Le post-traitement ‘polychromatique’ des photos prises à l’aide du filtre l’IR Chrome Lite

Publié le 14 juin 2025 | Temps de lecture : 5 minutes
Au Jardin japonais

Voici la photo emblématique du post-traitement ‘polychromatique’ des photos prises à l’aide du filtre IR Chrome Lite. Elle montre l’étendue de la palette de couleurs dont est capable ce filtre.

En effet, cette photo n’a pas été coloriée artificiellement; la variété des couleurs qu’on y voit est due à un post-traitement qui s’est appliqué à révéler la polychromie latente dans l’image.

Mais ce n’est pas sur elle que nous allons procéder ici. La photo choisie en est une autre, prise au même endroit moins d’une minute plus tard.


 
Notre didacticiel d’aujourd’hui est basé sur cette photo-ci, dont voici l’aspect originel.

En ouvrant n’importe quelle photo sous Lightroom, la toute première question à se poser concerne la luminosité générale de l’image.

Selon le souvenir que vous avez conservé de la scène photographiée, l’image que vous voyez sous Lightroom, est-elle est trop pâle ou trop foncée ?

Dans ce cas-ci, ce pavillon japonais a été photographié par un bel après-midi ensoleillé. Or la photo ci-dessus est trop foncée.

La première étape : l’exposition


 
Notre première étape sera donc d’augmenter l’exposition de la photo. Comme si on pouvait rétroactivement augmenter l’ouverture du diaphragme de notre appareil photo.

La deuxième étape : l’histogramme

Notre deuxième étape est basée sur l’histogramme. On le trouve dans le coin supérieur droit de l’interface de Lightroom.

Si l’extrémité gauche de la courbe ne touche pas le côté gauche de l’histogramme, il faut déplacer le curseur des ‘noirs’ vers la gauche jusqu’à ce que le bout de cette courbe le touche. En pareil cas, la photo perd alors le voile laiteux qui la recouvrait.

Si, au contraire, cette courbe s’appuie déjà fortement sur le côté gauche de l’histogramme, on doit pousser le curseur des ‘noirs’ vers la droite, de manière à corriger cette sous-exposition.

D’autre part, cette courbe doit également toucher le côté droit de l’histogramme. Si ce n’est pas le cas, il faut déplacer le curseur des ‘blancs’ vers la droite jusqu’à ce que le bout de la courbe y touche.

Si, au contraire, cette courbe s’appuie déjà fortement sur le côté droit de l’histogramme, on doit pousser le curseur des ‘blancs’ vers la gauche, de manière à corriger cette surexposition.

Dans le cas précis de notre photo, l’augmentation de l’exposition a rendu superflue cette deuxième étape puisque dès nous avons augmenté la luminosité de l’image, la courbe s’étendait parfaitement d’un bord à l’autre de l’histogramme.

La troisième étape : la saturation

J’aime bien augmenter la saturation des photos prises avec ce filtre. Ici, la saturation a été haussée de 82 %.

Toutefois, malgré des améliorations apportées jusqu’ici, on peut voir que le gravier et la pierre qui enjambe le ruisseau, de même que le revêtement du toit du pavillon japonais sont trop bleutés.

La quatrième étape : peaufiner les couleurs


 
Pour réprimer sélectivement le bleu dans l’image, il faut utiliser des outils de Lightroom qui se trouvent plus bas, du côté droit de son interface.

Pour la grande majorité des photos prises avec IR Chrome Lite, il suffit de diminuer de manière draconienne la saturation du bleu. Ce qui a eu pour effet de pâlir les objets qui étaient bleutés. Pour compenser, on diminuera leur ‘luminance’.

Il arrive parfois qu’on doivent aussi atténuer légèrement le cyan (que Lightroom appelle le bleu-vert).

Par ailleurs, si un ciel dégagé apparait sur la photo, on le rend gris pâle en désaturant le bleu. Pour restaurer sa couleur d’origine, il faudra — à l’aide d’un logiciel comme Photoshop — combiner le ciel d’une version avec le reste de l’image d’une autre version.


La première des deux photos ci-dessus montre le résultat obtenu par le post-traitement ‘polychromatique’ alors que la seconde est le fruit du post-traitement ‘monochromatique’.

À mon avis, le post-traitement présenté aujourd’hui est préférable puisqu’il respecte la légère polychromie végétale que permet IR Chrome Lite alors que l’ensemble de la végétation devient monochrome lorsqu’on recourt à une balance des blancs personnalisée.

Ceci étant dit, seule une minorité de mes photos se prêtent à ce post-traitement. Si on examine l’aspect final de la photo et si on le compare avec son aspect d’origine, on voit que la polychromie était subtilement présente au départ dans l’image et que le post-traitement ‘polychromatique’ n’a fait que la révéler.

Before imageAfter image

D’autres exemples

Vers l’Insectarium de Montréal
Au cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Monument funéraire à l’écrivain Louis Fréchette
Esplanade du Palais des Congrès
Au parc linéaire de la Commune

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet + objectif Lumix 14-42mm + filtre précapteur IR Chrome Lite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le post-traitement ‘monochromatique’ des photos prises à l’aide du filtre l’IR Chrome Lite

Publié le 12 juin 2025 | Temps de lecture : 4 minutes

Introduction

Contrairement à l’infrarouge Rose bonbon, les photos prises avec le filtre IR Chrome Lite doivent nécessairement être soumises à du post-traitement.


 
Cette capture d’écran montre comment, sous Lightroom, s’affiche une photo prise à l’aide du filtre IR Chrome Lite. Cette image correspond à ce qu’on voit dans le viseur de l’appareil photo au moment de la prise.

Puisque ce filtre est bleu, presque toutes les photos qu’il prend sont excessivement bleutées. C’est le cas de celle-ci.

Avec une photo ‘ordinaire’ (une photo qui n’est pas infrarouge), la meilleure façon de corriger les couleurs est de recourir à une charte de gris, c’est-à-dire à un carton gris parfaitement neutre.

Avec une charte de gris

Au bas de la photo ci-dessus, au premier plan, on peut voir une charte de gris apportée justement pour l’occasion.

En cliquant sur la pipette à la droite de la photo, le curseur de la souris adopte cette forme. Lorsqu’on survole la photo à l’aide de cette pipette, l’imagette qu’on voit dans le coin supérieur gauche de l’interface montre l’aspect qu’adoptera la photo si on clique à l’endroit survolé.


 
En cliquant sur la charte de gris, voilà l’aspect que prend la photo.

Sans charte de gris


 
Dans ce cas-ci, la photo est encore plus bleutée que le premier exemple que nous avons pris. Pour adopter une balance des blancs appropriée, il suffit d’utiliser la même pipette et de cliquer sur du ciment ou du gravier.

Pour juger si l’endroit de l’image que nous nous apprêtons à cliguer est vraiment neutre, il suffit de consulter l’imagette dans le coin supérieur gauche de Lightroom qui, en temps réel, nous indique ce que donnerait le résultat si nous cliquerions à cet endroit.


En cliquant sur les dalles de ciment, la végétation devient écarlate alors que le reste de la photo adopte un aspect normal. Dans ce cas-ci, le résultat obtenu avec l’IR Chrome Lite est beaucoup plus satisfaisant que celui obtenu avec notre premier exemple.

D’autres exemples

On trouvera ci-après d’autres photos obtenues à l’aide de ce procédé.

On remarquera que parfois la végétation est orangée. D’autres fois, elle est écarlate. Puisque l’ensemble de la végétation adopte généralement une même couleur, c’est la raison pour laquelle le post-traitement présenté ici est qualifié de ‘monochromatique’, en dépit du fait que cette monochromie n’affecte pas les objets du règne minéral.

Pour terminer, un des grands avantages du filtre IR Chrome lite, c’est que dans les photos qu’il prend, les chairs humaines et une bonne partie des animaux ont un aspect à-peu-près normal, contrairement à presque tous les styles d’infrarouge que j’ai développés jusqu’ici.

Au Jardin de Chine
Casino de Montréal
Pavillon du lac aux Castors

Place des Montréalaises
À la place Jacques-Cartier
Monument à la reine Victoria
Dendrites (2017), de Michel de Broin
Source (2017), de Jaume Plensa

Le deuxième volet de cette série présentera la manière que je préfère utiliser pour effectuer le post-traitement des photos prises à l’aide du filtre IR Chrome Lite.

Détails techniques : Appareil Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet + objectifs PanLeica 8-18 mm ou Lumix 14-42 mm + filtre précapteur IR Chrome Lite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Premiers pas avec le filtre précapteur IR Chrome Lite

Publié le 10 juin 2025 | Temps de lecture : 2 minutes




Au parc Maisonneuve

La compagnie Kolari Vision commercialise depuis peu des filtres qu’on ne visse pas devant l’objectif, mais qu’on dépose dans le boitier de l’appareil photo, juste devant le capteur.

J’en ai commandé deux, dont un filtre IR Chrome Lite que j’ai reçu en fin d’après-midi.

Celui-ci était destiné à mon appareil Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet. Malheureusement, s’il est compatible avec tous les OM-D, il ne l’est pas avec le modèle que je possède.

Toutefois, puisqu’il fait très bien dans mon Panasonic GX1, j’ai enfourché mon vélo électrique et je me suis empressé d’aller au parc Maisonneuve en début de soirée pour l’essayer.

Alors que le souvenir que j’avais conservé des photos à l’IR Chrome (et à son petit frère l’IR Chrome Lite), c’était des photos où la végétation est uniformément orange ou écarlate, les photos ci-dessus montrent (sauf la troisième), que ce filtre est capable d’un polychromatisme apparenté à celui de l’IR Jaune 3629.

Dans tous les cas, le post-traitement a consisté à augmenter la saturation générale de l’image, mais à réduire celle du canal bleu (puisque le gravier et l’asphalte étaient trop bleutés).

Finalement, je trouve que le parc Maisonneuve est beaucoup plus photogénique en fin de journée, alors que l’ombre des arbres s’étire sur ses immenses pelouses et leur ajoute de la texture.

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à specte complet + objectif PanLeica 8-18mm + filtre précapteur IR Chrome Lite
1re photo : 1/100 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm
2e  photo : 1/100 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 160 — 18 mm
4e  photo : 1/100 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Par un matin brumeux

Publié le 28 septembre 2024 | Temps de lecture : 1 minute
Stade olympique



Au Jardin botanique

Ce matin, lorsque j’ai finalement tiré mes stores, j’ai eu la surprise de voir que la ville était envahie par la brume.

Je me suis mis immédiatement en route vers le Jardin botanique. Parce que je sais que les matins brumeux à Montréal ne durent jamais très longtemps.

Les photos ci-dessus ont été prises en moins de dix minutes.

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Nik Color Efex Pro
1re photo : 1/25 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm
2e  photo : 1/6 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm
3e  photo : 1/0,3 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm
4e  photo : 1/15 sec. — F/4,5 — ISO 200 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu de la Route verte No 3 – 4e partie

Publié le 25 septembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Chemin Saint-Jean

Je ne pouvais pas aller à La Prairie sans visiter l’Église de La-Nativité-de-la-Sainte-Vierge, construite en 1841.

Malheureusement, son parvis était l’objet d’excavations tandis qu’un mariage se déroulait à l’intérieur.

J’ai donc vadrouillé çà et là à vélo.

237 rue Saint-Ignace

La Maison Sauvageau a été construite par Alexis Sauvageau en 1847 en y intégrant des éléments de pierre acquise en 1833

222 rue Saint-Ignace
164 rue Saint-Georges

La Maison Barbeau dit Boisdoré fut érigée vers 1807 par Joseph Barbeau dit Boisdoré. À la suite d’un incendie en 1846, on dut refaire en briques le haut des murs-pignons (c’est-à-dire les côtés).

251 rue Saint-Jacques

Cette maison m’a plus en raison de ses pignons et son large bandeau contrastant.

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Topaz Sharpen AI
1re photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
2e  photo : 1/50 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 16,6 mm
3e  photo : 1/30 sec. — F/10,0 — ISO 200 — 16,6 mm
4e  photo : 1/30 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
5e  photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Aperçu de la Route verte No 3 – 3e partie

Publié le 23 septembre 2024 | Temps de lecture : 2 minutes
Sur la rivière Saint-Jacques

La rivière Saint-Jacques est à la frontière entre la ville de Brossard (au nord) et la municipalité de La Prairie (au sud).

Le piquenique d’une famille de bernaches du Canada




Le long du lac de la Citière

Après avoir franchi la rivière Saint-Jacques, la Route verte No 3 (RV3) se poursuit en direction sud pour atteindre le lac de la Citière dont elle longe du côté ouest.

La pointe sud du lac est à trois-cents mètres du centre-ville de La Prarie (dont nous aurons un aperçu au dernier texte de cette série).

(À suivre)

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet.
Pré-traitement : filtres Fuchsia pour Foveon (filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu LBC8 de Kenko + filtre anti-infrarouge partiel GRB3/KG3 [1mm d’épaisseur]).
Post-traitement : Topaz Sharpen AI
1re photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
3e  photo : 1/13 sec. — F/10,0 — ISO 100 — 16,6 mm
4e  photo : 1/13 sec. — F/8,0 — ISO 100 — 16,6 mm
5e  photo : 1/13 sec. — F/10,0 — ISO 100 — 16,6 mm
6e  photo : 1/13 sec. — F/10,0 — ISO 100 — 16,6 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Premiers pas en infrarouge à l’aide d’un capteur Foveon

Publié le 2 février 2024 | Temps de lecture : 3 minutes

Particularités d’un capteur Foveon

Les appareils photographiques fabriqués par la compagnie Sigma sont uniques; ils sont dotés d’un capteur Foveon qu’aucun autre fabricant n’utilise.

Fondamentalement, un capteur n’est qu’un compteur de particules lumineuses (appelées photons).

Dans un appareil photo ordinaire, le capteur reçoit la lumière après que celle-ci ait traversé un filtre en damier dont chaque case ne laisse passer qu’une seule couleur primaire.

Du coup, le nombre de cellules du capteur est considérablement plus élevé que la résolution de l’image puisqu’il faut un minuscule carré de quatre cellules du capteur pour caractériser chaque pixel d’une photo numérique.

Dans un capteur Foveon, chaque cellule du capteur correspond à un pixel d’image. En effet, ce capteur est composé de trois couches superposées qui captent successivement chaque couleur primaire.

Puisque chacune de ses cellules fait le travail de quatre cellules d’un capteur ordinaire, les capteurs Foveon seraient quatre fois plus petits (ou auraient une résolution quatre fois plus grande) si leurs cellules avaient la même taille que les autres. Mais ce n’est pas le cas.

Le capteur Foveon en infrarouge

Les algorithmes créés pour reconstituer une photo couleur font en sorte qu’on obtient le même résultat, peu importe le capteur utilisé par l’appareil.

Toutefois, ces algorithmes n’ont pas été conçus pour la photographie infrarouge. Ce qui fait qu’une fois transformés en appareil à spectre complet, ceux de Sigma donnent des résultats différents.

Il y a trois jours, pour en avoir le cœur net, j’ai fait ma première sortie avec mon appareil Sigma DP1 infrarouge à spectre complet. Voici ce que cela a donné.

Sous chaque photo, on trouvera le post-traitement qu’elle a subi.

Les résultats

Hautes lumières -80, Blancs +36, Noirs +25
Blancs +25
Ombres +38, Noirs +29
Exposition -0,3, Ombres +38, Noirs +29
Exposition +0,4, Ombres +38, Noirs +29

En conclusion, les trois filtres qui coloraient en rose la végétation sur des photos prises à l’Olympus OM-D e-m5 la colorent en fuchsia sur un appareil Sigma DP1.

De plus, toutes les photos ont une légère teinte verdâtre généralisée, typique du capteur.

Détails techniques : Sigma DP1 infrarouge à spectre complet + filtre bleu B+W KB20 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu 80C d’Hoya.
1re photo : 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
2e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
3e  photo : 1/100 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm
4e  photo : 1/40 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 16,6 mm
5e  photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 100 — 16,6 mm

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Ce matin au Jardin alpin

Publié le 30 mars 2022 | Temps de lecture : 1 minute



Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre vert jaunâtre B+W 061 + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80C d’Hoya (photos corrigées en post-traitement)
1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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Le Jardin alpin en hiver

Publié le 5 février 2022 | Temps de lecture : 1 minute






 
De toutes les parties du Jardin botanique de Montréal, le Jardin alpin est le premier à s’éveiller au printemps.

C’est aussi un des plus attrayants en hiver alors qu’il n’a plus à subir la concurrence des multitudes de parterres de fleurs plantées ailleurs.

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectifs Lumix 14-45 mm (les deux premières photos) et Lumix 14-42 mm (les trois autres photos) + filtre Grün Rollei + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80A d’Hoya
1re photo : 1/60 sec. — F/7,1 — ISO 250 — 24 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 14 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 160 — 20 mm
4e  photo : 1/200 sec. — F/4,6 — ISO 160 — 21 mm
5e  photo : 1/100 sec. — F/5,0 — ISO 160 — 18 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Ce matin au Jardin botanique

Publié le 19 décembre 2021 | Temps de lecture : 1 minute




’Un Jardin à soi’ de Michel Goulet (2010)

Détails techniques : Panasonic GX1 infrarouge à spectre complet, objectif Lumix 14-45mm + filtre vert jaunâtre Лomo ж3-2* + filtre bleu B+W KB20 + filtre bleu 80A d’Omega
1re photo : 1/60 sec. — F/5,1 — ISO 250 — 28 mm
2e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 500 — 20 mm
3e  photo : 1/60 sec. — F/8,0 — ISO 400 — 14 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/5,0 — ISO 500 — 15 mm
5e  photo : 1/60 sec. — F/5,0 — ISO 250 — 23 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel