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En 2015, j’ai publié cette photo, prise au marché Maisonneuve, convaincu qu’il s’agissait de fleurs de pommetiers.
Effectivement, ces fleurs sont typiques de ces arbres fruitiers.
Petits fruits jaunes
Mais en passant au même endroit il y a dix jours, j’ai remarqué que leurs fruits avaient plutôt la taille d’une cerise. Or toutes les pommettes que j’ai vues à ce jour sont sensiblement plus grosses que cela.
En cherchant des photos de cerises sur l’internet, j’ai appris qu’effectivement, certains cerisiers produisaient des fruits jaunes.
Alors, était-ce plutôt des cerises jaunes ?
Et puis un détail a attiré mon attention; sur toutes ces photos de cerises, celles-ci ont des pédoncules verts. Or les fruits ci-dessus ont des pédoncules rouges.
Dans le cas particulier des cerises de France (ou cerises douces), il me semble bien que ces fruits ont des pédoncules rouges. J’en ai souvent mangé et le souvenir que j’en ai conservé, c’est qu’elles ont toujours des pédoncules rouges.
En vérifiant de nouveau sur l’internet, je réalise que même les cerises de France ont des pédoncules verts. (C’est bizarre, j’aurais pourtant juré…).
À moins que les cerises de France aient des pédoncules verts en France, mais qu’en traversant l’Atlantique… Non, cette idée est ridicule.
Dois-je me résoudre à croire que ce sont de minuscules pommettes jaunes ?
Pour en avoir le cœur net, il suffit de couper un de ces fruits en deux; s’il contient un gros noyau central, il s’agit d’une cerise. Mais s’il renferme des pépins…
Pour obtenir la réponse à cette question, veuillez cliquer sur ceci.
Surprise !
Détails techniques des photos : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectifs Lumix Leica 42,5 mm F/1,2 (1re photo), M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 60 mm F/2,8 Macro (photo cachée)
1re photo : 1/4000 sec. — F/1,2 — ISO 100 — 42,5 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
photo cachée : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 2500 — 60 mm
Cher Jean-Pierre,
Tu es non seulement intéressant, varié dans les sujets abordés, ayant un esprit de synthèse remarquable malgré la complexité de certains sujets, ingénieux, photographe talentueux, etc, tu es amusant ce qui accentue encore plus tes qualités de pédagogue !
Merci !
(rougissant) Merci du compliment. Je ne sais plus quoi dire. Alors, euh… parlons du texte si vous le voulez bien.
Ses deux premières phrases plantent le décor. Après, le récit se met véritablement en marche.
En ironisant un peu, je dirais qu’en miniature, c’est une sorte de roman policier végane dans la mesure où on est à la recherche de l’identité d’un suspect dépourvu de substance animale.
Dans ce récit parsemé de rebondissements, on alterne entre la certitude et le doute. Or ici, c’est le doute qui propulse le récit.
Au moment où on pourrait se lasser de ce procédé littéraire, le texte se termine abruptement par un suspense; le lecteur est sur le point de connaitre finalement l’identité du fruit, mais il ne la découvrira que s’il clique sur un mot.
S’il refuse, jamais il ne saura la fin de l’histoire.
Après avoir pris le temps de lire tout le texte, peut-on imaginer quelqu’un capable de résister à la tentation de cliquer pour avoir enfin la clé de l’énigme ?
De plus, j’ajouterais que cette petite histoire est rigoureusement vraie. Mais pour la raconter, j’ai choisi de le faire de la manière la plus susceptible de procurer du plaisir au lecteur.
Les textes que j’écris en m’amusant d’avance avec les lecteurs sont souvent ceux que j’ai le plus de plaisir à relire moi-même beaucoup plus tard. Quand j’ai un peu oublié ce que j’ai écrit…
Pour terminer, je vous remercie Mme Marsolais pour votre commentaire.
Bravo pour votre curiosité, tous sujets confondus