Voyage à Porto : jours 15 et 16

13 octobre 2017

C’est dans un aéroport ultramoderne que Porto accueille ses visiteurs étrangers. Et c’est dans une salle d’opéra à l’architecture contemporaine qu’elle reçoit ses mélomanes.

Vue extérieure de la Casa da Música

Conçue par l’architecte néerlandais Rem Koolhaas, la Casa da Música fut terminée en 2005.

Entrée de la Casa da Música

L’esplanade ondulée qui entoure l’édifice est en marbre.

Escalier d’honneur de la Casa da Música

À l’intérieur de l’édifice, le mur des voies de circulation est soit laissé en béton poli gris perle, soit revêtu de plaques d’aluminium trouées.

Plan de la Casa da Música

L’édifice est un octogone irrégulier traversé par sa salle principale d’une capacité de 1 238 spectateurs.

Sur les côtés de cette salle, les murs sont revêtus de bois décoré d’un motif métallique qui correspond à l’agrandissement pixelisé du grain de ce bois. À chacune de ses extrémités, la salle s’ouvre sur le quartier à l’aide de deux grandes fenêtres panoramiques en verre ondulé à doubles parois.

Scène de la Casa da Música

Au moment de notre visite guidée, on procédait à des tests d’éclairage en vue du concert de ce soir. Sur la photo ci-dessus, on peut voir la lumière du jour qui pénètre du côté droit des rideaux tirés.

À la boutique de la Casa da Música, le seul coffret de fado en vente est celui de la fadista Amália Rodrigues. J’en profite pour me procurer ce coffret de quatre CD pour 25 euros, cautionné implicitement par l’institution.

À noter : le titre du coffret n’est pas ‘Les grands succès d’Amália’, mais plutôt ‘Le meilleur d’Amália’. Nuance.

Détail du Monumento aos Heróis da Guerra Peninsular

La Casa da Música est adjacente au carrefour giratoire Rotunda da Boavista au centre duquel un monument célèbre la victoire portugaise contre l’occupation française du pays durant la Guerre d’indépendance espagnole (1807-1814).

Ce monument a été érigé lentement entre 1909 et 1951.

Igreja Románica Cedofeita

Quelques rues à l’est de ce carrefour giratoire se trouve l’Igreja Románica Cedofeita.

Situé dans le quartier de Cedofeita (d’où son nom), il s’agirait de la plus vieille église chrétienne du Portugal. L’église originelle aurait été bâtie en 556 par ordre du roi franc Théodomir. Toutefois, l’édifice actuel date du XIIe siècle.

Lever du jour sur la rive nord de Porto

Au 16e jour de ce voyage, m’étant levé plus tôt que d’habitude, je me hâte de prendre le métro jusqu’à la station Jardim do Morro, surplombant au sud le Douro.

Ce fleuve traversant Porto d’est en ouest, la lumière incidente du matin donne à la ville un aspect particulier.

Voilà la meilleure des photos que j’en ai rapportées.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (1re et 8e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
2e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
3e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 27 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
6e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 100 — 7 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 13 (3e partie) et jour 14

12 octobre 2017

En cet après-midi du 13e jour de ce voyage, je prends le taxi en direction des Jardins du Palais de cristal.

Au Palácio de Cristal de Porto

Site de l’exposition internationale de 1865, les jardins du Palais de cristal ont été aménagés par le paysagiste allemand Emille David.

Dans les annéres 1950, le pavillon central a été remplacé par une structure de béton couronnée d’un dôme qui abrite de nos jours une librairie de livres à prix réduit.

J’en profite pour me procurer pour 25 euros les quatre CD d’un coffret merveilleusement bien illustré appelé Fado português du photographe Louis Pavão.

Coq aux Jardim do Palácio de Cristal
Poule aux Jardim do Palácio de Cristal

Les jardins sont peuplés de paons, de poules et de coqs. Habitué de voir les poules québécoises, uniformément blanches, je commence à me demander si je ne devrais pas gouter à du poulet portugais au Portugal : peut-être que sa renommée mondiale ne tient pas seulement à son assaisonnement particulier, mais également à la variété de volaille utilisée. C’est à suivre…

À Porto, le Jardim do Palácio de Cristal est un refuge contre la canicule. Alors qu’il fait présentement 27°C en ville, il doit faire environ trois degrés de moins ici.

Vue sur le Douro

Sans donner directement sur le Douro, les jardins sont situés sur un promontoire qui offre une vue magnifique sur le fleuve.

Le lendemain, je descends à pied à l’Igreja de São Lourenço, également connue sous le nom de d’Igreja dos Grilos.

De tous les églises de Porto, c’est la plus difficile à trouver.

Située tout près de la cathédrale de Porto, on peut s’y rendre en empruntant les escaliers à l’ouest de cet édifice.

Ou bien on peut emprunter la Travessa da Bainharia et non pas descendre la première rue rencontrée (la Rua dos Mercadores), mais prendre brièvement la Rua da Bainharia et monter la Rua de Sant’Ana qui vous mènera directement à l’église.

Cette église baroque, édifiée par les Jésuites, tire son importance qu’elle est couplée au musée d’Art sacerdotal de Porto.

Même si c’est le plus élaboré des musées religieux que j’ai vu jusqu’ici à Porto, il constitue à mon avis une attraction touristique mineure de la ville.

Nef de l’Igreja de São Lourenço

Construite en 1577, l’Igreja de São Lourenço est en forme de croix latine. La nef abrite six chapelles latérales néoclassiques tandis qu’une septième se loge dans le bras droit du transept.

En face, le bras gauche du transept héberge un autel baroque en bois doré encore plus orné que le maitre-autel.

L’orgue de chœur est purement décoratif. Par contre, l’orgue néoclassique à l’arrière de l’église est fonctionnel.

Plat du jour au Fado Menor

Je prends le repas du midi au restaurant Fado Menor situé en face de l’église. La restauratrice ne parle que le portugais.

Le plat du jour — un carapau (ou chinchard, en français) — n’a pas l’air très appétissant. Pourtant, ce poisson légèrement pané (d’où son aspect ‘froissé’) s’est avéré très bon. Prix : 5 euros.

Maquette de la ville à la Casa do Infante
Scénographie à la Casa do Infante

Je descends ensuite à la Casa do Infante. Cette vieille demeure très remaniée depuis ses origines médiévales abrite le musée de la ville.

Si vous vous intéressez à l’histoire de Porto (ce qui est le cas de très peu de touristes ici), ce musée didactique, complet et très bien présenté, est un must.

Puis je me rends à l’Igreja de São João Novo. En forme de croix latine, il abrite un magnifique maitre-autel en bois doré, deux petits autels logés dans le transept et quatre profonds autels latéraux de qualité variable dans la nef.

Orgue de l’Igreja de São João Novo

À l’arrière, l’orgue rococo est particulièrement beau. Malheureusement il n’est pas fonctionnel.

Aperçu du chœur de l’Igreja de São Pedro de Miragaia

À proximité se trouve une église paroissiale sans prétention édifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles. Celle-ci est décorée d’azuléjos autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Elle se caractérise par son clocher asymétrique (à gauche) et son maitre-autel profondément encastré.

Pour terminer la journée, je visite World of Discoveries.

Il s’agit d’un musée qui, sur 5 000 m², glorifie les navigateurs portugais lancés à la conquête du monde.

Il comprend une première section présentant les caractéristiques des navires et des instruments de navigation qui ont permis aux Portugais d’affronter les mers. Une autre idéalise un peu la vie à bord.

Un des tableaux de World of Discoveries

Les visiteurs montent ensuite dans des barques lentement tirées sous l’eau par des chaines. Ils parcourent successivement un certain nombre de tableaux tridimensionnels très bien faits qui montrent les merveilles rencontrées par ces explorateurs.

Très ‘Walt Disney’, ce musée présente de manière flatteuse le colonialisme portugais. Prix d’entrée : onze euros.

Après ces nombreux voyages à travers le monde, je rentre à mon studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e, 8e et 11e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (10e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  2e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 40 mm
  4e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
  5e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 7 mm
  6e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 29 mm
  8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 9 mm
  9e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 3200 — 22 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 2000 — 25 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 11 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 13 (2e partie)

11 octobre 2017

Dimanche soir dernier — le douzième jour de ce voyage — j’avais trouvé une manière de me rendre à l’église des Clercs en empruntant une succession de rues plutôt rectilignes qui se jettent les unes dans les autres en assurant une belle descente régulière et continue entre mon studio et cette église.

Il s’agissait d’emprunter successivement la Rua dos Mártires da Libertade, la Rua das Oliveiras, la Rua Sá de Noronha, et la Rua Doutor Ferreira da Silva.

Mais ce soir-là, j’ai réalisé que ces rues formaient une galerie à ciel ouvert de l’art de rue à Porto.

Plus tôt au cours de ce voyage, j’ai emprunté d’autres rues recommandées à sujet mais qui m’ont déçu.

L’explication est simple. L’art de rue à Porto est dynamique.

La ville ayant fait condamner certains muralistes à détruite leurs œuvres en les recouvrant d’une couche unie de peinture, cela a provoqué la transformation partielle de l’art de rue à Porto en art éphémère.

C’est ainsi que de nombreux muralistes impriment leurs œuvres sur papier — parfois en plusieurs exemplaires — et les collent çà et là dans la ville.

D’autres collent plutôt une grande feuille papier vierge sur un mur et peignent alors sur ce canevas alors qu’il est encore humide.

Le résultat est que tout propriétaire qui désapprouverait la décoration d’un de ses murs peut l’enlever très facilement et que, dans les autres cas, les intempéries condamnent inexorablement ces œuvres à disparaitre.

Le lundi matin, je suis retourné sur ces rues pour en rapporter le témoignage suivant. Et ce reportage photographique, fidèle à la réalité présentement, sera périmé dans quelques mois.

De plus, ces artistes ont souvent débuté par des tags typographiques. Présentement, ils font de l’art de rue. Et qui sait, demain, exposeront peut-être dans des galeries d’Art comme d’autres qui les ont précédés.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Dessin de Mesk (Gustavo Teixeira)
Dessins variés
Dessins variés
Peintures de #Berri Blue et de Costah
Détail de la peinture de #Berri Blue
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
Dessin d’Aiem
Dessin de Mesk
Dessin d’Aiem à la Praça da República

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40 mm F/2,8
  1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 13 mm
  2e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 27 mm
  3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
  5e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  6e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  7e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
  8e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
  9e  photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
10e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 13

10 octobre 2017

Depuis des années, j’apporte toujours en voyage deux appareils photo : un pour la photographie en couleurs et l’autre pour la photographie infrarouge.

Et dès que je me propose de découvrir un parc, j’apporte l’appareil infrarouge.

Les quartiers que j’ai visités jusqu’ici à Porto sont très peu végétalisés.

J’ai bien traversé de nombreuses places. Mais une place n’est pas un parc.

Beaucoup d’espaces représentés en vert sous Google Maps ne sont pas réellement non plus des parcs. C’est ainsi que tous les cimetières de Porto y sont représentés comme des espaces verts. Nombreux sont les gens qui hésiteraient à y piqueniquer.

Et les rares vrais parcs que j’ai vus ne m’ont pas inspiré.

Mais il y a des exceptions.

Au Parque da Cidade de Matosinhos
Au Parque da Cidade de Matosinhos

La municipalité de Matosinhos n’est pas seulement une station balnéaire. Elle possède également un parc de 0,83 km² qui est le plus grand parc urbain du Portugal.

Il suffit de traverser une rue pour passer de la plage au parc.

Au Jardim do Palácio de Cristal de Porto

Par ailleurs, l’ancien Palais de cristal de Porto (devenu librairie de livres à prix réduit) est entouré d’un parc qui, sans donner directement sur le Douro, est situé sur un promontoire qui offre une vue magnifique sur le fleuve.

Et c’est dans ce parc plaisant que l’appareil infrarouge que j’utilise depuis 2013 a rendu l’âme en ce 13e jour de ce voyage…

Détails techniques : Panasonic GH1 transformé en appareil infrarouge de 720nm, objectif Lumix 12-42mm II
1re photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 21 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/5,6 — ISO 100 — 21 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/6,3 — ISO 100 — 19 mm


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| infrarouge noir et blanc, Photo infrarouge, Récit du voyage à Porto | Mots-clés : | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 12

9 octobre 2017

Je profite de ce dimanche pour jeter un coup d’oeil à des églises qui ne sont ouvertes que pour le culte.

Igreja da Nossa Senhora da Esperança

Au huitième jour, sur le chemin vers le musée Militaire, j’avais croisé l’Igreja da Nossa Senhora da Esperança.

Maitre-autel de l’Igreja da Nossa Senhora da Esperança

Construite en 1746 par le décorateur et architecte Nicolau Nasoni, c’est une église de plan rectangulaire décorée de quatre autels latéraux dont l’exubérance décorative est moindre que le maitre-autel, mais tous très bien exécutés.

Puis je prends le taxi pour l’Igreja de São Bento da Vitória.

Orgue de l’Igreja de São Bento da Vitória

Conçue par l’architecte Diogo Marques Lucas (?-1640), cette vaste église baroque en croix latine est dominée par un intérieur austère où la pierre est laissée à nue.

Les autels situés au fond des bras du transept sont encore plus beaux que le maitre-autel alors que les six autres autels latéraux y sont d’une qualité très variable.

Le très bel orgue rococo, pourtant restauré en 2001, n’a pas été utilisé au cours de la messe cet avant-midi-là.

À deux pas de là, on rencontre l’Igreja da Vitória (à ne pas confondre avec l’Igreja de São Bento da Vitória). Derrière une façade baroque beaucoup plus belle que sa consœur se trouve une église de plan rectangulaire d’un intérêt limité.

Livraria Lello & Irmão

Sur la Rua das Carmelitas, on croise la Livraria Lello & Irmão. Son style néogothique aurait inspiré l’auteure J.K. Rowling pour concevoir l’allure de l’école de Poulard dans les romans d’Harry Potter.

Excédés par tous ces touristes qui y viennent en foule pour photographier son intérieur spectaculaire sans rien acheter, les propriétaires exigent maintenant un droit d’entrée de cinq euros qui sera déduit à l’achat d’un livre.

Mon troisième poisson

C’est ce midi que je mange le troisième des quatre poissons achetés hier au marché municipal de Matosinhos.

Ce sont ses grands yeux tristes et sa belle couleur rose qui me l’ont fait choisir.

Sa chair est plutôt fade et contient beaucoup d’arêtes. Mais, pour quelques euros, j’aurais fait une nouvelle expérience. Nutritive à défaut d’être pâmante.

Puis je repars vers les vieux quartiers de la ville où je croise l’Igreja da Ordem do Terço.

Igreja da Ordem do Terço

Construite au XVIIIe siècle par João Joaquim Alão, l’église est dédiée à Notre-Dame du Rosaire. Sa façade rococo, décorée d’azuléjos non figuratifs, est dominée par une fenêtre centrale en forme d’ostensoir.

Murale An.Fi.Tri.Ão (2015)

Sur le chemin qui mène au pont Dom-Luís, on rencontre une des murales les plus célèbres de Porto, peinte par Frederico Draw en 2015.

En vapotant

Et en m’engouffrant dans les ruelles médiévales des alentours, je croise deux fumeurs en train de vapoter.

Art Stop

Ailleurs, toujours dans le quartier de Ribeira (le quartier de la Rive), une petite poche de sable repose au sol, à l’extrémité d’une corde qui suspend une pochette contenant des dessins.

Le passant est invité à les regarder et à les emporter après avoir laissé une somme à sa discrétion.

Et là-haut, à l’autre extrémité de la corde, comme le pêcheur au bout de sa canne à pêche, l’artiste souriante contemple le spectacle des passants intrigués.

Maitre-autel de l’Igreja dos Clérigos

Après le repas du soir au studio (où je mange le dernier de mes poissons de Matosinhos), je vais à l’Igreja dos Clérigos assister à une messe en portugais célébrée à 21h30.

Conçu par Manuel dos Santos Porto et exécuté par des artisans principalement entre 1767 et 1773, le maitre-autel est en marbre polychome plutôt qu’en bois doré.

La musique y est assurée par un quatuor de guitaristes.

Puis je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (6e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (10e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 16 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 17 mm
  3e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1250 — 14 mm
  4e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 38 mm
  6e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 7 mm
  7e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
  8e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 22 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/3,2 — ISO 320 — 12 mm
10e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jours 10 et 11

8 octobre 2017

Une visite à Porto ne saurait pas être complète sans aller à Matosinhos. J’y suis allé deux jours consécutifs.

Adjacente et située au nord-ouest de Porto, la municipalité de Matosinhos est à la fois une station balnéaire huppée et un des plus grands ports sardiniers du monde.

Son marché municipal est le meilleur endroit pour s’y procurer du poisson. Du centre de Porto, on y arrive en métro en trente minutes.

Au jour 10, j’y suis arrivé vers 15h30. Ce peut être un bon temps pour aller se baigner.

Mais pour acheter du poisson, c’est une très mauvaise idée; les poissonniers ont vendu leurs prises et seuls quelques-uns d’entre eux sont encore sur place.

J’y retourne donc le lendemain matin.

Trains de Bombardier

Le métro de Porto utilise des trains de Bombardier. Ils sont beaux, propres et confortables.

Ayant attrapé un torticolis lors de mon premier voyage à Matosinhos, je me suis intéressé de près à sa climatisation le jour suivant.

Le réglage de la climatisation est l’objet d’un conflit incessant entre ceux qui ont toujours trop chaud et ceux qui ont toujours trop froid.

Dans les trains de Bombardiers, les bouches d’aération poussent de l’air conditionné à une température qui peut être différente d’une partie à l’autre d’un même wagon. Ce qui est invariable, c’est que l’air frais tombe toujours sur les passagers assis le long du bord. D’où mon torticolis.

Passagère

Depuis quelques années, le téléphone multifonctionnel a remplacé le chien comme meilleur ami de l’homme.

Murale de MrDheo

Sur la trajet vers Matosinhos, le muraliste MrDheo s’est permis cette plaisanterie à l’égard d’une marque de restauration rapide.

Sur le trajet, je remarque également les premières maisons en briques que je vois depuis mon arrivée à Porto.

Aperçu en plongée du marché municipal
Aperçu du marché municipal

Le marché municipal de Matosinhos est propre et très bien organisé. Toute la journée, des employés utilisent de larges raclettes pour pousser le sang répandu au sol vers des drains dans lesquels il est évacué. Le résultat est que ça sent le poisson. Mais le poisson frais.

On y trouve une grande variété de poissons et de fruits de mer.

Pour la fin de semaine, je me suis choisi quatre poissons, dont trois que je ne connais absolument pas. Je présume que s’ils étaient toxiques, on ne les vendrait pas dans ce marché.

Dès mes poissons achetés, je retourne au studio pour les réfrigérer. J’en profite pour manger l’un d’eux.

C’est un Eutrigla gurnardus (4 euros du kg). Sur l’internet, j’apprends que c’est un poisson qui n’est pas très savoureux et qui est plein d’arêtes.

Le mien était très bon. Prévenu au sujet des arêtes, je n’en ai eu que trois en bouche. Bref, je suis très satisfait de cet achat.

Plus tard, au repas du soir, ce sera un Helicolenus dactylopterus — un vrai nom de dinosaure — choisi pour sa beauté (8 euros du kg). Décrit également comme un poisson fade. Ce qui fut le cas.

Pour l’instant, je retourne en métro à Matosinhos y poursuivre mon exploration.

Jusqu’ici, mon application d’iPad surestime la température de Porto de 3 à 5 degrés. Mais aujourd’hui, il prévoyait 29°C et c’était vrai.

À Matosinhos, c’est toujours quelques degrés de moins parce qu’on est à la mer. Mais aujourd’hui c’est chaud pareil.

Bref, ce furent deux très, très belles journées.

Voici quelques images de la plage rapportées de ces voyages à Matosinhos.

Douche
Terminal sardinier
Plage de Matosinhos
Castelo do Queijo

Ce que j’aime bien dans la photo ci-dessus, c’est le contraste entre cette touriste solitaire qui se met en scène en prenant son égoportrait et ces Portugais qui se réunissent à la plage pour jouer aux cartes et qui s’amusent pour vrai.

Sea Life

À deux pas du Castelo do Queijo, se trouve Sea Life. On y voit de nombreux aquariums de poissons et de crustacés. Le ‘clou’ de la visite est ce court tunnel vitré que parcourent les visiteurs au fond d’un bassin.

Ce site touristique mineur s’adresse aux enfants. Prix d’entée d’un adulte : 13,5 euros.

Igreja de São João da Foz

À environ deux kilomètres plus au Sud se trouve l’église Saint-Jean-de-Foz. Construite de 1709 à 1736, c’est une église de plan rectangulaire, assez sobre, dont l’intérieur est décoré d’un maitre-autel et de huit autels latéraux en bois dorés tout aussi magnifiques les uns que les autres.

Robalo (bar commun) au Bar Vagas

Le soir du 10e jour, j’ai pris le repas du soir au Bar Vagas, situé sur la plage.

Soupe, poisson et verre de blanc (tous très bons) pour 14,7 euros.

À la brunante
À la brunante
She Changes (surnommé Anémona) de Janet Echelman (2004)

Puis je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (10e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (11e et 12e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
  2e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 17 mm
  3e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  5e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
  6e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  7e  photo : 1/8000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
  8e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 34 mm
  9e  photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 5000 — 9 mm
11e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
12e  photo : 1/100 sec. — F/1,2 — ISO 200 — 25 mm
13e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 12 mm
14e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 18 mm
15e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
16e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2000 — 15 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 9

6 octobre 2017

Deuxième journée de suite plutôt fraiche à Porto. Où le maximum s’approchera péniblement de 20°C.

Je débute ma visite de la ville en milieu d’après-midi, en me rendant à ce qu’on pourrait appeler le vieux port de Porto. Officiellement, il s’agit de la Praça da Ribeira (ou Place de la Rivière).

Praça da Ribeira
Étudiants de l’université de Porto
Quais

De nos jours, ce n’est plus à ce lieu qu’on décharge des poissons et fruits de mer capturés au large.

Mais c’est d’ici que partent les croisières sur le Douro. Et là où touristes et citoyens de la ville viennent par beau temps — ce qui est habituel à Porto — manger ou prendre un verre en observant l’intense activité humaine qui s’y déroule.

Murale d’Hazul

La façade des immeubles abandonnés, les portes condamnées et les pièces de mobilier urbain sont autant de canevas sur lesquels les artistes de rue déploient leur art, profitant de la visibilité de ce quartier très fréquenté.

Museu das Marionetas do Porto

Sur la Rua de Belomonte est situé un musée où sont présentés marionnettes, des affiches, des DVDs de productions antérieures et où sont expliquées les techniques de création des marionnettes elles-mêmes.

Il s’agit évidemment d’un musée destiné aux enfants.

Looks Good 2017

Mon frère François aime bien photographier des photographes à l’œuvre. Je lui fais donc ce petit clin d’œil en publiant cette photo prise probablement sur la Rua de Tomas Gonzaga.

Je l’ai intitulée du nom du graffiti jaune du côté gauche de la photo.

Après avoir traversé le Parc des Vertues, peuplé de centaines de jeunes venus contempler la fin du jour de ce belvédère, je vais vers le nord-ouest sur la Rua do Rosário puis tourne à droite sur la Rua de Miguel Bombarda.

Je m’arrête au centre commercial Bombarda où Mme Thuy Tiên tient boutique de thé.

À Mùi Gourmet

Même si sa boutique vend aussi des accessoires pour le thé et des tenues vestimentaires asiatiques, Mme Tiên est essentiellement conceptrice de thé.

Celle-ci assemble savamment des thés et des tisanes à partir de thés rares, d’étamines de lotus, des pétales de fleurs parfumées, et de différentes plantes.

Intérieur du restaurant Prato Xeio

Au 364 de la Rua dos Bragas, je m’arrête au restaurant Prato Xeio. J’y prendrai une soupe, une dorade (qui ressemblait plus à une truite) accompagnée de carottes et d’une généreuse portion de pommes de terre bouillies. À part, une petite portion de salade. Le tout (assez bon) pour 5,5 euros.

À 21h30, j’ai réservé une place pour un concert de fado au restaurant Guarany de la Place de la Liberté.

En y arrivant, on m’apprend qu’il est habituel d’y manger. Je commande donc un plat de tripes à la mode de Porto et un verre de rouge. C’est plutôt quelconque. Cela me coutera une vingtaine d’euros.

Concert de fado restaurant Guarany

Le concert est assez bien. Accompagnée de deux excellents guitaristes, l’interprète féminine chante les yeux fermés. Sans comprendre le portugais, mon impression est qu’il s’agit d’une assez bonne interprète de fado.

Une bonne partie de la salle parle à voix haute comme s’il s’agissait de musique enregistrée et un touriste photographie les interprètes avec son gros Canon en utilisant un flash (ce qui, pour moi, est l’ultime manque de respect à l’égard des artistes).

Après le concert, je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (7e et 9e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm
3e  photo : 1/3200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 9 mm
6e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 250 — 25 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 12 mm
9e  photo : 1/80 sec. — F/1,2 — ISO 2000 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 8

5 octobre 2017

Aujourd’hui, j’ai décidé d’effectuer une des visites guidées du Teatro Nacional São João qui sont offertes du mardi au samedi à 12h30.

Pour ce faire, je descends jusqu’à l’extrémité sud de la Place de la Liberté, puis je remonte la Rua 31 de Janeiro.

Mais avant d’entamer la montée de cette rue, je fais un détour au concessionnaire d’appareils photo Leica dont la boutique est sur la Rua de Sá da Bandeira.

À l’avant, la boutique présente une exposition des modèles anciens et courants de cette marque prestigieuse.

Aperçu de la boutique Leica

À l’arrière, on présente une exposition temporaire d’un photographe qui utilise cette marque. Lors de mon passage, il s’agissait des photos que Pedro Matos a rapportées d’un photoreportage en Afrique.

Tram électrique du circuit No 22

Pour les amateurs de pittoresque ou pour ceux qui veulent simplement éviter l’effort de monter les dénivellations, un tram électrique effectue de 10h à 19h le circuit No 22 qui part de l’église des Carmes et qui, entre autres, parcoure la Rua 31 de Janeiro sur toute sa longueur.

Glacier Bianco

Sur cette rue, le glacier Bianco affiche sa façade Art nouveau…

Angelots de la bijouterie Machado

…tandis qu’un angelot offre un collier de perles noires au-dessus de l’entrée de la bijouterie Machado.

Plafond du Teatro Nacional São João

Au cout de 5 euros, on peut visiter le Théâtre national Saint-Jean.

Inaugurée en 1798, la salle d’opéra connue sous le nom de Théâtre royal de Porto fut détruite par un incendie en 1908 et rouverte en 1920.

Puis elle devint un palace cinématographique et finalement une salle de théâtre.

La visite permet de voir les coulisses, la loge des comédiens, l’arrière-scène, etc.

La visite n’intéressera sans doute que les passionnés de théâtre. Ceux qui, comme moi, s’attendent à y voir l’opulence d’une salle d’opéra seront déçus; la salle principale est assez quelconque.

Son seul intérêt est son plafond, dont les couleurs jurent depuis que la salle, originellement dans des teintes jaunâtres, a été repeinte dans un rouge chocolaté.

En me rendant au Museu Militar, je croise le Cemitério do Prado Repouso.

Cemitério do Prado Repouso

Aménagé en 1839, ce cimetière permet de constater la dévotion des citoyens de la ville pour leurs parents et amis disparus.

Les allées principales sont bordées de monuments qui n’ont pas la splendeur de ceux de Prague, de Paris, de Barcelone ou de La Havane.

Mais ce qui est frappant, c’est de voir que presque toutes les tombes sont décorées de fleurs (artificielles ou naturelles) et/ou de lampions. Au moment de ma visite, de nombreux employés s’affairaient à nettoyer les pierres au sol ou à tailler les arbres.

À droite sur la photo ci-dessus, au loin, on voit les casiers blancs placés à la périphérie du cimetière, généralement décorés d’un petit bouquet de fleurs.

Soldats de plomb

Le musée Militaire de Porto est très spécial. Dans sa cour arrière, on y présente une petite collection de pièces d’artillerie d’un intérêt limité.

À l’intérieur, le musée présente sa collection ahurissante de seize-mille figurines de plomb.

Disposés dans des vitrines, ils portent un numéro de référence dont on trouve la signification sur des fiches placées à proximité (sur la photo, sous la tablette).

Certains sont des personnages historiques (hommes ou femmes) présentés individuellement. D’autres sont des bataillons ou des régiments entiers qui vont de l’antiquité à l’époque moderne.

Bref, si vous êtes amateurs de soldats de plomb, vous serez ravis. Prix d’entrée : 3 euros.

Muralha Fernandina

Je reviens sur mes pas et me dirige quelques rues au sud du Teatro Nacional São João dont j’ai fait la visite plus tôt.

Je vois la seconde muraille protectrice de Porto, construite au XIVe siècle après la tentative d’invasion du roi de Castille. Cette muraille a été terminée sous le règne du roi Ferdinand Ier de Portugal (d’où son nom).

On la détruisit en bonne partie au XVIIIe siècle.

Puis je termine ma journée par la visite de l’église des Clarisses.

Portail renaissance de l’Igreja de Santa Clara

La Rua de Saraiva de Carvalho est une rue d’environ 160 mètres située à l’Est de la cathédrale de Porto. Sur son côté sud, elle longe un parc anonyme. Or dans le coin Sud-Est de ce parc, l’ouverture discrète d’un mur donne accès à une des églises les plus merveilleuses de Porto.

De plan rectangulaire, cette petite église renferme un maitre-autel et des autels latéraux en bois doré les plus beaux que j’ai vus jusqu’ici après ceux de l’église Saint-François (visitée au 6e jour de ce voyage). Contrairement à cette dernière, ici l’intérieur est entièrement recouvert de bois.

Voilà ce qui complète cette journée.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e photo), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (7e photo) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
2e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
3e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 10 mm
6e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/2,0 — ISO 250 — 25 mm
8e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
9e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 7

4 octobre 2017
Murale de MrDheo près de la station de métro Trindade

Ce matin, ma visite de Porto a commencé assez tardivement, vers 15h.

Je descends à pied jusqu’à la Cathédrale de Porto, communément appelé la Sé do Porto (Sé pour Siège épiscopal).

C’est sur le mont Pena Ventosa (une des deux collines de la ville actuelle) que s’établirent les premiers habitants de Porto (qu’on appelle Portuenses ou plus rarement, Portistas).

Cathédrale de Porto

À l’intérieur des remparts qui ceinturaient cette colline, on édifia à partir du début du XIIe siècle une cathédrale-forteresse de style roman qui fut complétée un siècle plus tard.

Si on exclut la rosace, cette cathédrale ne possède pas de vitraux. Les meurtrières à sa façade soulignent son aspect défensif et sa vocation de refuge pour la population en cas de bombardements.

À l’époque de sa construction, l’évêque de Porto était plus puissant que le roi du Portugal.

Maitre-autel du Sé

La cathédrale de Porto serait aussi sobre que celle de Lisbonne si ce n’était de ses autels baroques en bois doré qui atténuent sa sévérité.

Cloitre du Sé

Si l’entrée du Sé est gratuite, le visiteur devra débourser 3 euros pour accéder à son cloitre et son trésor.

La visite du trésor n’est pas indispensable. Par contre, la visite du cloitre (datant des XIVe et XVe siècles) est chaudement recommandée en raison de ses azuléjos, de sa magnifique sacristie et de ses chapelles.

Intérieur du Paço episcopal

À la droite du Sé se trouve l’évêché (ou Palais épiscopal). Au prix de 5 euros, les visiteurs accèdent aux pièces d’apparat de cet édifice de style rococo.

Vue sur le Douro

À la fin de la visite, notre guide s’est permis de nous ouvrir une fenêtre située à l’arrière de l’évêché et qui offre une vue extraordinaire sur l’autre rive du Douro.

Francesinha

Après mes trois repas du soir consécutifs identiques, je décide de manger à La Maison rouge, située tout près de la cathédrale. Cet établissement est tenu par une restauratrice d’origine française. Elle y fait une version maison de la Francesinha.

Ce met typiquement ‘Tripeiros’ (surnom des habitants de Porto) est une version locale du croquemonsieur français.

La différence, c’est qu’à Porto il est nappé de sauce (comme un Hot Chicken américain). Dans certains restaurants, le tout est surmonté d’un œuf au miroir.

Et dans le cas particulier de la version de la Maison rouge, la sauce est au vin rouge.

Dessert de la Maison rouge

La propriétaire m’a énuméré la liste interminable de tous les ingrédients de ce dessert, si bien qu’avant même qu’elle n’ait terminé, je n’avais plus qu’une seule idée; y gouter.

L’addition ? Francesinha, verre de blanc et dessert : 20 euros.

Puis je suis rentré au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (2e, 3e et 4e photos), M.Zuiko 25 mm F/1,2 (7e et 8e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
2e  photo : 1/6400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
4e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 9 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 12 mm
6e  photo : 1/2500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
7e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 800 — 25 mm
8e  photo : 1/60 sec. — F/1,2 — ISO 640 — 25 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Voyage à Porto : jour 6

3 octobre 2017
Musée numismatique de Porto

Sur mon chemin vers le centre historique de la ville, je croise le Gabinete de Numismática, situé sur la Praça Carlos Alberto.

Nettement moins séduisant et moins complet que celui de Lisbonne, ce musée présente des monnaies de l’Antiquité greco-romaine et des pièces de l’Inde, du Brésil, d’Espagne et évidemment du Portugal.

Puisqu’il est gratuit, il plaira aux collectionneurs, en raison principalement de l’état de conservation impeccable de ses pièces d’or.

Toile représentant le drame du 29 mars 1809

Puis je me rends immédiatement au sud du Centre portugais de la photographie visiter la Capela das Taipas.

En entrant dans cette église néoclassique plutôt sobre, on trouve un autel dédié aux victimes du 29 mars 1809.

Afin de contrer les visées hégémoniques de l’Espagne (allié de la France), le Portugal fut longtemps allié de l’Angleterre.

Lorsque les troupes napoléoniennes envahirent la ville à l’hiver de 1809, la population de la ville, fuyant vers le sud, avait voulu traverser un pont qui était l’ancêtre du Ponte de Dom Luís I actuel.

Mais ce pont originel, inauguré trois ans plus tôt, était en bois et sa flottaison était assurée par vingt barques reliées par des câbles. Sous le poids de cet achalandage inhabituel, le pont céda, entrainant la mort de quatre-mille personnes.

Changement de sujet. Malgré son réseau routier d’aspect anarchique, Porto est une ville dans laquelle il est relativement facile de s’orienter.

Tout comme Lisbonne et Barcelone, la ville est inclinée vers le Douro. Lorsqu’une rue descend, c’est qu’elle se rend en ligne droite ou en diagonale vers un plan d’eau.

Ici, il s’agit de la Travessa do Ferraz qui montre, au loin, la cathédrale de Porto. À son extrémité sud, nous sommes à quelques pas de l’église de la Miséricorde.

Mais avant d’entamer la visite de cette église, je prends le repas du midi au restaurant Picota situé sur le Largo São Domingos (situé hors-champ, à gauche sur la photo ci-dessous).

J’y prendrai un potage aux carottes et un riz aux calmars pour 8,5 euros, tous deux beaucoup trop salés.

Igreja da Misericórdia

L’intérieur de cette église ne se visite qu’après avoir acquitté le droit d’entrée à son musée (5 euros).

Celui-ci a gagné le Prix du musée portugais de l’année en 2016. Il est bien (sans plus), principalement en raison de sa scénographie et d’un nombre limité d’œuvres intéressantes qui sont la propriété de l’institution caritative Casa da Misericórdia. Celle-ci gère des hôpitaux, des hospices, des orphelinats et des écoles depuis sa fondation en 1498.

On y présente les portraits de ses dirigeants, de ses bienfaiteurs, des chefs de service qui ont marqué son histoire, et finalement, des œuvres d’art qui ont décoré ses institutions.

L’église, dont l’intérieur est assez sobre, est dotée depuis 1740 d’une façade superbe de Nicolau Nasoni.

À dix minutes de marche, je me rends plus au sud au Museu da Ordem de São Franciscano. Il s’agit d’un musée couplé à l’église Saint-François. Le prix d’entrée est de 5 euros pour le tout.

Igreja da São Francisco, à droite
Nef de l’Igreja da São Francisco
Bas-côté droit de l’Igreja da São Francisco
Autels latéraux du bas-côté droit de l’Igreja da São Francisco

Le musée et les catacombes sont d’un intérêt limité. Mais l’église proprement dite vaut le déplacement. C’est l’apothéose du talhas douradas (ou bois doré) au Portugal. À elle seule, la dorure, effectuée en 1753, a nécessité 210 kg d’or en feuille.

À voir, absolument.

Intérieur du Palácio da Bolsa
Salle arabe
Détail de la Salle arabe

Situé à deux pas de là, le Palácio da Bolsa est un autre site touristique essentiel de la ville.

De style néoclassique, cette ancienne bourse de Porto abrite aujourd’hui la Chambre de commerce de la ville.

Parmi ses nombreuses pièces d’apparat, on remarquera sa Salle arabe. De nos jours, celle-ci sert de salle de bal et de salle de concert.

Après cette journée bien remplie, je rentre au studio pour la nuit.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 (5e, 9e et 10e photos) et M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (les autres photos)
  1re photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 12 mm
  2e  photo : 1/50 sec. — F/2,8 — ISO 6400 — 34 mm
  3e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
  4e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
  5e  photo : 1/5000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 9 mm
  6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
  7e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 1600 — 12 mm
  8e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 12 mm
  9e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 14 mm
10e  photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 8 mm
11e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 27 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel