Le papillon Reine

Publié le 12 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon femelle
Face ventrale des ailes du papillon femelle
Papillon Reine butinant

D’une envergure de 6 à 9 cm, le papillon Reine (ou Danaus gilippus) habite les milieux ouverts et ensoleillés d’Amérique latine.

Contrairement au Monarque et au Petit monarque, le papillon Reine est principalement de couleur orange brulé.

Autant sur leur face dorsale que ventrale, les ailes sont décorées d’une bordure noire mouchetée de blanc. Seules les nervures de la face ventrale des ailes postérieures sont noir bordé subtilement de blanc.

Tout comme chez ses cousins, on distingue les sexes par cette tache noire supplémentaire que le mâle porte sur chacune de ses ailes postérieures.

Si le papillon de nourrit de nectar de différentes plantes, sa chenille se nourrit principalement d’asclépiade, une plante toxique à laquelle elle est résistante. En s’en nourrissant, la chenille devient elle-même toxique — une propriété dont hérite le papillon — ce qui assure sa protection contre les prédateurs.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 60mm Macro F/2,8
1re photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 640 — 60 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/7,1 — ISO 1250 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/7,1 — ISO 800 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Grand mormon

Publié le 9 avril 2015 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

D’une envergure de 12 à 15 cm, le Grand mormon (ou Papilio memnon) est originaire du Sud-Est asiatique.

Son bagage génétique renferme des « supergènes » qui s’expriment différemment selon la sous-espèce. À cause de ce polymorphisme, ce papillon prend un grand nombre d’aspects légèrement différents. On connait quatre variétés de mâles et plus de 26 variétés de femelles.

Description du mâle

Face dorsale du papillon mâle
Variété différente du papillon mâle (avec ocelles anals rouges)
Mâle, de côté
Mâle butinant
Mâle en majesté

La face dorsale des ailes est noire, se transformant lentement en une série de traits noirs sur fond gris en s’éloignant du corps du papillon.

Selon les variétés, les épaules sont parfois soulignées d’un court et mince trait rouge. Le mâle n’a jamais de queue.

La face ventrale des ailes est spectaculaire. Une zone rouge irradie de chaque côté du thorax alors que le bord des ailes postérieures est décoré d’un ruban rouge garni de gros points noirs.

Description de la femelle

Face dorsale du papillon femelle
Papillon femelle vu de côté
Femelle prenant son envol

Sur la face dorsale des ailes, les nervures sont noires ou brunes tandis que la membrane entre elles est grise ou beige pâle.

Sur les ailes antérieures, une tache ovoïde rouge pointe vers les épaules du papillon alors qu’une tache sombre, aux pourtours flous, se trouve juste en dessous d’elle.

Le haut des ailes postérieures est plus pâle que les ailes antérieures. Toutefois le bas des ailes postérieurs est décoré d’une zone foncée irrégulière. Selon les sous-espèces, les femelles portent ou non une queue.

La face ventrale des ailes mime leur face dorsale.

Habitat

Ce papillon habite les milieux ouverts de basse altitude — la clairière des forêts, les chemins de fer et près des habitations — de l’Inde au Japon. Il vole habituellement entre deux et quatre mètres du sol.

Les femelles pondent leurs oeufs de préférence sous les feuilles d’agrumes (dont se nourrissent les chenilles). L’éclosion prend seulement trois jours.

La chenille dévore d’abord la coquille de son oeuf avant d’entamer la feuille sur laquelle elle se trouve.

Une fois devenu papillon, celui-ci se nourrit de nectar d’une grande variété de plantes. Sa durée de vie maximale est d’un mois.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm R (la 1re photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e, 3e et 7e photos), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (la 6e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/200 sec. — F/4,9 — ISO 400 — 92 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 1000 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 135 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/8,0 — ISO 4000 — 60 mm
6e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 135 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 210 mm
8e  photo : 1/160 sec. — F/6,3 — ISO 640 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Héliconius érato petiverana

Publié le 6 avril 2015 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale
De côté
De biais
De face

Il existe 29 sous-espèces d’Héliconius érato, toutes légèrement différentes les unes des autres. Voici l’une d’elles.

Le mot Heliconius fait référence à Hélicon, nom donné à une montagne de Béotie où étaient censées résider les Muses dans la mythologie grecque. Quant à Érato, c’est une des neuf Muses, fille de Mnémosyne. Elle est la patronne de la poésie lyrique et érotique.

D’une envergure de 6,7 à 8 cm, l’Héliconius érato se caractérise par ses ailes antérieures allongées, ses yeux énormes, ses longues antennes, et ses hautes pattes. La paire antérieure des pattes étant atrophiée, on croirait que ce papillon n’en a que quatre.

Sur la face dorsale de la sous-espèce petiverana, les ailes antérieures sont noires décorées d’une large bande rouge verticale. Les ailes postérieures noires portent une bande blanche horizontale dans leur partie supérieure.

En gros, la face ventrale des ailes est la réplique de leur face dorsale. La tache rouge y est toutefois de couleur moins vive.

Près du thorax, le bord des ailes antérieures est souligné d’une courte ligne rouge.

Au niveau des ailes postérieures, on observe quatre points rouges. Absent chez l’H. melpomène, ce quatrième point — le plus distant du thorax — est une des caractéristiques spécifiques de l’H. érato.

Ce papillon se nourrit de pollen et de nectar. Cette alimentation, riche en protéines, leur permet de vivre plusieurs mois, soit beaucoup plus longtemps que les papillons qui se nourrissent de nectar. En fait, les papillons du genre Heliconius sont les seuls capables de se nourrir de pollen.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à sortir.

On rencontre l’Héliconius érato petiverana le long des lisières des forêts d’Amérique centrale.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (4e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (2e et 3e photos) avec multiplicateur de focale MC-14 (1re photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 320 — 150 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 2000 — 150 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Petit monarque

Publié le 5 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale
Face ventrale des ailes du papillon mâle
Face ventrale des ailes du papillon femelle
Mâle butinant
Mâle en majesté

Le Petit monarque (ou Danaus chrysippus) doit son nom à sa ressemblance avec le Monarque, dont il est un cousin.

Alors que l’envergure du Monarque est de 8,9 à 10,2 cm, celle du Petit monarque est de 7 à 8 cm.

Comme son cousin, celui-ci possède un thorax noir tacheté de blanc.

Ses ailes antérieures orange ont l’apex noir traversé d’une bande blanche oblique irrégulière.

Ses ailes postérieures sont du même orange, bordées d’un mince ruban de taches blanches sur fond noir. En plus des trois taches noires irrégulières qui décorent les ailes postérieures des femelles, le mâle en possède une quatrième, plus grosse et en relief, qui dégage une odeur destinée à attirer les femelles.

Le Petit monarque se nourrit de nectar. Sa chenille se nourrit principalement d’asclépiade, une plante toxique à laquelle le Petit monarque est résistant. En s’en nourrissant, la chenille du Petit monarque devient elle-même toxique, une propriété dont hérite le papillon.

On trouve ce papillon du pourtour de la Méditerranée à l’Afrique tropicale, et de l’Afrique jusqu’en Australie. Il aime les milieux ouverts et les climats arides de basse à moyenne altitude.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (5e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/6,3 — ISO 400 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/6,3 — ISO 1000 — 60 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 1250 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 800 — 60 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Papillon de verre

Publié le 3 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Cliquez sur l’image pour l’agrandir
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Le Papillon de verre (ou Greta oto) est le plus petit papillon présenté dans le cadre de l’événement annuel Papillons en liberté au Jardin botanique de Montréal.

Depuis plusieurs années, j’espère toujours voir ce papillon les ailes déployées. En vain.

Je me suis donc résigné à publier les meilleures photos que j’ai de lui. Je vous invite à cliquer sur celle-ci afin d’accéder à sa version à haute résolution et apprécier les extraordinaires reflets des ailes lorsqu’elles réfléchissent la lumière.

D’une envergure de 5,6 à 6,1 cm, le Papillon de verre habite les forêts humides du centre de l’Amérique, du Mexique au Panama.

Il tire son nom du fait qu’entre leurs veines, les ailes sont transparentes. Leurs bordures opaques sont brunes, parfois teintées de rouge ou d’orange

Adulte, le papillon se nourrit du nectar de Lanata, de Composées et de Boraginacées. Toutefois c’est sur les feuilles de Jasmin de nuit (ou Cestrum nocturnum) — une plante toxique très répandue — qu’il pond ses œufs.

Ses chenilles s’en nourrissent et en accumulent les toxines. Cela les rend elles-mêmes toxiques, leur permettant ainsi d’échapper à leurs prédateurs.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 250 — 140 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 210 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 200 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Cethosia biblis

Publié le 4 juin 2014 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Face ventrale des ailes
En majesté
Vu de biais

Le Cethosia biblis est un papillon très coloré dont l’envergure est d’environ 8 à 9 cm.

Sur leur face dorsale, les ailes se caractérisent par une partie centrale orangée entourée de noir sur les côtés et le bas des ailes. La partie supérieure est décorée de lignes ondulées verticales rappelant le pelage du tigre. La zone foncée du bord des ailes est décorée de chevrons gris, et de quelques taches blanches. La bande noire du bas est surmontée de motifs qui ressemblent à des silhouettes de bustes d’humains.

La face ventrale des ailes porte d’innombrables motifs décoratifs de couleur caramel, blanc, orange, corail et noir. Disposés en rangées verticales, ces motifs font de lui un des papillons les plus flamboyants.

Habitant les forêts subtropicales d’Asie, il se rencontre de l’Inde à la Chine et, plus au sud, de la Malaisie aux Philippines.

Sa chenille se nourrit exclusivement de passiflore, ce qui la rend toxique pour ses prédateurs. Devenu papillon, celui-ci a conservé cette toxicité mais se nourrit alors du nectar de diverses fleurs.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 210 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 1600 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Lueur bleue

Publié le 19 mai 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale
De biais, les ailes déployées
De face
De biais, les ailes entrouvertes
En majesté

La Lueur bleue (ou Archaeoprepona demophon) est un papillon costaud de 10 à 12 cm d’envergure.

Sur leur face dorsale, les ailes noires sont traversées par une large bande cyan en « V ». Sept points bleu violacé suivent le bord des ailes postérieures.

La face ventrale des ailes est beige, traversée par quelques cernes bruns. Aux sept points bleus de la face dorsale des ailes postérieures correspondent sept points blancs de même taille.

Ce papillon habite la canopée des forêts côtières d’Amérique centrale, du Mexique à l’Amazonie. Son vol est rapide et erratique, ce qui lui permet d’échapper à ses prédateurs.

Lorsqu’ils sont immobiles, les mâles se perchent sur le tronc des arbres, la tête en bas, prêts à chasser les autres mâles qui s’approcheraient de leur territoire. Puisque leur première paire de pattes est atrophiée, ils n’en utilisent que quatre pour marcher.

À l’aide de sa trompe rose, il se nourrit de nectar, de fruits en décomposition et accessoirement, d’excréments et d’urine pour les sels minéraux qu’ils contiennent.

Archaeoprepona demophon, de côté
Archaeoprepona amphimachus (?), de côté

Il existe au moins huit variétés de papillons du genre Archaeoprepona. Leurs faces dorsales sont assez semblables. On les distingue plus facilement par leurs faces ventrales. Dans le cas de l’Archaeoprepona amphimachus, la ligne foncée qui sépare les zones pâles et foncées est beaucoup plus droite chez ce papillon.

Prepona omphale, de côté

La même chose peut être dite du Prepona omphale qui se distingue par ses deux ocelles et ses petites taches bleu poudre près du bord des ailes dorsales.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focal MC-14 (2e, 4e, 7e et 8e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 210 mm
3e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 210 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 60 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/7,1 — ISO 320 — 60 mm
7e  photo : 1/80 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 210 mm
8e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 175 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Catonephele numilia

Publié le 3 mai 2014 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale de la femelle
Femelle de côté, les ailes entrouvertes
Femelle de côté, les ailes fermées
Femelle en majesté
Face dorsale du mâle
Mâle de côté, les ailes fermées
Mâle, en majesté
Mâle, de près

Communément appelé Cordonnier grec, le Catonephele numilia est un petit papillon d’une envergure de 5,5 à 7 cm.

Le bord des ailes antérieures est concave (c’est-à-dire en creux), tandis que le bord des ailes postérieures est convexe et ondulé.

Femelles et mâles se distinguent sur plusieurs points.

Chez la femelle, le bout des ailes antérieures est carré. Sur leur face dorsale, les ailes antérieures ont deux bandes obliques de couleur blanche et deux points orange près des extrémités. Les ailes postérieures sont rayées de fines lignes disposées en éventail, entre lesquelles on peut remarquer une série de chevrons blancs et, près du bord, un trait presque continu légèrement ondulé.

Chez le mâle, l’apex des ailes antérieures est arrondi. Sur leur face dorsale, les ailes portent six taches rondes orange sur fond noir : quatre sur les ailes antérieures et deux sur les ailes postérieures. Le bord des ailes postérieures est bleuté.

Sur leur face ventrale, les ailes sont marbrées de couleur beige, plus homogène chez le mâle.

Ces papillons ont la première paire de pattes atrophiée et n’utilisent donc que quatre pattes pour marcher.

Le Cordonnier grec se nourrit de jus de fruits fermentés et de nectar. Il ne vit que deux semaines à un mois. On le rencontre dans les forêts humides d’Amérique latine, jusqu’à 1 800 mètres d’altitude.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re, 4e, 5e et 6e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 210 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 640 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 210 mm
5e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 210 mm
6e  photo : 1/320 sec. — F/8,0 — ISO 1000 — 160 mm
7e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
8e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Papillon-chouette

Publié le 27 avril 2014 | Temps de lecture : 2 minutes

Avant-propos : Sur l’internet, il existe des descriptions contradictoires du Papillon-chouette (Caligo eurilochus) et du Papillon-hibou (Caligo memnon).

De 2014 à 2018, le texte qui suit se voulait une description du Papillon-hibou (d’où son hyperlien). Ce n’est que tout récemment qu’on m’a signalé mon erreur.

Je m’en excuse.

Face dorsale du Papillon-chouette
Vu de côté
Papillon-chouette en train de pondre
Chenille du Papillon-chouette
Face dorsale du Papillon-chouette
Œil à facettes du papillon

D’une envergure de 10 à 13,5 cm, le Caligo eurilochus — surnommé Papillon-chouette — doit son surnom à la face ventrale de ses ailes, qui rappelle le plumage de ces oiseaux rapaces, et qui est décorée de deux larges ocelles servant de leurre contre ses prédateurs éventuels.

Ses pattes antérieures sont tellement atrophiées, qu’on croirait qu’il n’en a que quatre.

Vivant moins de sept semaines, ce papillon est commun dans les forêts humides des côtes d’Amérique latine et ce, jusqu’à 1600 mètres d’altitude.

Entre autres, le Papillon-chouette adore les bananiers. Sa femelle pond ses œufs sous leurs feuilles. Trois ou quatre semaines plus tard, à l’éclosion, les chenilles s’en nourrissent alors que le papillon adulte raffole du jus des bananes bien mûres tombées au sol. Pour ces raisons, ce papillon cause de sérieux dommages économiques aux plantations d’Amérique centrale.

C’est un papillon peu sauvage, qui se laisse facilement approcher. La dernière photo de cette série a été prise alors que l’un d’eux s’était accroché à mon bas de pantalon (qu’il refusait de quitter). J’ai marché quelques pas afin de m’assoir et de le photographier à plusieurs reprises en mode macro. Je vous invite à cliquer sur ses photos pour les observer de plus près.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs Lumix 30 mm F/2,8 (4e photo), M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale MC-14 (5e photo), et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 60 mm
4e  photo : 1/60 sec. — F/5,6 — ISO 2500 — 30 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 640 — 105 mm
6e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1250 — 60 mm


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Le papillon Clipper

Publié le 23 avril 2014 | Temps de lecture : 1 minute
Face dorsale du Clipper
Vu de côté
En majesté

Originaire des régions boisées du Sud-Est asiatique situées entre le niveau de la mer et une altitude d’environ 300 mètres, le Clipper (Parthenos sylvia) possède une envergure de 10 à 11 cm.

On en compte une trentaine de sous-espèces décorées des mêmes motifs mais qui se distinguent par leurs teintes. En Malaisie, ils sont bleus. Bleu vert en Inde. Brunâtre en Indonésie et jaunâtres au nord de l’Australie. Le dessous des ailes est plus pâle.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
2e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 250 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/3,2 — ISO 320 — 150 mm


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