Pierre-Karl Péladeau s’entretenant avec un militant
Après être allé aux conférences données à Montréal par Alexandre Cloutier et Martine Ouellette, j’ai assisté hier soir à celle donnée par un autre candidat à la chefferie du Parti québécois (PQ), soit Pierre-Karl Péladeau.
Celui-ci offre un contraste saisissant avec son principal rival, Alexandre Cloutier. Autant ce dernier dégage l’assurance tranquille d’un politicien habile, rassurant et particulièrement compétent, autant M. Péladeau se présente comme un diamant brut, passionné et encore un peu à l’étroit dans son nouvel habit de politicien.
Au-delà de ses professions de foi répétées en faveur de l’indépendance du Québec, les deux thèmes majeurs qui se dégagent nettement des propos de M. Péladeau concerne sa préoccupation relative l’avenir du français au Québec et sa détermination à développer l’économie d’un Québec souverain.
À ma question qui lui demandait pourquoi le Québec se soumet-il volontairement aux dispositions de la Constitution canadienne-anglaise qui mettent en péril sa survie — une question qui avait déstabilisé Martine Ouellet — M. Péladeau a répondu que s’il devenait Premier ministre du Québec, il entendait respecter le Droit. Toutefois, selon lui, si le Québec veut assurer son avenir, il n’a pas d’autre choix que de faire son indépendance…
Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150 mm R — 1/60 sec. — F/4,0 — ISO 6400 — 40 mm