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Il suffit de cliquer sur la capture d’écran ci-dessus (effectuée le 21 mars 2020) pour accéder aux données en temps réel colligées par l’université John Hopkins.
Entre autres, elles montrent à quel point les mesures énergiques adoptées tôt par le gouvernement québécois portent fruit jusqu’à maintenant.
Le plus grand nombre de cas dans les pays scandinaves (en comparaison avec le Québec) s’explique par le fait que beaucoup d’avions font escale dans ces pays, situés sur le plus court chemin entre États-Unis et le Moyen-Orient.
Cela n’est pas évident sur un planisphère (une mappemonde plane comme ci-dessus), mais le devient à l’examen d’un globe terrestre.
Les premiers cas apparus dans ces pays sont évidemment antérieurs à la fermeture des frontières américaines.
Dans tous les pays, le nombre de cas confirmés représente une grossière sous-évaluation.
Non seulement ce nombre dépend de la disponibilité des tests de diagnostic, mais il est acquis qu’un grand nombre de personnes atteintes légèrement ne se donnent pas la peine de faire confirmer qu’elles sont atteintes par le Covid-19 puisqu’en pareil cas, leur médecin n’y peut rien de toute manière.
Dans le doute, ces gens ont moins tendance à se placer volontairement en quarantaine.
De plus, dans certains pays, le test peut couter jusqu’à deux ou trois-mille dollars. Ce qui est hors de prix dans un pays comme les États-Unis où des millions de personnes n’ont pas d’assurance maladie.
Postscriptum : je remercie mon bon ami Denis Giroux de m’avoir signalé ce site.
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