Pommes et pesticides

Le 15 octobre 2020


 
Après la banane, la pomme est le fruit le plus populaire au Québec.

Selon le palmarès annuel établi par The Environmental Working Group, les pommes sont au cinquième rang des fruits et légumes les plus contaminés par des pesticides.

Afin d’obtenir des fruits parfaits, les pomiculteurs ont recours à des fongicides, des insecticides et des herbicides (répandus à la base des arbres).

L’achat de ces produits chimiques représente le plus important déboursé pour les producteurs de pommes après leurs couts de main-d’œuvre.

Selon Santé Canada, cette contamination est conforme aux normes canadiennes.

Toutefois, dans le cas du glyphosate (un herbicide), lorsque les producteurs industriels ont de la difficulté à respecter les normes, le gouvernement canadien normalise l’abus en haussant les teneurs maximales permises.

Conséquemment, nous dire que ça respecte ‘les normes’, c’est un peu parler pour ne rien dire.

Alors que faire dans le cas des pommes ?

L’Université du Massachusetts a étudié le meilleur moyen de se débarrasser de deux pesticides largement utilisés par les pomiculteurs : le phosmet (un insecticide) et le thiabendazole (un fongicide).

Ce meilleur moyen s’est avéré être le trempage des pommes pendant 12 à 15 minutes dans une solution composée d’une cuillerée à thé de bicarbonate de soude (‘La p’tite vache’) dissoute dans deux tasses d’eau. Puis de rincer à l’eau courante.

Cela enlève 95 % du phosmet.

Dans le cas du thiabendazole, ce trempage en enlève 80 %. Ce pourcentage moindre s’explique par le fait que le thiabendazole est un fongicide systémique qui pénètre davantage que le phosmet dans la chair de la pomme.

Références :
Effectiveness of Commercial and Homemade Washing Agents in Removing Pesticide Residues on and in Apples
La pomme est gourmande en pesticides
Les céréales canadiennes contaminées au glyphosate
Palmarès des résidus alimentaires de pesticides
Pesticides: How ’bout washing them apples?

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4 commentaires à Pommes et pesticides

  1. Marsolais dit :

    Et si on encourageait l’agriculture biologique, tout simplement ?

  2. sandy39 dit :

    LA POMME POUR PASSER L’AUTOMNE…

    Nous en avons déjà parlé…

    Cette année, je les ai encore acheté au camion, venues de Normandie. Je ne sais pas si elles sont bio ou non… tant pis, pour prolonger la vie d’un jour, car il se dit : “Manger une pomme par jour prolonge la vie d’un jour.”.

    J’en ai fait, hier soir, de la compote de pommes avec plusieurs variétés dont la Rubinette (que je connais et que je ne trouve qu’au camion) et, avec le jus de deux oranges bio de Grèce de la Biocoop. Et Moi, qui croyais que c’était des citrons !

    Enfin, l’étiquette au magasin devait être mal placée… ou si c’est moi qui ai besoin de nouvelles lunettes… qui sont en cours…

    On ne va pas parler non plus des dépenses de l’Automne…

    Je pensais m’acheter un super moulin à légumes, garantie à vie, cette fois, mais, je suis, aussi, en panne de lave-vaisselle !

    Parce que tu sais, les moulins à légumes Moulinex, garantie 5 ans ; en 23 ans de mariage, j’en ai eu je ne sais combien. Alors, le dernier n’a plus de poignée et la lame ne doit plus guère couper. Aïe ! Aïe ! ma tendinite…

    En plus de faire une béchamel au fouet à main pour le gratin de poireaux de midi, cueillis, au jardin, ce matin, avant la tempête Barbara…

    Bio ou pas, c’est toujours le tintamarre, la Bouffe !

    Mais, puisqu’il faut garder l’appétit, je ferai la vaisselle à la main, un peu plus ou un peu moins, cela ne me changera en rien, l’envie de faire à manger !

  3. sandy39 dit :

    J’a lu un article dans un journal suisse.

    Même si je trouve que certains articles ne veulent rien dire… il se dit que l’analyse de sédiments dans le Moossee (canton de Berne) a révélé la présence de 34 pesticides provenant d’activités agricoles qu’on utilisait beaucoup dans les années 60.

    Alors, on ne sait pas quand a eu lieu l’analyse, ni le nom des pesticides, ni dans quel lac, on a réalisé l’étude !

    J’te jure… Il y a des journalistes qui n’écrivent pas mieux que NOUS !

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