Covid-19 : choisir son vaccin

Publié le 5 mai 2021 | Temps de lecture : 3 minutes

En Serbie, 51,8 % de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19.

Dans les centres de vaccination de ce pays, il y a plusieurs cubicules. Chacun d’entre eux porte le nom d’un vaccin ou d’un fabricant de vaccins (selon ce qui est le plus connu) : AstraZeneca, Moderna, Pfizer, Sputnik, etc.

Lorsqu’ils arrivent à l’un de ces centres, les gens sont libres d’aller vers le cubicule qui offre le vaccin de leur choix.

Depuis peu, aux États-Unis, l’offre de vaccins dépasse la demande.

Washington a créé un site web (vaccines.gov) qui permet aux citoyens américains de savoir quel centre de vaccination offre le vaccin qu’ils préfèrent.

Il suffit de préciser son code postal pour que le site indique là où prendre rendez-vous.

Ayant commandé à l’avance et reçu de grandes quantités de vaccins d’AstraZeneca (qui tardent à être autorisés dans ce pays), les États-Unis ont décidé de les expédier au Canada.

Très, très, très rarement, ce vaccin peut causer des accidents vasculaires.

Pour les écouler, on nous explique que recevoir ce vaccin est plus sécuritaire que de courir le risque d’attraper le Covid-19, que de prendre la pilule contraceptive, que d’être enceinte, etc.

On peut bien affirmer qu’il est moins dangereux de recevoir ce vaccin que de traverser la rue. Mais dans la vraie vie, qui a le choix entre se faire vacciner ou se faire écraser par une voiture ?

Le véritable choix est entre les vaccins entre eux.

À tort ou à raison, certaines personnes hésitent actuellement à recevoir le vaccin d’AstraZeneca. Heureusement, ce n’est pas le seul vaccin très efficace contre la pandémie.

Une fois que ces personnes se sont fait dire qu’elles ont tort de craindre ce vaccin, pourquoi s’acharner quand bien d’autres personnes seraient heureuses de le recevoir ?

Bref, la solution à la crainte vaccinale, ce n’est pas de forcer la main à ceux qui hésitent. C’est de comprendre leurs craintes et de voir comment atteindre l’immunité grégaire en dépit de leurs réticences.

S’il suffit simplement de leur donner un autre vaccin, cessons d’en faire un drame et respectons leur volonté.

Référence : Cumulative COVID-19 vaccinations per 100 people

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2 commentaires à Covid-19 : choisir son vaccin

  1. sandy39 dit :

    CHOIX D’UNE VIE…

    Il est excellent votre texte, J.Pierre ! Merci, il est rassurant !

    Vous prenez chaque personne au monde, avec sentiments et compréhension.

    Dans mon village, je croise, parfois, certaines personnes à qui on leur dit : « Pour ne pas être malade, tu ne te fais pas vacciner ?« … qui énervent certains…

    Je sais, en France, dès juin, on pourra vacciner tout le monde.

    Voilà la question que je me pose depuis longtemps : « Si on est réticent, comment on atteint l’immunité grégaire ?« .

    Ce n’est pas un drame, alors, si je ne veux pas y aller ?

    OU VIVRE AVEC LE CHOIX ?

    • Jean-Pierre Martel dit :

      Je recommande la vaccination à tous ceux qui peuvent être vaccinés.

      Puisque la pandémie a atteint les villages les plus reculés du Grand Nord québécois, on aurait tort de croire qu’on peut être épargné de la contagion à moins de vivre au sein d’une communauté en parfaite autarcie où jamais un étranger ne met les pieds.

      Bref, lorsqu’on sait que certains vaccins sont parfaitement inoffensifs, pourquoi courir le risque d’être atteint par une pandémie qui a déjà fait plus de trois-millions de morts ?

      Les experts estiment que lorsque 70 % de la population sera immunisée contre le Covid-19, on atteindra l’immunité grégaire, soit la protection collective nécessaire pour mettre fin à la pandémie.

      Les adolescents et les enfants comptent pour plus de 30 % de la population. Conséquemment, on ne peut atteindre un taux d’immunité de 70 % sans eux.

      En somme, tant que l’école sera un incubateur à virus, les écoliers — généralement asymptomatiques — répandront involontairement l’infection à leurs parents et à leurs amis.

      Une fois la vaccination étendue aux écoliers, la peur des vaccins chez une partie des adultes pourrait devenir le principal obstacle à l’atteinte de l’immunité grégaire.

      Voilà pourquoi je trouve stupide qu’on tente d’imposer un vaccin craint (celui d’AstraZeneca) à la population. C’est la recette idéale pour braquer la population contre la vaccination.

      En particulier, il est contreproductif de dire aux femmes : “Vous assumez déjà le risque de la prise d’un anovulant. Ne faites donc pas les capricieuses devant le risque minime du vaccin d’AstraZeneca; prenez-le et taisez-vous.

      Au contraire, je trouve très rationnel qu’une femme qui assume déjà le risque d’un anovulant puisse refuser de lui ajouter le risque supplémentaire d’un vaccin, aussi minime soit-il, quand d’autres vaccins sont parfaitement inoffensifs.

      On ne doit donc pas s’étonner que le Comité consultatif national de l’immunisation (dirigé par une femme, Dr Caroline Quach) ait osé exprimer sa préférence pour les vaccins à ARN messager (soit ceux de Pfizer et de Moderna).

      Le message de nos dirigeants (masculins) selon lequel le meilleur vaccin est celui qui nous est offert ressemble à ce que les citoyens de l’Allemagne de l’Est se disaient devant les tablettes presque vides de leurs épiceries : le meilleur légume est celui qu’on peut encore trouver…

      Bref, ma chère sandy39, je vous recommande le vaccin de Pfizer ou de Moderna. Personnellement, je n’aurais pas craint de recevoir celui d’AstraZeneca. Mais si vous nourrissez quelques appréhensions à son sujet, optez pour un vaccin à ARN messager.

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