Champ de pixels

28 décembre 2010

 
Présentée l’hiver dernier à la Place des festivals, l’installation lumineuse Champ de pixels a déménagé cette année à la Place Émilie-Gamelin, à la sortie Berri-UQUAM du métro de Montréal.

L’installation est formée de plusieurs centaines de sources lumineuses DEL logées à l’intérieur de récipients de plastique en forme de corbeille à papier qui en diffusent la lumière. Chacune d’elles est dotée d’un détecteur de mouvement qui, lorsque déclenché, modifie la lumière du rouge au blanc pendant trois secondes.

La consommation quotidienne d’énergie de chaque ampoule est d’environ un watt : conséquemment, la dépense énergétique de l’installation n’est que de 400 watts par jour, soit moins que la consommation électrique du sapin de Noël de la Place Ville-Marie.

Cette année, Champ de pixels s’est doté d’un volet participatif. En effet, les visiteurs sont invités à pédaler sur l’un des cinq vélos Bixi mis à leur disposition et qui servent de dynamos aux lumières; en effet, pédaler pendant dix minutes permet aux lumières de la section qui dépend de ce vélo, d’accumuler de l’énergie pendant le double du temps.

Champ de pixels est une création d’Érick Villeneuve (de Novalux) et de Jean Beaudoin (d’Intégral) : elle sera visible jusqu’au 9 février 2011.

Référence :
Champ de pixels : un immense installation interactive

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Noël 2010

25 décembre 2010

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Dans les jardins Yu de Shanghai

23 décembre 2010
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Depuis mon retour de vacances, je traite les photos que j’ai prises cet automne à Shanghai. Cependant, trois ou quatre milles photos, c’est long. J’en fais environ vingt-cinq quand j’ai congé : cinq à huit, le soir, au retour du travail, en écoutant les films enregistrés durant mon absence sur mon terminal Illico. Certains jours, rien du tout. Bref, j’en ai pour des mois.

À chaque fois, je revis mes vacances. Mon écran d’ordinateur devient une fenêtre au travers de laquelle, des instants figés de mes vacances réapparaissent.

Avant-hier, je suis tombé sur celle-ci. Ce fut le coup de foudre. Aussitôt, j’en ai fait mon fond d’écran sur mon Mac. Et comme je ne m’en lasse pas, j’ai décidé de la partager avec vous qui visitez ce blogue.

La photo a été prise dans le plus extraordinaire jardin que j’ai visité en Chine, soit les jardins Yu, situés dans le quartier de la Vieille ville de Shanghai. J’aurai l’occasion de vous en reparler une autre fois.

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/100 sec. — F/3,5 — ISO 125 — 14mm

Note : Pour voir le diaporama duquel cette photo est extraite, cliquez sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Assurance-médicaments : comment s’inscrire ?

21 décembre 2010


 
Depuis 1997, chaque citoyen du Québec doit être protégé par une assurance-médicaments. Celle-ci peut être privée ou publique.

Plusieurs compagnies d’assurance offrent des polices à ce sujet. Toutefois, ce sont toujours des plans collectifs, offerts par à l’ensemble des employés d’une même entreprise.

L’État se charge donc des autres, soit la grande majorité de la population québécoise. Mais cette prise en charge ne se fait pas automatiquement ; il faut s’inscrire.

Ceux qui négligent de le faire paient quand même la prime lors de la production de leur rapport d’impôt. En effet, une ligne du rapport demande le numéro de la police d’assurance privée. Ceux qui répondent n’importe quoi ou ceux qui ne répondent rien doivent alors payer une somme équivalente à la prime annuelle de l’assurance gouvernementale (plus de $500).

Mais le paiement de cette somme n’est pas une inscription au plan gouvernement ; c’est une pénalité pour ne pas s’être inscrit. En d’autres mots, ces personnes paient sans pouvoir bénéficier des avantages de l’assurance.

Depuis peu, l’inscription peut se faire en ligne. Pour ce faire, il suffit d’avoir en main sa carte d’assurance maladie (sa « carte-soleil ») et de cliquer ici.

Détails techniques : Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm F/1,7 — 1/320 sec. — F/1,7 — ISO 160 — 20 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Sphères polaires

20 décembre 2010
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Tous les jours entre 16 heures et minuit depuis le 15 décembre et ce, jusqu’au 27 février 2011, la Place des festivals de Montréal présente l’installation lumineuse Sphères polaires.

Créée par Bernard Duguay et Pierre Gagnon, de Lucion Média, l’œuvre est composée de vingt-cinq sphères en vinyle de trois à dix mètres de diamètre qui explorent trois thèmes : jeux d’hiver, lumières d’hiver et l’hiver urbain.

Certaines sphères génèrent des projections en fonction des mouvements des participants (captés par des détecteurs de mouvements).

Depuis quelques jours, l’environnement de la Place des Arts et du Musée d’art contemporain s’est donc transformé en un nouveau territoire magique et féerique pour le plus grand plaisir des enfants.

Références :
Luminothérapie au Centre-ville
Séance de luminothérapie collective cet hiver
Sphères polaires au coeur de l’hiver

Détails techniques : Panasonic GF1, objectif Lumix 20mm F/1,7. Vidéo créée avec le logiciel Fotomagico sur un MacBook Pro.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Nature morte

18 décembre 2010
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Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 320 — 21 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Raviolis chinois

17 décembre 2010
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Au singulier, on dit un raviolo : au pluriel, on peut dire ravioli ou raviolis.

Ce sont les Chinois qui ont inventé les raviolis, il y a environ 1,800 ans. En Chine, on les appelle «&nbspjiaozi ». Ceux-ci sont cuits à la vapeur, bouillis ou frits. Ceux que j’ai vus frits lors de mon voyage à Shanghai, l’étaient dans généralement moins d’un centimètre d’huile au fond d’un wok à fond plat.

Selon la légende, ce serait Marco Polo (1254-1324) — l’explorateur vénitien qui séjourna en Chine pendant 17 ans — qui aurait rapporté la recette en Italie.

En réalité, ce serait beaucoup plus récemment que les raviolis ont fait leur apparition dans ce pays. En effet, selon Wikipédia, c’est en 1875 qu’un restaurateur milanais aurait introduit le raviolo dans son pays.

Dans la photo ci-dessus, prise dans un restaurant de Guilin, les raviolis sont noués par des feuilles d’échalotes. Ils sont disposés sur un assemblage de tiges de bambou qui rappelle les radeaux utilisés pour pêcher sur les rivières chinoises. À droite, un morceau de tomate, un œuf cuit dur et une rondelle de concombre représentent le batelier.

Cliquez ici pour voir le diaporama duquel cette photo est extraite.

Références :
Jiaozi
Ravioli

Détails techniques : Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,5 — ISO 160 — 21 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Anglicisation du Québec : Monsieur Charest préfère chanter et jouer de la lyre…

16 décembre 2010

Lundi dernier, la ministre responsable de la Charte de la langue française annonçait la création d’un site Web permettant aux entrepreneurs d’obtenir tous les renseignements sur les programmes, services et subventions disponibles pour la francisation de leurs entreprises.

Mme Christine St-Pierre a expliqué que l’approche incitative avait été préférée à la voie législative pour défendre le français au Québec.

En somme, les entreprises qui veulent se franciser pourront le faire plus facilement, tandis que ceux qui ne le veulent pas ou qui s’en fichent pourront dormir en paix.

Après avoir sabré dans les cours de français destinés aux immigrants allophones — tout en maintenant, paradoxalement, les cours d’anglais aux immigrants originaires du Maghreb afin d’augmenter leur employabilité — après avoir légalisé l’accès à l’école anglaise aux allophones, le gouvernement libéral réitère l’approche douce comme pilier fondamental de sa politique linguistique.

Le problème, c’est que le laisser-faire libéral a déjà fait ses preuves. Il aura suffi au gouvernement Charest de deux mandats successifs pour que Montréal — la deuxième plus importante ville française au monde il y a huit ans — soit devenue majoritairement anglophone.

Alors que les francophones montréalais ont de plus en plus de difficulté de s’y faire servir en français, monsieur Charest préfère imiter l’empereur Néron qui regardait bruler Rome en chantant et en jouant de la lyre.

Références :
Amir et la loi 101
Des commerces qui ne servent pas en français
Guy A. Lepage s’inquiète du recul du français
L’anglais bien présent à la Banque Nationale
Québec – L’immigration au pifomètre

Parus depuis :
Incapable d’être servi en français (2020-11-13)
Être servi en anglais, «ça fait dur» (2020-11-14)
Français au Québec: «Comment pouvons-nous être stupides au point de financer notre propre disparition linguistique?» (2020-11-27)
Quand il faut parler anglais pour travailler à Montréal (2021-03-10)

Photo d’un buste de Néron, tirée de Wikipédia (© 2008 — Mistersunshine)

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Soupe Yin et Yang

15 décembre 2010
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À l’approche du temps des fêtes, on est toujours un peu à l’affût d’idées pour décorer nos plats.

Voici la soupe « Yin et Yang » d’un restaurant de Guilin. Rappelons que le yin est associé à la lune, au sombre, au froid, à la partie féminine de la nature, tandis que le Yáng est associé à sa partie masculine, au Soleil, à la clarté, et à la chaleur.

Détails techniques : 
Panasonic GH1, objectif Lumix 14-45mm — 1/30 sec. — F/4,9 — ISO 160 — 25 mm

Cliquez ici pour voir le diaporama duquel cette photo est extraite.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


L’armement populaire en Haïti

13 décembre 2010

Avant-propos : De tous les billets que j’ai publiés jusqu’ici, le texte suivant est le mois documenté.

Samedi dernier, ma mère et moi avons pris le taxi pour aller voir l’opéra Don Carlo, retransmis à partir du Met de New York. Puisque notre chauffeur était d’origine haïtienne, j’en ai profité pour lui demander son avis sur les moyens de réduire la violence dans son pays d’origine.

C’est alors qu’il nous a révélé faire partie d’une famille intimement liée aux milices armées de ce pays. Il a d’ailleurs fui au Canada après que la presque totalité de ses cousins eurent été assassinés.

À l’époque où le président Jean-Bertrand Aristide était au pouvoir, un de ces cousins s’est rendu à Atlanta (aux États-Unis) afin d’acheter pour 6 millions$ d’armes. Celles-ci furent expédiées par bateau à Haïti où elles arrivèrent huit jours plus tard.

Ces armes étaient destinées à « armer le peuple » ou plus exactement, les milices du président Aristide : celui-ci voulait se préparer à l’éventualité où l’armée tenterait un coup d’État afin de le renverser.

En 1995, Aristide dissout l’armée et la remplace par la Police nationale. En 2003, il donne l’ordre d’assassiner certains chefs de ses milices, déclenchant la rébellion de ceux qui ont échappé au complot (dont le cousin en question).

Une partie du pays tombe aux mains des rebelles. Le 22 février 2004, ceux-ci s’emparent de Cap-Haïtien (la deuxième ville du pays). Une semaine plus tard, la capitale est prise par les rebelles.

Selon mon chauffeur de taxi, ce serait son cousin qui aurait donné 24 heures à Aristide pour quitter le pays à défaut de quoi le palais présidentiel serait pris d’assaut par ses hommes. Le 29 février 2004, le président Aristide quitte Haïti à bord d’un avion américain, accompagné par le personnel de sécurité de l’armée américaine.

Depuis ce temps, on a tenté de racheter les armes en circulation parmi la population. Ces programmes de rachat ont échoué.

Selon une rumeur persistante au sein de la diaspora haïtienne, grâce à la fortune accumulée au cours des années où il a été au pouvoir, l’ex-président Aristide (en exil en Afrique du Sud) financerait toujours les milices qui lui sont demeurées fidèles, utilisées pour favoriser l’accession au pouvoir de ses protégés.

Personnellement, je ne suis pas tout à fait convaincu par cette rumeur puisque pour tirer ainsi les ficelles, Aristide devrait suivre de très près l’actualité d’Haïti. Or il effectue en Afrique du Sud des études universitaires et des recherches linguistiques qui doivent certainement accaparer beaucoup de son temps. De plus, n’oublions pas qu’une partie de ses anciennes milices se sont retournées contre lui.

Ne serait-il pas plus plausible que des 1,5 milliards$ que la diaspora haïtienne envoie annuellement dans ce pays, une partie serve à financer des milices opposées. Cette division reflèterait le profond clivage social de ce pays dont la population est partagée entre des pauvres (chez qui Aristide est demeuré immensément populaire) et une bourgeoise (au sein de laquelle Aristide est un personnage controversé).

Référence : Coup d’État de 2004 à Haïti

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Écrit par Jean-Pierre Martel