Le deuxième arrondissement de Paris

Le 21 mars 2015
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Avant-propos

La vidéo ci-dessus est la deuxième version d’un diaporama dont la première version présentait des photos prises à l’occasion d’un voyage effectué à Paris en 2014.

Cette nouvelle version a été complétée par les photos prises l’année suivante, lors d’un autre séjour dans la capitale française.

Présentation du diaporama

Le deuxième arrondissement de Paris occupe un territoire d’un km². Il est situé immédiatement au nord du premier arrondissement. On y trouve de nombreux restaurants, commerces et hôtels.

L’accroissement du nombre d’établissements aux dépens des logements a fait chuter la population du quartier de 81 609 personnes en 1861, à environ 23 000 personnes de nos jours, soit un pour cent de la population parisienne.

En plus de ses passages couverts, cet arrondissement est traversé de nombreuses rues piétonnes, particulièrement à son extrémité sud-est.

Après une courte promenade sur la rue de la Paix, nous visitons le site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France (de 0:14 à 0:20). On y trouve le département des Monnaies, médailles et antiques (de 0:22 à 1:04).

Le coin sud-est du complexe immobilier correspond à l’ancien hôtel Tubeuf (à 1:06), construit en 1635. Celui-ci tire son nom du fait qu’en 1641, il fut acheté par Jacques Tubeuf, contrôleur général des finances sous Louis XIII.

Deux ans plus tard, le cardinal Mazarin le loua pour y abriter son immense collection d’œuvres d’Art, à l’époque la plus fastueuse d’Europe.

De 1:10 à 1:14, voici la galerie Colbert, un passage couvert construit en 1826 et inauguré en 1827.

Au cours de la Révolution de juillet 1830, c’est de la fenêtre d’une boutique située au premier étage de la rotonde de cette galerie (pleine à craquer) que Berlioz, accompagné de quelques chanteurs, présente un arrangement de son cru de La Marseillaise, un chant patriotique interdit depuis l’Empire.

Adjacente à la galerie Colbert, la galerie Vivienne (de 1:16 à 1:28) a été construite quelques années plus tôt, soit en 1823 ou 1825. Elle héberge de nombreuses boutiques de prêt-à-porter et d’objets décoratifs.

C’est la mise au point de l’éclairage au gaz qui a permis la création des passages couverts à Paris, les premiers au monde.

De 1:30 à 2:00, voici la basilique Notre-Dame-des-Victoires, construite de 1629 à 1740.

Puis nous voyons à 2:02 la statue équestre de Louis XIV qui se trouve au centre de la Place des Victoires, aménagée en 1685 par Jules Hardouin-Mansart.

Plus à l’est sur la rue Étienne-Marcel, nous atteignons la Tour Jean-sans-Peur, dernier vestige parisien de l’hôtel des ducs de Bourgogne (de 2:08 à 2:20).

Construite en 1408 par le duc Jean 1er de Bourgogne, cette tour est l’unique témoignage intact et complet de l’architecture seigneuriale du Moyen-Âge à Paris.

De 3:44 à 3:54, il s’agit du Passage du Grand-Cerf, ouvert en 1825.

De 4:24 à 4:46, nous nous trouvons à la pâtisserie Stohrer. Lors de son mariage en 1725 avec Louis XV, Marie Leszczynska, princesse polonaise, exige que son pâtissier la suive à Versailles.

Cinq ans plus tard, il s’installe à Paris, sur la rue Montorgueil (où sa pâtisserie se trouve toujours). C’est à lui qu’on doit la création du Baba au rhum (appelé originellement Ali-Baba).

Il ne reste aucune trace de la boutique originelle. Le décor actuel date de la seconde moitié du XIXe siècle.

À l’angle des rues Vivienne et Colbert, on trouve L’Étude à sa table de travail entre la veille et le sommeil, bas-relief de Louis-Ernest Barrias créé en 1903.

Tout près est situé le Palais de la Bourse (de 4:54 à 6:00) qui, de nos jours sous le nom de Palais Brongniart (du nom de son architecte), sert de salle de réception et d’exposition.

Finalement, de 5:18 à 5:24, nous apercevons l’église Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, de style néoclassique, construite de 1835 à 1830.


Détails techniques : Le diaporama présente 165 photos : six réalisées à l’aide d’un appareil Canon Powershot G6 et 159 grâce à un Olympus OM-D e-m5.

En ordre décroissant, les objectifs utilisés furent le M.Zuiko 12-40 mm F/2,8 (110 photos), le PanLeica 25 mm F/1,4 (47 photos), le M.Zuiko 7-14 mm F/2,8 et le M.Zuiko 75 mm F/1,8 (une photo chacun).

Voir aussi : Liste des diaporamas de Paris

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3 commentaires à Le deuxième arrondissement de Paris

  1. sandy39 dit :

    Seulement deux minutes à consacrer au second arrondissement de Paris ! Avec si peu de Temps, il ne me sera, probablement, impossible d’en raconter de trop… Enfin, juste une question de goût, devant les nombreuses assiettes et tickets de caisse tenus du bout du doigt…

    Et oui, quelques Sens du goût à disperser, çà et là, par quelque Présence animée d’un regard illuminé, poussée par une Curiosité jusqu’à l’Intérieur des Galeries… qui en dissimulent… Quel Appétit ! Quelle Faim ? Une Faim de Savoir ou un Appétit dont on ne connaîtra, jamais, la fin ? Une Richesse qui enrichit les Sens dans leur Ivresse… C’est ça PARIS !

    Je prends, donc, ces deux minutes d’images ordonnées pour mettre, une fois de plus, un peu de désordre…

    J’emprunte, donc, de bonne Humeur, la rue piétonne bien desservie pour manger et boire. Je rentre dans le Dénicheur, perdue entre thés et vins ; j’ai, aussi, l’impression de me trouver dans un paquet de bonbons où il n’y a pas deux chaises semblables !

    A 3:08 : Chez TIQUETONNE (ça vient d’où ce nom ?), les valises, aussi, viennent du Canada ?… S’il y en a des qui voyagent en rouge et bleu… même qu’il paraît, elles ont été surprises, d’un départ si précipité… pour ne pas avoir à rater l’avion du retour…

    Cette fois, à 3:12, aucun regard ne traîne dans le miroir… car, la dernière fois, j’ai eu si peur… juste un rasoir bic jetable et une mousse à raser Williams… qui me rassurent !

    Et à 3:30 : Tous ceux qui sont venus manger ont collé leur photo ou leur titre de transport… Avez-vous collé la vôtre ?

    A 4:02 : Chez la Marchande de fleurs, on peut, toujours, prendre un seau, ça peut servir !

    A 4:04 : Je choisis le Taboulé pour le bourghoul (c’est bien du boulgour ? blé ferme et fondant). C’est bon aussi chaud.

    Fenouil, salade, aubergine, clémentines : ils ont tous des têtes sympas ! Et, les pommes, elles ont aussi de belles dents… parce qu’elles croquent, aussi, les pommes ! Et, les poireaux, de belles chevelures… comme un cheveu posé sur la soupe ! Enfin, tout un Monde de Bandes Dessinées…

    A 4:10 : Je vois bien que dans son monde rouge et blanc, elle est pas mal…, elle doit plaire avec son tablier rouge !

    A 4:24 : Puisqu’il faut prendre un dessert chez STOHRER, ce sera, donc, un baba au rhum !

    A 5:26 : Ils papotent ou ils guettent ? Et, voilà, ils guettent les Voisins du dessous !… jusqu’au bout de la Nuit ?

    Et, sur cette fin de Soirée, pardonnez-moi, s’il-vous-plaît, ce plaisir d’écrire !

    • C’est en écrivant les textes sur le deuxième et le troisième arrondissement de Paris que je me suis rendu compte que j’avais négligé de visiter beaucoup de sites intéressants.

      Cela explique pourquoi leurs diaporamas sont présentés comme de simples aperçus.

      D’où l’idée (qui commence à germer en moi) de retourner à Paris compléter cette visite.

      Et à 3:48 : Tous ceux qui sont venus manger ont collé leur photo ou leur titre de transport… Avez-vous collé la vôtre ?

      Non puisque j’en avais besoin jusqu’au matin de mon départ (avant que ce restaurant ouvre ses portes).

      À 3:26 : Chez TIQUETONNE (ça vient d’où ce nom ?)

      La rue Tiquetonne porte ce nom depuis 1868 en hommage au riche boulanger Roger Quiquetonne, qui l’habitait déjà en 1292.

      Avant 1868, cette rue s’appelait autrement. C’est là que le romancier Alexandre Dumas choisit de faire habiter son personnage de D’Artagnan (des Trois mousquetaires). Saint Vincent de Paul y a logé de 1616 à 1625 et le créateur du personnage de Scaramouche, l’acteur italien Tiberio Fiorilli, y est mort le 7 décembre 1694.

  2. sandy39 dit :

    Ce qui confirme ce que j’ai dit plus haut : Paris nous met en Appétit et nous donne Envie… dont on n’a pas envie de connaître la fin de cette Faim…

    A condition de bien programmer les horaires… jusqu’à celui du retour !…

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