L’objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 : premières impressions

29 septembre 2013
L’objectif M.Zuiko 12-40mm et l’appareil OM-D e-m1

Depuis trois jours, LL Lauzon — un des plus dynamiques distributeurs d’équipement photographique à Montréal — tient sa foire photographique annuelle.

À cette occasion, j’ai eu le privilège de tester un objectif que la compagnie Olympus mettra en marché en novembre prochain, le M.Zuiko 12-40mm F/2,8.

Je brule tellement de vous en parler que pour la première fois de ma vie, je vous livre dès le départ la conclusion du texte : jusqu’à ce qu’on fasse mieux — ce qui n’est pas pour demain — c’est tout simplement le meilleur zoom normal pour appareil m4/3.

Vissé sur un OM-D e-m1, cet objectif fait plus lourd que le Lumix 12-35 mm sur un OM-D e-m5 (auxquels je suis habitué). Mais cela n’est pas déraisonnable et on s’y fait rapidement.

Lorsque l’appareil est configuré de manière à ce que le déclencheur soit actionné dès qu’on touche l’écran arrière articulé, la prise de la photo est instantanée.

Bokeh à 40 mm et F/2,8

Bokeh à 40 mm et F/2,8 (photo seulement ré-échantillonnée)

Le « bokeh » — qu’on prononce « beau quai » — est le flou d’arrière-plan d’une photographie permettant d’attirer l’attention sur le sujet principal. Plus il est crémeux, plus il est apprécié des photographes professionnels.

À 40 mm, le bokeh du M.Zuiko 12-40mm est plutôt bien. Mais cela est normal : on s’attend à ce qu’un bon objectif le soit à cette distance focale.

Incidemment, j’invite le lecteur à cliquer sur les photos du présent texte afin de les voir en haute résolution.

Bokeh à 13 mm et F/2,8

Bokeh à 13 mm et F/2,8 (photo seulement ré-échantillonnée)
Bokeh à 13 mm et F/2,8 (photo seulement ré-échantillonnée)

Les grands-angulaires ne sont pas renommés pour leur bokeh. On trouvera ci-dessus deux photos qui donnent une assez bonne idée du bokeh exceptionnel du nouveau zoom d’Olympus.

Netteté à 13 mm et à ouverture maximale du diaphragme (F/2,8)

Détail à 100% d’une photo rognée et pâlie (prise à 13mm et F/2,8)
Détail à 100% d’une photo vue précédemment, rognée et pâlie

Les deux photos ci-dessus ont été rognées de manière à vous présenter un échantillon à 100% de la photo originale, sans aucune retouche photographique (sauf que j’ai corrigé la sous-exposition en les pâlissant légèrement).

Netteté à 40 mm et ouverture maximale du diaphragme (F/2,8)

Voyons d’abord un plan d’ensemble, c’est-à-dire une photo simplement ré-échantillonnée, puis deux extraits à 100%. Précisons de nouveau que ces photos sont à main levée (sans trépied).

Photo seulement ré-échantillonnée (prise à 40 mm et F/2,8)
Détail à 100% de la photo précédente, seulement rognée
Autre détail à 100% de cette photo, seulement rognée

Conclusion

Grâce à sa netteté et à son bokeh remarquable, le M.Zuiko 12-40mm est un objectif exceptionnel qui s’avère idéal, entre autres, pour la photographie rapprochée. En effet, la distance minimale de la mise au point se situe à 20 cm du capteur, soit à seulement 9,6 cm de l’objectif.

Pour un certain temps, cet objectif sera le standard auquel tous les zooms normaux pour appareils m4/3 devront se mesurer.


Post-scriptum : Depuis la publication de ce texte, le magazine électronique Imaging Resource confirmé ces premières impressions.

Par ailleurs, le site polonais LensTip prouve que la netteté de cet objectif est à peu près identique à celle du Lumix 12-35mm à toutes les ouvertures de diaphragme sauf à F/2,8 (où l’objectif d’Olympus est supérieur), ce qui est précisément l’ouverture sur laquelle sont basées mes premières impressions.

De plus, LensTip a préféré le bokeh de l’objectif de Panasonic, tout en lui reprochant sa tendance à donner naissance à des halos lorsqu’utilisé en contre-jour.

Autres textes relatifs à des objectifs photographiques :
La photo 3D avec l’Olympus OM-D e-m5
L’hypergone M.Zuiko 8 mm F/1,8
L’association du M.Zuiko 40-150 mm F/2,8 et du multiplicateur de focale MC-14 en proxiphotographie
L’objectif M.Zuiko 60 mm Macro
Le Daguerreotype Achromat 64 mm F/2,9 Art Lens
L’objectif Helios 40-2 85 mm F/1,5 sur appareil m4/3


Pour voir tous les textes de ce blogue illustrés de photos réalisées avec cet objectif, veuillez cliquer sur ceci

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le rôle écologique des chauvesouris

21 mars 2024
Sérotine boréale (Eptesicus nilssonii)

Les chauvesouris sont un important réservoir de coronavirus. Les recherches évolutives ont démontré que le virus du Covid-19 est un lointain descendant d’une souche de coronavirus transmis il y a plusieurs décennies d’une chauvesouris à un animal intermédiaire (possiblement le pangolin) qui, par la suite, l’a transmis à l’espèce humaine en 2019.

Stigmatisés par les accusations d’être responsables de la pandémie au Covid-19, la réputation des chauvesouris mérite d’être réhabilitée.

Ces mammifères — les seuls capables de voler (et non de seulement planer) — consomment en moyenne 850 insectes volants par nuit de quatre heures, soit trois à quatre insectes à la minute.

Dans les pays tropicaux, la diète des chauvesouris comprend les moustiques qui transmettent la dengue et la malaria.

Un peu moins du tiers des quatorze-mille espèces de chauvesouris sont frugivores. Ils le sont parce qu’ils sont incapables de fabriquer de la vitamine C (un handicap partagé par les primates et une poignée d’autres animaux).

Les graines qu’ils avalent tout rond se retrouvent dans leurs selles. Par le biais de leurs déjections, les chauvesouris dispersent deux fois plus de graines que les oiseaux, contribuant ainsi à façonner la nature.

Dans beaucoup de pays du Sud global, les chauvesouris augmentent le rendement agricole en dévorant les papillons de nuit dont les chenilles, le jour, ravagent les cultures.

On imagine mal les chauvesouris jouer le rôle de pollinisateurs. Et pourtant…

Ces animaux pollinisent plus de 500 espèces de plantes, dont les bananiers, les cocotiers, les avocats et les agaves.

Le Leptonycteris nivalis possède une langue longue de 9 mm dont il se sert pour aspirer le nectar des fleurs d’agave (qui fleurissent le soir).

En somme, ces mammifères mal-aimés rendent d’immenses services en tant qu’épandeurs de semences, de pollinisateurs, et d’agents antiparasitaires.

Références :
Bats are in trouble. That’s not good for anyone who likes mezcal, rice or avocado
Chiroptera
Les chauves-souris propagent-elles le coronavirus ?

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/60 sec. — F/2,8 — ISO 800 — 32 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le 200e anniversaire du défilé de la Saint-Patrick à Montréal (2e partie)

19 mars 2024









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Même s’il célèbre le saint patron catholique de l’Irlande, le défilé de la Saint-Patrick est dépourvu de caractère religieux.

C’est une fête populaire (au meilleur sens du terme) où la communauté anglo-montréalaise se met en scène.

Sans ordre apparent, on y voit se succéder des danseurs et des musiciens issus de divers groupes ethniques (irlandais, écossais, jamaïcains, et ukrainiens), de même que des représentants de l’armée canadienne, de la caserne de pompiers de Lachine, de plusieurs médias (radios et télévision), de clubs de danse, de pubs et de restaurants, etc.

Bref, il s’agit d’une fête joyeuse qui annonce le printemps.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
1re photo : 1/1600 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 35 mm
2e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm
3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
4e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
5e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 26 mm
6e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
7e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
8e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
9e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 19 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Le 200e anniversaire du défilé de la Saint-Patrick à Montréal (1re partie)

18 mars 2024










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C’est le 17 mars 1824 qu’avait lieu à Montréal le premier défilé canadien de la Saint-Patrick. Depuis deux siècles, le défilé montréalais se tient annuellement, sauf en 2020 et en 2021 (en raison de la pandémie).

D’abord limité au quartier de Griffintown (où logeaient les Québécois d’origine irlandaise), le défilé s’est par la suite déplacé au centre-ville (où il rencontre un grand succès populaire).

Signalons que la présence irlandaise au Québec est attestée depuis plus de trois siècles. C’est en effet en 1661 que Tadhg-Cornelius O’Brennan s’établit à Ville-Marie (l’ancien nom de Montréal).

Il ne fut pas le premier angloQuébécois puisqu’avant la Grande Famine, les Irlandais parlaient le gaeilge (le gaélique irlandais, une langue celte).

D’abord émigré en France (où il a appris de français), il fut un de ces pionniers qui ont répondu à l’appel de Jeanne Mance, lancé en 1653, de venir s’établir à Ville-Marie.

C’est en raison de leur présence séculaire que les Irlandais sont symbolisés par un trèfle sur les armoiries et le drapeau de la ville de Montréal.

Références :
L’époque troublée du premier Irlandais au Canada
1653, l’année où Jeanne Mance sauva le Canada

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8
  1re photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  2e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 18 mm
  3e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 12 mm
  4e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 29 mm
  5e  photo : 1/250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
  6e  photo : 1/1000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 32 mm
  7e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 38 mm
  8e  photo : 1/640 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm
  9e  photo : 1/1250 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm
10e  photo : 1/2000 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


C’est le temps des semis de tomate

10 février 2024
Tomates ‘Minuit de Montréal’

La tradition veut qu’on procède aux semis de tomate à la Saint-Joseph. Pour ceux qui ne possèderaient pas de calendrier liturgique, précisons qu’on célébrait la Saint-Joseph le 9 mars.

Mais avec les changements climatiques — particulièrement cette année, alors que l’influence planétaire d’El Niño se fait sentir — il faut planter ses semis beaucoup plus tôt. J’ai planté les miens ce matin.

Si vous possédez une surface totalement exposée au soleil — une cour arrière ensoleillée ou un balcon qui donne vers le sud — sachez que le jardinage des fruits et des légumes est un délicieux passetemps.

Mais où trouver des semences ?

Au Québec, la semencière artisanale Terre Promise vend des semences dont le taux de germination est de 100 %. De plus, ses graines ne propageront pas de maladies à l’ensemble de votre potager.

On y offre des variétés de tomates rares, presque introuvables ailleurs.

Je déconseille l’achat des sachets de semences vendus à l’épicerie parce que leur taux de germination est incertain.

Depuis des années, les tomates mures offertes en épicerie demeurent belles plusieurs semaines après avoir été cueillies à des milliers de kilomètres, tolèrent le transport prolongé sous atmosphère contrôlée, et résistent très bien aux chocs quand les consommateurs les font tomber par terre. Mais leur gout est aussi insipide que celui du tofu.

Que voulez-vous, on ne peut pas tout avoir…

Alors comment connaitre d’avance le gout des tomates que vous allez planter ?

C’est facile. Allez à l’épicerie et achetez une tomate de chacune des variétés qui y sont offertes. Dans le cas des tomates-cerises, elles sont vendues assorties en petits casseaux. Ce qui est commode.

De retour à la maison, goutez-y. Dans le cas des tomates que vous trouverez savoureuses, recueillez quelques graines, faites-les sécher sur une soucoupe ou sur un morceau de papier ciré. Un ou deux jours plus tard, plantez-les; à la récolte, les tomates-filles auront exactement le même gout que celui que vous avez aimé chez les tomates-mères.

Procurez-vous de petits pots dont le diamètre est d’environ cinq centimètres. Dans le sol humide de chaque pot, plantez une seule graine et arrosez le tout quotidiennement. Évitez que de l’eau s’accumule dans la soucoupe du pot.

Les plants de tomate auront besoin d’un tuteur. D’ici à ce que vos plants sortent de terre, recueillez des petites branches d’arbres tombées au sol et retirez leur écorce. Au moment opportun, plantez une brindille tout près du plant et reliez-les lâchement à l’aide d’un bout de corde ou autrement.

Éventuellement, au fur et à mesure de leur croissance, vous aurez à transplanter vos plants dans des pots plus grands.

Sortez-les à l’extérieur quand il n’y aura plus aucun risque de gel nocturne, soit au début de mai. Vous pouvez les sortir dès avril si vous prenez soin de rentrer vos pots à l’intérieur si un gel est annoncé.

Pour tout savoir à ce sujet, je recommande l’achat de la bible du cultivateur de tomates, soit La Tomate, de la terre à la table de Lili Michaud, aux éditions MultiMondes.

Détails techniques de la photo : Olympus OM-D e-m5 mark II, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 — 1/160 sec. — F/11,0 — ISO 200 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Vœux du Nouvel An

1 janvier 2024
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Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique. Police de caractères : Fournier MT Small Caps & Old Style.

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Meilleurs vœux de Montréal

24 décembre 2023
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique. Police de caractères : Anson OpenType.

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| Carte de souhait, Graphisme | Permalink
Écrit par Jean-Pierre Martel


Feuilles gelées

6 décembre 2023
Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue) — 1/100 sec. — F/5,6 — ISO 5000 — 40 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


Un automne exceptionnel

28 novembre 2023
Aperçu de l’avenue Jeanne-d’Arc en octobre 2023

Le mercredi 4 octobre, la température a atteint 29,3°C à Montréal. Il s’agissait d’un record de chaleur pour une journée d’octobre.

À la ville de Québec, ce mois-là fut le plus chaud à ce jour avec une température maximale moyenne 10,5°C.

Le reste du mois, de même qu’une bonne partie de novembre, furent anormalement doux.

Le 28 octobre, à l’annonce d’un gel imminent, j’ai fait ma dernière récolte de tomates et détruit tous mes plants. C’est un mois plus tard qu’à mon habitude.

Il est vrai qu’antérieurement, vers la fin d’aout, mes plants de tomate se couvraient de mildiou en raison de mon refus d’utiliser des pesticides. Cette infection fongique empêchait la photosynthèse des feuilles et, du coup, le murissement des fruits.

Cette année, le mildiou est apparu en septembre. Mais il fut totalement maitrisé par la vaporisation d’un mélange de bicarbonate et de lait sur les feuilles atteintes.

Ce qui fait que mes fruits ont continué à accumuler du sucre jusqu’à leur récolte.

Sur ma rue, les années antérieures, lorsque je voyais au début de septembre les premiers arbres revêtir leur feuillage d’automne alors qu’il n’avait pas cessé de faire chaud, j’en imputais la cause à l’angle des rayons solaires.

J’avais lu quelque part que dès que le soleil est trop incliné par rapport à la surface terrestre, cela constitue un signal pour les feuillus que la saison froide approche.

Pourtant, cette année, certains feuillus se sont départis lentement de leur parure d’été sans passer par leurs couleurs automnales habituelles.

Alors je ne sais plus…

Référence : Le mois d’octobre le plus chaud à Québec

Paru depuis : L’automne 2023 est « le plus chaud » enregistré en France depuis 1900, selon Météo-France (2023-11-30)

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue) — 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 17 mm

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Écrit par Jean-Pierre Martel


De la Place Ville-Marie à l’université McGill (fin)

13 novembre 2023


Colonnade de l’entrée du campus sur la rue Sherbrooke

Structures humaines Vancouver (2010), de Jonathan Borofsky

Conçue en 2010 pour le parc Hinge (adjacent au Village olympique de Vancouver), cette œuvre du sculpteur américain Jonathan Borofsky s’est retrouvée ensuite exposée à la Biennale de Vancouver de 2014-2016 pour finalement être prêtée par cette dernière à l’université McGill.

Faite en acier galvanisé peint, la sculpture est composée de 64 formes humaines pixellisées reliées entre elles. Le tout sous le thème de l’édification du monde de demain par la connectivité de l’espèce humaine.

À l’Est de la bibliothèque McLennan
Le long de la Salle Burnside


Pavillon de chimie Otto Maass
Pavillon central

Construit en 1843, l’édifice emblématique de McGill est le plus ancien. De nos jours, il abrite le pavillon des Arts de l’université.

Cet immeuble néoclassique fait symétrie avec une aile orientale (l’aile Dawson) construite la même année, et une aile occidentale (l’aile Molson), construite en 1860.

Musée d’histoire naturelle Redpath

Héritier de la raffinerie de sucre créé par son père, Peter Redpath légua à McGill une somme importante en vue de la création en 1882 d’un musée d’histoire naturelle. C’est un des plus vieux musées du Canada.

Ses collections couvrent quatre domaines : la minéralogie, la paléontologie, la zoologie et l’ethnologie.

Sculpture à l’Est du musée Redpath
L’Art magnétique (2022), de Marc Séguin

Le parc Rutherford s’étend à l’arrière du pavillon principal. De ce parc, vers l’Est, on peut voir la murale du 625 rue Milton. Elle est en hommage à un natif du quartier, soit Jean-Paul Riopelle, le plus important peintre de l’histoire du Québec.

Détails techniques : Olympus OM-D e-m5 infrarouge à spectre complet, objectif M.Zuiko 12-40mm F/2,8 + filtre bleu FS KB20 + filtre FS VertX1a + filtre Lee No 354 (Special Steel Blue). Balance des blancs automatique.
  1re photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
  2e  photo : 1/160 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
  3e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 20 mm
  4e  photo : 1/125 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 13 mm
  5e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
  6e  photo : 1/100 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 21 mm
  7e  photo : 1/80 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 14 mm
  8e  photo : 1/800 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 25 mm
  9e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 23 mm
10e  photo : 1/400 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 16 mm
11e  photo : 1/500 sec. — F/2,8 — ISO 200 — 30 mm

Pour consulter tous les textes de ce blogue consacrés à l’infrarouge couleur, veuillez cliquer sur ceci.

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Écrit par Jean-Pierre Martel