Ce matin, j’ai eu un peu de difficulté à me connecter sur le réseau Wi-Fi de l’hôtel Parc Central. Mais finalement, tout a bien été.
De retour à la maison, je signale à mes hôtes que le pinson femelle que je leur ai donné hier a les ongles des pouces trop longs, ce qui l’empêche de s’agripper fermement aux barreaux.
On amène la cage dans le salon. Afin que les oiseaux ne puissent pas s’échapper, on ferme les portes qui donnent accès aux balcons (normalement, elles sont ouvertes et laissent entrer l’air librement). Je saisis l’oiseau et, à l’aide de mon coupe-ongle, je montre à mes hôtes comment tailler les ongles des pinsons, en prenant bien soin de laisser intacte la partie traversée par un vaisseau sanguin.
Au tout début, je sentais le cœur du pinson battre vivement dans ma main, puis peu à peu, ralentir au fur et à mesure que la confiance s’est installée. Une fois relâchée dans sa cage, l’amélioration a été instantanée.
Aujourd’hui, c’est ma dernière journée à ratisser le quartier de Centro. Je retourne sur rue Cárdenas parce que je ne suis pas satisfait des photos que j’ai prises en fin d’après-midi, il y a deux jours. Mais ce matin, la rue est utilisée comme lieu de tournage d’un film et je me vois dans l’obligation de rebrousser chemin.
Toujours dans le coin sud-est de ce quartier, je rencontre enfin un complexe résidentiel qui avait attiré mon attention à la Maqueta de la Habana Vieja, le troisième jour de ce voyage.
Il s’agit d’un ensemble architectural érigé pour loger les familles des travailleurs de la centrale électrique située l’autre côté de la rue. On m’avait découragé d’y aller en me disant que le tout tombait en ruine et que j’allais être déçu. Mais je tenais à y aller, ne serait-ce que pour juger des intentions des architectes.
C’est une cité-jardin comme on en a fait beaucoup dans le bloc soviétique. Toutefois, ici l’échelle est réduite avec seulement quatre étages, ce qui prévient les problèmes de surpeuplement et de délinquance observée ailleurs. Au total, le complexe permet de loger 144 familles (6 immeubles x 4 étages x 6 logements par étage).
Les immeubles en arc de cercle se font face deux par deux pour former trois couples d’immeubles qui, du haut des airs, dessinent la forme d’une amande. Cette forme en amande se répète comme un leitmotiv un peu partout dans la décoration des lieux.
Il est à noter que la source de l’eau potable de La Havane est la Rivière aux amandiers. De plus, les Havanais surnomment les vieilles bagnoles américaines aux lignes arrondies des Amandes.
En rencontrant par hasard l’artiste Milton Diaz et son épouse, ceux-ci me recommandent le prendre le repas du midi au restaurant Flor de loto (c’est-à-dire Fleur de lotus), situé dans le quartier chinois. Ce repas comprendra une soupe aux fèves germées et aux crevettes dans un bouillon à peine plus goûteux que de l’eau, une portion généreuse de lapin dans une sauce brune en enveloppe, et un verre de vin rouge, le tout 12$ (service compris).
Je termine mon exploration du quartier de Centro par une visite au Musée du chemin de fer. Il s’agit d’un site touristique mineur de la capitale. De vieilles locomotives, la plupart en assez mauvais état, y sont exposées.
Dans les prochains jours, j’irai visiter les quartiers touristiques de La Havane situés plus à l’ouest.
Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif Lumix 12-35mm F/2,8
1re photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 31 mm
2e photo : 1/80 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 35 mm
3e photo : 1/4000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e photo : 1/200 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 15 mm
5e photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
Pour lire les comptes-rendus du premier ou du deuxième voyage à La Havane, veuillez cliquer sur l’hyperlien approprié.