Voyage à Vienne (17e jour)

Publié le 9 octobre 2011 | Temps de lecture : 3 minutes

Première journée pluvieuse en presque trois semaines. De plus, la température maximale sera de 11 degrés (au lieu de 22 à 24, jusqu’ici). Mon programme de la journée, c’est un petit circuit dans le neuvième arrondissement de Vienne.

Je fais un premier arrêt dans l’église des Servites, bâtie au XVIIIe siècle. Extérieurement, elle fait très ‘Europe centrale’ avec ses clochers élégants en bulbe d’ognon. À l’intérieur, ses stucs baroques sont magnifiques mais très poussiéreux. J’ai l’impression que si un gros coup de vent s’engouffrait dans cette église, il soulèverait tellement de poussière qu’on n’y verrait plus rien pendant des années.


 
Puis je visite le Musée Liechtenstein. Ce palais d’été présente les collections du Prince de Liechtenstein, descendant d’une longue dynastie de collectionneurs avisés. Ce qui m’a épaté, ce ne sont pas les Rubens ou les Van Dyck, mais plutôt la bibliothèque et surtout un plafond restauré, peint par Rottmayr, au-dessus d’un escalier latéral, probablement son chef-d’oeuvre, d’une beauté stupéfiante.

Le seul objet qu’il est permis de photographier dans ce musée est le carrosse rococo ci-dessous.


 
À proximité se trouve le Josephinum, soit l’Académie médico-chirurgicale de Vienne. Quelques-unes de ses salles hébergent un petit musée consacré aux instruments chirurgicaux. Dans des cabinets vitrés sont présentés des écorchés en cire.

C’est quoi des écorchés ? Imaginez des cadavres auxquels on retirerait la peau, révélant ainsi leurs organes internes, leurs muscles et leurs vaisseaux sanguins.

La plupart des vitres de ces cabinets datent du XIXe siècle et, conséquemment, ont de légères imperfections. Cela fait qu’en s’approchant du visage d’un écorché, on a parfois la surprise de le voir bouger un oeil ou contracter légèrement un muscle comme s’il allait crier au secours…

La journée se termine sur une note plus joyeuse : une représentation de ‘La Chauve-souris’, une opérette de Johann Strauss, au VolksOper.

Le chef ose des variations de rythme inouïes et dirige un orchestre virtuose, chez lui dans une musique qu’il connait parfaitement. Puisque je suis assis à la deuxième rangée, je surprends même un petit nombre de musiciens faire les pitres entre eux sans que cela affecte le moins du monde la qualité de ce qu’ils sont en train de jouer.

Les décors et costumes sont très biens et les chanteurs sont excellents. La mise en scène est un peu trop burlesque à mon goût mais je dois être le seul à s’en plaindre puisque toute la salle (y compris moi-même, au fond) s’est bien amusée.


 
Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm
1re photo : 1/13 sec. — F/3,5 — ISO 400 — 14 mm
2e photo  : 1/15 sec. — F/4,4 — ISO 400 — 20 mm
3e photo  : 1/8 sec. — F/5,2 — ISO 400 — 29 mm
4e photo  : 1/40 sec. — F/3,5 — ISO 250 — 14 mm


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