Je viens de voir une nouvelle publicité gouvernementale destinée à favoriser le respect des mesures sanitaires.
Elle met en vedette un commentateur sportif qui n’est pas en cause dans la critique qui va suivre.
Sous le thème ‘Évitons les rassemblements’, on y entend :
En ce moment, il faut se serrer les coudes. Il faut juste être discipliné. Et ça, je sais qu’on est capable.
Il suffit juste de suivre les mesures en place :
• éviter les rassemblements en famille ou entre amis,
• respecter le deux mètres.Plus on va le faire, plus vite on pourra remplir des estrades comme ici.
Pas un mot sur le port du masque. Je n’en reviens pas. En fait, je suis furieux.
‘Éviter les rassemblements’ est une autre manière de suggérer de se tenir loin des gens qui pourraient être porteurs du virus.
Cette publicité est une manière de réitérer les fondements de la lutte sanitaire au Quebec, soit de suggérer le respect de la distance sanitaire et de se laver les mains. En somme, c’est s’entêter à baser cette lutte sur les deux mesures les moins efficaces contre la pandémie.
Personnellement, je passerai la période des fêtes chez moi. C’est mon choix.
Mais nous savons tous qu’un grand nombre de personnes assisteront quand même à des réunions de famille et que d’ici là, des jeunes se réuniront plus nombreux qu’ils ne devraient l’être.
Dans une réunion de famille, il suffit de ne pas servir de boissons ni d’amuse-gueules avant le repas, pour que la plupart des invités soient capables de s’apprécier mutuellement même masqués.
De plus, on évitera toute musique d’ambiance qui aurait pour effet d’inciter les personnes présentes à hausser la voix et donc à émettre davantage de gouttelettes respiratoires et des gouttelettes projetées plus loin.
À table, ce sera différent. Au mieux, les invités mangeront dispersés ou par groupes réunissant des gens qui habitent habituellement sous le même toit.
Imaginez que chaque personne contagieuse soit une fontaine à Covid. En mangeant et en parlant — donc sans masque — elle ne contaminera que ses voisins. Mais si cette personne avait passé la soirée à visage découvert, elle aurait peu à peu contaminé tout le monde qu’elle aurait croisé.
Plus le nombre d’invités est grand, plus cela est vrai.
Voilà comment le masque, en dépit de ses limites, sauve des vies; il peut faire la différence entre contaminer quelques voisins de table ou un grand nombre d’invités.
Pour les irréductibles qui veulent absolument boire une bière et discuter entre amis, on doit faire comme les fumeurs; on met son manteau et on va discuter et boire dehors à bonne distance les uns des autres.
Pendant des mois, les autorités sanitaires du Québec ont mené une campagne rétrograde contre le port du masque. Encore de nos jours, elles préfèrent recommander la distance sanitaire, une mesure bonne mais insuffisante en elle-même pour lutter contre la pandémie.
Au cours du mois dernier (soit octobre), le nombre de morts par million d’habitants a été exactement le triple au Québec que dans le reste du pays.
Dans la lutte contre la pandémie, le Québec est la honte du Canada. On se demande pourquoi…
Je ne connais pas l’identité de celui qui a conçu cette publicité. À mon avis, ce petit génie ne mérite pas de félicitations; son ‘chef-d’œuvre’ devrait être retiré des ondes.
Tout de suite.
Postscriptum du 6 novembre 2020 : Je viens de prendre connaissance d’une autre publicité toute aussi navrante, mettant en vedette cette fois une comédienne québécoise.
De nouveau sous le thème ‘Évitons les rassemblements’, on y entend à-peu-près le même message et les deux mêmes recommandations.
À toujours voir les autorités sanitaires du Québec promouvoir les mesures les moins efficaces contre le Covid-19, on en vient à penser que leur objectif véritable, c’est celui annoncé en avril dernier; laisser se développer l’immunité ‘naturelle’. Une autre manière de dire qu’on veut que les gens attrape le Covid-19.
Postscriptum du 4 décembre 2021 : Pendant des mois, les autorités sanitaires du Québec ont conservé sur YouTube des copies de la publicité télévisée créée pour le temps des Fêtes 2020.
Maintenant que leur gestion de la crise sanitaire est remise en question dans le cadre de trois enquêtes, on détruit les preuves et on tente de réécrire l’histoire.
Voilà pourquoi ces deux vidéos ont mystérieusement disparu.
Le mal est fait. C’est à l’époque qu’il fallait promptement retirer ces publicités trompeuses. Les retirer maintenant relève de la dissimulation.
À table, ce sera différent. Au mieux, les invités mangeront dispersés.
Vous avez raison; vaut mieux manger sans masque. Je m’en suis rendu compte récemment en mangeant un cornet de crème glacée.
Votre perspicacité, monsieur Joyal, me laisse sans mot. Vous me voyez complètement admiratif…
Est-ce vrai pour toutes les saveurs ?
Amitiés. Lloyd
RESTER CHEZ SOI…
Il ne faudra surtout pas aller chez le voisin, ni l’inviter pour piocher dans le même caquelon…
Il devient et, ne sera pas facile de recevoir.
Ce que vous dîtes, J.Pierre, il faudrait que tout le monde arrive masqué.
Donc, tu fais assoir tes invités, assez loin des autres et, tu leur demandes, seulement, d’enlever leur masque, une fois qu’ils sont assis…
C’est irréalisable, la longueur/largeur de table, ni s’embrasser…, dur-dur de passer les plats et, puisqu’on n’a pas le droit de piocher…
J’ai bien rigolé quand j’ai lu. Et, j’ai pris une de vos phrases comme ceci : « Il faut arrêter de servir à boire et les amuse-gueule à tout le monde ! ».
Je l’ai dit à une copine au téléphone qui a répondu que ça faisait du bien d’entendre des phrases de ce genre !
Les politiques sanitaires contraires à la nature humaine sont vouées à l’échec. Or il s’adonne que les humains sont des êtres grégaires.
Je ne vois donc pas l’interêt d’ordonner des mesures sanitaires qui ont peu de chance d’être respectées. Si cela n’a pour but que de permettre aux autorités sanitaires de s’en laver les mains si on leur désobéit, c’est du cynisme.
Si j’avais eu à créer de la publicité au sujet des réunions familiales durant la période des Fêtes, j’aurais dit qu’il est préférable de les éviter. Mais j’aurais surtout conseillé ceux qui en tiendront quand même parce que des millions de personnes le feront pareil.
La situation nouvelle créée par la pandémie nous oblige à être créatifs, à penser différemment.
Partons du principe que des gouttelettes respiratoires contaminées, les personnes contagieuses en émettent seulement lorsqu’elles parlent, crient, toussent ou éternuent.
Cela signifie qu’il n’y a pas de soucis à baisser son masque brièvement pour prendre une gorgée ou une bouchée.
De plus, au cours d’une soirée dans la période des Fêtes, pourquoi ne pas chauffer les lieux au maximum et, en contrepartie, d’ouvrir les fenêtres afin d’aérer ?
Pourquoi ne pas demander aux invités de venir avec leur chandail (ou pull) le plus original ? Ou le plus laid ? Ou de s’habiller des pieds à la tête dans une couleur thématique ?
Cette pandémie aura une fin qui sera d’autant plus proche que nous serons prêts à faire quelques sacrifices pour l’abréger. S’il nous faut juste adopter des habitudes pas si contraignantes que cela (porter un masque), pourquoi pas ?
L’important, c’est de le faire en s’amusant.
Votre réponse bien qu’enrichie en de suggestions originales, pour maintenir le sens et le goût de la Fête, est superbement écrite.
Vous avez des idées. Moi, de mon côté, j’en aurais à dire mais, il faut que je réécrive mon brouillon…
POUR UN NOEL PAS COMME LES AUTRES…
J’aurais dit aussi qu’il est préférable de les éviter.
Mais ça, tu ne peux guère le faire entendre… quand, depuis des années, les gens ont l’habitude de fêter Noël en famille. Comment veux-tu faire pour les en faire changer ?
C’est bien pour ça que sont vouées à l’échec, les politiques sanitaires contraires à la nature humaine.
De toute façon, elles vont avoir du mal à être respectées car il est dur à l’Humain de quitter, pour un temps, le temps de la Tradition, le temps des retrouvailles.
Quand celui qui a eu, qui a, toujours eu l’habitude d’être entouré pendant cette période, comment revenir à la Solitude et aux choses les plus simples ?
Allez-vous y trouver dur, J.Pierre, cette période ? Vous qui, émettez tant d’idées !
Ce que je trouve dans les idées transmises à travers vos mots, c’est que nous sommes conduits sur le Chemin de la Création. Et, grâce à votre Blogue, J.Pierre, nous évoluons dans cette pensée, dans cet esprit créatif, loin de cet aspect financier qui représente beaucoup, pour de plus en plus de familles en difficultés financières. Et ça, la pandémie n’a pas fini de faire des pauvres…
Chez certains qui peuvent encore financièrement, les Fêtes restent toujours un peu excessives. Je ne sais pas si c’est, toujours, ce côté financier qui rendrait ces jours inoubliables… C’est toujours l’occasion de faire des excès… Tu peux toujours faire des cadeaux pas chers mais, la bouffe, ça reste cher… et, pour certains, il faut la déco et tout le touin touin…
Financièrement aussi, le monde n’est pas rassurant. Et, depuis — je dirais — maintenant 5 ans, j’ai diminué aussi, pour mon chez Moi, les cadeaux. Car, une fois que les filles sont au Lycée et après le Bac, et bien, il en faut du pognon !
C’est vrai que ça pourrait être marrant : s’habiller le plus simplement possible… Quelle est bien votre idée, J.Pierre, avec le vieux pull !… Et, il faudrait expliquer aux enfants, pour que ce soit un Noël pas comme les autres. Ce serait eux, peut-être, les plus ravis dans ce changement d’habitude.
L’idée de tout ouvrir : c’est bien.
Depuis quelques années, il ne fait plus un temps de Noël. Je me souviens, en 2015, le jour de Noël, certains avaient pris l’apéro dehors, il faisait 25°C ! Il n’y a plus de neige à Noël. Tu aurais pu presque manger dehors : fondue, raclette… un bon plat chaud pour se réchauffer, quand c’est Noël au balcon !
Il faut s’habiller le plus laid possible… mais, ces dames aiment tellement qu’on les regarde… C’est dur de ne pas s’habiller à la mode, le jour J et, comment s’éloigner, ce jour-là, du PARAITRE ?, sans qu’aucun ne conserve d’arrière-pensées ? on est toujours jugés…
Vous croyez, encore, aux choses simples, J.Pierre ? Moi, j’ai bien du mal.
Voilà pour mon brouillon refait mais, je n’ai pas fini, j’aurais encore du personnel à écrire…
Puisque nous nous approchons de Noël, puisque je farfouille, souvent, entre recettes de cuisine et brouillons pour ce Blogue… ; aujourd’hui, je continue un peu avec ce que j’ai écrit, il y a un an…
Non mais, la période de Noël ne m’a jamais enchantée. Je ne sais pas pourquoi. Enfin si, j’en aurais un spécial à vous raconter… mais, Ici, ce n’est pas le sujet. Vous en avez un autre de sujet où je pourrai, largement, vous en causer… un terrible…
Même en étant gosse, je ne peux pas dire que j’ai des super souvenirs de Noël. Non mais, je ne sais pas ce qu’il y a : pourquoi ne trouverait-on pas de bons souvenirs, dans notre Enfance ?
Non mais Moi, ça me dérange Noël. Parce que quand on est petit, on ne m’a pas fait croire à un monde merveilleux et, nos parents n’avaient, certainement pas, l’habitude de fêter Noël, peut-être tout comme nos Ancêtres ? Qui sait ?
Mes parents n’ont jamais évoqué beaucoup de souvenirs… alors, tu finis par supposer que leur vie a été une galère… et, quand tu regardes bien, peu de gens parlent de leur enfance. Bien des choses demeurent cachées et, transmises malgré Nous.
Il n’y avait que peu de sous et peu de moyens matériels pour élever ces familles nombreuses.
Avec mon Mari, nous sommes les derniers de grosses familles. Vous ne vous moquerez pas de Moi, s’il-vous plaît-car j’ai marié un gosse de vieux, un numéro 8 et, du coup, je n’ai pas connu son papa ni sa maman -enfin, presque pas- je ne l’ai pas vue dix fois. Oh, que ça faisait jeune de ne plus avoir de parents à… 27 ans ! Non mais, tu n’y crois pas ! Sa maman est, donc, décédée, huit jours avant Noël, la première année de notre rencontre. Non mais, j’te jure. Quelle vie ! Nous n’échapperons, donc, jamais, à notre Destin !
De mon côté, je n’ai pas connu, non plus mes grands-parents. Et, quand on est les derniers d’une fratrie, nous sommes les plus jeunes quand les parents décèdent…
Alors, les souvenirs de gosse, j’en trouve guère. Mais, il paraît que l’on n’oublie jamais, qu’on accumule et, qu’un jour, tout nous explose à la gueule (regroupement de paroles de chansons).
Le corps exprimerait -il paraît-, ce dont nous ne voulons pas nous souvenir ou ce dont nous ne pouvons pas… Il paraît même (j’en suis sûre, aujourd’hui) que le corps exprimerait les maux de l’Ame…
Mais, Noël représente tout ce que l’on a pas à l’Intérieur : les beaux vêtements, les bijoux, les accessoires… Noël représente tous les Artifices… les villes ne sont que du feu… où l’on ne trouve que des Désirs factices sur tous les édifices, nous dit Bertrand… Tout est doré, tout est déguisé… bien loin des profondeurs de l’Ame où, chacun conserve ses propres sentiments… car les sentiments sont, interminablement présents, cachés sous le BEAU, sous le MODERNE… Le soi-disant beau, le soi-disant moderne… loin des choses simples.
Je vais quand même mettre les petits plats dans les grands, pous nous 4. C’est toujours la volaille que je préfère : oie ou dinde avec des pommes. Mais, cette année, on va essayer de faire un chapon. Les années où Noël tombait un Dimanche, je faisais mon menu pour le 24 à midi et, on mangeait pareil le 25, à midi. C’est qu’il en faut des idées de bouffe !
Je continuerai un petit peu si j’ai d’autres idées.