L’Eumaeus minyas

Publié le 5 avril 2016 | Temps de lecture : 3 minutes

Introduction

Surnommé Mignon minyas, ce magnifique petit papillon habite le Pérou, la Bolivie et l’ouest du Brésil.

Il se caractérise par ses pattes courtes, ses petites antennes et ses ailes noires très arrondies. Une frange de courts poils blancs borde le côté extérieur des ailes.

Sa démarche est lente et il n’ouvre les ailes que pour voler et parfois lorsqu’il mange.

La face dorsale des ailes

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Sur leur face dorsale, les ailes antérieures sont noires, décorées d’un ruissèlement d’écailles azur entre leurs nervures. Ces écailles azur décorent parfois la zone noire au dos de l’abdomen.

Les ailes postérieures sont elles aussi noires. Près de leur bord, elles alignent des taches cyan en forme de trapèze.

La face ventrale des ailes

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Sur leur face ventrale, les ailes antérieures sont essentiellement noires.

Les ailes postérieures sont décorées de deux séries de taches plutôt rondes et, près du bord extérieur de l’aile, alignent une série de triangles étroits de ce même cyan clair.

Les ailes postérieures portent une tache rouge orangé près de l’abdomen qui lui, est noir et brun (ou orangé).

Biologie

Les œufs éclosent en onze jours. La chenille vit 16 jours et sa chrysalide, 19.

Sa chenille se nourrit de plantes de l’ordre des cycadales (Zamia loddigesii, Z. furfuracea, Z. skinnery et Z. loddigesii). Ces plantes ont en commun qu’elles contiennent une phytotoxine appelée cycasine.

Cette substance confère à la chenille un gout très désagréable, ce qui la protège des prédateurs. Ce gout (et cette protection) est transféré au papillon et à ses œufs.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (4e photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 200 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 1600 — 210 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 210 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 1250 — 210 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 600 — 60 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Isabella

Publié le 22 mars 2016 | Temps de lecture : 2 minutes
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L’Eueides isabella — surnommé Isabella — est un papillon qui habite l’Amérique latine, du Mexique au bassin amazonien. On le trouve parfois également au Texas.

Ses ailes possèdent une envergure de 6,5 à 9 cm.

Les ailes antérieures sont allongées, au bout arrondi. Elles ont l’apex noir bordé de petites taches blanches et décoré de taches allongées de couleur crème. Le reste des ailes antérieures est orange, traversé par une bande noire.

Les ailes postérieures sont orange bordé de noir (moucheté d’une série de points blancs) et traversé de deux bandes noires parallèles, jointes à leur extrémité.

Semblable à la face dorsale, la face ventrale des ailes est décorée en plus de deux zones crème près du thorax.

Ce papillon dresse fièrement deux magnifiques antennes aux extrémités jaunes.

Contrairement aux Héliconius — auxquels il se distingue par sa taille plus grande, ses ailes antérieures un peu moins allongées et ses yeux plus petits — l’Isabella ne se nourrit que de nectar, ce qui explique son espérance de vie beaucoup plus courte, de l’ordre d’un mois.

La femelle pond ses œufs sur des feuilles de passiflore puisque c’est le seul aliment des chenilles.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 800 — 210 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/160 sec. — F/4,0 — ISO 1250 — 60 mm
4e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 115 mm
6e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Trois papillons récents

Publié le 13 mars 2016 | Temps de lecture : 1 minute
Leuconoé
Clipper
Flambeau

Depuis trois jours, je fais un petit tour en début de journée au jardin botanique pour y prendre des photos de papillons.

Voici ce que j’en ai rapporté.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 150 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/3,2 — ISO 320 — 150 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 130 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Laparus doris

Publié le 2 mars 2016 | Temps de lecture : 3 minutes
Face dorsale du papillon
De face

Appelé également Héliconius doris, le Laparus doris habite la lisière des forêts, de l’Amérique centrale au bassin amazonien.

L’envergure de ses ailes est de 7 à 8 cm.

Comme tous les papillons de la sous-famille des héliconius, ses ailes antérieures sont allongées.

Elles sont noires, décorées de deux séries parallèles de taches blanches. Celles-ci sont identiques sur la face dorsale et ventrale des ailes.

Le bord externe des ailes postérieures est décoré d’une série de points blancs.

De dessus
De côté

En plus de la forme des taches blanches, une autre caractéristique du Laparus doris, c’est cette zone colorée qui irradie vers le bord externe des ailes postérieures. Moins marquée sur la face ventrale des ailes, cette zone y suit les veines de l’aile.

Cette zone peut être rouge vif (comme ci-dessus), orangée, vert d’eau, bleu poudre, ou tellement foncée qu’elle est à peine visible.

Spécimen de couleur bleu poudre, vu de dos
Spécimen de couleur bleu poudre, vu de biais
Spécimen de couleur bleu poudre, vu de côté

Une même ponte peut donner naissance à des papillons de couleurs différentes. Un peu comme des parents peuvent donner naissance à des enfants dont les yeux sont de couleurs différentes. Sauf qu’ici, ce n’est pas l’effet de gènes récessifs, comme c’est le cas chez les humains.

Spécimen de couleur vert d’eau
Spécimen de couleur orange

Parce qu’il ne se nourrit pas seulement de nectar, mais également de pollen, ce papillon peut vivre beaucoup plus longtemps que la moyenne des papillons, soit jusqu’à neuf mois.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (2e et 4e photos), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (5e, 6e, 7e et 8e photos) et M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (1re 3e et 9e photos)
1re photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
3e  photo : 1/320 sec. — F/7,1 — ISO 2500 — 210 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm
5e  photo : 1/200 sec. — F/5,6 — ISO 500 — 75 mm
6e  photo : 1/320 sec. — F/6,3 — ISO 250 — 150 mm
7e  photo : 1/320 sec. — F/2,8 — ISO 1000 — 150 mm
8e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 150 mm
9e  photo : 1/320 sec. — F/4,0 — ISO 400 — 210 mm


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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le Porte-queue geai

Publié le 24 février 2016 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon mâle
Face dorsale du papillon femelle
En majesté
De près

Également surnommé Voilier vert, le Porte-queue geai (ou Graphium agamemnon) est originaire du Sud-est asiatique et d’Océanie.

D’une envergure de 8 à 9 cm, ses ailes sont noires sur leur face dorsale et brunes sur leur face ventrale et, dans les deux cas, ornées de séries de taches vert pomme dont la taille diminue de la base de l’aile vers l’apex.

Le bord externe des ailes antérieures est concave (c’est-à-dire en creux), tandis que le bord des ailes postérieures est convexe et ondulé. Et parce les ailes antérieures sont allongées, cela donne au papillon la forme d’un triangle obtusangle renversé.

Face ventrale des ailes du mâle
Face ventrale des ailes de la femelle

On distingue les sexes par la queue des ailes postérieures du papillon, plus longue chez le mâle que chez la femelle.

Actif par temps clair, il habite les forêts soumises à de fortes précipitations.

On le trouve également dans les jardins parce que certaines des plantes-hôtes de ses chenilles sont utilisées comme plantes ornementales ou pour atténuer la pollution sonore.

Le papillon ne se nourrit que de nectar. Conséquemment son espérance de vie adulte est courte, de l’ordre d’une semaine.

De la ponte à l’éclosion, il s’écoule deux semaines.

Chenille du Porte-queue geai

Le premier repas de la nouveau-née est la coquille de son œuf. Peu capricieuse, la chenille peut se nourrir de nombreuses plantes-hôtes.

Afin de se protéger des prédateurs, elle est munie d’un organe qui émet des composés malodorants qui éloignent les mouches et les guêpes parasitoïdes.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (5e photo) avec le multiplicateur de focale MC-14 (1re photo), Lumix 30 mm Macro F/2,8 (6e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 320 — 180 mm
2e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm
4e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 60 mm
5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 150 mm
6e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
7e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 400 — 60 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le papillon Sapho

Publié le 22 février 2016 | Temps de lecture : 2 minutes

Le papillon Sapho (Heliconius sapho) habite la canopée de la forêt tropicale entre le Mexique et l’Équateur.

Il tire son nom d’une poétesse qui vécut dans l’Antiquité sur l’ile grecque de Lesbos.

D’une envergure de 8 cm, ce papillon possède des ailes antérieures relativement allongées, de grands yeux, de longues antennes, et quatre hautes pattes (les deux pattes antérieures étant atrophiées).

Face dorsale du papillon

Sur la face dorsale des ailes, la partie interne est bleu ardoise métallique. Séparé par une large bande blanche irrégulière, l’apex est noir.

Face ventrale des ailes

La face ventrale des ailes est également caractérisée par cette même bande blanche sauf que le reste est noir, à l’exception d’un groupe de taches rouge vif près du corps.

Sa chenille se nourrit de passiflore, ce qui la rend indigeste et la protège des prédateurs. Toutefois, de son côté, la passiflore développe des doses croissantes de toxines afin de se protéger des chenilles.

L’immunité du Sapho à la toxicité de la passiflore est limitée; lorsque les feuilles sont matures, les feuilles sont trop toxiques pour la chenille du papillon. Cette dernière se nourrit donc exclusivement de jeunes pousses.

Et comme la passiflore ne produit pas de jeunes pousses à longueur d’année, le Sapho doit coordonner sa période larvaire à la croissance de la passiflore.

Il passe de longs mois sans pondre, se nourrissant de pollen (ce qui prolonge son espérance de vie) en attendant l’apparition de bourgeons pour y déposer ses œufs (de 10 à 40 œufs par ponte).

Et quand les feuilles de passiflore atteignent leur maturité et sont devenues trop toxiques, la chenille forme sa chrysalide puis se transforme en papillon.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 250 — 150 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm


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Papillons du jour

Publié le 21 février 2016 | Temps de lecture : 1 minute
Grand Mormon femelle
Voilier mormon mâle

Vendredi dernier, j’ai effectué ma première visite cette année à Papillons en liberté.

À cette occasion, j’ai apporté un zoom puissant dont je ne m’étais jamais servi au Jardin botanique.

Celui-ci ne permet pas de s’approcher des papillons, ce qui limite les angles de la prise de vue.

Cela avait peu d’importance puisqu’en début d’exposition, il y a moins de fleurs et conséquemment, mois de possibilité de photographier les papillons sous tous les angles.

Sur la centaine de photos prises à cette occasion, les deux ci-dessous étaient de loin les meilleures.

Note : Pour plus de détail au sujet d’un de ces papillons, veuillez cliquer sur son nom, sous l’image.

Détails techniques : Appareil Olympus OM-D e-m5, objectif M.Zuiko 40-150mm F/2,8
1re photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 135 mm
2e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 640 — 135 mm


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Le papillon Cobra

Publié le 25 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Face ventrale du papillon

D’une envergure de 25 à 30 cm, le papillon Cobra (ou Attacus atlas) est le plus grand papillon de nuit au monde. On l’appelle Cobra parce que le bout pendant de ses ailes antérieures fait penser à la tête d’un serpent, vue de profil.

Sur ses ailes, les taches triangulaires qui semblent être grises sur les photos ci-dessus sont en réalité semi-transparentes.

Les mâles sont moins grands et plus colorés que les femelles.

Antennes du mâle
Antennes de la femelle

Comme c’est habituellement le cas chez les papillons de nuit, les antennes en râteau de ce papillon ont des dents beaucoup plus longues chez le mâle que chez la femelle.

Dans les forêts du Sud-Est asiatique où il habite, on ne voit jamais ce papillon butiner. Cela s’explique par le fait qu’il est incapable de s’alimenter en raison de l’atrophie de son appareil buccal.

Jeûnant depuis la transformation de sa chenille en chrysalide, ce papillon ne connait qu’une brève existence; les mâles vivent environ quatre jours et les femelles, une semaine.

Sa seule activité nocturne est de s’accoupler.

Deux semaines après leur ponte, les oeufs éclosent.

Chenille du papillon Cobra

Particulièrement jolie, la chenille se nourrit de différentes plantes.

Après avoir vécu 35 à 40 jours, la chenille forme une chrysalide qui donnera naissance au papillon un mois plus tard.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (1re et 2e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 400 — 150 mm
2e  photo : 1/200 sec. — F/4,5 — ISO 800 — 106 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
4e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1600 — 60 mm
5e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 3200 — 60 mm


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Le papillon Flambeau

Publié le 19 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Face ventrale des ailes
Flambeau butinant
En majesté
De près

D’une envergure de 8,2 à 9,2 cm, le Flambeau (ou Dryas iulia) est un papillon orange qui habite le sud des États-Unis et l’Amérique latine.

On le rencontre dans les milieux ouverts, en lisière des forêts ou au-dessus de la canopée.

Il se caractérise par ses ailes antérieures très allongées, ses longues pattes (les deux premières sont atrophiées), ses grands yeux gris pâle tachetés de noir, et ses longues antennes bien droites.

La face dorsale des ailes est orange (bordée de noir) alors que leur face ventrale est plutôt beige. Mâles et femelles sont identiques sauf que les femelles sont colorées moins intensément.

Il peut vivre de trois à quatre mois, ce qui est exceptionnellement long pour un papillon se nourrissant exclusivement de nectar.

La femelle pond ses oeufs sur des feuilles de passiflore, l’aliment exclusif des chenilles.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 (3e photo), M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 + multiplicateur de focale MC-14 (2e et 4e photo) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (les autres photos)
1re photo : 1/125 sec. — F/5,0 — ISO 250 — 60 mm
2e  photo : 1/320 sec. — F/5,6 — ISO 800 — 200 mm
3e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 130 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/4,0 — ISO 250 — 210 mm
5e  photo : 1/160 sec. — F/5,6 — ISO 200 — 60 mm


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Le papillon Héliconius-zèbre

Publié le 16 avril 2015 | Temps de lecture : 2 minutes
Face dorsale du papillon
Spécimen avec des points rouges près du thorax
Face ventrale des ailes
En majesté

Rencontré sur tout le continent américain (sauf au Canada), l’Héliconius-zèbre (ou Heliconius charithonia) est un papillon noir zébré horizontalement de jaune très pâle. Depuis 1996, c’est le papillon officiel de l’État de Floride.

D’une envergure de 7 à 10 cm, ce papillon — comme tous les Héliconius — possède des ailes antérieures allongées, de grands yeux, des longues antennes, et quatre hautes pattes (les deux pattes antérieures étant atrophiées).

La face ventrale de ses ailes est marron et jaune pâle, décorée de petites taches rouges près du corps.

Comme tous les papillons du genre Heliconius, celui-ci se nourrit de nectar et de pollen. Il vit donc jusqu’à six mois, alors que les autres papillons — qui ne se nourrissent que de nectar — ne vivent généralement que quelques semaines.

Les femelles pondent leurs oeufs sur des feuilles de passiflore. Et comme les chenilles s’en nourrissent, elles deviennent toxiques. Les papillons héritent de cette toxicité qui les protège des prédateurs.

De plus, ce papillon synthétise des composés cyanogènes, également toxiques, à partir du pollen qu’il consomme.

Les mâles s’accrochent aux chrysalides femelles et s’accouplent avec dès qu’elles commencent à éclore.

Le jour, on rencontre ce papillon en forêt. La nuit venue, il s’assemble en colonies pouvant atteindre une soixantaine de spécimens.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5, objectifs M.Zuiko 40-150 mm + multiplicateur de focale M.Zuiko MC-14 (1re, 2e et 4e photos) et M.Zuiko 60 mm Macro F/2,8 (3e photo)
1re photo : 1/250 sec. — F/5,6 — ISO 320 — 175 mm
2e  photo : 1/400 sec. — F/4,0 — ISO 200 — 210 mm
3e  photo : 1/125 sec. — F/5,6 — ISO 1000 — 60 mm
4e  photo : 1/250 sec. — F/7,1 — ISO 1000 — 170 mm


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