Construite de 1780 à 1782, elle se caractérise par son extérieur d’une extrême sobriété et son revêtement intérieur à la feuille d’or et aux riches couleurs qui rappellent la décoration des villas romaines.

La voute du chœur est ornée de la fresque Saint Louis et saint François adorant le Christ ressuscité d’Émile Signol (à 3:21).

Comme c’est l’habitude dans les églises de l’ordre des Capucins, un seul bas-côté s’y trouve, ici du côté gauche de la nef. Ce bas-côté donne accès à des chapelles latérales, dont celle dédiée à la Vierge (à 3:23). L’autel de celle-ci est surmonté de la Vierge à l’enfant, sculptée par Raymond Gayrard.

De 3:25 à 3:55, nous visitons les Galeries Lafayette, nées de l’acquisition d’une série d’immeubles entre 1894 et 1905.

C’est le plus grand magasin au monde. Les ventes y atteignent parfois six-millions d’euros par jour. Afin de profiter des achats impulsifs des touristes chinois, près de la moitié des employés aux comptoirs des produits de luxe appréciés de cette clientèle — les montres suisses pour homme, par exemple — parlent le mandarin.

Son immense coupole Art nouveau a été conçue par l’architecte Ferdinand Chanut et réalisée par le maitre-verrier Jacques Grüber. Elle date de 1912. Entreposée à Clichy au début de la Deuxième Guerre mondiale, elle fut restaurée en 1973 par le petit-fils de l’architecte initial, selon les plans de l’époque.

À 4:22, il s’agit de l’église de la Sainte-Trinité, construite de 1861 à 1867, où les obsèques du compositeur Hector Berlioz furent célébrées en 1869.

Voilà qui termine cette brève visite de cet arrondissement.


Détails techniques : Le diaporama contient 118 photos et deux clips vidéos pris à l’aide d’un apparel OM-D e-m5.


En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (74 photos), le M.Zuiko 12 mm F/2,0 (12 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (10 photos), le Lumix 7-14 mm F/4,0 (9 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (6 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (5 photos) et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (2 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Huitième arrondissement de Paris

16 novembre 2016

Situé sur la rive droite de la Seine, le huitième arrondissement occupe une superficie de 3,9 km² sur laquelle habitent quarante-mille personnes.

Il s’étend du Nord au Sud, du parc Monceau à la Seine puis, d’Ouest en Est, de l’Arc de Triomphe de l’Étoile à l’église de la Madeleine.

Le diaporama qui lui est ici consacré est divisé en trois parties :
• le sud de l’avenue des Champs-Élysées,
• cette avenue d’Ouest en Est en complétant cette promenade d’une remontée vers la Madeleine, et finalement
• la partie de l’arrondissement située au nord de cette avenue.


 
De 0:14 à 0:40, ce sont des images de la cathédrale américaine de Paris.

De style néogothique, ce temple anglican fut construit de 1881 à 1886 sur les plans de l’architecte George Edmund Street. Quant aux vitraux, ils ont été réalisés de 1883 à 1893 par James Bell.

De 1:00 à 1:17, il s’agit du Théâtre des Champs-Élysées.

D’une capacité de 1 905 places, cette salle de spectacle de style Art déco a été inaugurée en 1913.

Le bas-relief au haut de sa façade est d’Antoine Bourdelle tandis que le peintre nabi Maurice Denis a décoré la coupole de la salle principale sur le thème de l’Histoire de la musique.

À 1:32, voici la chapelle Notre-Dame de Consolation. À cet endroit se trouvait autrefois un ensemble de bâtiments en bois où les organismes de bienfaisance présentaient leurs réalisations.

Au Bazar annuel de la Charité de 1897, un incendie se déclara et fit 117 morts (dont la sœur de l’impératrice d’Autriche). Cette chapelle fut édifiée en 1900 en l’honneur de ces victimes.

À deux pas se trouve (à 1:36) la Cathédrale arménienne Saint-Jean-Baptiste, construite de 1902 à 1904 sous les plans de l’architecte Albert Guilbert (à qui on doit la chapelle néobaroque précédente).

À 1:41, il s’agit de l’église écossaise de Paris, qui date de 1957.

De 1:49 à 2:03, nous visitons le Grand Palais (inauguré en 1900). Derrière sa façade couronnée d’allégories exubérantes se cache une immense verrière qui sert de salle d’exposition.

Construit à la même époque, le Petit Palais lui fait face (de 2:04 à 2:20). Œuvre de l’architecte Charles Girault, il abrite de nos jours le Musée des Beaux-Arts de la ville.


 
Il y a plusieurs arcs de triomphe à Paris. Le plus connu est l’Arc de Triomphe de l’Étoile (de 2:25 à 2:53). On l’appelle ainsi parce que c’est à partir de lui que rayonnent douze avenues des Champs-Élysées.

Construit de 1806 à 1836, en respectant les plans de l’architecte Jean-François Chalgrin, ce monument est destiné à immortaliser les victoires et les noms de 660 généraux et maréchaux napoléoniens.

De nos jours, on y trouve également le monument à la mémoire du soldat inconnu (à 2:36).

Les piliers de l’arc sont décorés de quatre hauts-reliefs :
La Paix de 1815 (à 2:28),
La Résistance de 1814 (à 2:30),
Le Triomphe de 1810 (à 2:32) et le plus connu,
Le Départ des volontaires de 1792 (surnommé La Marseillaise, à 2:34).

Du haut de sa plateforme, on a une vue exceptionnelle du quartier.

Fait divers : au défilé de la victoire, le 14 juillet 1919, le commandement militaire avait ordonné aux aviateurs de défiler à Paris à pied, plutôt que d’effectuer des manœuvres aériennes dans le ciel de l’Arc de Triomphe.

Pour protester contre cet affront, l’aviateur Charles Godefroy passa avec son biplan sous la voute de l’arche le 7 aout suivant.

Il fut le premier à réussir cet exploit. Il ne restait que trois mètres de chaque côté des ailes pour permettre à l’avion de passer. Au moindre coup de vent, l’avion se serait écrasé.

Parmi les magasins et restaurants qui bordent l’avenue des Champs-Élysées, se trouve l’hôtel de la Païva (de 3:03 à 3:22)

Cet hôtel particulier est celui de la marquise de la Païva, une courtisane devenue immensément riche.

À 3:28, il s’agit de la statue de Georges Clemenceau, un des hommes politiques les plus populaires de l’histoire de France, qui mena son pays à la victoire lors de la Première Guerre mondiale.

À 3:38, voilà des marrons, c’est-à-dire des fruits comestibles du châtaignier. Quoiqu’illégale, la vente des marrons grillés par de jeunes marchands (principalement dans les quartiers des Tuileries et du Marais) est un des plaisirs automnaux de la capitale française.

Puis nous voici à la Place de la Concorde (de 3:40 à 3:51). C’est la plus grande place de Paris.

Celle-ci est traversée par deux ‘perspectives’. La plus longue, d’Est en Ouest, part du Louvre et se termine, au-delà de l’Arc de Triomphe de l’Étoile, au quartier d’affaires de La Défense. C’est l’axe historique de Paris.

L’autre perspective, du Nord au Sud, part de l’église de la Madeleine au Nord et se termine au Sud par la façade arrière du palais Bourbon qui prend elle aussi l’aspect d’un temple grec.

La photo à 3:40 montre la partie de l’axe historique à l’Ouest de la place de la Concorde. De chaque côté de l’avenue des Champs-Élysées, on peut voir deux des quatre Chevaux de Marly. Ce sont des copies. Les originaux, aujourd’hui au Louvre, furent sculptés par Guillaume Coustou afin de décorer le château de Marly de Louis XIV (d’où leur nom).

Au centre de la place se trouve, depuis 1831, un des deux obélisques qui marquaient auparavant l’entrée du Temple de Louxor à Thèbes. C’est un cadeau du vice-roi d’Égypte à la France.

Le mobilier urbain, dessiné par Jacques-Ignace Hittorff, y est sur le thème de l’eau.

Il comprend deux fontaines; la Fontaine fluviale au Nord et la Fontaine maritime au Sud (de 3:42 à 3:47). Les candélabres sont appelés lampadaires colonne rostrale. Elles représentent des proues de navires portant l’emblème de la ville de Paris (à 3:48).

Aux coins de cette place octogonale, on a placé des statues représentant huit villes françaises (à 3:50).

Nous effectuons ensuite un virage à 90 degrés vers le Nord pour emprunter la rue Royale en direction de l’église de la Madeleine. Sur notre chemin, nous rencontrons une des succursales de la pâtisserie Ladurée (de 4:00 à 4:12).

De 4:18 à 4:37, c’est l’église de la Madeleine. Construit de 1763 à 1842, l’édifice sans fenestration changea plusieurs fois de vocation. Il devint une église en 1845.

C’est la seule église catholique de Paris qui n’est pas surmonté d’un crucifix.

Ses portes illustrent les dix commandements dont le septième (Tu ne tueras point, à 4:20) et le dixième (Tu ne convoiteras ni la femme, ni la maison, ni rien de ce qui appartient à ton prochain, à 4:22).

Le maitre-autel est dominé par la sculpture représentant Marie-Madeleine entourée d’anges (à 4:27).


 
De 4:43 à 4:54, il s’agit de l’église Saint-Philippe-du-Roule, construite de 1772 à 1784. Durant la Deuxième Guerre mondiale, ses cloches furent confisquées par les Allemands et fondues pour faire des obus et des munitions.

De 4:56 à 5:05, nous voyons la salle Gaveau. Suivent le Palais de l’Élysée (construit en 1718, à 5:10) et l’ambassade du Royaume-Uni (à 5:12).

De 5:20 à 5:43, c’est une visite du musée Jacquemart-André, consacré aux arts décoratifs.

Pourquoi ce nom ? Édouard André était un riche banquier qui se fit construire en 1876 un hôtel fastueux qu’il meublera dans un style Louis-XV. Le nom Jacquemart est celui de son épouse.

De 5:50 à 6:00, nous voyons l’église Saint-Augustin, construite de 1860 à 1871. À son achèvement, c’était le plus important édifice parisien à ossature de métal. En dépit de sa hauteur, ce squelette métallique n’a pas besoin d’être solidifié par des contreforts ou des arcboutants.

Érigée par Louis XVIII en 1826, la Chapelle expiatoire (6:06) a été érigée à la mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, à l’endroit où leurs corps furent enterrés après leur exécution.

De 6:10 à 6:16, voici la Cathédrale Alexandre-Nevsky. Avant d’être le pseudonyme d’un chanteur populaire québécois (né Alexandre Parent), Alexandre Nevsky était connu pour être un héros national russe et un saint de l’Église orthodoxe.

L’église qui lui est dédiée à Paris a été inaugurée en 1861. Elle est en forme de croix grecque dont chaque branche est surmontée d’une tourelle se terminant par un bulbe doré et une croix orthodoxe russe.

En tenant compte de la flèche centrale, ces cinq bulbes symbolisent le Christ (au centre) et les quatre évangélistes.

Le 12 juillet 1918, le peintre catalan Pablo Picasso y épousa la danseuse russe Olga Khokhlova.

De 6:23 à 6:46, nous visitons le parc Monceau, créé en 1778 mais transformé cinq ans plus tard en parc à l’anglaise.

On y trouve de nombreuses attractions dont un carrousel, quelques manèges, des statues, de fausses ruines, et de vieux arbres dont ce platane d’Orient, planté en 1814. Vieux de trois siècles, ce platane est en vedette à 6:40.

Aux environs de ce parc, on trouve entre autres :
• le siège social français de la firme d’ingénierie montréalaise SNC-Lavalin (à 6:53 et 6:55),
• le musée d’art décoratif Nissim de Camondo (de 6:57 à 7:29). Ce musée abrite une riche collection privée d’Art du XVIIIe siècle. Ses cuisines auraient inspiré les créateurs du film d’animation Ratatouille des studios Walt Disney,
• le musée Cernuschi, consacré à certaines disciplines artistiques de l’Asie (de 7:30 à 7:56). On y trouve essentiellement des bronzes, du grès et des terres cuites,
• l’hôtel du Collectionneur (de 8:01 à 8:11). Conçu par les décorateurs Jacques Garcia et Alexandre Danan, aidés de l’architecte Stanislas Fiszer, cet hôtel-boutique de style Art déco a ouvert ses portes en 2004,
• la Maison Loo (à 8:12). Commandée par un marchand d’art arrivé à Paris en 1902, cette pagode fut dessinée par l’architecte Fernand Bloch et achevée en 1926. Cette construction, qui jurait avec tout le quartier tant par son style que sa couleur, provoqua la controverse. C’est aujourd’hui un musée privé.


Détails techniques : Le diaporama contient 244 photos et un clip vidéo. Deux de ces photos sont à l’infrarouge (à l’aide d’un appareil Lumix GH1 doté d’un objectif Lumix 14-45 mm II). Tout le reste a été fait à l’Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (200 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (17 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (14 photos), l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (5 photos chacun), et le Lumix 7-14 mm F/4,0 (1 photo).

Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Septième arrondissement de Paris

2 juin 2016

 
Le septième arrondissement est un territoire de 4 km² situé sur la rive gauche et peuplé de 57 786 habitants (en 2011).

Il fait partie des quartiers huppés de la capitale; le prix du mètre carré y est le plus cher de la ville et le revenu familial moyen, le plus élevé.

On y trouve de nombreux ministères et ambassades, de même que de prestigieux musées.

La tour Eiffel

Haute de 324 mètres, la tour Eiffel y occupe la limite nord-ouest de l’arrondissement.

Dessinée par l’architecte et ingénieur Gustave Eiffel (à partir d’un croquis de Maurice Kœchlin), elle fut construite pour l’exposition universelle de Paris de 1889 célébrant le centenaire de la Révolution.

Ses quatre piliers indiquent la direction des points cardinaux. Elle pèse plus de dix-mille tonnes et chaque couche de peinture — dégradée en trois teintes de brun pour en accentuer la perspective — y ajoute 60 tonnes.

Le vent la fait osciller de 6 ou 7 cm; on a donc tort de s’appuyer sur sa structure afin d’y stabiliser la prise de photos de nuit.

Le musée du quai Branly

Les années impaires, le musée du quai Branly organise le long de la Seine, en face du musée, une exposition extérieure consacrée à la photo non occidentale (de 0:38 à 1:06). Le catalogue illustré s’acquiert sur place auprès d’une machine distributrice (à 0:53).

L’autre côté de la rue, le musée du quai Branly (de 1:07 à 1:56) est un des plus importants musées d’Art primitif au monde puisqu’il accueille annuellement entre 1,3 et 1,5 million de visiteurs.

Dessiné par l’architecte Jean Nouvel et ouvert depuis 2006, le musée est constitué principalement d’un édifice allongé sur pilotis, accompagné d’un parc à l’avant et d’un autre à l’arrière.

Le long de cette voie de circulation qu’est le quai Branly, une haute palissade de verre sert d’écran antibruit à l’Est (1:07) tandis qu’à l’Ouest le bâtiment Branly (qui abrite l’administration) a été décoré par le botaniste français Patrick Blanc, un pionnier de la mise au point des parois végétalisées (1:09).

À l’intérieur, les visiteurs empruntent une longue rampe sinueuse dont le sol est peint selon une couleur qui identifie le continent d’où proviennent les collections (à 1:33). Afin de protéger les fragiles pigments végétaux de nombreux objets exposés, les collections du musée sont plongées dans une pénombre relative.

Les Invalides

Après un aperçu du pont Alexandre-III (de 1:58 à 2:06), inauguré pour l’exposition universelle de 1900, nous voici devant hôtel des Invalides (de 2:09 à 4:29).

Celui-ci est un vaste complexe dont la construction fut ordonnée en 1670 par Louis XIV afin d’héberger les soldats devenus invalides.

Situé dans la banlieue parisienne de l’époque, il s’agit d’un édifice imposant qui symbolisait la reconnaissance du roi envers les soldats estropiés en défendant la Nation ou devenus nécessiteux en revenant du front.

En réalité, il s’agissait d’un lieu inconfortable, mal chauffé, dans lequel jusqu’à 4 500 pensionnaires s’entassaient et dormaient sur la paille.

De nos jours, il abrite divers musées, dont le musée de l’Armée (de 2:28 à 3:32), l’église Saint-Louis-des-Invalides et le dôme des Invalides.

L’ancien réfectoire de l’hôtel des Invalides porte le nom de Salle Vauban (de 2:29 à 2:40). Cette salle est décorée de peintures murales de Joseph Parrocel illustrant les guerres sous Louis XIV.

De nos jours, on y présente un défilé de cavaliers évoquant l’histoire de la cavalerie française de 1799 à 1870. Les cavaliers prennent place dans la plus grande des nombreuses vitrines du musée. Celle-ci mesure 33 mètres de long (2:29) et est étanche à l’air et aux poussières.

La partie sud des Invalides est constituée de deux églises siamoises. Il y a d’abord une église des soldats, appelée église Saint-Louis-des-Invalides, décorée des drapeaux ravis aux troupes ennemies (de 3:37 à 3:43).

En 1837, c’est dans cette église que le compositeur Berlioz créa son Requiem, nécessitant plus de 400 musiciens et choristes.

Le caveau de son sanctuaire renferme les cendres de Rouget de l’Isle, le compositeur de La Marseillaise.

Puis de l’autre côté d’une paroi vitrée aménagée derrière le chœur, une chapelle immense (située sous le dôme) était réservée à l’usage exclusif de la famille royale. C’est l’autre église siamoise dont il est question.

Cette chapelle royale n’existe plus. Conçue par Jules Hardouin-Mansart — peut-être le plus grand architecte de Louis XIV — et construite de 1677 à 1706, cette église est devenue un mausolée en hommage à Napoléon Bonaparte (de 3:45 à 4:23).

Au rez-de-chaussée, sous les coupoles des chapelles latérales de cette ancienne église, se trouvent les tombeaux du maréchal Lyautey (4:18), du maréchal Foch (4:20) et de deux frères de Bonaparte, soit Joseph Bonaparte (4:14) et Jérôme Bonaparte (4:16).

Au centre, dans la crypte aménagée sous le dôme des Invalides, repose depuis 1861 le corps de l’empereur dans un sarcophage de quartzite rouge (4:05). Comme les poupées russes, ce sarcophage renferme six cercueils successifs.

Sur les murs de cette crypte circulaire, des bas-reliefs rappellent aux visiteurs le legs de l’empereur (de 4:07 à 4:13).

L’Assemblée nationale

Sur notre chemin vers l’Assemblée nationale (de 4:36 à 4:41), nous rencontrons le ministère des Affaires étrangères et du Développement international (4:30).

À 4:33, il s’agit d’un monument à Aristide Briand, œuvre en 1937 de l’architecte Paul Bigot et des sculpteurs Paul Landowski (responsable du groupe du premier plan) et Henri Bouchard (responsable de l’arrière-plan), représentant la mère et l’enfant sous l’égide de la Paix.

L’édifice de l’Assemblée nationale a été construit de 1722 à 1728 pour la duchesse de Bourdon, fille de Louis XIV. À l’arrière, la façade néoclassique (dont on voit le fronton à 4:36) a été ajoutée en 1806 pour faire symétrie avec l’église de La Madeleine, au loin, de l’autre côté du pont de la Concorde.

Puis, à deux pas de là, se trouve la boutique de l’Assemblée nationale (4:43).

Le musée d’Orsay

De 4:48 à 5:41, voici le musée d’Orsay. À l’origine, il s’agissait d’une gare, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900, reconvertie en musée en 1986.

Celui-ci offre un panorama de la création artistique de 1848 à 1914, des premières œuvres impressionnistes à l’Art nouveau. C’est un des plus beaux musées de Paris.

On peut y voir la plus importante collection d’œuvres impressionnistes et postimpressionnistes au monde.

On y trouve peu de peintres anglais. Rien de la Sécession viennoise. Mais ce qu’on y voit est d’une telle splendeur qu’on pardonne le parti-pris des collections présentées ici et qui sont le reflet de cette prétention parisienne d’être la capitale culturelle de l’Occident, ce qu’elle était effectivement.

Ouvert en 1900, l’ancien restaurant de l’hôtel d’Orsay est situé au premier étage du musée. Il vaut le détour pour sa décoration néorococo (de 5:03 à 5:27).

La basilique Sainte-Clotilde

Inauguré en 1904, le monument au compositeur César Franck est situé dans le square devant le parvis de la basilique Sainte-Clotilde (5:42).

Construite de 1846 à 1857, cette dernière honore la deuxième épouse de Clovis, roi des Francs, qu’elle convertit au christianisme : par le baptême de son époux, Clotilde devenait donc, d’une certaine manière, la première ‘reine’ catholique de France.

C’est en 1896, lors du 14e centenaire du baptême de Clovis, que cette église fut élevée au rang de basilique mineure.

Première église néogothique de Paris, Sainte-Clotilde possède deux clochers qui culminent à 70 mètres. À l’extérieur, ses arcboutants sont purement décoratifs puisque son armature métallique assure à elle seule la solidité de l’édifice.


Note : Pour consulter un guide illustré des termes techniques d’architecture religieuse, on cliquera sur ceci.

 
C’est une église en croix latine. La nef se compose d’abord d’un vaisseau central, de deux bas-côtés dépourvus de chapelles latérales.

Ces bas-côtés sont décorés de grands bas-reliefs néoclassiques illustrant les stations du Chemin de croix. Ils sont dus aux sculpteurs Jean-Jacques Pradier (ceux du bas-côté gauche, ex.: à 6:16) et de son élève Francisque Duret (ceux du bas-côté droit, ex.: à 6:13).

Au style agité du premier s’oppose la froideur du second. Duret est davantage connu pour son Saint Michel terrassant le démon qui décore la niche centrale de la fontaine Saint-Michel.

La chapelle Sainte-Clotilde est aménagée dans le transept gauche. On y trouve également le vitrail Le Sacré-Cœur, la Vierge et les anges (5:52) réalisé par les verriers Antoine Lusson et Édouard Bourdon. Au-dessus de ce vitrail, il s’agit d’une rosace d’Émile Thibaud (5:54).

À 6:06, voici la chapelle Sainte-Valérie, située dans le transept droit. Au-dessus de l’autel, une fresque de Jules Lenepveu (6:08) rend hommage à cette sainte décapitée. On doit également à ce peintre cette Jeanne sur le bucher place du Vieux marché à Rouen qu’on peut voir au Panthéon.

À l’entrée du chœur, adossée à un des piliers, on trouve une Vierge à l’Enfant polychrome d’Henri-Joseph Triqueti (5:56).

L’ombrelle bicolore à la gauche de l’autel (5:50) est une décoration exclusive des basiliques. Il est à moitié ouvert lorsqu’il s’agit d’une basilique mineure et totalement déployé pour les basiliques majeures.

À l’entrée du déambulatoire de gauche, on trouve une sculpture représentant sainte Bathilde, épouse de Clovis II, par le sculpteur Michel-Louis-Victor Mercier, élève de Pradier (5:58).

Le début du déambulatoire est séparé du chœur par ce qu’on appelle une clôture du chœur. Celle de gauche illustre de baptême de Clovis à Reims et la mort de sainte Clotilde (6:02).

La chaire néogothique (6:14) a été dessinée par l’architecte Théodore Ballu.

Réalisée en 1859 par le facteur Aristide Cavaillé-Coll, l’orgue de la basilique a attiré de nombreux organistes, dont son premier titulaire, le compositeur César Franck.

L’église Saint-Thomas-d’Aquin

De 6:28 à 7:05, nous visitons l’église Saint-Thomas-d’Aquin, construite en 1683 d’après les plans de l’architecte Pierre Bullet. Derrière de chœur, la magnifique chapelle Saint-Louis (6:42) fut ajoutée en 1722.

Dépouillée à la Révolution de son décor autre que sculpté, l’église se garnira de nouveau d’œuvres d’Art au XIXe et XXe siècle grâce à des dons de la ville de Paris.

Dans le diaporama, nous découvrons :
• la nef (6:30)
• la coupole et le pendentif à saint Thomas-d’Aquin de Merry-Joseph Blondel
• la coupole de Merry-Joseph Blondel
Le Christ enseignant (détail de la coupole)
La Vierge en méditation (détail de la coupole)
• deux confessionnaux
• la chapelle Saint-Louis. Le maitre-autel est décoré de Saint Louis rendant la justice sous le chêne de Luc-Olivier Merson. Les peintures murales sont Merry-Joseph Blondel; à gauche, La Translation de l’Arche d’Alliance et à droite, Le Grand prêtre Aaron bénissant le peuple de Dieu
• la chapelle de la Vierge, décorée de la statue La Vierge à l’Enfant de Gilles Guérin.
• la chaire de 1814
• le vitrail L’Assomption de la Vierge créé en 1902 par Édouard Didron et Jean-Baptiste Anglade
• la toile Saint Thomas d’Aquin en extase de Jean André
La Mort de Saphire devant saint Pierre, peinte en 1819 par François-Édouard Picot
• une station du Chemin de croix en bois doré
Saint Étienne prêchant l’Évangile, peint en 1817 par Abel de Pujol
• la chapelle de Saint-Joseph, décorée de L’Éducation de Jésus (XVIIe siècle)
Saint Louis recevant la couronne d’épines de Jean André
• l’orgue de 1771 de François-Henri Clicquot.

L’église Saint-François-Xavier

De 7:12 à 7:37, il s’agit de l’église Saint-François-Xavier, construite de 1861 à 1873.

La chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse

L’aspect actuel de cette chapelle très fréquentée date de 1930 (de 7:39 à 7:43). Elle est le lieu de deux apparitions présumées de la Vierge à sainte Catherine Labouré en 1830.

À la deuxième apparition, la Vierge aurait demandé que soit frappée une médaille illustrant la vision que sœur Labouré venait d’avoir, d’où le nom de cette chapelle.

Au Bon Marché

Premier grand magasin de Paris, le Bon Marché a été construit en 1869. Son squelette de métal permet le percement des murs par de grandes fenêtres qui y font entrer la lumière du jour.

Le vidéo donne un aperçu de la marchandise qu’on peut y trouver.

Le diaporama se termine pas une petite visite en infrarouge du square Bouricaut.


Détails techniques : Le diaporama contient 240 photos et trois clips vidéo. Trois de ces photos sont à l’infrarouge (à l’aide d’un appareil Lumix GH1 doté d’un objectif Lumix 14-45 mm II). Tout le reste a été fait à l’Olympus OM-D e-m5.


En ordre décroissant d’utilisation, les objectifs furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (117 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (59 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (23 photos), le M.Zuiko 12 mm F/2,0 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (16 photos chacun), et l’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8 (6 photos).


Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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