Petite histoire du vin québécois

3 août 2022



 
C’est en 1535 que Jacques Cartier découvrit l’ile de Bacchus, connue de nos jours sous le nom d’ile d’Orléans.

Ce qui avait incité cet explorateur français à la nommer ainsi, c’est l’abondance des plants de vigne des rivages (vitis riparia) qui y poussaient.

Peu après la fondation de Québec (en 1608), Samuel de Champlain tente de créer le premier vignoble en Amérique du Nord. Ce sera un échec puisque les cépages qu’il a importés de France ne résisteront pas à leur premier hiver canadien.

Les premiers colons se rabattront à essayer de faire du vin avec des raisins de vitis riparia. Mais la piquette obtenue découragera plusieurs d’entre eux de poursuivre leurs expériences.

Au milieu du XIXe siècle, quelques vignerons amateurs tentent la culture de cépages hybrides américains dans le sud du Québec. Sans succès.

En 1939, à titre expérimental, Joseph-O. Vandal crée à Neuville le premier vignoble québécois. Son exemple sera suivi à partir des années 1960 par plusieurs entrepreneurs d’origine européenne.

Mais il fallut attendre 1980 pour que soit créé à Dunham (en Estrie) le premier vignoble commercial québécois, le Domaine des Côtes d’Ardoise, propriété de Christian Barthomeuf.

Cinq ans plus tard, l’État québécois autorise la vente de vin québécois, mais seulement au vignoble.

En 1996, un premier vin québécois, L’Orpailleur, fait son entrée dans les succursales de la Société des alcools du Québec.

Deux ans plus tard, les vignerons du Québec obtiennent le droit de ravitailler directement les restaurateurs. Puis en 2016, le droit d’offrir leurs produits en épicerie.

De nos jours, les 146 vignobles du Québec produisent annuellement 2,5 millions de bouteilles de vin.

Référence : La petite histoire des vignobles d’ici

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

Un commentaire

| Histoire | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel