Je commence par me rendre sur le toit de l’hôtel Parc Central. La piscine qui s’y trouve comprend une pataugeuse circulaire de 30 cm de profondeur et une piscine plutôt carrée, réservée aux adultes, profonde de 1,4 mètre. Il s’agit d’une piscine à débordement, c’est-à-dire dont l’eau déborde dans une rigole tout autour, ce qui donne l’impression d’un grand miroir aquatique.
Hors champ, à droite de la 2e photo, sous une pergola circulaire, les adultes qui se prélassent dans le jacuzzi peuvent admirer la ville au travers des parois vitrées.
Au loin, on aperçoit le dôme du Capitolio. Devenant lui, le Gran Teatro dont deux tours sont assombries par les échafaudages dressés pour leur restauration. À droite, la façade blanche de l’hôtel d’Angleterre. Dans le coin inférieur droit, l’hôtel Telegrafo. Devant lui, à gauche, le feuillage du parc Central. Au centre du parc, la statue du poète national José Martí, en marbre de Carrare. Au loin, à droite, la tour saumon d’Etecsa, le monopole d’État des télécommunications. Et cette grande rue en diagonale, c’est le Prado.
Du côté opposé, c’est la promenade du Prado qui descend lentement vers la mer (comme le fait également les Ramblas, à Barcelone). À l’extrême droite, l’hôtel Sevilla, couronné par le restaurant panoramique Torre del Oro.
La promenade du Prado est décorée de motifs en losange. De chaque côté, des bancs en marbre de Carrare permettent aux passants de prendre un peu de répit. Cachés sous les arbres, des artistes exposent leurs œuvres aux passants.
Je quitte l’hôtel après avoir publié mon compte-rendu quotidien. Je me rends sur la rue Obispo afin d’échanger des Euros en pesos convertibles. Mais la file d’attente est tellement longue que j’y renonce.
Je retourne à l’hôtel Parc central pour prendre la repas du midi (un club-sandwich à 9,75$). Au moment de régler l’addition, je me rends compte que je n’ai qu’un billet de 500 euros (il était destiné au bureau de change). Mais l’hôtel a pour politique d’accommoder les clients dans l’embarras. J’évite donc la prison pour défaut de paiement et je sors de l’hôtel, au contraire, avec entre autres une liasse de cent billets de cinq pesos obtenus en échange de mes euros.
Mais avant de quitter l’hôtel, j’assume pleinement mon statut de nouveau riche en m’achetant un cigare de marque Cohiba. C’est la marque de cigares que Fidel Castro destinait en exclusivité aux chefs d’État. Mais les temps étant ce qu’ils sont, de simples parvenus comme moi peuvent maintenant s’en procurer librement.
Il est déjà en milieu d’après-midi. Mes nouvelles lunettes sont déjà prêtes. Je vais les chercher chez Óptica El Almendares, rue Obispo.
Puis j’entame la dernière partie du Centro que je compte visiter, soit le coin sud-est. Comme il est tard, je n’en ferai qu’une partie. Je ferai le reste un autre jour.
Un des premiers endroits rencontrés, c’est le marché public Egido.
Et comme nous sommes un samedi, tout comme chez nous, c’est la journée des mariages.
Puisque je passe à proximité de l’hôtel Saratoga, j’en profite pour photographier le Capitolio situé tout près, du toit de l’hôtel. Puis je traverse la rue afin de prendre d’autres photos infrarouges au Parc de la fraternité.
En poursuivant ma visite du sud-ouest de Centro, plus précisément sur la rue Cárdenas, je rencontre de remarquables maisons dont l’architecture est inspirée de l’Art nouveau catalan.
Puis c’est déjà l’heure du repas du soir. Je vais manger cinq délicieux raviolis chinois au restaurant Tien Tan (2,75$) et une assiette de poisson et crevettes (un peu trop salées) au restaurent chinois Toi Sen (10,90$, service inclus).
Puis c’est le retour à la maison afin de taper le texte que vous venez de terminer.
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/80 sec. — F/5,0 — ISO 6400 — 28 mm
2e photo : 1/500 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 13 mm
3e photo : 1/500 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/640 sec. — F/8,0 — ISO 200 — 12 mm
5e photo : 1/400 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 29 mm
6e photo : 1/125 sec. — F/3,5 — ISO 200 — 35 mm
7e photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 500 — 35 mm
8e photo : 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 19 mm
9e photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 23 mm
10e photo : 1/400 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 17 mm
11e photo : 1/400 sec. — F/6,3 — ISO 200 — 14 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.
Je vois que tu es devenu adepte de la Calle Cuchillo,étonnante: je pense que tu as du remarquer que dans ce quartier les nom des rues sont bilingues. Il existe parait t’il une cuisine cubano-chinoise avec même des livres de cuisine (en español, publiés à Cuba, et vendus en monnaie nationale).
Le tranchoir de cuisine chinois universel si pratique pour émincer les légumes s’appelle ici « machetin chino » (prononcer : matchetine tchino).
Au coin de Zanja et Galiano (Italia) et en face les arcades, tu as un antiquaire en monnaie nationale. Meubles anciens cubains.
Hasta prontito: Marcos
DANS LA PEAU D’UN RICHE…
Déjà le milieu de l’après-Midi ! Vous avez fait quoi ? Seulement visiter ? Pas le droit de sauter dans la piscine !
Avec 500 euros, vous auriez peut-être pu, séduire, pour piquer une tête !
Vous sortez 500 euros, au Resto ! Vous rendez-vous compte que c’était risqué de vous faire courir après ?
Cent billets de 5 pesos : j’espère que votre porte-monnaie ou porte-billets est solide et assez grand pour accueillir de telles liasses !…
La Mariée aurait quand même pu donner un peu de cheveux à son Mari !
On finit avec du Vert, à la façon que l’on mâche un Chewing Gum…